Se
saisissant donc de
lui, ils l'emmenèrent, et le firent entrer
dans la maison du souverain sacrificateur ; et
Pierre suivait de loin.
Or ces gens avant allumé du feu au milieu de
la cour, et s'étant assis ensemble, Pierre
s'assit aussi parmi eux.
Et une servante le voyant assis auprès du
feu et avant l'oeil arrêté sur lui,
dit : Celui-ci aussi était avec
lui.
Mais il le nia, disant : Femme, je ne le
connais point.
Et un peu après, un autre le voyant,
dit : Tu es aussi de ces gens-là. Mais
Pierre dit : O homme, je n'en suis point.
Et environ l'espace d'une heure après,
quelque autre affirmait, et disait :
Certainement celui-ci aussi était avec
lui ; car il est Galiléen.
Et Pierre dit : O homme ! je ne sais ce
que tu dis. Et dans ce moment, comme il parlait
encore, le coq chanta.
Et le Seigneur se tournant, regarda Pierre ;
et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur,
qui lui avait dit : Avant que le coq chante,
tu me renieras trois fois.
Alors Pierre étant sorti dehors, pleura
amèrement.
Le Sauveur, avant la nuit où il fut trahi,
avait dit à ses disciples : Je vous
serai cette nuit à tous une occasion de
chute, car il est écrit : Je frapperai
le berger, et les brebis du troupeau seront
dispersées. Et Pierre, prenant la parole,
lui dit : Quand même tous les autres se
scandaliseraient en toi, je ne serai jamais
scandalisé. Jésus lui dit : Je
te dis en vérité, que cette nuit
même, avant que le coq ait chanté, tu
me renieras trois fois. Pierre lui dit : Quand
même il me faudrait mourir avec toi, je ne te
renierai point. Et tous les disciples dirent la
même chose.
Que devint, quelques heures plus tard, ce
dévouement que Pierre croyait avoir pour son
maître ? La réponse est
devant nous : Pierre
s'était mal connu lui-même ; il
fait trois chutes, l'une plus humiliante que
l'autre. D'abord un mensonge, puis un parjure, puis
un blasphème. - Voilà les
péchés dans lesquels il tombe et qui
lui montrent la vraie face de son coeur.
Cependant Pierre, à cette époque,
n'était plus novice dans la connaissance de
Jésus-Christ. Depuis trois ans
déjà il suivait le Sauveur, et
l'esprit de Dieu avait déjà agi en
lui de plus d'une manière. Quand il fit
cette belle profession : Tu es le Christ,
le Fils du Dieu vivant ! Jésus-Christ lui répondit :
Tu es heureux, Simon, fils de Jona, car ce n'est
pas la chair et le sang qui font
révélé cela, mais c'est mon
père qui est dans les cieux.
Plus tard, quand plusieurs des disciples de
Jésus-Christ se retirèrent, et que
Jésus dit aux douze : Et vous, ne
voulez-vous point aussi vous en aller ? Simon-Pierre lui
répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as
les paroles de la vie éternelle, et nous
avons cru et nous avons connu que tu es le Christ,
le Fils du Dieu vivant.
Après de tels antécédents, on
prendrait Pierre pour une âme bien
fondée, bien fidèle : mais nous
voyons, par ce qui se passa dans la cour du
souverain sacrificateur, comme on peut se tromper
sur le chrétien le plus
décidé.
Ce ne sera plus de Pierre qu'il s'agira, c'est de
nous. La chose la plus triste pour un
chrétien, ce sont ses rechutes. C'est
de cela que nous allons parler. Nous avons
déjà vu bien des misères dans
nos méditations précédentes,
mais ce qui cause le plus de douleur à un
chrétien sincère, c'est de se voir
retomber sans cesse dans les mêmes fautes,
malgré les humiliations par lesquelles il a
déjà passé. On croit
qu'après le temps qu'on connaît le
Seigneur et après les expériences
qu'on a faites à son école, on est
enfin guéri ; et cependant il ne manque
qu'une faible occasion pour qu'on retombe, et
souvent plus bas qu'un homme ordinaire.
L'exemple de Pierre peut nous fournir trois points
à méditer. Nous verrons d'abord quels
sont les caractères d'une rechute ;
puis nous examinerons ce qui la provoque ;
enfin ce qui nous
relève.
Prenons ces trois points pour sujet de notre
méditation chrétienne.
1. - Une rechute n'est pas un
péché ordinaire. II y a de ces
péchés qu'on commet par
entraînement ou qui sortent d'un
côté peu connu du coeur ; il n'en
est pas de même de nos rechutes.
Ce sont des infidélités
spéciales et beaucoup moins excusables que
les autres. Elles portent sur des
côtés bien réveillés de
notre nature et qui nous ont déjà
bien fait souffrir. C'est dans les rechutes que la
conscience a parlé plus haut qu'ailleurs et
que nous avons senti plus qu'ailleurs les amertumes
du péché.
Après les occasions qu'on a eues de
supporter les conséquences de la même
faute, on devrait enfin en être quitte ;
eh bien ! on va retomber encore et se
condamner encore aux mêmes supplices. Et
voici le côté douloureux de nos
rechutes.
En tombant et en retombant ainsi, nous
émoussons la conscience et nous nous rendons
impropres à combattre comme il faut. L'heure
où Pierre retombe trois fois dans
le même
péché, nous montre en raccourci un
état qui dure souvent des années. On
peut traîner avec soi d'une année
à l'autre un péché qu'on a
déjà déploré bien des
fois en silence. Le monde ne voit pas toujours nos
repentirs ; nous les cachons souvent sous des
apparences bien intrépides ; c'est ce
que fait Pierre quand il s'approche vaillamment du
feu où se chauffaient les serviteurs et les
sergents. Mais ces repentirs intérieurs ne
sont pas des conversions. Le pouvoir du même
péché reprend le dessus, et ces
alternatives continuelles de péchés
et de repentir usent la conscience et sont une
source continuelle de tristesse. Encore si ces
tristesses étaient celles qui sont selon
Dieu ! Mais loin de là, ce ne sont que
des états d'abattement qui énervent
et qui ne sanctifient point. On est obligé
de se dire : Tu aurais pu éviter cette
rechute, et maintenant il est trop tard ;
c'est ce rongement qui revient et qui navre
toujours, mais qui ne relève pas. Ce sont
les remords qui viennent d'une grâce
dissipée. Car, faites attention, la
grâce de Dieu, aux
approches d'une rechute, est
tout particulièrement active ; il y a
souvent des circonstances tout à fait
providentielles qui montrent que Dieu veut nous
retenir au moment où nous sommes sur le
point de tomber dans le mal et que ce n'est point
lui qui nous tente.
Mais, en revanche, si nous laissons triompher nos
convoitises, la force du mal sera en un clin d'oeil
beaucoup plus violente que si nous n'avions pas
été avertis.
La première rechute de Pierre en
amène aussitôt une seconde ; le
péché n'arrive jamais seul, et chaque
péché qui suit est plus grave que
celui qui l'a précédé. Et, de
cette manière, on est souvent
enveloppé dans des fautes dont on ne
s'était pas cru capable et que nos rechutes
traînent à leur suite.
Pierre ne s'était cru capable ni d'un
parjure, ni d'un blasphème ; il n'avait
peut-être jamais eu à lutter contre
ces deux espèces de péchés.
Mais son premier reniement les fait sortir du
coeur ; dans le coeur aussi un abîme
en appelle un autre. Quelles sont les causes
ordinaires qui produisent nos rechutes ? En
regardant à l'histoire de
Pierre, nous le saurons ; suivons cette
histoire.
2. - Jésus-Christ avait averti
Pierre ; il lui avait dit et redit qu'il
serait aussi faible qu'un autre ; mais Pierre
n'avait point laissé arriver la Parole du
Seigneur jusqu'aux jointures et aux
moelles ; c'était sa
première faute.
Nous nous exposons à une rechute quand la
Parole de Dieu n'a point en nous le retentissement
qu'elle doit avoir. La Bible nous avertit dans
chacune de ses pages : Que celui qui croit
être debout prenne garde qu'il ne tombe.
Garde ton coeur plus que toute autre chose qu'on
garde, car c'est de lui que procèdent les
sources de la vie. Veillez, car le diable, votre
ennemi, tourne autour de vous comme un lion
rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Ne dites jamais paix
et sûreté, car une ruine subite peut vous surprendre,
comme les douleurs surprennent une
femme enceinte, et vous n'échapperiez
point.
Ce sont des paroles que nous savons par coeur,
mais que nous laissons glisser
sur l'âme, au lieu d'en faire des sentinelles
sur nos murs. Nous nous fions au calme des
circonstances et aux bonnes dispositions de notre
coeur. Mais ce calme dans lequel nous vivons, un
rien peut le troubler, et cet état
satisfaisant de notre coeur n'est souvent qu'un
piège de l'ennemi.
Le péché est toujours à la
porte ; un atome suffit pour nous y faire
retomber. Quelques heures avant sa chute, Pierre
avait joui de la plus douce communion avec le
Seigneur. C'est dans de telles heures surtout qu'on
se croit incapable d'une rechute. Comment ne point aimer celui qui
nous a aimés le premier, quand on vient de goûter de
nouveau
combien il est doux ?
Pierre s'était fié à son
amour pour le Seigneur ; cet amour lui semble
plus vrai que la Parole de Jésus, et c'est
cette sécurité qui perd le disciple.
Jamais l'ennemi n'est si prés de nous que
lorsque nous sommes près de Jésus et
que nous recevons de lui quelque faveur
particulière. C'est après ces heures,
tout particulièrement douces de la vie
chrétienne, que nous avons besoin d'une
double mesure de vigilance.
C'est comme si l'ennemi voulait aussi sa part,
quand le Seigneur a eu la sienne et qu'il nous a
fait jouir de nouveau de l'abondance de ses
dons.
Ce qui précipita Pierre au-devant du danger,
ce fut en outre le lieu où il va aller.
Qu'avait-il à faire dans la cour du
souverain sacrificateur ? Jésus ne lui
avait point dit, comme autrefois au bord de la mer
de Galilée : Suis-moi !
C'est la curiosité qui attire le
disciple trop confiant en lui-même ; il
s'engage dans une route qui ne lui a point
été tracée, et ce sont ces
routes qui sont aussi celles de nos rechutes. Nous
pouvons toujours compter sur des miracles de
grâce, quand nous sommes dans les voies du
devoir. Quelque périlleuse que soit une
position, si c'est le Seigneur qui nous y a mis, nous marcherons
sur le lion et sur l'aspic, et
rien ne pourra nous nuire. Mais il n'en est pas
de même des voies dans lesquelles nous
entrons de notre propre chef. Que ce soit par
goût, par curiosité ou n'importe par
quel motif, nous allons au-devant des dangers
en prenant une route qui
n'est point celle du Seigneur. Si nous passions en
revue l'histoire de nos rechutes, nous trouverions
peut-être que bon nombre se sont
passées en des endroits qui étaient
hors de la ligne tracée par le Seigneur.
Rappelons-nous sa Parole : Si ton pied te
fait tomber dans le péché, coupe-le. Ce qui est dit du pied
est aussi
dit de
la main. Nous entreprenons souvent quelque
chose, ou nous nous mêlons de quelque affaire
qui n'est pas de notre ressort ; ici encore
nous sommes en des lieux glissants. Examinons ce
qui est agréable au Seigneur, et n'ayons
aucune part à des oeuvres infructueuses. Nous aurons assez à
faire, si nous
voulons être fidèles dans les petites
choses ; mais on aime souvent mieux des
occupations de luxe que de s'en tenir aux devoirs
ordinaires qui nous sont prescrits. Le Seigneur
nous laisse faire, mais nous subirons les
conséquences de ce que nous faisons.
Une fois dans cette cour fatale, Pierre ne peut pas
éviter de se trouver en contact avec les
personnes qui s'y trouvent. Ce, ne
sont point des amis du
Sauveur ; et ce qui accélère la
chute du disciple, c'est cette
société et ce feu commun où
Pierre aussi va se chauffer. Cela ne veut pas dire
que nous ne devons nous mêler qu'à des
chrétiens. Si nous voulions éviter le
contact du monde, il faudrait sortir du monde.
Restons dans le monde, mais ne nous conformons
point au monde, préservons-nous de sa
souillure. Voilà le point difficile. Et
il est plus difficile encore dans une
société que le Seigneur n'avait point
choisie pour nous.
À peine est-il avec cette troupe, que Pierre
renie son maître. Une pauvre servante lui
fait peur. Je ne connais point, dit-il, cet homme-là. Ne
jetons pas si vite
la pierre au disciple. Il y a manière de
renier le Seigneur, sans dire de bouche : Je ne le connais
point. Peut-être le
renions-nous plus souvent en nous taisant qu'en
parlant.
Ce laisser-aller à des habitudes mondaines,
cette attention que nous prêtons à des
vanités qu'on nous débite, ce
sourire, ce je ne sais quoi que le monde prend pour
de l'approbation, n'est-ce pas aussi
un reniement ?
Quand on vit des années avec quelqu'un, et
qu'on ne lui parle jamais de la seule chose
nécessaire, est-on moins coupable que
Pierre ?
Mais s'il y a crainte humaine d'un
côté, il existe un état de
hardiesse qui est aussi un reniement. Il y a des
chrétiens qui vont au-devant de l'opprobre,
et qui, dans les rapports avec les gens du monde,
prennent un air provocateur.
Quand Pierre s'avance hardiment vers ce feu,
où il va se mêler à la
conversation et où l'on va reconnaître
sa vraie figure, ne nous rappelle-t-il pas certains
chrétiens qui ne se mêlent à
une conversation mondaine que pour laisser tomber
quelque parole piquante ?
N'est-ce point aussi renier Jésus-Christ
que de rendre témoignage dans un esprit qui
n'est pas le sien ? N'est-ce point jeter de la
défaveur sur la cause entière de
l'Évangile, que de faire croire que tous les
chrétiens sont roides et mordants, puisque
nous avons nous-mêmes un esprit trop
frondeur ?
Que de rechutes des deux côtés, quand
nous regardons de nouveau à notre vie
chrétienne ! Nous sommes ou trop
lâches, ou trop
acerbes ; l'onction de Jésus-Christ
nous échappe à tout instant, et ce
n'est qu'elle qui constitue le chrétien.
Voilà les causes ordinaires de nos rechutes.
Nous n'accordons pas à la Parole sainte
l'autorité qu'elle veut avoir sur les
insinuations de notre coeur. Nous entrons dans des
voies qui ne nous viennent point du Seigneur.
Enfin, dans nos rapports avec le monde, nous
tombons, tantôt dans la mollesse,
tantôt dans l'âpreté.
Qu'est-ce qui releva Pierre ? C'est le
troisième point qui nous reste à
examiner.
3. - Pour éviter une rechute,
suffit-il de faire le contraire de ce que fit
Pierre ?
Hélas I il y a des chrétiens pour qui
la Parole de Dieu a un grand poids, qui mesurent
soigneusement leurs démarches, et qui, dans
leurs relations avec le monde, ont une grande
circonspection chrétienne. Croyez-vous que
ces chrétiens n'aient point journellement
encore des rechutes à
déplorer ?
C'est qu'il faut autre chose encore que tout
cela. Il faut le
réveil du coq et le regard de
Jésus. C'est au moment où le coq
chanta pour la seconde fois, et que les yeux de
Pierre eurent rencontré les yeux de son
Maître, que la grâce triompha.
Le coq avait chanté une première
fois, mais le coeur du disciple ne s'était
point encore rendu ; il manquait le regard de
Jésus. Conscience réveillée ne
suffit pas ; elle laisse le pécheur
sous la loi. En revanche, un regard sur
Jésus, quand la conscience dort, est aussi
un regard perdu. Mais donnez-moi un pécheur
en qui tombe une parole qui le condamne, et qu'au
même instant ce pécheur voie les bras
ouverts de Jésus, et vous saurez ce qui nous
relève de nos rechutes et ce qui nous
guérit.
Plaçons-nous chaque matin sous le regard du
Sauveur, mais que ce soit avec une conscience
réveillée. Marchons de cette
manière, et nous saurons que le Seigneur
soutient tous ceux qui sont prêts à
tomber, et qu'il redresse tous ceux qui sont
abattus.
Quand Pierre brisé, mais heureux, se
précipite dans la rue, il se trouve seul
au milieu de la nuit. Cette
nuit, ne nous en rappelle-t-elle pas une
autre ?
Tôt ou tard nous entrerons dans une nuit
où nous serons seuls et entourés de
ténèbres. Encore un peu de temps, et
nous serons sur notre lit de mort. Que se
passera-t-il en nous quand, devant la nuit de
l'éternité, nous regarderons dans les
rechutes de notre vie entière ?
Mettez à côté de votre corps
mourant toutes ces montagnes
d'infidélités et de souillures. C'est
aussi le moment où le coq va chanter. Bienheureux ceux qui
alors rencontreront le
regard de Jésus ! Tenons pour
assuré qu'il peut toujours sauver ceux
qui s'approchent de Dieu par lui, étant
toujours vivant pour intercéder pour
nous.
Quand vous sentirez tomber sur vous, comme un
poids écrasant, votre vie tout
entière, tournez vos yeux expirants sur ce
Sauveur qui a toute puissance dans les cieux
et sur la terre. Il comprendra ces larmes que vous
verserez et qui sont les plus amères. Il
sait qu'en lui tendant les bras, vous voulez
dire : Es-tu toujours le même ?
peux-tu encore
m'aimer ?
Vous lui montrez du doigt ces misères
amoncelées, et, devant l'agonie qui
déjà commence, vous vous
écriez de nouveau : Peux-tu encore
m'aimer ? Ah ! soyez assurés qu'il
ne vous laissera pas sans réponse. Tout ce
qu'on vous a dit de lui, de son amour, se
confirmera alors pour vous.
Ce nom de Jésus sera comme un parfum
répandu.
Ce sang, à l'efficace puissance duquel
toute la Bible rend témoignage, vous fera
connaître sa vertu immortelle.
Le regard qui jadis tomba sur Pierre, tombera sur
votre âme mourante et vous dira : Je
t'ai aimé d'un amour éternel, c'est
pourquoi je t'ai attiré par ma
miséricorde.
Dans ces plaies mortelles, nous verrons notre
guérison ; dans ses yeux attendris,
nous lirons notre délivrance. Et quand la
multitude de l'armée céleste
s'abaissera sur ce lit de mort, quand elle
demandera : Qui est celui qui vient de la
grande tribulation ? la réponse
sera : C'est une âme qui a
lavé sa robe et qui l'a blanchie dans le
sang de l'agneau. Et ces ténèbres
se changeront devant vous en lumière ;
cette longue suite de maladies spirituelles fera
place à une allégresse
éternelle ; vous serez devant le
trône de Dieu, vous le servirez jour
et nuit dans son temple, et celui qui est assis sur
le trône habitera avec vous !
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