Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR

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Cette traduction de « Christ Healing » n'est pas du mot à mot. Elle se veut pourtant fidèle quant au sens du texte lui-même, qui n'a pas toujours été facile à rendre en français.
Je dois ici un particulier hommage à Madame Maurice Mousseaux, qui a déblayé le terrain et m'a fourni certaines suggestions ou certains éléments utiles. De toute façon, elle a contribué à assurer la publication de cet ouvrage en français. Puisse-t-il maintenant faire son chemin et contribuer à rendre l'Eglise attentive à l'un des aspects essentiels de son ministère.

Geofranc.


NOTE DE L'ÉDITEUR ANGLAIS

(8e édition)

La guérison du corps et de l'âme par la grâce d'En Haut est conforme à l'enseignement de l'Écriture ; elle est tout aussi réelle aujourd'hui qu'aux jours où Jésus exerçait son ministère ici-bas. Ceux qui sont en état de croire trouveront cette guérison par la prière de la foi et le ministère de l'Eglise. Sa possibilité ne dépend pas d'attestations médicales, mais bien plutôt des promesses formelles et certaines faites par Dieu.



PRÉFACE


Le but principal poursuivi dans ce livre est d'essayer de faire voir que la guérison du corps et de l'âme, par la grâce d'En Haut, est conforme à l'enseignement de l'Écriture, et qu'elle est tout aussi réelle aujourd'hui qu'aux jours où Jésus exerçait son ministère ici-bas. En second lieu, il est aussi d'aider ceux qui sont en état de croire à trouver cette guérison par la prière de la foi et le ministère de l'Eglise.

Je préfère qualifier cette guérison de « divine », plutôt que de parler de guérison « spirituelle » ou de guérison « par la foi ». Le qualificatif « spirituelle », en effet, rappelle trop le « spiritisme », et la foi peut exalter la confiance en soi plutôt qu'en Dieu. Or, la guérison dont je m'occupe ici n'est pas autre chose que la puissance vivifiante de Dieu qui surmonte la maladie et remplit de vigueur nouvelle. L'homme peut en être l'occasion, en intervenant par la prière ou par l'exercice d'un ministère particulier ; mais la guérison vient de Dieu, par le Christ Jésus, et de Dieu seul.

S'il m'arrive d'avancer des choses qui ne soient pas tout à fait dans la ligne de ce qui est généralement admis, je ne puis que renvoyer à l'Écriture, pour que tout soit examiné avec soin à sa lumière. Cela n'a-t-il pas plus d'importance, après tout, que les attestations humaines les plus autorisées ?

Dans les chapitres qui suivent, il est parfois question de guérisons particulières, et l'on m'a donné à entendre qu'elles auraient plus de poids si elles étaient accompagnées d'attestations médicales quant à leur authenticité. C'est possible, mais ce serait contraire à l'esprit même du livre, qui est de fortifier la foi dans les promesses divines.

En effet, ce n'est pas parce que je crois aux miracles rapportés dans les évangiles que j'accorde ma foi au Christ, mais c'est en raison de cette foi que je crois aux miracles. Pour une raison analogue, je ne crois pas que le Christ soit « le même hier, aujourd'hui, éternellement », à cause des preuves multiples de sa grâce qui guérit qu'il m'a été donné de constater ; mais c'est bien plutôt parce que je crois qu'il est toujours le même que je m'attends à ce qu'il manifeste sa grâce en guérissant les malades.

La cause de la guérison divine ne se défend pas au moyen des preuves matérielles, qu'on peut en fournir ; elle repose sur les promesses de Dieu. De bien piètre qualité est la foi de celui qui refuse de croire, s'il n'a pu être le témoin de signes et de miracles ou s'il n'en a pas eu la preuve par des pièces portant l'attestation et la signature de médecins.

Ce qui nous est enseigné, c'est que les signes sont une conséquence de la foi, et non qu'ils sont accordés pour amener les sceptiques à croire aux promesses divines.

On ne verra donc pas autre chose, dans les cas de guérison ici rapportés, que de simples exemples. Si je les avais tous omis, le livre n'en perdrait rien de sa valeur, puisqu'ils sont là, non pour prouver, mais pour illustrer.

Ceux qui acceptent l'enseignement lui-même, accepteront les exemples sans difficulté aucune, ils en seront même fortifiés dans leur foi ; tandis que ceux qui ne veulent croire que sur attestation médicale rejetteront sans doute aussi ce qui est dit dans ce livre.

« S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas non plus persuadés, quand bien même un mort ressusciterait. » (Luc 16 : 31.)

E. Howard COBB.

Maison de la Guérison divine
Crowhurst, mai 1933.
Crowhurst 1968 : le directeur actuel est le Rév. Georges Bennett.

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