PRÉFACE DE LA SECONDE ÉDITION FRANÇAISE

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L'ouvrage que nous présentons de nouveau au public religieux de langue française est dû à la plume de Miss A.-M. Hodgkin, rédactrice du Friend's Witness, organe très apprécié de la Société des Amis (Quakers) en Angleterre. Cet ouvrage est arrivé à sa sixième édition anglaise, complétant les 25 mille exemplaires ; il a aussi paru en arabe (deux éditions : 1912 et 1915) ; en allemand (1913) ; en chinois (1918) ; en japonais (la seconde édition, imprimée en 1923, a été détruite par le tremblement de terre.)
Chacune des éditions en langues orientales a paru à la requête des missionnaires qui travaillent dans ces pays lointains.

La première édition française (2.000 exemplaires) parue en 1920, est entièrement épuisée, et nous espérons que celle-ci (2.000 exemplaires également), le sera bientôt. Le succès de cet excellent ouvrage est une preuve, ajoutée à tant d'autres, que la Bible est toujours le Livre par excellence pour les chrétiens évangéliques, parce que c'est dans ce livre, et là seulement, qu'ils peuvent apprendre à connaître Jésus-Christ.

« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle, et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu » (Jean 6 : 68-69). Le Christ est inséparable des Écritures, et nous ne pouvons connaître le Christ tout entier qu'à la condition de lire, d'étudier et de méditer soigneusement la Bible tout entière.

Je tiens à ajouter que c'est en grande partie à la libéralité de l'auteur que nous devons de pouvoir offrir cet ouvrage à un prix modique au public de langue française. Nous l'en remercions de grand coeur.

R. SAILLENS.

Au glorieux matin de la résurrection, Marie-Madeleine sortit pour trouver Jésus. Elle le cherchait dans le tombeau, lorsqu'Il apparut auprès d'elle. Elle crut d'abord que c'était le jardinier, mais un seul mot : « Marie », lui révéla son Sauveur.

En lisant certains passages de l'Ancien Testament, il arrive souvent que nos yeux sont voilés, et nous ne percevons qu'une forme terrestre : nous voyons Aaron le sacrificateur, ou David le berger, ou Salomon le roi ; mais si, comme Marie, nous cherchons réellement le Seigneur Jésus, Il se manifeste à nous par ces images extérieures. Alors, dans un étonnement ravi, nous nous retournons, et le regardant, nous nous écrions : « Rabboni ! » « Mon Maître ! »

En continuant à chercher, nous le trouvons dans les pages de l'Ancien Testament auxquelles nous aurions le moins pensé, jusqu'à ce que le livre tout entier devienne lumineux de la gloire de Dieu projetée sur le visage de Jésus-Christ.
« Il est écrit de moi dans le volume du livre ».

Toutes les lignes historiques et symboliques des Psaumes et des prophéties convergent vers un point central - Jésus-Christ - et vers un événement unique et suprême - sa mort sur la Croix pour notre salut.
Et de ce centre, toutes les lignes de l'histoire dans le livre des Actes, de l'expérience chrétienne dans les Épîtres, de la prophétie dans l'Apocalypse, rayonnent de nouveau afin d'affirmer que le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde.

Après sa résurrection, le Seigneur, non seulement « expliqua les Écritures, » à ses disciples, mais « Il leur ouvrit l'esprit afin qu'ils comprissent ». Le même Esprit qui inspira les saints hommes d'autrefois pour écrire les Oracles de Dieu est à notre disposition pour rendre les mots vivants à nos âmes, en prenant « les choses de Christ pour nous les révéler ».

Il n'est donné ici qu'un bref résumé des livres du Nouveau Testament ; tout d'abord parce qu'ils sont plus généralement étudiés ; ensuite parce que le fait de les aborder avec l'envergure qu'ils nécessitent, augmenterait les proportions de ce livre bien au-delà des limites d'un seul volume. Mais la raison principale est que le but essentiel des présentes études est de montrer que le Christ est le chef de l'Ancien Testament.

Encourager nos lecteurs à le chercher personnellement, sous la direction de l'Esprit, dans les pages des Saintes Écritures, tel est l'objet de cet ouvrage.

A. M. HODGKIN.