Il est écrit::
TA PAROLE EST LA VÉRITÉ
(Jean 17.17)
cela me suffit...

REGARD
Bibliothèque chrétienne online

Il est écrit::
TA PAROLE EST LA VÉRITÉ
(Jean 17.17)
cela me suffit...


Langue française uniquement

Articles divers....

Recherche
interne


Archéologie
Histoire

Édification

Témoignages


Environnement

Études bibliques

Famille


Israël

Loisirs

Occultisme


Oecuménisme

Politique
mondiale

Sciences


Sectes Églises Religions

Suisse

Vie sociale

 Les avantages d'Israël au Liban

 


Sur le champ de bataille au Liban. les actions d'Israël se déroulèrent simultanément avec les informations diffusées en temps voulu. L'un des grands problèmes concernant la reconnaissance du champ de bataille réside dans la transmission. Elle doit être faite au bon moment pour permettre aux commandants de fixer leurs positions d"après les dernières informations.

.

Progrès énormes

Il était évident que. dans ce domaine. les forces armées israéliennes ont fait d'énormes progrès. Les commandants du champ d'opération étaient favorisés par les transmissions quasi immédiates de la reconnaissance, ce qui facilitait leur prise de position. Il est aussi évident que les faux-bourdons de reconnaissance fabriqués par Israël depuis quelques années ont joué un grand rôle.

Cependant, le plus grand avantage qu'ont tiré les forces armées israéliennes pendant ce conflit provenait de leur supériorité aérienne. Les Syriens avaient découvert, pendant la guerre de 1973, que l'armée de l'air israélienne pouvait être incommodée par les fusées air-sol. Leurs planifications étaient alors basées sur cette constatation.

La destruction, le 9 juin, des fusées dans la plaine de la Bekaa modifia aussi leur plan d'attaque et mit en déroute le commando syrien. Dans leur désespoir, ils envoyèrent sans cesse de nouvelles escadrilles pour la lutte aérienne. Toutefois, les énormes pertes montrent que, au sein de l'état-major syrien, on cherchait une solution adéquate à l'attaque israélienne.

La victoire-éclair d'Israël obtenue grâce à sa supériorité aérienne incita certainement les Syriens à accepter un cessez-le-feu sans tarder. En effet, les Syriens acceptèrent le cessez-le-feu proposé par Israël le 11 juin.

Sans doute. ce développement aérien a dû pousser les Syriens à renoncer à un élargissement du champ d"opération jusque sur les hauteurs du Golan, et à éviter des pertes dans la région de Beyrouth où ils avaient dû abandonner le reste de leur 85 éme brigade.

Cette défaite aérienne aura un effet durable sur les planifications possibles des Syriens. La Jordanie, actuellement base d'un nouveau dispositif de défense des fusées air-sol européennes et russes, se voit obligée de reconsidérer tout le concept.

.

Une solution

Suite aux pertes massives des forces de l'air israéliennes pendant la guerre de 1973, l'état-major d'Israël engagea des discussions - surtout au sujet des fusées air-sol syriennes. Les Syriens pensaient avoir trouvé qu'un système dense de fusées air-sol serait une réplique suffisante à la supériorité aérienne israélienne. En Israël, certains officiers ne croyaient pas non plus à l'efficacité de leur propre force contre le système syrien. Mais, à l'époque, le commandant de l'armée de l'air israélienne ne fut pas de cet avis. Le général de division, Benny Peled, avait investi de grands moyens pour trouver une solution à ce problème.

L'armée de l'air israélienne avait tiré des conclusions de ses fautes. Ses pilotes furent formés en conséquence et préparés pour l'avenir. Le nouveau commandant de l'armée de l'air, le général de division David Ivri, adjoint de Peled en 1973, était convaincu que les nouvelles méthodes des Israéliens promettaient un plein succès. Ivri est un homme de petite taille, plutôt mince, au visage marqué et à la chevelure touffue. Il est l'un de ceux qui s'occupèrent de plusieurs commandos dans l'armée de l'air israélienne. C"est une personnalité décidée qui, lorsqu'elle dirige son commando, évite tout ce qui est secondaire, ce qui dégage une atmosphère de confiance dans son entourage.

.

Confrontation

Si l'on estime les résultats du combat de la plaine de la Bekaa, il faut considérer qu'il ne s'agissait pas, en premier lieu, d'un combat entre avions et fusées. Il était plutôt question d'une confrontation de deux systèmes hautement développés qui pouvaient compter sur une surveillance aérienne ultra-moderne et sur les moyens de communication électroniques.

Ces deux systèmes ont été testés dans le combat, ce qui est valable aussi bien pour la destruction des fusées que pour l'une des plus grandes batailles aériennes de l'histoire moderne. Mais bien que la direction et le contrôle d'une opération aussi complexe exigent des moyens hautement qualifiés.

L'élément humain n'est pas à négliger.

.

La réponse russe

Une centaine d'experts et de conseillers russes arrivaient en Syrie juste après les combats aériens car, comme en 1969, lors de la guerre d'usure avec l'Egypte, le système que l'URSS devait défendre et que les forces aériennes d'Israël avait testées fut jugé insuffisant. Les Russes envisagent dans un proche avenir une réplique aux développements techniques d'Israël.

Néanmoins, les succès d'Israël dans la plaine de la Bekaa les a fait réfléchir.

Les forces de l'air israéliennes avaient réussi à combattre les têtes de troupe et à entraver les chemins de ravitaillement, comme le prouve le désordre provoqué dans la position de la 3 ème division de chars blindés des Syriens.

Bien que les machines américaines aient été pilotées par des israéliens, l'état-major israélien pense qu'il ne faut pas tirer de conclusions de ces combats quant à la technique des armes russes.

.

Erreurs des pilotes

Dans l'ensemble, on est persuadé, en Israël, que les avions soviétiques sont efficaces du point de vue technique.

L'échec des Syriens est à attribuer le plus souvent aux fautes commises par les pilotes et leurs commandants.

Israël désire formellement la démilitarisation du Sud Liban. De ce fait, un accord entre Israël et la Syrie pourrait être possible, du moins tacitement, concernant leurs intérêts au Liban.

Pour la première fois depuis sept ans, le gouvernement libanais a la possibilité de retourner dans des régions gardées par Israël. Avec les israéliens, les Libanais font de sérieux efforts pour reconstruire les villes et les régions détruites par la guerre. Dans bien des secteurs, une collaboration a commencé, qui établira la base d'une nouvelle frontière pacifique entre un pays arabe et Israël.

Nouvelles d'Israël 08 / 1983

© Nouvelles d'Israël

haut de page