Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

DISCOURS RELIGIEUX

sur un texte profane en guise de préface.

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1. Médecin ou pasteur — que nous faut-il ?

 Par une belle journée d’automne je me trouvais à Sassait, assis au bord de la mer, sous un de ces grands hêtres qui plongent leurs racines jusque dans l’eau. La matinée était splendide. Derrière moi se dressaient, brillants comme de l’argent, de blancs rochers de craie aux formes bizarres, couronnes par un immense foret. Devant moi les flots agitent. Des mouettes se balançaient légèrement dans l’air ensoleillé, puis, tout a coup, s’abaissant, elles rasaient de l’aile les vagues écumantes. Des voiles claires, grandes et petites, glissaient comme des cygnes sur les flots bleus.

Nul tintement de cloches dans ce jour de dimanche ; le service divin se célèbre dans le foret. Seules les vagues en sautant contre les blocs de granit faisaient entendre leur éternelle mélodie ou l’on entend pleurer les souffrances humaines et chanter les suprêmes consolations.
Je tenais un livre à la main, mais bientôt je cessai de lire. Le sentier qui suit le bas des falaises est si resserré qu’il fait songer d’une manière désagréable à la route étroite de l'Évangile. Bon gré mal gré, il me fallut prêter l’oreille aux conversations des passants qui babillaient de choses et d’autres suivant la coutume des flâneurs. Voici ce que j’entendis :
- Avez-vous mangé des harengs frais ?
- Non.
- Oh ! n’y manquez pas, ce serait un péché. Des harengs frais, c’est un régal des dieux.

Ainsi parlait une dame corpulente à un monsieur qui ne l’était pas moins. Deux officiers vinrent à passer.
- Lieutenant, l’impératrice est admirable. Quant à l’empereur...
- Pas un mot contre l’empereur, il n’y a jamais eu d’homme comme lui.

Trois jeunes filles apparurent. Elles parlaient gaiement, mais à voix basse, et je n’entendis que ces mots :
- Ce charmant lieutenant ! Nous le verrons ce soir. Puis vinrent deux humbles diaconesses. L’une, jeune et pâle, au doux regard, racontait à sa compagne qu’elle était appelée auprès d’une personne atteinte du typhus.

L'autre, lui posant la main sur l’épaule, lui dit :
- O laisse-moi partir à ta place... Je n’entendis pas la suite.

- Docteur, je ne jure que par Wagner, disait un jeune homme bien mis à son compagnon.
- Wagner ? Qui est Wagner ? répondit celui-ci avec mépris. Sa musique n’est bonne qu’à trouer des tambours.

Je ne fatiguerai pas le lecteur par l’énumération des sujets divers qui furent traités ; chacun peut aisément se représenter la chose. Je dois pourtant citer encore la remarque suivante adressée à une dame qui me parut être une institutrice :
Dans toutes les grandes villes, le médecin a remplacé le pasteur.

Je notai ces paroles dans mon agenda et je désire en faire le sujet de ma préface non seulement parce qu’elles me touchent de près comme pasteur et qu’elles me donnent mon congé ; mais parce qu’elles concernent tous ceux qui liront ces lignes. Pour ne faire tort à personne je dirai que l’auteur de ces paroles ne me parut point être animé de sentiments hostiles envers les ecclésiastiques.
Il assista au service religieux et chanta de tout son coeur. Sa remarque me fut utile en me faisant réfléchir et je lui en exprime ici ma reconnaissance.

Est-ce un fait avéré que dans les grandes villes le médecin a remplacé le pasteur ? S’il en est ainsi, les campagnards ne tarderont pas à suivre l’exemple des citadins. Les capitales forment l’esprit d’un peuple, elles donnent le ton, qu’il s’agisse de littérature, d’art ou de religion. Les apôtres savaient ce qu’ils faisaient en prêchant l'Évangile dans les villes. Le pasteur est le médecin de l’âme. Si la foule lui donne son congé, c’est qu’elle ne croit plus à l’existence d’une vie intérieure, c’est qu’elle n’a plus que des besoins terrestres, c’est qu’un grossier matérialisme à tout envahi. La religion, il est vrai, pourrait exister sans le pasteur qui n’en est que le représentant. C’est lui qui doit faire connaître la vérité au coeur angoisse, c’est lui qui doit montrer comment la soif de l’âme peut être apaisée. Si les intérêts terrestres remplacent les intérêts éternels, si la science tient lieu de religion, alors le médecin est l’homme qu’il nous faut. Soigner le corps, fortifier les organes, raffermir une santé affaiblie, allonger la vie humaine, voilà son affaire. L’intérêt de la plus grande partie des hommes se concentre sur la vie physique, au delà de laquelle ils ne voient que le néant. Le moindre apprenti parle maintenant du
nirvana, mot poétique qui voile un fait horrible : des vers dévorant un cadavre. Si l’activité, le plaisir, le gain finissent avec la vie terrestre, comment ne pas donner toute sa confiance au médecin et répéter qu’il a pris la place du pasteur ?

Il en était autrement jadis. Alors la théologie jouissait d’une grande faveur. Il était de mode d’aller à l'église.
Malheur à l’homme, fut-il un ministre tout-puissant, qui se dérobait à l’influence ecclésiastique et tournait le dos aux sacrements. Nous avouons que la fréquentation de l’église n’est pas toujours une preuve de l’intensité de la vie religieuse. Il peut y avoir un christianisme sans attaches ecclésiastiques, de même qu’on rencontre fréquemment des habitudes de piété sans vie intérieure. Cependant la fréquentation des saintes assemblées est en général un indice de la vie religieuse d’une paroisse. Si l’on compte les personnes qui, de nos jours, vont à l’église, on trouve la proportion effrayante de trois ou quatre pour cent. Retranchez de ce total les gens forces d’assister au service divin ou engagés à s’y rendre pour des raisons ou la religion n’entre pour rien et ceux qui ne sont à la maison de prière que dans certains jours de fête, le résultat sera encore plus triste. Jetez maintenant un regard sur les salles où l’on s'amuse.

La foule s’y porte avec empressement, les yeux brillent, les physionomies sont animées. Des locaux plus vastes que des églises sont trop petits pour recevoir tous ceux qui voudraient y pénétrer.

Regardez ailleurs. Que cherche cette foule ? Elle veut entendre la prédication de l’évangile du socialisme qui doit renouveler le monde. Dans une atmosphère obscurcie par la fumée du tabac on entend chanter :
Nous ne redoutons rien de la vie à venir. Bien jouir du présent, tel est notre désir.
À la porte des théâtres même cohue. À voir l’insistance et la patience vraiment angélique de certains hommes pour obtenir une place, on croirait qu’il s’agit de forcer la porte du ciel. Une fois entrent-ils supportent pendant quatre ou cinq heures, sans se plaindre, une chaleur accablante dont ils ne se doutent pas. Leurs yeux brillent ; ils sont heureux. Tous n’ont pas le même goût. Les hommes politiques méprisent les artistes. Les socialistes se moquent des gens du monde qui fréquente les salons.

Les savants, qui sacrifient tout à la science, regardent avec mépris ceux qui, la sueur au front, dansent autour du veau d’or. Ces hommes si différents ont tous le même respect pour ceux de leurs semblables qui entretiennent la santé du corps. Pauvres et riches montrent une patience étonnante envers leur médecin. Le temps passe dans sa salle d’attente n’est jamais perdu. Mais qui consent à attendre longtemps son pasteur ?
La religion est une folie, disent les uns ; les ecclésiastiques sont des insensés ou des hypocrites, disent les autres. D’autres encore font remarquer que les diverses religions sont en guerre ; bien plus, que les disciples d’une même religion se haïssent souvent entre eux. On ne connaît jamais la vérité. Pourquoi se tourmenter de questions insolubles ; mieux vaut les laisser reposer ; la science, voilà le terrain solide. On se garde bien de relever le fait que les médecins ne sont pas plus d’accord entre eux que les théologiens et que les remèdes les plus vantés aujourd’hui seront mis à l’index demain et considérés comme des poisons. Chacun jure par son docteur et s’efforce d’acquérir un peu de cette science médicale si utile à posséder. La pauvre femme baise la main du médecin qui, sur trois enfants atteints de diphtérie, en a sauvé deux. Le riche offre la moitié de sa fortune à celui qui ajoutera cinq années à sa vie ou envoie au médecin qui a arraché sa femme à la mort un service en argent massif avec un sucrier rempli de pièces d’or. Le lecteur se méprendrait grandement s’il croyait que j’en veux à la Faculté. Mon père était médecin et j’ai vu de bonne heure quel bien un homme peut accomplir dans cette vocation. Je l’aurais suivie moi-même si le Seigneur ne m’avait clairement montre une autre voie. J’ajouterai que je n’aurais pas vécu si de fidèles médecins, mon père en tête, ne m’avaient soigné avec dévouement.

Les meilleurs médecins connaissent mieux que personne les bornes de leur savoir et s’étonnent de la confiance superstitieuse qu’on leur accorde. Ils savent que souvent l’autopsie seule leur révèle la nature de la maladie qui a causé la mort, et ils n’ignorent pas que les remèdes font souvent plus de mal que de bien.

De toutes les paroles de la Bible, disait un jour un médecin, aucune n’est plus vraie que celle-ci : "Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins".
Marc 5, 26.
Malgré cette confession, nous n’hésiterons pas à reconnaître que les bons médecins sont les bienfaiteurs de l’humanité, que dans bien des cas ils guérissent ou tout au moins soulagent leurs malades et prolongent parfois la vie humaine.
Il n’y a du reste pas d’animosité entre médecins et pasteurs s’ils ne cherchent pas à prendre la place les uns des autres. Il doit y avoir entre eux la même union qu’entre l’âme et le corps.
Il y a, il est vrai, certains docteurs qui ne reconnaissent que la vie du corps et qui rabaissent l’homme au rang de la bête, considérant comme malsaines toutes les préoccupations religieuses. Pour eux, l’air de l’église est imprègnée de miasmes. Il se trouve aussi des pasteurs et surtout de pieux laïques qui repoussent l’assistance médicale soit qu’ils estiment que nous n’avons pas le droit d’entraver les desseins de Dieu sur notre corps, soit qu’ils pensent guérir par la prière tout mal physique. En Angleterre vous verrez des maisons portant cet écriteau : "Ici l’on guérit toutes les maladies par la prière et l’imposition des mains". Le public religieux, à quelque confession qu’il appartienne, repousse en général cette exagération et rend au médecin ce qui appartient au médecin. Dans bien des cas, le pasteur lui renvoie certaines personnes qui s’étaient adressées à lui, ayant reconnu que leurs souffrances morales venaient d’un état de santé défectueux. D’un autre cote, un médecin intelligent renverra souvent son patient avec ces mots : "Faites chercher votre pasteur, nous ne pouvons rien pour vous, le remède qu’il vous faut ne se trouve pas dans la pharmacie".

Tout observateur de la nature humaine s’aperçoit vite qu’il y a en nous un homme intérieur qu’on ne peut examiner avec la sonde et la loupe et guérir par des remèdes, des massages ou des changements d’air. Admettons que la science, qui marche à pas de géants, accomplisse de nouveaux miracles, remplisse d’air de montagne les chambres de malades, fasse subir au patient les plus terribles opérations sans qu’il éprouve de souffrance ; sorte l’estomac, les poumons, le cerveau pour les réparer et les remettre en place, infuse un sang nouveau dans les veines, allonge la durée de la vie, si bien que l’on puisse dire : "Les jours de nos années s’élèvent a cent et pour les plus robustes a deux cents ans", il en sera toujours comme il y a trente siècles quand David s’écriait, le coeur brisé : "Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, o Dieu ! Mon âme a soif du Dieu vivant". Comme jadis, l’âme ne trouve de repos qu’en Dieu. Le monde avec toute sa beauté et sa richesse est trop petit pour la remplir, parce qu’elle est faite pour l’éternité.

Des milliers de nouvelles questions pourront agiter le monde, mais la question religieuse s’imposera toujours. Des trésors sans nombre pourront être découverts, ils ne remplaceront jamais la paix qui vient d’en haut.

Quelle idée dois-je me faire de Dieu, le Créateur de tout ce qui existe ? Que dois-je penser de mon âme ? Comment me débarrasser de ces ennemis ténébreux qui me font la guerre et se placent entre moi et mon Dieu ? Où trouverai-je la réponse aux énigmes de ma propre existence ? Qui me donnera la vie éternelle, la certitude du salut, de la paix ? Vous ne vous Ne débarrasserez pas aisément de ces pensées importunes. Des chrétiens de nom peuvent, en se moquant, répéter après Heine qu’un insensé seul peut attendre la solution de ces problèmes, une chose reste vraie : il ne s’est jamais trouve d’homme qui ait cherche la réponse dans l'Évangile et qui ait été trompe. Les milliers d’êtres humains qui passent à côté du Christ sans faire attention à lui portent en eux, malgré le bruit qu’ils font, des coeurs troubles et vides. Les détracteurs de l'Évangile entendent eux-mêmes une voix qui leur dit : Le salut est là et pas ailleurs. Et quand les jugements de Dieu fondront sur la terre, nul ne s’étonnera de voir la question religieuse reprendre la première place et d’entendre des lèvres émues invoquer Celui qui mourut sur Golgotha. Dans les plus grandes villes on verra, non le pasteur mis au-dessus du médecin, mais l'Évangile préfère à toute sagesse humaine, à toute science et à tout art.

Que le peuple de Dieu poursuive donc sa route, confesse sa foi, loue son Sauveur par ses oeuvres et jette le filet à droite et à gauche. L’avenir lui appartient. Des chrétiens ne doivent pas se borner à attendre, ils doivent aussi agir et mettre devant les yeux des égarés les vérités religieuses d’une manière plus saisissante. Un chrétien est un homme qui a trouvé son Sauveur, qui a été arraché au péché, à la mort. Mais, disent les uns, si nous pouvions croire qu’il y a un Dieu, un monde à venir, une vie éternelle, si nous pouvions croire à la Providence, au gouvernement de Dieu dans le monde et dans les âmes, alors tout serait bien, mais ces croyances élémentaires sont pour nous une porte fermée devant laquelle nous sommes arrêtés. — Cette objection nous arrive de tous côtés et c’est pourquoi je me suis décidé à publier une série de prédications sur l’histoire de Joseph.


2. La plus belle de toutes les histoires.

 C’est ainsi que Mahomet désigne l’histoire de Joseph. L’opinion du fondateur de l’Islam ne fait nullement autorité pour moi, mais je m’incline devant sa grande intelligence et son génie religieux, aussi son jugement me parait-il digne d’être cite.

Nous connaissons comme chrétiens une autre histoire plus belle : celle de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais cette exception faite, nous sommes d’accord avec Mahomet. L’histoire de Joseph a toujours rempli d’enthousiasme les petits enfants et les professeurs, et je suis certain que Socrate et Goethe, Caton et Hegel, le vieil empereur Guillaume et son fils auraient été unanimes à l’admirer. Pourquoi cette histoire est-elle belle ? N'est-ce pas surtout parce que la divine figure du Sauveur apparaît, silhouette mystérieuse, a travers les événements de la vie du patriarche. Voyez la pure figure de Joseph en butte à l’envie et à la haine au milieu de ses grossiers frères. Les hommes le maltraitent, il demeure ferme dans sa confiance en Dieu et dans son amour pour ses frères. Le mal s’accroît, il semble abandonné de Dieu. Enfin la lumière brille, il se trouve à la tête d’un puissant royaume et devient le sauveur de ceux qui l’ont maltraite, du peuple même chez lequel il fut esclave.

Nous nous bornons à ces quelques traits. Sauf dans l’histoire de David, nous ne trouvons nulle part dans la Bible un type aussi marqué de notre Sauveur. Mais ce côté de la question ne pouvait intéresser Mahomet, il n’intéresse pas davantage des milliers de gens de notre époque qui ne connaît pas Jésus. Nous laisserons donc de cote pour cette fois cette face du sujet.

Les ennemis du surnaturel donnent à cette histoire la préférence sur les autres, parce qu’il n’y parait pas un seul miracle, aucun de ces événements ou la puissance divine intervient visiblement dans les lois physiques de la nature. Dans ce récit nous ne voyons pas un mort revenir à la vie, un fer surnager, un boiteux marcher, un âne parler ; l’eau n’est pas changée en vin, il n’apparaît ni anges ni démons. Les événements se déroulent d’une manière naturelle. En quoi consiste donc la beauté de l’histoire ? En ce qu’elle est d’un bout à l’autre un miracle sans surnaturel ; elle nous montre la Providence agissant avec sagesse et sainteté, avec justice et miséricorde dans chaque âme. Cela prouve que sous tous les péchés et les erreurs des hommes courent les fils invisibles du gouvernement divin. Cela prouve que le divin orfèvre taille le plus profondément les pierres précieuses qu’il veut faire briller. Cela prouve qu’il n’oublie jamais ceux qui se confient en lui, bien qu’il ait l’air de les avoir abandonnes : qu’il ne tombe pas une larme sans que Dieu la recueille ; que tout s’accomplit suivant le plan trace d’avance ; que la plus noire perfidie et la plus grande bassesse servent à amener le triomphe de ses desseins. Cela prouve enfin comment il réalise toute espérance et exauce toute prière après avoir en apparence tout refusé. C’est là qu’est la beauté de cette histoire, et c’est par là que seront édifiés ceux qui n’ont pas rompu tout lien entre eux et l'éternité.

Cette histoire nous dévoile le coeur de l’homme et le coeur de Dieu, les voies du pécheur et celles du juste, les agitations de la créature et l’action de la Providence, A chaque pas nous nous retrouvons avec nos expériences. Ils sont nombreux ceux qui doutent de la vérité divine, même parmi ceux qui écoutent encore l'Évangile. Je ne parle pas de ceux qui ne veulent pas croire, parce qu’ils ont peur d’être troubles dans leur vie loin de Dieu, je parle de ceux qui ne font pas de progrès dans la vérité parce que le doute saisit leur âme. Celui qui connaît l’esprit de notre siècle et l’éducation qui est donnée à la plupart des enfants ne s’étonnera pas des progrès inquiétants que fait le scepticisme. Que chacun s’examine et se demande : — Ou commence pour moi le terrain solide ? Sur quelle base fixe dois-je bâtir ?

Si ce livre peut aider une âme à trouver le Dieu personnel et vivant, le Dieu qui dirige avec miséricorde et sainteté la voie de chaque être sur la terre, alors l’histoire de Joseph sera pour elle une histoire merveilleuse et la conduira tout naturellement à l'Évangile.
Puisse cette bénédiction être accordée à un grand nombre de lecteurs.

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