Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE V

Du Sacrement de Pénitence

§ 2. - DE L'ABSOLUTION ET DE LA SATISFACTION.



M. le Curé. - Je suis le premier au rendez-vous ! J'ai hâte de vous entendre.
Pour simplifier notre discussion je vous accorde que la formule d'absolution : Ego te absolvo, je t'absous et le pouvoir de la prononcer datent des XIe et XIIe siècles. C'est un fruit des travaux d'Alexandre de Hales et de Thomas d'Aquin.

M. A. - J'ajoute que depuis lors l'absolution a pris un caractère tel, que le Concile de Trente a osé dire qu'un prêtre, même en état de péché mortel, avait encore le pouvoir de la donner ! (1).

M. le Curé. - C'est en cela que consiste notre supériorité sur les protestants ; dans leur confession faite à Dieu, ils n'ont pas d'absolution authentique.

M. A. - Je présume que l'absolution donnée par un prêtre a une valeur infiniment moindre que l'assurance du pardon qui pénètre le coeur du fidèle contrit et repentant.
« Si nous confessons nos péchés, dit saint Jean, Dieu est fidèle et juste pour nous remettre nos péchés et pour nous purifier de toute iniquité (2). »

M. le Curé. - Ceci n'est pas dans le paroissien, je vous accorde néanmoins que saint Jean dit vrai et que c'est Dieu qui pardonne, mais il le fait par bouche du prêtre qui absout en son nom.

M. A. - Tel n'a pas été l'avis des Pères de l'Église qui paraissent ignorer totalement l'absolution du prêtre (3).

M. le Curé. - Je leur préfère l'autorité de saint Pierre. Le pouvoir des clefs qu'il a reçu a naturellement amené l'absolution.

M. A. - Pour absoudre il faut juger, or le grand apôtre se garde soigneusement d'usurper cette fonction :
« Le Seigneur nous a commandé de prêcher au peuple et de témoigner que c'est Jésus que Dieu a établi juge des vivants et des morts (4). »
Il reconnaît, comme nous l'avons fait, que le fameux pouvoir des clefs c'est la prédication de l'Évangile et non l'absolution.

M. le Curé. - Cela est vrai... Mais au confessionnal, le juge ce n'est pas le prêtre, c'est Jésus-Christ qui parle par sa bouche...

M. A. - Le prêtre, dites-vous, n'est que l'instrument de Notre Seigneur, dès lors qu'il nous prouve qu'il a le pouvoir d'absoudre !

M. le Curé. - Je ne vois pas comment on pourrait vous en donner la preuve, autrement que par l'exercice de la fonction !

M. A. - Les adversaires de Jésus lui niaient le pouvoir de pardonner les péchés, Notre Seigneur ne s'est point dérobé, il a donné des preuves :
« Des gens présentèrent à Jésus un paralytique étendu sur son lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon fils, ayez confiance, vos péchés vous sont remis. Aussitôt, quelques-uns des scribes dirent en eux-mêmes : cet homme blasphème.
Mais Jésus, ayant vu leurs pensées, leur dit : Pourquoi pensez-vous mal dans vos coeurs ?
Lequel est le plus aisé, ou de dire : Vos péchés vous seront remis, ou de dire : Levez-vous et marchez ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de remettre les péchés : Levez-vous, dit-il alors au paralytique, prenez votre lit, et retournez dans votre maison. Et il se leva et s'en alla dans sa maison (5). »

M. le Curé. - Ce récit m'embarrasse ; j'aimerais reprendre avec vous les points les plus importants.

M. A. - Jésus a vu dans le coeur des scribes leurs mauvaises pensées... Le prêtre, instrument de Jésus, voit-il ce qui se passe dans le coeur de celui qu'il confesse ?

M. le Curé. - Hélas, non ! le prêtre s'en rapporte à la sincérité du pénitent.

M. A. - La formule de pardon employée par le Fils de Dieu diffère considérablement de la vôtre...

M. le Curé. - En quoi, je vous prie ?

M. A. - Vous dites au confessionnal : « Moi, je t'absous ». Notre Seigneur, investi de suprêmes pouvoirs, n'a jamais prononcé de pareilles paroles ; il répondait à l'acte de foi que le pénitent avait manifesté en disant : « Vos péchés vous sont pardonnés ».

M. le Curé. - Ah ! je saisis ! « En conséquence de votre foi, vos péchés vous sont pardonnés », tandis que nous disons : « En vertu de Mon pouvoir d'ordre, moi, prêtre catholique romain, je t'absous ! »,

M. A. - Enfin, Jésus a prouvé par un miracle son pouvoir de pardonner les péchés. Au lieu d'envoyer les fidèles à Lourdes, tandis que les prêtres vont guérir leurs maladies à la Bourboule ou au Mont-Dore, ils devraient, au nom de Jésus, faire marcher les paralytiques, par exemple.

M. le Curé. - Cela n'est pas possible !

M. A. - Alors, ne vous scandalisez pas si un sceptique, - à l'instar des scribes, - lorsqu'un prêtre dit : « Je L'absous », s'écrie : « Cet homme-là blasphème ! »

M. le Curé. - Pour ma part, j'avoue qu'il m'est plus facile de dire à quelqu'un : « Moi, je t'absous », que de lui dire : « Levez-vous et marchez », s'il est perclus ! Toutefois, c'est Jésus tout puissant qui a accompli ce miracle ; dès lors, la question posée est autre...

M. A. - Attendez ! Le prêtre sert d'instrument et d'organe à Jésus, Jésus parle par sa bouche, agit par ses mains. Le miracle du changement de l'hostie et du vin en corps et en sang de Notre Seigneur, c'est Jésus-Christ qui l'accomplit par le prêtre... (6) Miracle plus surprenant encore que la guérison d'un paralytique, et vous me parlez d'impuissance !
Quoi ! le prêtre à l'autel, dit une parole : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang », et aussitôt l'hostie n'est plus du pain, le vin n'est plus le fruit de la vigne, c'est le corps tout entier du Christ qui est là... ; et lorsqu'il s'agit de prouver, comme Jésus, par un miracle, le pouvoir de pardonner les péchés, vous dites : c'est impossible !

M. le Curé. - Je suis prêtre, j'ai confessé, j'ai absous... Jamais, on ne m'avait présenté une pareille objection. Somme toute, si ce dangereux pouvoir ne nous pas été donné par Jésus-Christ, s'il soulève de très grandes difficultés, je ne vois pas pourquoi on le maintient !

M. A. - Parce qu'on veut à tout prix faire de la pénitence un sacrement. Notez que le sacrement ne réside ni dans la contrition, ni dans la confession, mais plutôt dans la satisfaction.

M. le Curé. - En effet, c'est le sens que nous donnons au sacrement de Pénitence : les Pater, les Ave, les bonnes oeuvres, les pèlerinages, les processions, les aumônes, constituent les satisfactions nécessaires à l'exercice de ce sacrement.

M. A. - De sorte que la satisfaction, c'est...

M. le Curé. - ... Une réparation de l'injure faite à Dieu et du tort fait au prochain par le péché (7).

M. A. - Et vous réparez cette injure faite à Dieu par la prière, le jeûne, l'aumône (imposés), par la patience dans les afflictions et dans les travaux de la vie, mais surtout par la pénitence que le prêtre impose (8).

M. le Curé. - Je remarque, en outre, que les bonnes oeuvres sont réputées méritoires et comptent pour le salut des âmes. Les protestants ont tout à fait laissé de côté les bonnes oeuvres.

M. A. - Je pourrais crier à l'hérésie ! En 1900, ces protestants comptaient plus de cinquante oeuvres pour l'évangélisation et la moralisation de la France, une quarantaine d'oeuvres pour les pasteurs et leurs familles, une douzaine de sociétés d'instruction, 113 écoles primaires, 8 écoles supérieures : enfin, les oeuvres de bienfaisance pour les vieillards, les pauvres, les veuves, les orphelins, avec diaconesses ou soeurs de charité protestantes, s'élevaient an nombre de 301. Cela dû à la seule générosité des protestants, qui envoient bénévolement les fonds nécessaires et indépendamment des nombreux dévouements individuels, des missionnaires qui vont évangéliser les païens, etc...

M. le Curé. - Quand les protestants font leurs bonnes oeuvres, n'est-ce point aussi en vue de gagner le ciel ?

M. A. - Non, car ils font de bonnes oeuvres, ils se dévouent, poussés par un mobile supérieur : la charité chrétienne. Leur foi les oblige à l'action, c'est une inspiration qui leur vient du Sauveur. Ils ne songent pas à gagner le ciel, puisqu'ils le possèdent : ils sont les rachetés de la grande tribulation, leurs oeuvres ne les précèdent pas, elles les suivent (9).

M. le Curé. - Nous ordonnons la Prière, Ave Maria, Pater, Angelus, Requiem, nierez-vous l'excellence de cette satisfaction, essentiellement méritoire ?

M. A. - La prière ! mais c'est la respiration de l'âme ! Les protestants prient, ils élèvent leur coeur à Dieu, mais jamais dans leur catéchisme on ne leur a donné cette règle :
« On récite le chapelet en disant le Symbole des apôtres sur la croix (Credo), l'oraison dominicale sur les gros grains (Pater) et la salutation angélique sur les petits grains (Ave) (10).

M. le Curé. - Dieu prêtera toujours une oreille attentive à ceux qui réciteront le rosaire ou le chapelet. Quelle universelle bénédiction si d'un bout à l'autre de la chrétienté on récitait le matin et le soir trois Ave Maria !
Le pape Léon XIII a accordé 200 jours d'indulgence à perpétuité à quiconque se livrerait à cette dévotion ! Un de ses prédécesseurs, Benoît XIV, avait pris une décision analogue (11).

M. A. - Quelle universelle bénédiction si, au lieu de répéter, le matin et le soir, les mêmes paroles en latin ou en français, le fidèle ouvrait simplement son coeur à Dieu, naïvement comme l'enfant ; la multitude des paroles ne peuvent obtenir l'attention de l'Éternel : « Or, priant - disait Jésus - ne parlez pas beaucoup comme les païens ; ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés (12). »

M. le Curé. - J'avais fait cette réflexion ... je vous avoue même que je me suis senti gêné bien des fois au confessionnal... J'ai plutôt conseillé à mes paroissiens d'élever leur esprit et leur coeur vers Dieu, de lui exposer leurs besoins..., je n'ai imposé qu'à regret les prières auxquelles étaient attachées des indulgences ...

M. A. - Je suis heureux de vous entendre parler ainsi ; mais il y a le jeûne prescrit, le jeûne ordonné, qui fait aussi partie de la satisfaction.

M. le Curé. - Oh ! pour cela je ne transige point ! Notre Seigneur a jeûné, nous imitons son divin exemple.

M. A. - Oui, Jésus-Christ a jeûné ; les protestants jeûnent aussi parfois ; seulement le jeûne est libre et non ordonné.

M. le Curé. - Que dites-vous ?

M. A. - Je dis que le seul jeûne qui puisse plaire à Dieu n'est pas une loi imposée. Le jeûne qu'Il agrée est celui qui provient de la contrition, de la douleur que l'on ressent d'avoir offensé Dieu.
Le jeûne, dans ce cas, n'est pas un commandement de l'Eglise, mais un acte d'humiliation que le chrétien accomplit de lui-même pour implorer la miséricorde divine.

M. le Curé. - Notre Seigneur n'a point condamné le jeune légal.

M. A. - Il en a affranchi ses disciples, ce qui a provoqué les murmures des Pharisiens (13), et il a censuré ceux qui affectaient d'afficher le jeûne prescrit :
« Lorsque vous jeûnez, ne soyez point tristes comme les hypocrites ; car ils montrent un visage exténué, afin que les hommes connaissent qu'ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils ont reçu leur récompense (14). »

M. le Curé. - Vous relevez l'esprit du jeûne et je vous approuve, mais nous avons le droit de l'imposer.

M. A. - C'est en cela que consiste votre erreur. Vous dites que le jeûne est « un médicament de l'infirmité du pénitent » (15), de sorte que le catholique voit dans le jeûne légal : carême, maigre du vendredi, etc., un véritable moyen de salut.

M. le Curé. - Le jeûne imposé et fidèlement observé, par le fait qu'il mortifie le coeur, donne une saine nourriture à l'âme.

M. A. - L'auteur de l'épître aux Hébreux s'est élevé avec force contre toute règle imposée par les hommes :
« Ne vous laissez pas séduire par les doctrines diverses et étrangères à la foi. Il vaut mieux nourrir son âme de la grâce de l'Évangile que de ces viandes légales inutiles désormais à ceux qui en usent (16). »

M. le Curé. - Les viandes légales désignent, je pense, les prescriptions pharisaïques érigées en commandement...

M. A. - Et, par là même, tout commandement de l'Eglise, donné comme méritoire, car il amoindrit l'oeuvre accomplie par Notre-Seigneur qui est complète et parfaite.

M. le Curé. - Savez-vous que vous atteignez, par la vanité de vos hérésies, tous nos pèlerinages, toutes nos processions, toutes nos génuflexions devant les chapelles des saints, tous nos signes de croix, toutes nos donations pieuses ! ... Lorsqu'une âme sainte a accompli pour elle tout ce qui est nécessaire pour gagner le ciel, les oeuvres qu'elle fait au-delà servent à suppléer la faiblesse des âmes moins justes.

M. A. - Je connais votre doctrine des oeuvres surérogatoires, mais je ne puis la partager, car (c'est saint Paul qui parle) : Dieu nous a sauvés non à cause des oeuvres de Justice que nous avions faites, mais par sa miséricorde (17).

M. le Curé. - Vous abritez toujours vos hérésies sous des textes sacrés !

M. A. - Et je conclus hérétiquement que, un chrétien vraiment sincère qui s'est plié à toutes les prescriptions légales, s'il est sauvé, ne l'est pas en vertu des Ave, des Pater, des Credo, qu'il a prononcés régulièrement, sur le chapelet bénit de sainte Brigitte ; ni grâce aux jeûnes, pèlerinages, processions qu'on lui a imposés, ni parce qu'il a suivi dévotement le Saint-Sacrement ... mais parce que Dieu a accepté pour ses péchés le sacrifice de son divin Fils.

M. le Curé. - Vous me scandalisez !

M. A. - Je le regrette, mais je dis avec l'Écriture Sainte que nous sommes sauvés non par nos bonnes oeuvres, mais par la grâce de Dieu. « Nous sommes justifiés par la grâce de Dieu afin que nous devinssions héritiers de la vie éternelle selon l'espérance que nous avons en Jésus-Christ (18). »

M. le Curé. - Si les oeuvres surérogatoires ne comptent pour rien, pas plus que les bonnes oeuvres, de quoi vivra votre juste dans sa vie spirituelle ?

M. A. - « Mon juste vivra de la foi (19) », répond votre Paroissien d'accord avec l'épître aux Hébreux. Les bonnes oeuvres - car il en fera de nombreuses - n'auront jamais de mobile intéressé, elles ne seront pas recommandées en vue de gagner le ciel, parce qu'elles naîtront spontanément dans son coeur comme une puissante floraison divine, comme un fruit de la foi.

M. le Curé. - Je ne saisis pas bien votre pensée.

M. A. - Tous ceux qui comprennent la pensée évangélique que j'ai exprimée, apprennent à aimer leur prochain comme eux-mêmes ; les aumônes distribuées, les vieillards abrités, les orphelins recueillis, toutes ces oeuvres sont inspirées par la charité chrétienne, l'unique chose qui leur donne de la valeur.
L'apôtre Paul disait dans le, même sens : « Quand je distribuerais tout mon bien pour nourrir les pauvres et que je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n'ai point la charité, tout cela ne sert de rien (20). »

M. le Curé. - Dans cet ordre d'idées les bonnes oeuvres sont plus difficiles, car il faut être chrétien pour les accomplir ; elles constituent un don précieux de Notre Seigneur.

M. A. - Convenez que vos prières imposées, vos jeûnes prescrits, vos macérations, vos aumônes, vos pèlerinages ne peuvent réparer l'injure faite à Dieu... il fallait plus que nos souffrances et nos châtiments ! Regardez la croix où Christ expire : c'est là qu'a été réparée une fois pour toutes l'injure faite à Dieu...

M. le Curé. Vous fuyez la discussion. Vos bonnes oeuvres m'avez-vous dit - constituent un don précieux du Seigneur. Est-ce vrai ?

M. A. - Cela va sans dire...

M. le Curé. - Si quelqu'un dit que les bonnes oeuvres d'un homme justifié sont tellement des dons de Dieu qu'elles ne sont pas aussi bons mérites de celui même qui est justifié... et aussi l'augmentation de gloire, par les bonnes oeuvres qu'il fait par la grâce de Dieu, et le mérite de Jésus-Christ, duquel il est membre vivant, anathème ! (21).

M. A. - Je vais porter mes pas sur les traces de saint Paul, nous sommes maudits tous les deux !
L'apôtre des Gentils avait dit :
« C'est par Jésus-Christ que nous avons une grande confiance en Dieu ; non que nous soyons capables d'avoir de nous-mêmes aucune bonne pensée comme de nous-mêmes ; mais c'est Dieu qui nous en rend capable (22). »

M. le Curé. - Saint Paul parle des bonnes pensées et non des bonnes oeuvres, donc vous restez seul maudit !

M. A. - Patience ! Je lis encore quelques lignes plus loin :
« Au reste Dieu est assez puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, de manière qu'en tout temps et en toute occasion, ayant ce qui vous est nécessaire, vous puissiez abondamment faire de bonnes oeuvres (23). »

M. le Curé. - J'aurais mauvaise grâce à ne pas reconnaître le bien-fondé de votre attitude... mais je ne puis partager votre foi. Je la reconnais vraie, mais en tant que catholique romain je ne puis l'embrasser sans m'exposer à la perte de mon âme : Quiconque ne recevra pas fidèlement et fermement la doctrine catholique de la justification telle que l'a définie le saint Concile de Trente, ne pourra être justifié (24).

M. A. - Il est clair que ce même concile qui a décidé d'égaler la tradition à l'Écriture, devait parvenir à se placer au-dessus de la Bible, de la tradition et des Pères.
Mais l'Écriture nous dit :
« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie, par des raisonnements vains et trompeurs selon la tradition des hommes, selon les éléments du monde et non selon le Christ... Que personne ne vous juge sur le manger ou sur le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies ou des sabbats, choses qui ne sont que l'ombre des choses futures, tandis que le Christ en est le corps (25). »

M. le Curé. - Et nous lâchons la proie pour l'ombre ! Oh ! combien je voudrais qu'une puissante réforme corrigeât les erreurs et les abus que je constate avec vous !


(1) Conc, Trente, IVe Sess. sous Jules Ill, canon 10. 

(2) 1 Jean 1-9

(3) Tertull. sur la pénitence, Origène 2e hom. sur le psaume 37, t. I. - Saint Cyprien, Serm. de lapsis, Lactance, liv. II, div. inst. - Saint Basile, Regula 298, tome Il. - Jean Chrysostome, Livre sur la Genèse, XX.

(4) Actes 10-42. P. R. Le lundi de la Pentecôte, p. 398.

(5) Math. 9/6 P. R. Le XVIIIe Dimanche après la Pentecôte, p. 471.

(6) Exp. cat. Clerm., p. 229.

(7) Exp. cat. Clerm., p. 381.

(8) Exp. cat. Clerm., p. 383.

(9) Ap. 14. P. R. Messe des Morts, p. 965.

(10) Catéchisme de Cambrai, p. 138.

(11) Benoît XIV, Bulle du 15 janvier 1743 ; Léon XIII, Bulle de février 1900, en vue du Congrès de la Vierge Marie, tenu à Lyon.

(12) Math. 6-7.

(13) Math. 9-14.

(14) Math. 5. P. R. Le mercredi des cendres, p. 289.

(15) Conc. Trente. IVe sess., sous Jules III, chap. VIII. Satisfict. nécessaire.

(16) Héb. 13-9, P. R. Le 6 décembre, Saint Nicolas, p. 594. 

(17) Tite 3-4. P. R. La Nativité de Notre-Seigneur, p. 213.

(18) Tite 3-4 à 8. P. R. La Nativité de Notre-Seigneur, p. 213. 

(19) Héb. 10-38, P. R. Commun de plusieurs martyrs, p. 514.

(20) 1 Cor. 13-3 P. R. Le Dimanche de Quasimodo, p. 281.

(21) Conc. de Trente. VIe Sess. sous Paul III. Canon 32.

(22) Il Cor. 3/4 à 5. P. R. XII, Dimanche après la Pentecôte, p. 452.

(23) Il Cor. 9/8. P. R. Le 10 août. Saint Laurent, p. 811.

(24) Conc. Trente. Sess. préc. Chap. XVI, fin.

(25) Col. 2. Lire le chapitre. Néoménie, fête que les anciens païens célébraient à chaque nouvelle lune.
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