Cette traduction de « Christ
Healing » n'est pas du mot à mot.
Elle se veut pourtant fidèle quant au sens
du texte lui-même, qui n'a pas toujours
été facile à rendre en
français.
Je dois ici un particulier hommage
à Madame Maurice Mousseaux, qui a
déblayé le terrain et m'a fourni
certaines suggestions ou certains
éléments utiles. De toute
façon, elle a contribué à
assurer la publication de cet ouvrage en
français. Puisse-t-il maintenant faire son
chemin et contribuer à rendre l'Eglise
attentive à l'un des aspects essentiels de
son ministère.
Geofranc.
La guérison du corps et de l'âme par la grâce d'En Haut est conforme à l'enseignement de l'Écriture ; elle est tout aussi réelle aujourd'hui qu'aux jours où Jésus exerçait son ministère ici-bas. Ceux qui sont en état de croire trouveront cette guérison par la prière de la foi et le ministère de l'Eglise. Sa possibilité ne dépend pas d'attestations médicales, mais bien plutôt des promesses formelles et certaines faites par Dieu.
Le but principal poursuivi dans ce livre est
d'essayer de faire voir que la guérison du
corps et de l'âme, par la grâce d'En
Haut, est conforme à l'enseignement de
l'Écriture, et qu'elle est tout aussi
réelle aujourd'hui qu'aux jours où
Jésus exerçait son ministère
ici-bas. En second lieu, il est aussi d'aider ceux
qui sont en état de croire à trouver
cette guérison par la prière de la
foi et le ministère de
l'Eglise.
Je préfère
qualifier cette guérison de
« divine », plutôt que de
parler de guérison
« spirituelle » ou de
guérison « par la foi ».
Le qualificatif
« spirituelle », en effet,
rappelle trop le
« spiritisme », et la foi peut
exalter la confiance en soi plutôt qu'en
Dieu. Or, la guérison dont je m'occupe ici
n'est pas autre chose que la puissance vivifiante
de Dieu qui surmonte la maladie et remplit de
vigueur nouvelle. L'homme peut en être
l'occasion, en intervenant par la prière ou
par l'exercice d'un ministère
particulier ; mais la guérison vient de
Dieu, par le Christ Jésus, et de Dieu seul.
S'il m'arrive d'avancer
des
choses qui ne soient pas tout à fait dans la
ligne de ce qui est généralement
admis, je ne puis que renvoyer à
l'Écriture, pour que tout soit
examiné avec soin à sa
lumière. Cela n'a-t-il pas plus
d'importance, après tout, que les
attestations humaines les plus
autorisées ?
Dans les chapitres qui
suivent,
il est parfois question de guérisons
particulières, et l'on m'a donné
à entendre qu'elles auraient plus de poids
si elles étaient accompagnées
d'attestations médicales quant à leur
authenticité. C'est possible, mais ce serait
contraire à l'esprit même du livre,
qui est de fortifier la foi dans les promesses
divines.
En effet, ce n'est pas
parce que
je crois aux miracles rapportés dans les
évangiles que j'accorde ma foi au Christ,
mais c'est en raison de cette foi que je crois aux
miracles. Pour une raison analogue, je ne crois pas
que le Christ soit « le même hier,
aujourd'hui, éternellement »,
à cause des preuves multiples de sa
grâce qui guérit qu'il m'a
été donné de constater ;
mais c'est bien plutôt parce que je crois
qu'il est toujours le même que je m'attends
à ce qu'il manifeste sa grâce en
guérissant les malades.
La cause de la guérison
divine ne se défend pas au moyen des preuves
matérielles, qu'on peut en fournir ;
elle repose sur les promesses de Dieu. De bien
piètre qualité est la foi de celui
qui refuse de croire, s'il n'a pu être le
témoin de signes et de miracles ou s'il n'en
a pas eu la preuve par des pièces portant
l'attestation et la signature de
médecins.
Ce qui nous est
enseigné,
c'est que les signes sont une
conséquence de la foi, et non qu'ils sont
accordés pour amener les sceptiques à
croire aux promesses divines.
On ne verra donc pas
autre chose,
dans les cas de guérison ici
rapportés, que de simples exemples. Si je
les avais tous omis, le livre n'en perdrait rien de
sa valeur, puisqu'ils sont là, non pour
prouver, mais pour illustrer.
Ceux qui acceptent
l'enseignement
lui-même, accepteront les exemples sans
difficulté aucune, ils en seront même
fortifiés dans leur foi ; tandis que
ceux qui ne veulent croire que sur attestation
médicale rejetteront sans doute aussi ce qui
est dit dans ce livre.
« S'ils
n'écoutent pas Moïse et les
prophètes, ils ne seront pas non plus
persuadés, quand bien même un mort
ressusciterait. »
(Luc
16 : 31.)
E. Howard COBB.
Maison de la Guérison
divine
Crowhurst, mai
1933.
Crowhurst
1968 : le
directeur actuel est le Rév. Georges
Bennett.
- | Table des matières | Chapitre suivant |