Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE XI

JÉSUS SEUL

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Esaïe XI, 1-4. Esaïe LIII, 1, 3. Matth. XVII, 8. Jean I, 36.

I Cor. I, 30. Gal. II, 20. Eph. III, 16-19. Phil. II, 3.

Col. I, 1-11. Apoc. III, 17-20. Apoc. V, 9, 13. Apoc. XXI, 6.



Vous vous plaignez de n'être pas satisfait des motifs qui vous ont amené à chercher Christ; ce sont, dites-vous, des motifs égoïstes. Cela peut être; les sentiments d'une conscience récemment réveillée ne sont pas désintéressés; mais ils ne peuvent pas l'être.

C'est l'appréhension du danger qui a appelé votre attention sur la question du salut, ou la crainte de la colère à venir, ou le désir d'obtenir l'héritage de la gloire. Voilà quelques-uns des mobiles qui ont agi sur vous. Mais quoi de plus naturel? Dieu vous a fait avec ces craintes et ces espérances, et Il y fait appel dans sa Parole. Lorsqu'Il dit : « Convertissez-vous, convertissez-vous, et pourquoi mourriez-vous?

Il fait appel à la crainte.Lorsqu'Il place devant vous la vie éternelle et les joies d'un royaume sans fin, Il fait appel à vos espérances. Et en vous présentant ces motifs, Il s'attend à ce que vous en soyez touchés. Il y a plus : leur résister serait vous endurcir contre des appels solennels de Dieu : « Sachant quelle crainte on doit avoir du Seigneur, nous tâchons d'en persuader les hommes, » (l Cor. V, 11) dit saint-Paul; il n'y a donc rien de répréhensible à être influencé par cette terreur. « Les autres furent effrayés, et donnèrent gloire au Dieu du ciel. » (Apoc. XI, 13.)

Quand, d'ailleurs, en fut-il autrement, et parmi les millions qui ont trouvé la vie éternelle elle en Christ, combien y en a-t-il qui soient allés à Lui d'une manière absolument désintéressée? N'est-ce pas ainsi que le geôlier de Philippes commença de croire, lorsque le tremblement de terre l'émut jusqu'au fond de l'âme, et que la crainte d'un malheur éternel se dressa devant sa conscience? N'est-ce pas le sentiment du danger qui lui inspire ce cri : « Que dois-je faire pour être sauvé? » Et l'apôtre, loin de le reprendre, lui répond aussitôt : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé. »

Quand mon corps souffre, ce n'est pas mal de désirer le soulagement. Quand la maladie me saisit, ce n'est pas mal d'appeler le médecin. Appelez cela égoïsme, si vous le voulez; mais c'est un égoïsme juste et légitime. Il n'est point mal non plus de craindre l'enfer, de désirer le ciel, d'aspirer à la bénédiction, de fuir la condamnation et de souhaiter le pardon. Ne vous laissez donc pas arrêter par des pensées qui ne sont que des pièges de Satan, dont le but est d'éteindre en vous tout désir sérieux sous le vain prétexte que ce désir ne serait pas parfait ou désintéressé.

Ne restez pas éloigné de Christ par la pensée que vous devez venir à Lui sans penser à vous-même. S'il en était ainsi, qui pourrait être sauvé? Venez plutôt tel que vous êtes, avec tous vos mauvais motifs, quels qu'ils puissent être. Ajoutez ces mauvais motifs à vos péchés, et, apportez-les à l'autel du grand sacrifice. Dites à votre Souverain Sacrificateur non pas ce que vous voudriez, ni ce que vous devriez être, mais ce que vous êtes. Dites-le lui en toute sincérité. Confessez-lui l'impureté de vos motifs, tout le mal que vous sentez ou que vous ne sentez pas, votre dureté de coeur, votre aveuglement, votre ignorance. Confessez-lui tout, sans réserve. Ce n'est pas un peu d'attente, ou de travail, ou de prière qui pourraient le persuader de vous préparer à venir à Lui.

Mais, dites-vous, ma foi ne me satisfait pas. Je le comprends, et il n'est pas possible que cela soit jamais. Si c'est là ce que vous attendez pour avoir la paix, vous attendrez la fin de votre vie. Il semblerait que vous avez besoin de croire en votre propre foi pour avoir le repos de votre âme. La Bible ne dit pas : «Etant satisfaits de notre foi, nous avons paix avec Dieu; » mais : « Etant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, » et entre les deux la différence est grande. Etre satisfait de Jésus et de son oeuvre, voilà ce que Dieu attend de vous; et c'est là l'essence de la foi. N'arguez donc plus sur la foi, mais « continuez votre chemin plein de joie, » comme ceux pour lesquels Christ est tout.

Souvenez-vous aussi des paroles de Jean-Baptiste: « Il faut qu'Il croisse et que je diminue. » (Jean III, 30.) Le commencement, le milieu et la fin de notre carrière doit être la dissatisfaction de nous-mêmes et la satisfaction de Christ. Oubliez la foi elle-même pour le glorieux objet de la foi. La foi, en soi, n'a rien à nous donner; elle nous montre Jésus. Elle nous enseigne à regarder à celui qui dit : « Regardez à moi. Ne crains point. Je suis le premier et le dernier. Je suis vivant; j'ai été mort; mais maintenant je suis vivant aux siècles des siècles. » (Apoc. I, 17, 18.)

Vous dites : mon amour ne me satisfait pas. Mais est-ce votre amour pour Christ, ou son amour pour vous, qui peut vous donner la paix? L'amour gratuit de Dieu pour le pécheur, en vertu même de sa gratuité, est notre sécurité. Il y a en Dieu deux sortes d'amour : un amour de compassion pour le pêcheur inconverti; et son amour de dilection pour ses enfants croyants. L'amour d'un père pour son enfant prodigue est tout aussi sincère que son amour pour son enfant obéissant, bien qu'il soit d'une autre nature. Et c'est précisément cet amour de Dieu pour celui qui n'est ni aimant, ni aimable, qui est le commencement de la paix du pécheur. Cet amour gratuit de Dieu l'attire et le satisfait. « En ceci est l'amour, que ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c'est Lui qui nous a aimés » (1 Jean IV, 10.) « Nous l'aimons, parce qu'Il nous a aimés le premier » (1 Jean IV; 19.) « Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné son Fils unique. » (Jean III, 16.)

Ma repentance ne me satisfait pas, dites-vous encore. Et que penseriez-vous de vous-même, si elle vous suffisait? Quel orgueil et quelle propre justice ne faudrait-il pas avoir pour dire : « Ma repentance me satisfait; elle est suffisante, en intensité et en quantité? » Et si vous en étiez satisfait, qu'en feriez-vous? Serait-elle le fondement de votre paix? La présenteriez-vous au lieu du sang du Sauveur à un Dieu saint? Et sinon, qu'entendez-vous par le désir d'être satisfait de votre repentance, avant d'être en paix avec Dieu?

En résumé, aucun de vos sentiments religieux ne vous satisfait, et cela est juste; Car c'est là précisément la gloire de l'Évangile, de prendre le pécheur tel qu'il est en ce moment même, et de lui apporter la bonne nouvelle, quelles que soient ses dispositions intérieures.

Toutes ces objections du reste ont leur racine dans notre propre estime de nous-mêmes, qui fait que nous ne pouvons accepter d'être comptés simplement parmi les pécheurs et qui répugne d'aller à Dieu autrement qu'en ayant quelque chose à lui offrir. Qu'il n'y ait absolument rien de bon en nous, voilà ce que nous avons tant de peine à reconnaître. Renoncez donc à toutes ces vaines tentatives de vous satisfaire vous-même par quoi que ce soit, foi, activité, sentiments. L'oeuvre du Saint-Esprit lorsqu'il vous convainc de péché est précisément de vous rendre mécontent de vous-même. Une seule chose peut satisfaire Dieu entièrement : c'est la personne et l'oeuvre de son Fils unique et bien-aimé. Oh! combien il vaudrait mieux pour vous vous en rapporter à Dieu! Vous trouveriez aussitôt le pardon et la paix. Alors la faveur de Dieu vous serait assurée; car le seul terrain sur lequel vous puissiez vous approcher de Lui c'est Christ, et l'oeuvre de Christ.

Cela est simple, assurément; mais n'est-ce pas exactement ce qu'il vous faut? Christ est tout. « C'est ici mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis mon bon plaisir. » Trouvez « tout votre plaisir » là où Dieu prend le sien, et tout ira bien.

Gardez-vous aussi de considérer l'Évangile comme une sorte de loi modifiée, par l'observation de laquelle vous pourrez être sauvé. Vous savez que la loi ancienne est fort au dessus de votre portée, qu'elle vous condamne et ne peut pas vous sauver.

Peut-être pensez-vous cependant que Christ est venu pour rendre la loi plus facile, pour diminuer ses exigences et l'approprier à la faiblesse du pécheur. Mais une telle pensée est une sorte de blasphème. Cela reviendrait en effet à dire que la loi était trop stricte, c'est-à-dire qu'elle n'était pas sainte, juste et bonne. Cela renverserait les paroles de Christ lorsqu'Il dit : « Je suis venu non pour abolir la loi, mais pour l'accomplir. » Dieu n'a qu'une loi, et cette loi est parfaite. L'observation d'une loi imparfaite sauverait-elle un transgresseur de la loi parfaite? « La foi n'anéantit point la loi : au contraire, elle l'établit. » (Rom. III, 30.)

Cette loi parfaite le Fils de Dieu l'a observée pour nous; et c'est pourquoi nous avons un salut saint et juste. Lui, qui était au-dessus de la loi, Il s'est « assujetti à la loi» pour nous. Il nous rachète de la malédiction de la loi par l'obéissance, parfaite de sa vie sans tache, et en endurant jusqu'à la mort les redoutables exigences de, la loi. « Christ est la fin de la loi en justice à tous ceux qui croient. » (Rom. X, 11.) Car Christ n'est pas seulement un auxiliaire, mais un Sauveur. Il n'est pas venu pour nous rendre capables de nous sauver nous-mêmes, mais pour accomplir à notre place une loi parfaite, afin que cette loi n'ait plus aucune prise sur quiconque l'accepte comme Sauveur.

Nous confondons aisément l'oeuvre du Saint-Esprit en nous, avec l'oeuvre de Christ pour nous. Ce sont deux oeuvres distinctes, bien qu'inséparables l'une de l'autre. Il faut que s'accomplissent pour nous ces deux oeuvres, intérieure et extérieure, objective et subjective, de Christ pour nous, et du Saint-Esprit en nous.

Peut-être aussi êtes-vous trop prêt à confondre le naturel et le surnaturel. Il y a ceci d'admirable dans l'oeuvre du Saint-Esprit, que tout en étant surnaturelle, elle est aussi naturelle. Peut-être vous vous attendez à ressentir quelque irruption glorieuse de la lumière. et de la puissance céleste dans votre âme. Vous pensez voir la foi descendre comme un ange du ciel dans votre âme pour y allumer l'espérance comme un nouvel astre dans votre firmament. Mais vous vous trompez. L'oeuvre du Saint-Esprit dépasse la nature humaine, mais elle ne lui est pas contraire. Il ne déplace aucune faculté, ne trouble aucune fonction intellectuelle, ne fait violence a aucune portion de notre être moral, ne crée même en nous aucun organe nouveau de sentiment où de pensée. Son oeuvre est de mettre toutes choses en place chez nous; en sorte que vous ne vous serez jamais senti si calme, si vrai, si présent, si parfaitement vous-même, que lorsqu'il aura pris possession de votre être entier, qu'il vous aura rempli de sa joie céleste et qu'il aura amené toutes vos pensées captives à l'obéissance de Christ. La vie céleste qu'il donne est vie et paix; c'est l'affranchissement des ténèbres et de la souffrance; il nous délie de la chaîne de fer qui liait notre conscience. Il agit comme une armée libératrice dans un pays conquis; comme le souffle chaud du printemps sur un arbre atteint par la gelée. Car l'entrée de la vraie vie, ou de la vérité vivante dans l'âme de l'homme, est la liberté, non l'affranchissement. « La vérité vous affranchira. »

D'autres difficultés naissent d'une confusion d'idées dans ce que nous pourrions appeler l'ordre de la vérité. Telle vérité hors de sa place peut être plus nuisible qu'une erreur proprement dite. Pour résoudre la plus simple question en arithmétique, il faut non-seulement les chiffres convenables, mais il faut les placer dans l'ordre voulu. Ainsi en est-il des doctrines de la Parole de Dieu. Il importe au lecteur et à l'auditeur pour que telle ou telle d'entre elles soit clairement annoncée, qu'elles soient présentées dans un certain ordre, et non pas jetées comme une masse confuse. Que d'esprits ont été troublés par cette seule confusion!

N'étudions-nous pas aussi trop souvent la Bible comme le livre de la loi, plutôt que la révélation de la grâce ? Nous étendons comme un nuage sur elle et nous la lisons comme si elle était écrite par un maître sévère; au lieu de la lire comme une révélation du Père, du Fils et du Saint-Esprit, écrite pour nous par l'esprit de grâce. La loi y est contenue sans doute, mais elle se détache dans la Bible un peu comme le sommet granitique du mont Sinaï qui se dresse au milieu de tant de montagnes à l'aspect moins sévère. Combien de fois nos coeurs incrédules ont obscurci ce livre de lumière! Combien de fois le lisons-nous plutôt comme la proclamation d'un commandement à accomplir; qu'une simple déclaration de l'amour de Dieu.

Chose étrange! Nous croyons à la bonne volonté de Satan pour tenter et pour nuire, et nous ne croyons pas à celle de Dieu pour délivrer et pour sauver ! Nous cédons à notre grand ennemi, lorsqu'il nous entraîne au péché, loin de Christ et du ciel, à nous résistons à l'Ami fidèle qui nous attire par des cordeaux d'amour. En présence des appels les plus pressants, les pécheurs se détournent de Christ, qui est tout prêt à les recevoir. Il soupire après eux, Il pleure sur eux, comme sur Jérusalem, et ils demeurent insensibles. La compassion céleste est impuissante; les larmes divines sont méprisées. Le Fils de Dieu « a étendu ses mains tout le jour, » et ces mains sont méconnues.

Oh ! qui dira la somme d'amour divin qui a été dépensé pour ce triste monde! Quelquefois nous sommes presque tentés de douter que Dieu puisse répandre ainsi à profusion un tel amour sur un tel monde! Mais la croix est le mémorial béni de cet amour, et cette parole demeure immuable : « Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné son Fils unique! » Quelquefois aussi nous sommes prêts à demander: Pourquoi gaspiller cet amour? La compassion inépuisable de Dieu n'est-elle pas disproportionnée avec la petitesse de cet homme qui en est l'objet? Si cette vie était tout ce serait vrai; s'il n'y avait ni éternité, ni ciel, ni enfer, ni châtiment éternel. Mais avec une destinée comme celle de l'homme, avec une éternité comme celle qui l'attend, y aurait-il une mesure dans la compassion? L'amour ou la pitié pourraient-ils être excessifs? La joie ou la douleur qu'on éprouve pour un pécheur sauvé ou perdu, pourrait-elle être exagérée?

Quelques-uns pensent que le péché éteint la compassion pour le pécheur dans le coeur de Dieu. Non, le péché n'éteint pas l'amour dans le coeur de Dieu.

Les paroles les plus tendres, Dieu les adresse à son peuple au moment de sa plus coupable apostasie. L'invitation la plus miséricordieuse du Seigneur est adressée à Capernaüm, Bethsaïda et Chorazin : «Venez à moi. » Le message le plus plein d'amour que reçut jamais une Église est adressé à celle de Laodicée, la plus déchue des sept Églises de l'Apocalypse: « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. »

C'est Jérusalem, qui dans l'excès de sa culpabilité et de son incrédulité, arrache des larmes au Fils de Dieu. Non, le péché n'éteint pas l'amour dans le coeur de Dieu. «Beaucoup d'eau ne saurait l'éteindre, ni les fleuves le noyer. » Du commencement à la fin, Dieu poursuit le pécheur, qui lui échappe, Il le poursuit, non dans sa colère, mais dans son amour; non pour le détruire, mais pour le sauver, Dieu n'est pas homme pour mentir, et sa Parole est aussi vraie dans ses promesses que dans ses menaces. Tenir pour de simples images ces menaces et ces promesses, ce serait leur enlever toute réalité.

Que plutôt les pécheurs tiennent les paroles de Dieu pour ce qu'elles sont, c'est-à-dire, l'expression de la pensée d'un être infiniment vrai. Il est souverain, mais cette souveraineté n'est pas incompatible avec sa grâce. Que nous sachions mettre d'accord cette souveraineté et cette compassion, là n'est pas la question. Croyons à l'une et à l'autre, car elles sont également révélées; et ne craignons pas, pour recevoir le mot de compassion trop simplement ou trop littéralement, d'être jamais désabusé en découvrant qu'il cachait une exagération.

Quand Christ était sur la terre, il recevait, bénissait et guérissait tous ceux qui s'approchaient de Lui. Sa divine souveraineté n'altérait en rien son amour divin. Chacun avait sa place, dans une harmonie admirable. Christ parlait en vérité lorsqu'Il disait : « Personne ne peut venir à moi, si mon Père ne l'attire; » comme lorsqu'Il disait : «Je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi...!

Apprenons donc à considérer Dieu non-seulement comme la sainteté suprême, mais aussi comme la vérité absolue. Que le pécheur insouciant entende ces menaces vraies, et qu'il tremble, car elles auront toutes leur accomplissement. Que le pécheur troublé recueille ses paroles de miséricorde, vraies aussi, et qu'il reçoive la paix. Nous avons besoin qu'on nous dise cela; car il y a dans l'esprit de plusieurs comme une sorte de triste suspicion quant à la parfaite vérité des paroles divines, et un besoin d'échapper à leur vrai sens, sans que beaucoup même s'en rendent compte. Rendons donc justice à la vérité de Dieu.

Dieu est amour. Oui, Dieu est amour. Un tel Dieu pourrait-il être suspecté de manquer de sincérité dans les déclarations de sa longue patience, dans ses paroles, de tendre compassion envers les plus rebelles et les plus impénitents des fils des hommes? Qu'il y ait une justice et un enfer; qu'il y ait des anges perdus et des hommes perdus, nous savons que cela est d'une redoutable certitude. Mais quelque terribles et vraies que soient ces choses, elles ne sauraient jeter la plus légère ombre sur la sincérité de cette déclaration que Dieu fait à la place du ciel et de la terre qu'il « ne prend point plaisir à la mort du méchant; » ni atténuer à aucun degré la tendresse de sa pressante invitation : « Convertissez-vous, convertissez-vous, et pourquoi mourriez-vous?

FIN

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