Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

AVANT-PROPOS

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Ch. BLUMHARDT
PRIS D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE A L'ÉPOQUE
OU IL ÉTAIT DÉPUTÉ AU LANDTAG WURTEMBERGEOIS


« Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche ».
Ce cri, poussé il y a deux mille ans, pour la première fois, retentit encore de nos jours.

Christophe Blumhardt a été l'une des voix, et l'une des plus puissantes, croyons-nous, qui se sont élevées dans le désert de la vie moderne. Mais il désirait, comme Jean, s'effacer devant la seule réalité vraiment éternelle, le Christ vivant et triomphant, régnant à jamais dans ce Royaume de Dieu, établi ici-bas dès à présent.

Christophe Blumhardt doit être universellement connu. De même que de son vivant des gens de toutes nations accouraient à lui pour trouver par lui la voie du vrai bonheur, aujourd'hui encore son message spirituel doit être répandu par toute la terre, principalement parmi les jeunes, parmi ceux qui ont faim et soif, parmi tous ceux qui cherchent.

Désireux aussi de cultiver, dans un esprit chrétien, les meilleures relations possibles avec nos coreligionnaires des pays étrangers, nous pensons faire une oeuvre de paix et de rapprochement sur le terrain religieux en vous offrant ces quelques pages.

Un groupe de jeunes amis français de Blumhardt.

Paris, Noël 1923.





AVANT-PROPOS

Les notes réunies dans cet ouvrage proviennent d'articles nécrologiques dûs au pasteur Samuel Preiswerk de Bâle qui fut l'ami personnel de M. Blumhardt. Il fut appelé par lui à Boll pendant les années de 1913-1918 et l'aida avec Madame Preiswerk, dans l'administration de l'Établissement de Bad-Boll dont la charge était devenue trop lourde à un moment où Blumhardt se retirait de plus en plus pour se consacrer entièrement à sa mission divine. Il était donc tout particulièrement qualifié pour connaître la pensée de Blumhardt.

Nous avons cru qu'il était utile de ne pas laisser ignorer ces notes de tous ceux qui ne peuvent en prendre connaissance qu'en langue Française, et nous avons pensé en leur donnant des « ailes françaises », obéir au désir de Blumhardt qui lui, voulait, selon une expression familière, voir la lumière aller « jusqu'au bout du monde » (1).

Puissent ces ligues encore que bien rudimentaires et incomplètes sur les aspirations de notre grand prophète, trouver dans d'autres pays, de semblables échos, capables d'indiquer à notre pauvre humanité si troublée, le seul chemin d'où petit venir le secours aux temps difficiles de l'époque actuelle et de la génération nouvelle.

A. L.

 
(1) Aussi : "Jusqu'à la fin du monde". 
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