Nouvelles d'Israël
04 /
1998
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Des fonds pour la construction du
troisième Temple
Que va-t-on faire des fonds
destinés à la construction d'un
troisième Temple à Jérusalem? Cette
question extrêmement difficile fut très
longtemps au centre des discussions d'une commission d'Etat
compétente en matière de répartition de
successions à des fins publiques. Ce problème
est apparu lorsque l'on a procédé, en
Israël, à l'ouverture de la succession d'un
citoyen norvégien non-Juif. Il avait établi
dans son testament que sa fortune devait être
utilisée pour la construction d'un troisième
Temple juif.
Les fonds de cet héritage hors
du commun, quelques centaines de milliers de shekel, ont
été remis à l'administrateur
général de la succession, c'est-à-dire
l'Etat d'Israël.
D'après nos sources, c'est la
première fois que la commission des successions
reçoit une si grosse somme pour des buts
«irréalistes».
Après de longues
hésitations, il fut décidé d'allouer
les fonds à un usage s'approchant le plus possible de
la volonté du défunt. La majeure partie des
fonds fut donc remise à l'Institut du Temple
chargé des recherches et de la planification de la
construction d'un troisième Temple. L'Institut a
utilisé cette somme conséquente pour l'achat
d'une partie des objets sacrés du Temple et les
présentera lors d'une exposition. La Commission
d'Etat de l'administration des successions dispose encore
toutefois de 100.000 dollars de cet étonnant
héritage et cherche à présent d'autres
manières d'utiliser cet argent dans le sens
souhaité parle défunt.
Commentaire:
De nombreux interprètes de
l'Ecriture Sainte croient que le Temple sera reconstruit et
que l'Antichrist s'y installera. S'il en est ainsi, le
communiqué ci-dessus est un nouveau signe flagrant
que la Parole se réalisera bientôt! CM
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
03 /
1998
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Des fonds pour les
ultraorthodoxes
Les gens qui ont le plus
profité du budget de l'Etat adopté cette
année (nous en avons parlé dans le
précédent journal) sont les partis religieux.
Mieux que par le passé, ils ont su profiter de la
situation en exploitant, en outre, le départ de David
Lévy du gouvernement_ Ils ont obtenu, ou plus
exactement arraché, des sommes considérables
du budget pour le secteur ultraorthodoxe. Le ministre des
Finances, Jaakov Neeman, a tenté de s'opposer aux
méthodes de pression ultraorthodoxes, mais lui aussi
a dû s'incliner et ouvrir les caisses de l'Etat pour
satisfaire presque toutes les exigences des
ultraorthodoxes.
Comme la loi l'y oblige, le ministre
des Finances a donné lecture à la Knesset de
l'ensemble des postes du budget. un triste spectacle!
De nombreuses sommes d'argent sont
allées aux écoles talmudiques, aux synagogues,
aux bains rituels, aux étudiants de la Thora, aux
écoles, aux organisations de jeunes et à bien
d'autres endroits qui servent aux ultraorthodoxes.
Naturellement, l'utilisation des
pouvoirs publics pour obtenir des concessions pour ses
propres électeurs est tout à fait
légitime. Mais manifestement, il y a eu
exagération cette année. De larges couches de
la société en éprouvent de l'amertume.
Un nouveau groupement s'insurge contre ces fonds
cédés aux ultraorthodoxes, et cela à la
charge des israéliens non religieux.
Des voix critiques se sont
également élevées à
l'armée. un des généraux, Ami Sagis,
chef des services de technologie et de logistique, a, dans
un cercle fermé, critiqué le fait que
l'armée est tributaire de dons en argent pour
soutenir des soldats d'unités combattantes
après leur service militaire. Sagis a fait la
remarque que l'armée devrait manifestement
établir un de ses points d'appui dans une
école talmudique ultraorthodoxe. De cette
manière, les soldats pourraient aussi recevoir des
fonds directement des caisses de l'Etat_ Les
déclarations de Sagis, qui ont pu filtrer, ont
soulevé de violentes discussions, avec des pour et
des contre. Elles ont simplement apporté une nouvelle
pièce au fait que les relations entre religieux et
non religieux en Israël sont au point le plus bas, ce
qui pourrait conduire à une totale division de la
société israélienne.
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Nouvelles d'Israël
03 /
1998
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Des Habad-Hassidim fondent un club
de rock
A peine croyable! Les ultraorthodoxes
Habad-Hassidim ont fondé un club de rock pour jeunes
non religieux; il est appelé du nom de
«Zlalphonit». Il se trouve dans la zone
industrielle de Rehovot - une véritable attraction
pour les jeunes.
Un journaliste israélien, qui
s'est rendu au club, a écrit: «Le club aune
atmosphère enjouée, plutôt sauvage, et
une musique très rythmique.» Cependant, il se
distingue, à beaucoup d'égards, des autres
discothèques. Il y a tout d'abord la disposition des
sièges: les garçons et les filles sont
séparés. Il y a entre eux une petite piste de
danse.
Le club appartient à une
association qui se nomme «Mélodie» de
Habad-Hassidim. Son but avoué: rapprocher du
hassidisme les jeunes non religieux par le moyen de la
musique rock.
Le club est ouvert deux fois par
semaine. Entre deux danses, on dispense à ces jeunes
une étude commune du livre Tanaï (l'ouvrage
standard des Habad-Hassidim). Le jeudi, on danse au son de
la musique rock jusque passé minuit. Bien
évidemment, les garçons et les filles dansent
séparément.
La musique rock s'accompagne de textes
de compositeurs hassidim modernes.
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Nouvelles d'Israël
08-98
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Des hommes et des femmes prient
ensemble au Mur des Lamentations
Intervention de la police pour
empêcher toute effusion de sang entre juifs au Mur des
Lamentations
Jérusalem a créé
l'événement: pour la première fois dans
l'histoire du Mur des Lamentations, il y a eu une
prière mixte hommes-femmes. Les fidèles en
question étaient des membres de la communauté
conservatrice d'Israël qui, habituellement, prient dans
leurs synagogues où hommes et femmes ne sont pas
séparés, contrairement à la tradition
juive. Plus de 300 hommes et femmes ont participé
à cette prière devant le Mur des Lamentations.
Cela s'est passé durant la fête des Semaines,
sous surveillance policière, et a duré un peu
plus de deux heures.
Pendant toute la durée de la
prière, les Juifs conservateurs ont été
encerclés par des milliers d'ultraorthodoxes
opposés à la prière mixte; ils leur ont
lancé toutes sortes d'objets, leur ont craché
dessus et les ont insultés.
Malgré ces perturbations, les
conservateurs ont poursuivi leur prière comme
prévu. Dans leur communauté, les femmes
exercent les mêmes fonctions que les hommes, ce qui a
encore plus irrité les ultraorthodoxes qui n'ont pas
supporté de voir des femmes revêtir le manteau
de prière, prier et lire la Thora.
La pression des milliers de
manifestants sur la centaine de policiers se trouvant sur
place est devenue de plus en plus forte et on a craint un
moment des effusions de sang. Néanmoins, la police a
réussi à protéger les fidèles,
de sorte que la prière a pu se dérouler sans
problème majeur.
Après ces
événements et compte tenu de la réelle
menace qui pèse sur les fidèles non
orthodoxes, les chefs des Juifs libéraux aux
Etats-Unis ont réclamé «une division du
Mur des Lamentations». Une partie serait
réservée aux hommes, une autre aux femmes et
une troisième aux prières mixtes
hommes-femmes.
Cette exigence n'a pas
été rencontrée. La police a tiré
les leçons de cet incident et décidé
d'empêcher une importante délégation de
rabbins libéraux venus des Etats-Unis d'organiser une
prière mixte au Mur des Lamentations. Deux semaines
après Shavouot, 150 rabbins du mouvement
libéral devaient se rencontrer audit Mur; ils ont
été surpris de se trouver contenus dans une
zone protégée relativement
éloignée du Mur des Lamentations et
spécialement préparée par la
police.
Les pèlerins américains
ont protesté, mais les policiers ne les ont pas
laissés prier ensemble au pied du Mur. Le chef du
mouvement libéral américain, Arik Jaffe, a
déclaré que c'était une honte que des
Juifs soient contenus derrière des barrières
et doivent prier là sous surveillance
policière. Selon lui, le Mur des Lamentations
appartient à tout le peuple juif et le gouvernement
n'a pas le droit d'en écarter des Juifs
croyants.
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Nouvelles d'Israël
06
1998
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Des partisans du Temple
désireux de s 'installer par la force sur la Place du
temple
Montée sur
Jérusalem
Malgré la chaleur, beaucoup
d'Israéliens ont respecté cette année
encore le commandement de se rendre à pied à
Jérusalem. Cette marche est une des lois de la
fête de Pâques.
Les nombreux pèlerins se sont
rencontrés sur l'esplanade devant le Mur des
Lamentations, le dernier vestige du temple, où ils
ont participé à la traditionnelle
bénédiction sacerdotale. Celle-ci s'inscrit
dans la prière, qui est dite chaque sabbat; elle
revêt cependant une signification spéciale lors
des fêtes comme Pâques, la fête des
Semaines et celle des Tabernacles. Elle doit rappeler la
bénédiction que les prêtres du Saint
Temple prononçaient jadis sur les
pèlerins.
Cette année, la
bénédiction fut dite par plus de cent
sacrificateurs. Ils étaient revêtus de robes
blanches et ils étendirent les bras en direction du
Mur des Lamentations pour bénir les nombreux
pèlerins.
Pendant la bénédiction
sacerdotale, un petit groupe de Juifs appartenant aux
«Fidèles du mont du Temple» se
précipita vers ce mont dans l'intention de dire
eux-mêmes les prières et d'offrir un sacrifice
pascal selon l'ancienne tradition. Cette tentative d'entrer
sur le mont du Temple est devenue un rite bien établi
des jours de fête. La police s'y attendait. Elle
arrêta ce qui lui semblait être une provocation
qui aurait pu conduire à un affrontement avec les
musulmans. Les «Fidèles du mont du Temple»
et les adeptes d'autres mouvements aux buts semblables
durent se contenter d'une prière et d'un sacrifice
symbolique. Ils tuèrent un agneau au pied de ce mont
dans l'espoir et avec la demande que leur rêve se
réalise l'an prochain.
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Nouvelles d'Israël
03 /
1998
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Généalogie
juive
Les sages de la Thora ont
récemment exigé l'élaboration d'arbres
généalogiques pour les juifs dont le
judaïsme doit être attesté avec certitude.
En effet, les rabbins ultraorthodoxes redoutent les
mésalliances avec des non-Juifs d'ex-URSS. Le
président de la commission rabbinique internationale
pour les conversions, Nachum Eisenstein, part du principe
qu'environ 70% des immigrants juifs venus de Russie ne sont
pas réellement des Juifs. Il estime que des centaines
de milliers d'entre eux se sont introduits par tromperie
dans le «vignoble d'Israël». A long terme,
ces arbres généalogiques permettront
d'empêcher tout mariage entre ultraorthodoxes et
laïcs. Le rabbin Eisenstein voit la situation ainsi:
«A l'avenir, quiconque tient à son
identité juive ne se mariera plus sans que son
conjoint n'ait fait établir un arbre
généalogique.»
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Nouvelles d'Israël
03 /
1998
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Guerre civile ?
Le fossé profond entre
ultraorthodoxes et laïcs a continué à
s'élargir en janvier, pour des motifs qui ne sont pas
uniquement budgétaires. S'y sont ajoutés
divers incidents dans le cadre de la «lutte pour le
sabbat». Ces dissensions, qui s'étaient
jusqu'à présent circonscrites à
Jérusalem, se sont propagées au-delà
des limites de la ville, touchant même des places
fortes de la laïcité comme les kibboutz.
Tout est parti de Pardess Chana, un
quartier entièrement laïc. Fin 1997, certaines
familles religieuses s'étaient déjà
établies aux limites du quartier. Dès le
premier sabbat, elles ont exigé que les habitants
laïcs mettent leurs radios en sourdine pour que le
repos sabbatique ne soit pas troublé par la musique.
Elles ont essuyé un refus. Très vite, les
altercations sont devenues quotidiennes, et la police a
dû intervenir.
Depuis lors, il ne se passe pas une
semaine sans descente de police. A chaque sabbat, les
laïcs organisent d'énormes manifestations pour
protester contre la «contrainte religieuse» et les
ultraorthodoxes qui veulent défendre «le
caractère sacré du sabbat».
Les grands centres commerciaux
créés par certains kibboutz, et ouvrant le
jour du sabbat, ont été le
théâtre d'autres affrontements. Le
ministère de l'Emploi et des Affaires sociales,
géré par un ministre ultraorthodoxe du Shas, a
envoyé des contrôleurs non juifs dans ces
centres. Les jours de sabbat, ils ont imposé de
lourdes amendes à ceux qui étaient ouverts.
Les kibboutz ont protesté, le ministre est
resté sur ses positions, et le débat public
s'est échauffé. A certains endroits, les
tensions et la haine ont conduit les laïcs à
agresser physiquement des ultraorthodoxes. Il est même
arrivé qu'un garçon ultraorthodoxe soit
passé à tabac alors qu'il se rendait à
la synagogue le jour du sabbat Ces incidents ont
provoqué la colère des dirigeants politiques
ultraorthodoxes.
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08-98
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La loi anti-activités
missionnaires
Malgré les nombreuses promesses
faites aux amis chrétiens d'Israël du monde
entier, le gouvernement israélien a ouvertement
soutenu un projet de loi introduit par les ultraorthodoxes.
Cette loi devrait interdire toute activité
missionnaire en Israël et punira
sévèrement toute infraction. Les
ultraorthodoxes veulent faire adopter cette loi ainsi que
d'autres portant sur des questions religieuses, comme le
leur avait promis Netanyahou en échange de leur
soutien à sa coalition. Les ultraorthodoxes ont
décidé de passer à l'action lorsqu'ils
se sont rendus compte que Netanyahou n'envisageait pas de
tenir ses promesses.
L'ouverture de la procédure
d'adoption de cette loi anti-activités missionnaires
a surpris et irrité de nombreux amis chrétiens
d'Israël. Le célèbre quotidien
israélien «Haaretz» a fait état dans
son édition du 8 juin de plusieurs lettres
envoyées au gouvernement par les diplomates
israéliens de plusieurs capitales européennes
et mettant en garde contre les graves conséquences de
l'adoption de cette loi.
Le Premier ministre norvégien,
le prêtre Keil Magna Bondvik, avait obtenu de
Netanyahou la promesse qu'il se prononcerait contre
l'adoption de cette loi. Il réclame à
présent une explication au changement d'attitude du
Premier ministre israélien. Le gouvernement
suédois a lui aussi exigé une explication. De
nombreuses lettres de protestation sont également
parvenues d'Allemagne et de Bruxelles.
Commentaire: Malgré ces
nouvelles accablantes, nous restons plus que jamais les amis
d'Israël. En effet, notre amitié pour ce pays ne
repose pas sur un «prosémitisme», mais sur
le plus grand fils d'Israël de tous les temps qui est
aussi le Fils de Dieu:
Jésus-Christ. Le Seigneur
Jésus n'avait-Il pas d'une certaine manière
déjà prévu cette évolution
lorsqu'Il dit en Matthieu 10,23 : «En
vérité je vous le dis, vous n'aurez point
achevé de parcourir les villes d'Israël, que le
Fils de l'homme reviendra»? Naturellement, cette
décision est également à mettre en
relation avec l'endurcissement d'Israël dont il est
question en Romains 11, 25. Mais Dieu soit loué, cet
endurcissement disparaîtra lorsque la totalité
des païens sera entrée!
Prions toutefois instamment pour
obtenir le rejet de cette loi et le raffermissement de nos
frères messianiques en Israël. CM
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