Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

PRÉFACE DE L'ÉDITION FRANÇAISE

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À la mémoire
de mon vénéré et bien-aimé père
Arthur BOOTH-CLIBBORN
mort en 1938, qui m'a encouragé
à rechercher la merveilleuse
expérience chrétienne du baptême
dans le Saint-Esprit.
Tons droits réservés
Copyright 1936



En publiant cette traduction de mon témoignage, je suis heureux à la pensée que le récit de cette merveilleuse expérience, qui a été en bénédiction » pour le monde entier, sera répandu dans les pays de langue française.
Ma tournée actuelle en Suisse, mon pays natal, confirme le besoin immense que je constate partout d'un réveil apostolique, tel qu'il est décrit dans les pages qui suivent, et pour lequel je prie chaque jour.

je suis grandement, sinon entièrement obligé envers Mademoiselle Noémi Demole, la traductrice, pour son talent et son travail assidu, ainsi qu'envers les pasteurs des Églises Évangéliques de Réveil, qui m'ont conseillé de faire paraître cet ouvrage en français.

Que ceux qui auraient des questions à me poser, ou qui désireraient me faire part de quoi que ce soit, veuillent bien m'écrire c/o Monsieur James Perret
Villa Beaumont, route du Signal,
Lausanne
ou
2908 North East Weidler
Street, Portland (Oregon) États-Unis.




PRÉFACE DES PREMIÈRE ET TROISIÈME ÉDITIONS


En publiant ce témoignage de mon baptême dans le Saint-Esprit, je réponds au désir d'un grand nombre de chrétiens. Cependant, d'autres raisons encore me poussent à le publier :

Tout d'abord : convaincre les opposants et les victimes de préjugés de la possibilité et de la réalité d'une telle expérience.
Puis, montrer à ceux qui croient à ce baptême et le désirent combien il est profond et puissant quand il est reçu dans des conditions idéales, sans résistances, sans préoccupations extérieures qui le diminueraient et, enfin, sans pression étrangère.

On rencontre beaucoup de chrétiens qui confessent que leur baptême du Saint-Esprit n'a pas représenté pour eux la bénédiction radicale qu'ils en attendaient, que l'expérience n'a été ni durable, ni pleinement satisfaisante. Nous demandons donc à ces amis de bien vouloir considérer le présent témoignage dans ses détails, de manière à découvrir dans quel domaine ils ont négligé de laisser la place à Dieu (2 Cor. 3/17). La Colombe divine est extrêmement sensible : elle ne force personne et ne s'introduit pas où elle n'est pas entièrement bienvenue.

Si l'on veut obtenir les plus grands bénéfices ainsi que des résultats permanents, il faut être prêt à sacrifier tout autre intérêt ou préoccupation. Il ne faut pas que le coeur soit divisé, mais qu'il reste fixé sur Jésus, afin que l'effusion du Saint-Esprit puisse progresser et gagner journellement en intensité. C'est alors que les choses de Dieu peuvent être révélées, dans une marche intime et ininterrompue avec Lui, et que celui qui les reçoit peut être conduit et gouverné par l'Esprit.
Puisse ce témoignage amener ceux qui s'opposent à l'expérience décrite au début du livre des Actes, à réformer leur opinion, en débarrasser d'autres de leurs préjugés et, enfin, donner à plusieurs la soif de recevoir ce baptême. Alors ce récit n'aura pas été écrit en vain.

L'expérience relatée dans les pages qui suivent est celle d'un jeune homme de quinze ans. Certaines conclusions, que j'y ai ajoutées, sont de l'homme mûr et du serviteur de Dieu.
La première femme qui reçut le baptême du Saint-Esprit à Londres, et peut-être en Angleterre, fut Mme Catherine Price ; elle devint à bien des égards ma mère spirituelle au cours de la période difficile et remplie d'épreuves de mes études, je l'ai priée d'écrire l'introduction à ce récit.

William BOOTH-CLIBBORN.




INTRODUCTION


C'est à la fois un plaisir et un privilège que d'écrire une introduction à ce petit livre. Il reflète la vie de quelqu'un qui a connu la simplicité divine et consenti à un abandon total de son coeur au Seigneur, La joie de cette réalité se communique à tous ceux qui entrent en contact avec notre frère.
Nous l'avons connu il y a une vingtaine d'années. C'était alors un garçon de quinze ans dans toute l'acception du terme, plein de malice, mais non moins rempli du désir de plaire à son Sauveur. La bataille fut dure à l'école. Il fut persécuté pour avoir tenu des réunions de prière dans sa chambre et pour avoir essayé de gagner ses camarades à Christ ; cependant, par la grâce de Dieu, il tint bon.

Ce fut un grand bonheur pour nous de le rencontrer plus tard et de trouver en lui, un ambassadeur du Seigneur, chargé d'un message assez puissant pour mettre en liberté les captifs et changer le deuil en joie ; un bonheur aussi de le voir vivre une vie sanctifiée, pleine de simplicité, d'un grand amour pour tous et du désir brûlant d'amener toutes les âmes à la connaissance personnelle de Jésus-Christ.

Le parler en langues, selon que l'Esprit donne de s'exprimer, est bien souvent mal compris et sous-estimé par les enfants de Dieu, car ils n'en ont jamais saisi le sens en rapport avec le véritable esprit d'adoration et de louange. Oui, il existe une communion avec le coeur du Père et une pénétration des mystères divins qui illuminent et édifient l'enfant de Dieu (1 Cor. 14/4).

Que ceux qui n'ont pas encore connu cette union bénie avec le Seigneur s'abandonnent entièrement à Lui afin qu'Il puisse les posséder complètement. Et que ceux qui ont critiqué de telles expériences comprennent qu'elles sont bien réelles.

Enfin, que Dieu bénisse richement ce témoignage et s'en serve, dans Sa grâce, pour approfondir la communion entre le Sauveur et Ses rachetés.

C. S. PRICE
113 Shirley Way Shirley,
Croydon (Surrey) Angleterre
26 août 1929.

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