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 L'Attente du Messie

 

L'article publié ci-après a paru le 12 juillet 1989 dans le quotidien israélien à grand tirage «Jeditoh Achronoth» et il a été traduit par mes enfants qui habitent en Israël. Cet article nous prouve que l'Esprit de Dieu agit actuellement en Israël, conformément à la prophétie qui se trouve en Ezéchiel 37, 9. Les Israéliens qui adhèrent au mouvement messianique le font pour la même raison que les 3000 Juifs qui se sont convertis le jour de la Pentecôte: ils reconnaissent que Jésus est le Messie! Et comme les convertis de la Pentecôte ont seulement par la suite compris que Jésus était mort pour leurs péchés, les Juifs messianiques reconnaîtront aussi seulement à Son avènement que Jésus est celui qui a porté leurs péchés comme le dit Esaïe: «Cependant, ce sont nos souffrances qu'Il a portés, c'est de nos douleurs qu'Il s'est chargé, et nous L'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.

Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris» (53, 4-5).

Les auteurs de cet article ont utilisé un vocabulaire profane et par ailleurs, ils ne cachent pas leur désapprobation face à cette action du Saint-Esprit. Quant à nous, louons le Seigneur qui fait ces merveilles!

W.M.

 

Les communautés judéo-messianiques sont différemment appréciées par la société israélienne; certains y voient un phénomène curieux et d'autres les considèrent comme un corps étranger parce qu'elles reconnaissent en Jésus-Christ le Messie d'Israël. En Israël il y a actuellement onze communautés messianiques qui regroupent environ 4'000 croyants. Parmi ces croyants, on trouve des médecins, des infirmières, des enseignants, et des avocats. Ils sont tous convaincus que le judaïsme messianique est l'authentique judaïsme.

Joseph Scholem, le responsable de l'Institut de recherches biblique «Netiv Adonei (Le sentier du Seigneur», voulait organiser au mois de mai une conférence dans la grande salle de l'hôtel Laromme à Jérusalem sur le thème: «Jésus et le judaïsme». Mais le Grand Rabbinat de Jérusalem a exigé de la direction de cet hôtel qu'elle annule cette manifestation, en la menacent de lui retirer sa licence «casher».

L'autorité religieuse a motivé son intervention en déclarant qu'il s'agissait, en l'occurence, «d'une manifestation de propagande missionnaire». La direction de l'hôtel a respecté l'avis rabbinique et Joseph Scholem a tenu sa conférence dans le Liberty Bell Park. Parmi ses auditeurs se trouvaient aussi des Juifs orthodoxes.

Zwicka Sedan, enseignant à l'école messianique de Jaffa, a déclaré au sujet des pressions exercées par le Grand Rabbinat: «On tolère dans les rues de Jérusalem les manifestations des communautés religieuses les plus diverses. En revanche, on considère le mouvement judéo-messianique comme une provocation! Pourquoi?» Il raconte l'histoire d'une femme juive qui a été persécutée et frappée à cause de son appartenance au mouvement messianique, et il conclut son récit en disant: «Le judaïsme traditionnel craint le judaïsme messianique. Le rabbinat se prête à des actes de violence et les Juifs messianiques sont prêts à mourir pour leur foi!»

La communauté Gush-Dan (Tel Aviv et les environs) se réunit dans les locaux de l'auberge de jeunesse «Beth Emmanuel» à Jaffa.

David Lazaros, un Juif d'origine américaine, préside régulièrement le culte du sabbat et il sait choisir ses paroles. On y voit souvent des femmes et des hommes qui pleurent d'émotion. Il ajoute chaque fois à la fin de la prière traditionnelle «Shmah Israël» ces paroles:

«Nous sommes un seul corps en Jésus le Messie». Le culte continue à se dérouler selon le rite juif et se termine sur des chants louant Jésus le Messie. Joseph Scholem regrette l'absence de nouveaux membres et déplore que la communauté messianique de Jérusalem ne déploie pas d'activités missionnaires. L'Institut de recherches bibliques «Le sentier du Seigneur» élabore une nouvelle traduction du Nouveau Testament plus compréhensible pour les Juifs.

A ce sujet, il déclare: «La recherche biblique est notre principale préoccupation; nous étudions attentivement les textes afin d'éviter des erreurs d'interprétation». Scholem est un des membres les plus anciens de la communauté messianique. Il est né en Bulgarie et il a grandi à Jérusalem. Sa première rencontre avec le christianisme remonte à l'époque de sa scolarité obligatoire, où il avait eu pour tâche de rédiger un article sur le christianisme. Il raconte: «J'ai feuilleté le Nouveau Testament sans y trouver le moindre propos au sujet des moines, des moniales, du pape et de la fête de Noël. Ainsi, je me demandais si le christianisme ne s'était pas égaré du Nouveau Testament. En revanche, j'ai compris que dans le Nouveau Testament, Jésus parlait en tant que Juif aux Juifs!» A l'âge de 16 ans, il s'est converti au christianisme. Le jour de son baptême, ses parents l'ont renvoyé de la maison. Grâce à l'aide d'une famille de missionnaire, il a pu émigrer aux USA où il a terminé ses études secondaires et universitaires. Lorsqu'il a appris que sa mère avait été victime d'un grave accident du travail, il est revenu en Israël. Là, il a fréquenté pendant quatre ans les cours d'une Jeshiwa et ensuite, il s'est marié avec une chrétienne. Selon l'Halacha, leurs enfants ne sont pas considérés comme Juifs, mais comme chrétiens.

Salim Monir (33), un chrétien d'origine arabe, vit avec son épouse dans un milieu judéo-messianique. Il enseigne le Nouveau Testament dans une école, qui se trouve dans une auberge de jeunesse, et à l'Ecole biblique de Bethléem. Salim Monir, qui est né à Lod, a vécu dans sa jeunesse une véritable crise d'identité en se demandant s'il était Arabe, Palestinien ou Israélien? A ce sujet, il raconte: «Étant un élève arabe dans une école juive; je faisais partie d'une minorité. Et en tant que chrétien, je me retrouvais dans une minorité du monde arabe! L'étude du christianisme, du judaïsme et de l'Islam ne me satisfaisait pas.

A l'âge de onze ans, j'ai commencé de m'intéresser à l'histoire, à la philosophie, à l'art et aux autres religions.» Et un soir (c'était après la guerre du Jom Kippour), il s'est retrouvé chez sa tante, où s'étaient réunis des Juifs et des Arabes pour lire le Nouveau Testament. Ce soir-là, Salim a décidé de devenir membre du mouvement judéo-messianique.

Sadan (34) vit dans un kibboutz. Pendant son service militaire, il a fait connaissance d'un Juif messianique. Grâce à cette rencontre, Sadan est devenu lui-même membre d'une communauté messianique. Il dit: «Par ma foi messianique, je suis passé de l'état d'égoïste à celui d'un être sociable et respectueux dans mes relations entre homme et femme, entre moi et le pays, et entre moi et l'armée. Au début de ma conversion, des expressions, telles que le péché, la foi, Jésus, la pénitence et la souffrance, me faisaient peur. Et soudainement s'est révélée en moi cette certitude que Dieu est vivant et que Jésus est le Messie!»

Nouvelles d'Israël Septembre 1989

© Nouvelles d'Israël

 

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