Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VII. LE CHRIST DANS SA PUISSANCE DE RÉSURRECTION

LES ACTES DES APÔTRES - LE CHRIST RESSUSCITÉ

suite

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JACQUES
LA LOI DE CHRIST POUR LA VIE QUOTIDIENNE.

Cette admirable Épître de la vie sainte fut peut-être le premier des écrits du Nouveau-Testament : lettre patriarcale adressée aux douze tribus et qui nous fait penser à quelque prophète hébreu, dans sa dénonciation de l'oppression des riches, au sujet du salaire des ouvriers qu'ils ont retenus pour vivre eux-mêmes dans les plaisirs.

Ce n'est qu'une lecture superficielle des lettres de Paul et de Jacques qui permet de dire que ces deux apôtres ne s'accordent pas sur l'importance relative de la foi et des oeuvres. Paul emploie le mot « justifié » dans le sens « d'acquitté » ou de « tenu pour juste ». Jacques l'emploie dans le sens d'être « prouvé juste » par les oeuvres qui sont le résultat de la foi.

C'est un fait remarquable que, tandis que Paul emploie l'expression « riche en bonnes oeuvres (1 Tim. 6 : 18), Jacques emploie celle de « riche en la foi » (2 : 5). Jacques exalte la foi, dont l'épreuve produit la persévérance (1 : 3) ; son Épître s'ouvre et se termine par d'énergiques encouragements à faire la prière de la foi (1 : 6 ; 5 : 14-18). Il dénigre la foi qui ne produit pas les oeuvres, il pose à ce sujet une question très claire : si un homme dit qu'il a la foi, mais qu'il n'ait pas les oeuvres : « cette foi peut-elle le sauver ? » Paul est d'accord avec lui lorsqu'il dit que nous avons été créés dans le Christ-Jésus pour les bonnes oeuvres. (Ephés. 2 : 10).

Jacques compare la Parole de Dieu à un miroir qui révèle la dépravation naturelle du coeur humain. Sa description des péchés de la langue n'a jamais été égalée : « la langue qu'aucun homme ne peut dompter » ; mais Dieu le peut ; car Lui peut rendre toute pensée captive à l'obéissance de Christ. (2. Cor. 10 - 5).


1 ET 2 PIERRE
CHRIST, NOTRE PRÉCIEUSE « PIERRE DE L'ANGLE »

Ce sont les Épîtres de la joie dans la souffrance. 1 Pierre traite surtout de la souffrance qui résulte de la persécution ; 2 Pierre, surtout de celle qui résulte de la tentation et de l'apostasie environnante. Il parle de lui-même comme ayant été témoin des souffrances de Christ ; (1 Pierre 5 : 1) comme témoin oculaire de sa majesté (2 Pierre 1 : 16), et aussi comme participant à ses souffrances et à sa gloire (1 Pierre 4 : 13 ; 5 : 1).

Pierre insiste sur les souffrances de Christ et celles de ses disciples après Lui. Lui, à qui le Maître donna cet ordre : « pais mes brebis », prend plaisir dans cette Épître à parler de Christ comme du souverain Berger (1 Pierre 2 : 25 ; 5 : 4) et de ses serviteurs comme de « sous-bergers ». (5 - 2-3).

Il parle de Christ comme étant la précieuse pierre de l'angle, et des croyants comme étant les pierres vivantes du même temple (1 Pierre 2 : 4-8). Par induction, il parle de Christ, notre souverain Sacrificateur, par lequel nous offrons des sacrifices spirituels ; puis de la sacrificature royale de tous les croyants. (1 Pierre 2 - 5-9).

Pierre présente très clairement l'oeuvre expiatoire de Christ par sa mort et par le précieux sang qu'Il a versé pour nous (1 Pierre 1 : 18-20 ; 2 : 24 ; 3 : 18 ; 2 Pierre 1 : 4 ; 2 : 20), et il termine ses écrits par la pensée que Paul choisit pour commencer son Épître aux Thessaloniciens : la glorieuse espérance de la venue du Seigneur. (2 Pierre 3).

Il jette une lumière éclatante sur l'inspiration des Écritures (voyez 1 Pierre 1 : 10-12 ; 2 Pierre 1 : 4, 16, 21 ; 3 : 15). Il comprend aussi les écrits de Paul sous le même titre que les livres de l'Ancien Testament, et montre qu'il n'écrit pas par sa propre sagesse, mais par celle qui lui a été donnée d'En-Haut.

Noter l'emploi du mot précieux dans ces deux épîtres. (Trad.)


1 JEAN
COMMUNION AVEC CHRIST

Jean écrivit son Évangile « afin que les hommes croient que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant ils aient la vie par son nom ». (Jean 20 : 31),

Il écrivit son Épître pour que ceux qui croient sachent qu'ils ont la vie éternelle (5 : 9-13).

Par conséquent, tout comme nous trouvons le mot croire tout au travers de l'Évangile de Jean constituant son trait caractéristique, de même nous trouvons constamment le mot savoir dans cette épître,

Jean prouve, par sa propre connaissance, qu'il a vu, entendu et touché la Parole de Vie, le Christ-Jésus. Il cherche à amener ses auditeurs à une communion plus intime avec le Père et avec le Fils, afin que leur joie soit parfaite. (1 : 2-3-4, 7 ; 2 : 13-14).

Celle communion repose sur le salut par l'oeuvre expiatoire de Christ (1 : 7, 9 ; 2 : 1, 2, 12 ; 3 : 5, 16 ; 4 : 9, 10, 14 ; 5 : 11, 13). Elle est reçue par la foi (3 : 23 ; 5 : 1, 13). Cette foi a comme résultats

1. La nouvelle naissance (2 : 29 ; 3 : 1, 2, 9 ; 4 : 7 ; 5 : 1)
2. Le pardon des péchés ( 1 : 7.9 ; 2 : 12)
3. La délivrance de la puissance du péché (1 : 6 ; 2 : 1, 6 ; 3 : 3, 5, 6, 9 ; 5 : 18).
4. La délivrance de l'amour du monde (2 : 15 ; 5:4, 5).
5. La victoire sur le diable (2 : 13, 14 ; 3 : 8 ; 4  : 4).
6. L'observation de ses commandements (2: 3. 8 ; 5: 2, 3).
7. L'amour des frères (2. 9-11 ; 3 : 10, 19, 23 ; 4 : 7, 8, 11, 12, 20, 21).
S. La plénitude du Saint-Esprit (2: 20, 27 ; 3: 24 ; 4: 2, 13 ; 5 : 6).
9. La connaissance et les lumières divines par lesquelles nous pouvons distinguer la vérité de l'erreur (2 : 20, 21, 27 ; 4 : 1, 3, 6 ; 5 : 20).
10. L'exaucement de la prière (3 : 21 , 22 ; 5 : 14, 16).


2 ET 3 JEAN
CHRIST, LA VÉRITÉ.

Les mots vérité et vrai reviennent douze fois dans ces deux courtes épîtres personnelles. Toutes les deux établissent la différence qui existe entre la vérité et les erreurs qui s'étaient déjà répandues si largement dans l'Eglise et contre lesquelles Jean prévient ses amis dans les termes les plus énergiques.


JUDE
CHRIST, NOTRE GARDIEN

Tout d'abord gardons la foi... « Combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. » (Verset 3).

Ensuite, maintenons-nous dans l'amour de Dieu, afin qu'il puisse nous garder (21). Jude avait, au verset 6, employé le mot gardé ironiquement, au sujet des anges qui n'avaient pas gardé leur dignité et qui sont enchaînés jusqu'au jugement. Au verset 13, le même mot gardé se retrouve : l'obscurité des ténèbres est gardée ou réservée aux pécheurs pour l'éternité.

Enfin, le Seigneur peut nous garder, ou nous préserver de toute chute. Le mot est encore plus énergique dans l'original, et montre la puissance de Christ pour nous protéger contre tous les périls que Jude vient d'énumérer, et finalement, pour nous faire paraître devant sa gloire, irrépréhensibles, en ce grand jour.





VIII. LE CHRIST DANS LA GLOIRE FUTURE

L'APOCALYPSE
CHRIST, L'AGNEAU DE DIEU


La présence majestueuse du Fils éternel de Dieu remplit le dernier livre de la Bible des rayons de la gloire qui lui appartient dans l'éternel avenir : Jésus-Christ, le même, hier, aujourd'hui et éternellement, un avec le Père et avec le Saint-Esprit. « Saint, Saint, Saint, le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. »

Apocalypse 13 : 8 nous reporte aux âges les plus lointains : « L'Agneau immolé (selon les desseins de Dieu) depuis la fondation du monde ».

Au chapitre 5 : 6, la vision de Jean sur l'avenir nous montre pendant l'éternité un « Agneau qui est là, comme immolé ».

Entre ces deux époques, nous avons l'enseignement progressif de la Bible tout entière, concernant l'Agneau de Dieu. L'agneau d'Abel ; les paroles d'Abraham : « Dieu se pourvoira Lui-même de l'agneau pour l'holocauste » préfiguré dans le sacrifice du fils bien-aimé ; le bélier sacrifié à sa place ; l'Agneau pascal ; les deux boucs offerts au Jour des Expiations : l'Agneau d'Esaïe 53, qui symbolise une Personne, le Messie qui devait venir ; les paroles de Jean-Baptiste, rapportées par le Jean de l'Apocalypse dans son Évangile : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » Le plan éternel de Dieu pour notre salut est évident dans tous ces passages de l'Écriture. « C'est ce livre qui contient le titre « d'Agneau », donné à Christ, vingt-six fois, et qui insiste par conséquent sur la valeur toujours croissante du sacrifice de Christ, dans les derniers temps, si ténébreux. » (Chas. Fox).

Apoc. 5 : 6. L'Agneau est identifié avec le Lion de la tribu de Juda. Jean regarde ; il s'attend à voir un lion et il voit un « Agneau comme immolé ». La même pensée est traduite dans cette expression remarquable : « la colère de l'Agneau ». (6 : 16). En rapport avec ceci, faisons observer que les mots les plus forts, relatifs au jugement à venir, sont ceux qui sont sortis des lèvres de Celui qui est le parfait Amour.

Apoc. 7 : 14. Le salut par le sang de l'Agneau.
Apoc. 12 11. La victoire par le sang de l'Agneau.
Apoc. 5 12, 13. Le nouveau chant de l'éternité sera « Digne est l'Agneau qui a été immolé ».
Apoc. 5 8. Le culte de l'Agneau.
Apoc. 7 17. L'Agneau identifié avec le Bon Berger de l'Évangile de Jean.
Apoc. 13 8. Le livre de vie de l'Agneau. (21 : 27 ; 22 : 19).
Apoc. 14 1-4. Les fidèles disciples de l'Agneau.
Apoc. 17 14. La victoire de l'Agneau sur tous ses ennemis.
Apoc. 19 : 13, 16. L'Agneau identifié avec la Parole de Dieu, de l'Évangile de Jean.
Apoc. 19 : 9 et 21 : 1, 9. L'Épouse de l'Agneau et le Banquet des noces de l'Agneau, lequel est identifié avec l'Époux de l'Évangile de Jean.
Apoc. 21 : 22. L'Agneau et le Seigneur Dieu Tout-Puissant sont le Temple de la nouvelle Jérusalem.

L'Agneau est la lumière de la cité céleste ; là il est identifié avec la Lumière du monde, de l'Évangile de Jean.

GENÈSE

APOCALYPSE

Paradis perdu.

Paradis retrouvé.

Création des cieux et de la terre.

De nouveaux cieux et une nouvelle terre.

La malédiction commence : le Péché, la Douleur, la Souffrance, la Mort.

Plus de malédiction. Plus de péché, de douleur, de souffrance, ni de mort.

L'Arbre de vie est interdit.

L'Arbre de vie est rendu.

Quatre fleuves arrosent le jardin.

Un fleuve pur, de l'eau vive.

 

Le dernier chapitre contient ces paroles de Christ trois fois répétées, et les dernières qu'II ait adressées à son Église « Voici, je viens bientôt ».

« Amen Viens, Seigneur Jésus. »

FIN

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