En publiant cette traduction de mon
témoignage, je suis heureux à la
pensée que le récit de cette
merveilleuse expérience, qui a
été en
bénédiction » pour le monde
entier, sera répandu dans les pays de langue
française.
Ma tournée actuelle en Suisse, mon pays
natal, confirme le besoin immense que je constate
partout d'un réveil apostolique, tel qu'il
est décrit dans les pages qui suivent, et
pour lequel je prie chaque jour.
je suis grandement, sinon entièrement
obligé envers Mademoiselle Noémi
Demole, la traductrice, pour son talent et son
travail assidu, ainsi qu'envers les pasteurs des
Églises Évangéliques de
Réveil, qui m'ont conseillé de faire
paraître cet ouvrage en français.
Que ceux qui auraient des questions
à me poser, ou qui désireraient me
faire part de quoi que ce soit, veuillent bien
m'écrire c/o Monsieur James Perret
Villa Beaumont, route du Signal, Lausanne
ou
2908 North East Weidler Street,
Portland (Oregon) États-Unis.
En publiant ce témoignage de mon
baptême dans le Saint-Esprit, je
réponds au désir d'un grand nombre de
chrétiens. Cependant, d'autres raisons
encore me poussent à le publier :
Tout d'abord : convaincre les opposants et les
victimes de préjugés de la
possibilité et de la réalité
d'une telle expérience.
Puis, montrer à ceux qui croient à ce
baptême et le désirent combien il est
profond et puissant quand il est reçu dans
des conditions idéales, sans
résistances, sans préoccupations
extérieures qui le diminueraient et, enfin,
sans pression étrangère.
On rencontre beaucoup de chrétiens qui
confessent que leur baptême du Saint-Esprit
n'a pas représenté pour eux la
bénédiction radicale qu'ils en
attendaient, que l'expérience n'a
été ni durable, ni pleinement
satisfaisante. Nous demandons donc à ces
amis de bien vouloir considérer le
présent témoignage dans ses
détails, de manière à
découvrir dans quel domaine ils ont
négligé de laisser la place à
Dieu
(2
Cor. 3/17). La Colombe
divine
est extrêmement sensible : elle ne force
personne et ne s'introduit pas où elle n'est
pas entièrement bienvenue.
Si l'on veut obtenir les plus grands
bénéfices ainsi que des
résultats permanents, il faut être
prêt à sacrifier tout autre
intérêt ou préoccupation. Il
ne faut pas que le coeur soit divisé, mais
qu'il reste fixé sur Jésus, afin que
l'effusion du Saint-Esprit puisse progresser et
gagner journellement en intensité. C'est
alors que les choses de Dieu peuvent
être révélées, dans une
marche intime et ininterrompue avec Lui, et que
celui qui les reçoit peut être conduit
et gouverné par l'Esprit.
Puisse ce témoignage amener ceux qui
s'opposent à l'expérience
décrite au début du livre des Actes,
à réformer leur opinion, en
débarrasser d'autres de leurs
préjugés et, enfin, donner à
plusieurs la soif de recevoir ce baptême.
Alors ce récit n'aura pas été
écrit en vain.
L'expérience relatée dans les pages
qui suivent est celle d'un jeune homme de quinze
ans. Certaines conclusions, que j'y ai
ajoutées, sont de l'homme mûr et du
serviteur de Dieu.
La première femme qui reçut le
baptême du Saint-Esprit à Londres, et
peut-être en Angleterre, fut Mme
Catherine Price ; elle devint à bien
des égards ma mère spirituelle au
cours de la période difficile et remplie
d'épreuves de mes études, je l'ai
priée d'écrire l'introduction
à ce récit.
William BOOTH-CLIBBORN.
C'est à la fois un plaisir et un
privilège que d'écrire une
introduction à ce petit livre. Il
reflète la vie de quelqu'un qui a connu la
simplicité divine et consenti à un
abandon total de son coeur au Seigneur, La joie de
cette réalité se communique à
tous ceux qui entrent en contact avec notre
frère.
Nous l'avons connu il y a une vingtaine
d'années. C'était alors un
garçon de quinze ans dans toute l'acception
du terme, plein de malice, mais non moins rempli du
désir de plaire à son Sauveur. La
bataille fut dure à l'école. Il fut
persécuté pour avoir tenu des
réunions de prière dans sa chambre et
pour avoir essayé de gagner ses camarades
à Christ ; cependant, par la
grâce de Dieu, il tint bon.
Ce fut un grand bonheur pour nous de le rencontrer
plus tard et de trouver en lui, un ambassadeur du
Seigneur, chargé d'un message assez puissant
pour mettre en liberté les captifs et
changer le deuil en joie ; un bonheur aussi de
le voir vivre une vie sanctifiée, pleine de
simplicité, d'un grand amour pour tous et du
désir brûlant d'amener toutes les
âmes à la connaissance personnelle de
Jésus-Christ.
Le parler en langues, selon que l'Esprit donne de
s'exprimer, est bien souvent mal compris et
sous-estimé par les enfants de Dieu, car ils
n'en ont jamais saisi le sens en rapport avec le
véritable esprit d'adoration et de louange.
Oui, il existe une communion avec le coeur du
Père et une pénétration des
mystères divins qui illuminent et
édifient l'enfant de Dieu
(1
Cor. 14/4).
Que ceux qui n'ont pas encore connu cette union
bénie avec le Seigneur s'abandonnent
entièrement à Lui afin qu'Il puisse
les posséder complètement. Et que
ceux qui ont critiqué de telles
expériences comprennent qu'elles sont bien
réelles.
Enfin, que Dieu bénisse richement ce
témoignage et s'en serve, dans Sa
grâce, pour approfondir la communion entre le
Sauveur et Ses rachetés.
C. S. PRICE
113 Shirley Way Shirley,
Croydon (Surrey) Angleterre
26 août 1929.
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