Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

9. — Merveilleux par son authenticité

La Bible prouve elle-même sa propre authenticité. Vous n'avez pas besoin d'une critique historique ou d'un savant professeur pour prouver l'origine divine des Écritures. Le Saint-Esprit seul crée et donne cette conviction. Si vous consentez à prêter l'oreille à ses déclarations, vous aurez l'assurance que ce livre est bien la parole même de Dieu. Elle n'a pas besoin de preuves, écrit Bettex, car elle ne traite pas de ce qui est relatif, elle n'établit que l'absolu. Le relatif a besoin d'être prouvé, l'absolu n'en a nul besoin. Avez-vous des preuves que le soleil luit, que les étoiles scintillent ? Que la rose embaume, que le pain vous nourrit ? Que l'amour réconforte votre âme, que la haine l'afflige ? Peut-on donner une preuve de ce qui est le plus grand, le meilleur, le plus élevé, le plus beau ? Ainsi que le dit admirablement Pascal : « Il y a des vérités que l'on sent, d'autres dont on peut donner la preuve. Les vérités élémentaires ne peuvent se démontrer. On peut établir des propositions, on sent les principes. Le coeur a des raisons que la raison n'a pas. »
Les hommes ont l'habitude d'ébranler et de détruire. L'Esprit de Christ, au contraire, vient à vous pour justifier et confirmer la Parole et vous communiquer une conviction qui résistera aux assauts du doute.

Vous connaissez peut-être ce trait que Spurgeon aimait à citer : Un incrédule s'avisa un jour de railler une pauvre vieille femme occupée à lire sa Bible : « Que lisez-vous là, ma pauvre amie ? » — « C'est la Parole de Dieu, Monsieur ! » — « La Parole de Dieu, comment le savez-vous ? » — « Dieu me l'a dit ! » — « Oh, alors, prouvez-moi ce phénomène, comment a-t-Il pu vous le dire ? » — La pauvre ignorante leva les yeux vers la voûte céleste et demanda : « Pouvez-vous me prouver que, bien loin dans l'espace, il se trouve un soleil éclairant le monde ? » — « Oh ! quant à cela, rien n'est plus facile, déclara l'incrédule, le soleil me réchauffe et sa lumière m'éclaire ! » — « C'est bien cela, répartit l'humble croyante ; ce livre est certainement la Parole de Dieu, car il éclaire et réchauffe mon âme. » (14e Note.)




10. — Merveilleux par son infinité

La Bible est une source inépuisable. Elle ressemble à une semence. Vous pouvez compter les glands d'un chêne, mais vous ne pouvez pas compter les chênes contenus dans un gland. L'arbre jaillissant d'une semence produit à son tour les semences d'autres arbres ; l'arbre porte peut-être un millier de semences, et chaque semence contient le germe d'un millier d'arbres. La profondeur et la hauteur du Livre sont infinies. Des millions de lecteurs et d'écrivains ont puisé à cette source, à travers tous les âges, et aujourd'hui, elle est encore inépuisée. La Bible possède une puissance créative toujours grandissante ; siècle après siècle, elle a fourni des idées, des plans, des livres et, dans bien des cas, des livres qui sont la seule littérature d'un peuple. Les esprits les mieux organisés ont exposé la Bible. Des myriades de penseurs l'ont étudiée chaque jour, et ses lecteurs se comptent par millions. (15e Note.)
Les volumes écrits sur un seul chapitre ou même sur quelques versets rempliraient les rayons d'une bibliothèque bien fournie, et aujourd'hui, ils sont aussi actuels qu'au jour de leur parution. Pourtant, les trésors qu'on peut encore y trouver sont aussi nombreux que les étoiles du ciel.




11. — Merveilleux par sa faculté créative

La faculté créative de la Bible est un miracle de l'histoire. Prenez par exemple, la littérature. Pouvez-vous citer au hasard trois oeuvres aussi sublimes que le Paradis Perdu, de Milton ; Le Voyage du Chrétien, de Bunyan, et l'Enfer, de Dante, dont la grandeur et la bonté jaillissent comme un arbre hors de terre, puisant toute leur saveur dans la Bible ? Pensez à l'énorme quantité de discours, d'appels, de traités, d'allocutions, de livres et de feuillets divers qui ont été publiés et qui se publient encore par millions, inondant ce monde moderne chaque semaine de leur puissante inspiration. Songez aux mouvements imposants, nationaux et internationaux, qui doivent leur impulsion à une parole de la Bible. La transformation de l'Europe est due à la Bible. (16e Note.)

C'est le Livre qui délivre. Il a libéré les esclaves en abolissant l'esclavage ; il a rendu les nations libres. En remettant une Bible à un prince africain, la reine Victoria fit cette remarque : « Ce livre est le secret de la grandeur de l'Angleterre. » Oui, et il est le secret de la gloire de tout autre peuple. Considérez encore les plus grands mouvements modernes de ce monde : les Missions en pays païens avec leurs entreprises d'héroïsme sans pareilles, leur altruisme superbe, leur compréhension et leur pénétration chez des peuples inaccessibles. Cette force d'impulsion et d'énergie due uniquement à la mise en pratique d'un verset de la Bible : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » (Marc 16/15.)
Et le mouvement de la réforme sociale ? Son effort pour alléger la pauvreté, améliorer les conditions de la vie, supprimer la misère et relever le niveau de l'humanité, est le résultat de l'enseignement donné dans ce Livre merveilleux. Les grandes oeuvres philanthropiques d'aujourd'hui ont pris naissance dans l'inspiration biblique, voyez celles de Wilberforce, de Shaftesbury, du Docteur Barnardo, de George Müller, du général Booth, etc. Qu'ont fait l'athéisme et l'incrédulité ? Par dessus tout, ce que nous pouvons dire, sans toutefois évaluer l'immensité de son action, c'est qu'un nombre infini d'âmes ont reçu la Vie par le moyen des paroles vivantes que ce Livre mystérieux leur a communiquées.

La Bible est le Livre de Vie, et c'est un livre pour la vie. Ceci n'est pas une théorie particulière de théologie, c'est un fait.
Des millions d'âmes peuvent aujourd'hui confirmer les paroles du Psalmiste (Ps. 119/93) : « Jamais je n'oublierai tes préceptes, car par eux tu m'as fait vivre. » Ces âmes connaissent par une expérience vitale, la vérité des affirmations du Christ : « Les paroles que je vous dis sont esprit et vie. » Oui, elles sauvent l'âme ! Elles donnent l'assurance du salut.




12. — Merveilleux par son autorité

Une autre merveille ! L'autorité incontestable et irrésistible de la Bible. Elle est la voix même du ciel. Cinq cents fois dans le Pentateuque, elle finit ses déclarations par ces mots : « Ainsi parle l'Éternel ! » Et à travers tous les livres de l'Ancien Testament cette phrase revient continuellement, appuyant la parole des prophètes et des écrivains sacrés. Nul autre livre n'oserait s'adresser avec une telle assurance à la conscience humaine ; pourtant dans tous les temps et dans tous les lieux, les hommes reconnaissent cette prétention. Ils savent que le livre parle à leur âme et conscience avec une autorité qui est celle même de Dieu et du Fils qui a dit : « Ma parole est la vérité. » C'est pourquoi nous la recevons, nous lui faisons confiance et nous reconnaissons qu'elle est vraie. (17e Note.)




13. — Merveilleux par son inspiration

Nous arrivons à une nouvelle merveille du Livre. Les hommes croient que la Bible fut inspirée ; mais il y a mieux, elle est inspirée. Prononcée dans les temps les plus reculés, cette Parole s'adresse aujourd'hui au coeur humain avec la même puissance et la même autorité qu'au jour où le Seigneur la donna à ses serviteurs. C'est la Parole vivante, animée de l'Esprit du Dieu vivant, qui lui communique encore maintenant sa force vivifiante, (2 Tim. 3/16). Le psaume vingt-troisième fut inspiré ; mais aujourd'hui, il est répété dans la chambre du mourant pour lui communiquer la même force et la même vie qu'autrefois, car il est ré inspiré et l'Esprit le fait revivre une fois de plus pour la plus grande bénédiction de l'âme qui passe par la vallée de l'ombre de la mort.

La Bible possède un trait unique et remarquable ; quand je la lis, elle s'adresse à moi. Ses promesses sont pour moi. Quand je lis le (psaume 103), je ne pense pas aux Hébreux des temps anciens, mais je m'assimile une force vitale, agissant en moi aujourd'hui et maintenant, et je m'écrie avec joie : « Mon âme, bénis l'Éternel ! »
Il y a quelque temps, je pris en mains une vieille Bible qui m'avait été donnée par ma mère. En l'ouvrant au hasard, je tombai sur un passage de la Genèse, marqué d'une date inscrite en marge. Cette inscription me reporta bien loin en arrière, en un jour de tristesse où, à cause de ma santé, je devais quitter ma famille pour un certain temps. Le passage marqué était celui-ci : « Voici je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai dans ce pays. » (Gen. 28/15.) Jamais je n'oublierai la consolation que ces quelques mots apportèrent à mon âme. Nul n'aurait pu me faire croire que ces mots étaient une vieille pensée, émanant d'une légende babylonienne. Non, non ! Ce message m'était adressé personnellement ; il pénétra au plus profond de mon coeur, y incrustant une assurance divine et me communiquant une foi paisible. Mon courage fut relevé et je partis convaincu que cette parole était un encouragement que Dieu me donnait, et convenant parfaitement à ma situation. (18e Note.)




14. — Merveilleux par ses prophéties

Les prophéties de la Bible ajoutent une autre merveille à celles déjà mentionnées. Ce Livre annonce les événements à venir, il a proclamé des siècles à l'avance des choses qui ne se sont accomplies que plus tard. En somme, l'Ancien Testament tout entier est un livre de prédictions et d'anticipations ; dans ses trente-neuf livres, nous trouvons des prédictions dépassant toute l'imagination humaine. Ses prophéties touchant Moab, Edom, Sidon, Tyr, l'Égypte, l'Assyrie, Babylone, sont si précises et se sont si merveilleusement accomplies, qu'elles ont fermé la bouche aux moqueurs et changé le coeur des incrédules. Telles sont aussi les prophéties des chapitres 2 et 7 de Daniel, surpassant le rêve humain, elles proclament encore le plan divin.

Les prophéties du Nouveau-Testament, concernant le Royaume et la fin des temps se sont accomplies d'une façon extraordinaire et se jouent encore devant nos yeux. La question d'une révélation divine est résolue, ne fut-ce que par l'accomplissement des prophéties contenues dans le Livre ; voyez encore (Gen. 3/15 ; 12/2-3 ; 22/18 et 49/10). N'est-il pas merveilleux que, par le descendant d'un cheik oriental, toutes les nations seraient bénies ; que les puissances d'alors, égales à beaucoup de nations modernes, viendraient à disparaître totalement ; que des peuples, des civilisations entières seraient anéanties ; qu'Israël, qui était et devait être la source de bénédictions pour le monde entier, serait dispersé par toute la terre et que sur ses ruines croîtrait un héritier universel de la bénédiction divine. Qui aurait pu annoncer ces choses des milliers d'années à l'avance ?

Examinons les prophéties de la première venue de Christ, celles concernant ses souffrances, sa gloire ; elles furent d'abord esquissées, puis décrites en détail plusieurs siècles avant sa naissance dans l'humble crèche de Bethléem. Il est le seul dont on ait annoncé d'une façon merveilleuse des siècles à l'avance, la lignée généalogique, celui qui devait le précéder, l'époque, le lieu et la manière de sa naissance, son enfance et sa croissance, son caractère, son éducation sa carrière, son message, l'accueil qu'il recevrait, son rejet, sa mort, sa sépulture, sa résurrection et son ascension.
Qui aurait pu décrire un homme qui n'était pas encore au monde ? Dieu pouvait et Dieu seul. Personne d'autre n'aurait pu le faire ; y a-t-il un mortel qui ait annoncé, ne fut-ce que deux siècles à l'avance, la vie de Napoléon ou la naissance de Mussolini. (19e Note.)
Cependant, dans la Bible se trouve la description remarquable et la frappante ressemblance d'un homme, dépeint non par un seul, mais par une vingtaine d'artistes qui ne se sont jamais vus et qui n'ont jamais vu celui qu'ils décrivaient. Cet homme, c'est Jésus-Christ. Les artistes sont les écrivains de la Sainte Parole. La toile, c'est la Bible. Dans les livres de Moïse, nous trouvons déjà une ébauche et puis, la carrière toute entière du Christ est racontée d'une façon des plus précises.




15. — Merveilleux par sa christologie

Le prodige suprême du Livre est Christ Lui-même. Il en est la plénitude, le centre et l'attrait, car il est rempli de Jésus. Un jour, un jeune Brahmine dit à un missionnaire chrétien : « Je trouve dans la religion hindoue beaucoup de choses que le christianisme possède ; il n'y a vraiment qu'une chose que l'hindouisme n'a pas. » — « Qu'est-ce donc ? » répondit le missionnaire. — « C'est un Sauveur ! » repartit le jeune hindou.
C'est bien là la chose suprême et distincte de la Bible. Les livres sacrés de l'hindouisme contiennent des vérités philosophiques et morales de haute valeur, de la poésie et de l'histoire, des aspirations élevées, des prières vertueuses, mais il ne s'y trouve aucune promesse divine, aucun conseil divin, aucune réponse divine. On n'y rencontre pas un Dieu saint et juste, tendre et miséricordieux, un Père Céleste qui est Amour et Lumière, ni un Dieu Tout-Puissant, créateur de toutes choses.

Enfin, il n'y a pas de médiateur, pas de Fils de Dieu, pas d'Agneau expiatoire, pas de Grâce ni de vérité ou de Lumière, pas de Gloire. Que peut offrir le monde pour ces précieuses pages qui nous font connaissance d'une révélation divine ? Lisez (Gen. 1/1-3 ; Jean 1/1-3 ; Gen. 22/18 ; Jean 3/16 ; Ps. 23 ; Jean 10 ; Esaïe 53 ; Rom. 8 ; 1 Cor. 15 ; Apoc. 21 et 22.)
L'Ancien et le Nouveau Testament parlent de Jésus, le grand fait, la grande force et le grand avenir de notre histoire ; oui, on peut dire du Livre : « La gloire de Dieu l'éclaire et l'agneau est son flambeau. » (Apoc. 21/23.)
Aussi longtemps que des êtres humains occuperont la surface du globe, ce Livre, comme un puissant aimant, attirera les coeurs et réveillera les consciences ; des hommes droits le soutiendront et mourront pour lui, car il nous révèle Jésus, la personnalité suprême de toutes les époques, l'arche de salut de l'histoire, la pierre de voûte des prophéties, Jésus, le Seigneur manifesté, ressuscité, le Rédempteur qui revient bientôt pour régner au siècle des siècles, Jésus le désiré des nations. (20e Note.)




16. — Un dernier mot

Laissez-moi, lecteurs, ajouter un mot à ce qui précède.
J'ai souvent entendu dire que nous devrions lire la Bible comme n'importe quel autre livre, l'étudier et l'analyser comme un ouvrage littéraire ou scientifique. Ne croyez pas cela, et n'agissez jamais ainsi. Ouvrez la Bible avec un saint respect et avec une crainte salutaire. Lisez-la en demandant l'aide et la lumière du Saint-Esprit. Vous êtes sur un terrain sacré. Ne comparez jamais la Bible à d'autres livres, c'est dangereux. Ils sont de la terre, elle est du ciel. (21e Note.)

Ne croyez pas et ne dites pas que ce livre contient les oracles de Dieu, car il est la parole même de Dieu. Ne le regardez pas comme un bon livre ou même comme le meilleur des livres, mais nourrissez votre coeur de ses déclarations, lisez-le avec foi, car c'est la parole vivante du Dieu vivant ; son origine est surnaturelle, sa durée est éternelle, sa valeur est inexprimable, son influence est infinie ; elle est d'essence divine et de formation humaine ; sa puissance est régénératrice, son autorité infaillible, son intérêt universel, ses enseignements sont personnels ; elle est entièrement inspirée. (22 e Note.)


QUATORZIÈME NOTE. —
Voyez les « Pensées de Pascal. »
Pascal fut un grand penseur, le plus grand des philosophes français, un grand chrétien, un immortel.
Voyez aussi Bettex : La Bible et la Parole de Dieu, p. 101,103 ; et (1 Cor. 2/10,14). Comparez Luc 24/48) : ceci nous montre que la lumière spirituelle est une condition indispensable à la compréhension des vérités bibliques.


QUINZIÈME NOTE.
— Kant, un des plus grands penseurs modernes, dit que « la Bible est une fontaine inépuisable où l'on peut trouver toutes les vérités. » Bettex pose cette question : « Quel livre y a-t-il écrit par les hommes qui ne devienne banal et ennuyeux à force d'être lu ? » Et sa réponse s'accompagne de l'affirmation personnelle de milliers d'hommes cultivés qui ne se sont jamais lassés de lire ou d'étudier la Bible ; en vérité, elle devient de plus en plus belle, lumineuse et riche. La Bible est une source inépuisable de philosophie pure et de véritable psychologie ; elle connaît tous les désirs et tous les besoins du coeur humain.


SEIZIÈME NOTE.
— Merle d'Aubigné, dans sa célèbre Histoire de la Réformation, nous donne le récit le plus complet du texte qui transforma Luther : « Le juste vivra par la foi » (Rom. 1/17 ; Gal. 3/11 ; Hébr. 10/38) et ajoute : Ce fut le mot révélateur pour le Réformateur et pour la Réformation, c'est au moyen de ce mot que Dieu dit alors : « Que la lumière soit, et la lumière fut. »


DIX-SEPTIÈME NOTE.
— Une des plus grandes merveilles de la Bible est la manière dont elle marche de pair avec les temps, on pourrait dire plutôt qu'elle précède le siècle, marchant toujours en tête. Elle se dresse à notre époque de progrès et de critique, hardiment, sans crainte, devant l'éclat projeté par le foyer de la Haute Critique et de la Science du XXe siècle. Les paroles de Genèse 1, écrites il y a plus de 3000 ans, prédisent de façon merveilleuse les découvertes scientifiques faites de nos jours. Elle prouve sa véracité par l'exactitude de ses prédictions.
Le professeur Dana dit de ce premier chapitre de la Bible : « Je le trouve en parfait accord avec la science connue. » Ses paroles prononcées dans une faculté de Yale (Amérique) restent célèbres :
—« Jeunes gens ! Comme vous allez bientôt entrer dans le monde pour étudier les problèmes scientifiques, rappelez-vous que moi, vieillard qui n'ai connu que la science toute ma vie ; moi, je vous dis que rien n'est plus vrai dans tout l'univers que les déclarations scientifiques contenues dans la Parole de Dieu. »
Ces paroles sont comme l'écho du (Ps. 119/160). Voyez aussi Bettex, p. 177 à 195. La Bible embrasse toute la largeur et la longueur et la hauteur de l'histoire universelle et du développement historique de ce monde. Bien que le but du Livre ne soit pas scientifique, il devança toujours la Science en posant ses principes dominants.


DIX-HUITIÈME NOTE
. — C'est ici le sujet de (Rom. 15/4), c'est un des caractères les plus merveilleux de la Bible. Nous l'affirmons chaque fois que nous disons « ma Bible. » Ce Livre est une lettre personnelle qui nous est écrite ; car, peu importe la promesse, ou à qui elle a été donnée, ou par qui elle a été écrite ou dans quelle partie de la Bible elle se trouve ; elle est vraie et nous prenons la Parole divine comme si elle avait été écrite hier et la recevons comme un message envoyé à notre âme de la part de Dieu. Il est curieux de constater que celui dont Dieu a ouvert les yeux, trouve que ce livre, au lieu d'être un livre religieux, est un livre qui agit sur lui et sur sa vie. C'est la Parole de Dieu pour son âme.
La Bible s'adresse à tous les hommes, de toutes races, de tous pays et de toutes moralités ; c'est un passe-partout qui ouvre toutes les portes et qui s'adapte à tous les coeurs.
« Mais, dit un jour un Oriental en entendant lire la Bible, c'est exactement ce dont j'ai besoin. » Oui, c'est bien ce dont chacun a besoin et c'est le Livre vraiment actuel. Lisez Bettex, p. 83 à 85, 137 et 138. « Venez à Moi, et Je vous donnerai du repos » a dit le Christ, et Il a tenu sa promesse jusqu'à ce jour.


DIX-NEUVIÈME NOTE.
— Voyez Concernant la Sainte Bible de Mgr. Vaughan, qui semble avoir puisé dans l'oeuvre de Pierson : Many Infallible Proofs, p. 185, 214, et de Saphir : Christ et les Écritures, p. 41 à 50. Bettex, p. 103 à 121. Et encore : (Matt. 24/6-14 ; Luc 21/25-36 et 2 Tim. 3/1-5), dont l'accomplissement se fait déjà.


VINGTIÈME NOTE. —
Lorsque Jésus annonça que toutes les choses écrites dans la loi de Moïse, dans les prophètes, dans les Psaumes ME TOUCHANT (Luc 24.47) devaient s'accomplir, et commençant par Moïse et tous les prophètes, Il expliqua aux disciples d'Emmaüs dans toutes les Écritures CE QUI LE CONCERNAIT. (Luc 24.27), Il leur exposa la Bible en abrégé. Comme De Quincey l'exprime si bien : « Le grand mot qui parcourt tous les livres de l'A. T. est CHRIST. »

VINGT-ET-UNIÈME NOTE. —
Il est évident que certaines parties de l'Écriture Sainte sont plus importantes que d'autres et plus précieuses sous le rapport doctrinal. Nous pourrions dire que la Genèse forme la tête ; les Psaumes, les poumons ; les Évangiles, le coeur ; et les Épîtres, le sang vivifiant du corps. De même que vous détruiriez la perfection du corps humain en lui enlevant la plus petite partie, ne fut-ce que le petit bout du petit doigt ; bien que toutes les parties du corps n'aient ni la même importance, ni la même propriété, l'esprit de vie circule partout ; de même, il est possible qu'une petite partie d'un chapitre du Lévitique ou du livre de Néhémie ou de Jonas paraissent avoir peu de valeur pour nous, soit aussi nécessaire dans le plan divin pour compléter le tout.
Westcott dit : « On ne peut enlever la moindre parcelle à la Bible sans en endommager l'unité et sa richesse. » Les paroles de (Apoc. 22/18-19), tout en se rapportant en principe à l'Apocalypse même, peuvent aussi bien s'appliquer à ceux qui suppriment n'importe quel chapitre ou livre.


VINGT-DEUXIÈME NOTE. — (2 Tim. 3/16). L'inspiration de la Bible est un fait positif et non une théorie. Tout ce qui se rapporte à sa composition, sa rédaction, est humain ; il n'y a pas de trace dans la Bible de ce qu'on appelle communément : la théorie mécanique, car on y reconnaît facilement la personnalité de l'auteur de chaque livre. Mais elle est la Parole de Dieu, surnaturelle, inspirée, infaillible, divine, irréfutable. Elle n'est pas la déduction d'un raisonnement humain, mais une révélation du Saint-Esprit.
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