La Bonne Nouvelle

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Louis Pelzer (Assemblée Evangélique de Gimont)

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Avons-nous une identité ? Laquelle ?

Français, anglais, italien, espagnol, quelle que soit notre identité, il nous faut pouvoir le prouver, avoir nos papiers en règle.

Notre pays de France est très convoité. Que ne ferait-on pas pour être français, pour faire partie intégrante du pays des droits de l'homme, de la bonne cuisine, etc.... Que ne donneraient pas certains pour être français ? On va même jusqu'à organiser des mariages « blancs » au marché noir, bien sûr. Mais est-on pour autant réellement français ? Ne risque-t-on pas d'être expulsé ?

En 1Cor. 15 : 10, l'apôtre Paul déclare : « Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis». Mais qu'est-il au juste? Israélite, juif, benjaminite, pharisien, membre du sanhédrin. romain! Qu'est-ce qui compte le plus pour lui ?

En Phil. 3: 7-8 il déclare que : «Toutes ces choses, il les regarde comme une perte, comme de la boue, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ son Seigneur. En 1Cor. 1: 12, il dénoncera tout esprit partisan : de Paul, d'Apollos, de Céphas et même de Christ ! Que dirait-il aujourd'hui ?... voir l'annuaire de la F.E.F. ou autre! Christ est-il divisé ?

Quelle identité Dieu a-t-il donnée à l'homme et veut-il pour l'homme, aujourd'hui ?

Que s'est-il passé ?

Que fait l'homme?

Que déclare l'Ecriture?

Pour être il faut croire.

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


Promesses

1984 - 1 / No 69
G. WEBER

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L'AVORTEMENT FACE AUX PROMESSES DE VIE ET DE VICTOIRE DE DIEU

Parce qu'il était caché près du coeur de sa mère et qu'il était difficile de l'en déloger, l'enfant était à l'abri des passions humaines. Des vents d'orage s'abattaient sur sa mère - personne n'est à l'abri des tempêtes humaines -, mais lui, bien au chaud, bercé par le rythme cardiaque, rassuré par cette voix qui lui venait de l'extérieur, attendait patiemment le moment de voir le jour, d'étendre ses membres, de gonfler ses poumons, de crier à pleine voix sa joie de vivre et de répondre ainsi à l'appel de son Dieu.

La science médicale, le grand espoir des malades et des infirmes, faisait de grands progrès. Son orientation, à la suite d'Hippocrate, était de sauver les vies humaines, de repousser l'échéance de la mort, de lutter d'arrache-pied lorsque celle-ci, sournoisement, revendiquait sa proie. Elle y était presque arrivée, elle aurait peut-être pu y arriver par sa connaissance si, hélas, dans son orgueil d'être devenue maîtresse de la vie, elle ne s'était pas mise au service de la mort.

Ce ne sont plus des tumeurs que l'on va chercher au sein des entrailles de la mère, mais un petit homme que l'on tue avait qu'il puisse nous le reprocher. Et puis, elle s'est mise au service des passions humaines, au niveau de l'homme pécheur, pour répondre aux revendications de la chair et devenir complice de ses révoltes.

Quelle est donc cette orientation nouvelle de la médecine qui se met au service de la mort ?

© Promesses


La Bonne Nouvelle

6/90
S. C. Dossier " Le Réverbère"

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Bifurcation (la)

Lorsqu'on observe une voie de chemin de fer, on est frappé de voir le changement de direction se produire insensiblement; les rails de la voie nouvelle s'appliquent d'abord avec exactitude contre les rails de l'autre; puis, par une courbe très douce, ils s'en écartent peu à peu; à quelques mètres la courbe s'accentue, les deux voies s'éloignent, prennent des directions différentes et dans la suite, il n'est pas possible de deviner que l'une est issue de l'autre.

Sur la route de notre vie normale, il peut se produire aussi des bifurcations qui nous entraîne loin de notre direction primitive; le changement initial est presque imperceptible; comme les rails de la ligne nouvelle, les principes qui surviennent pour modifier notre orientation, se greffent insidieusement sur les premiers principes; ils paraissent même en faire partie un instant; puis, si nous adoptons, ils nous emmènent loin du point de jonction, ils nous dirigent vers d'autres buts et nous sommes amenés à penser, à sentir, à agir autrement que nous le faisions auparavant....

 


Appel de Minuit

06 / 1999
Texte intégral

 

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Celui qui cherche son bonheur dans le malheur trouvera le malheur.

Etats-Unis: le taux des suicides est quatre fois plus élevé dans les villes qui ont des casinos Le nombre des suicides dans les villes américaines qui ont des casinos est jusqu'à quatre fois plus élevé que dans les villes sans salles de jeux. Tel est le résultat d'une étude effectuée par le sociologue D. Philips (San Diego) dans trois grandes villes américaines réputées pour leurs casinos: Las Vegas, Reno et Atlantic City.

En 1990, à Las Vegas, chaque 25e décès parmi les touristes était dû à un suicide, ce qui est quatre fois plus élevé que la moyenne nationale. Depuis que 24 Etats fédérés ont autorisé les jeux de hasard, voici une dizaine d'années, on redoute une augmentation du nombre de suicides dans les régions concernées.

(Le héraut de sa venue, févr. 1998)

A quel point les gens ne vivent-ils pas sous l'emprise du prince de ce monde, qui les séduit par une apparence de bonheur afin de les jeter dans le malheur. Combien le coeur de Dieu ne doit-il pas être ému à la vue d'une telle séduction et d'une telle détresse, car Dieu ne veut pas la mort du malheureux. Mais combien vrai est cette parole: «L'autre meurt, l'amertume dans l'âme, sans avoir joui d'aucun bien» (Job 21, 25). Dans le troisième couplet de son chant «J'ai parcouru le monde», la princesse Éléonore Reuss écrit: «Ils cherchent ce qu'ils ne trouvent pas dans l'amour, l'honneur et le bonheur, et ils reviennent accablés de péchés.» Tout homme qui cherche le bonheur dans ce monde plutôt qu'auprès de Jésus ne trouvera que le malheur. Ainsi, en Job 20, 4-5, nous lisons:

«Ne sais-tu pas que, de tout temps, depuis que l'homme a été placé sur la terre, le triomphe des méchants a été court et la joie de l'impie momentanée?»

Le fait que le vrai bonheur n'est pas de ce monde est souligné par le «Duden», le grand dictionnaire explicatif allemand, qui donne plusieurs nuances du mot bonheur, mais il demeure incapable de dire ce que le bonheur est réellement et comment on peut l'atteindre. La Bible, quant à elle, nous renseigne avec grande précision sur le bonheur et la façon de le trouver. Elle nous explique que le vrai bonheur n'est pas de ce monde, mais qu'il existe seulement dans Celui qui a créé ce monde. Le vrai bonheur se trouve dans l'Evangile de Jésus-Christ et il réside dans l'union parfaite de l'homme avec son Créateur. La Bible nous indique aussi quel est l'obstacle au bonheur: le péché. Celui-ci rend l'homme «athée», il le «détache» de Dieu. Autrement dit: le péché brise le lien entre l'homme et Dieu, il détruit l'union avec le Créateur. Mais le Seigneur a trouvé le moyen de nous conduire au bonheur permanent. Et ce moyen, c'est à nouveau la Bible qui nous l'explique. Le chemin vers le bonheur passe par Golgotha et par Celui qui y est mort pour nous sur la croix: Jésus-Christ. Ceux qui se tournent vers Jésus, qui s'abandonnent à Lui et Le laissent entrer dans leur coeur, ceux-là obtiennent gratuitement le pardon de leurs péchés. Ainsi, la Bible peut dire: «Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées et dont les péchés sont couverts!» (Rom. 4, 7). Voilà pourquoi la princesse Éléonore Reuss peut terminer son chant par les paroles suivantes: «Il y a un lieu de paix pour tous, proches et lointains: il se trouve dans les plaies de l'Agneau, sur la croix de Golgotha.»

Ceux qui ont trouvé le bonheur en Jésus n'ont plus de raison de mettre fin à leurs jours. Ils ont en effet trouvé la vie et peuvent chanter avec le psalmiste: «Ma part me revient en un lieu de délices: c'est un héritage magnifique pour moi» (Ps 16, 6).

N.L.

 


Promesses

1985 -3 / No 74
Henri LÜSCHER

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CONFRONTATIONS

Nous avons été très encouragés de voir que, par la grâce de Dieu, PROMESSES répond à un réel besoin, notamment celui de se resituer par rapport à notre époque. De plus en plus de chrétiens sont inquiets et se posent des questions en rapport avec leur foi face à une confrontation aiguë avec l'esprit humaniste sous ses différentes formes. La nouvelle flambée de violence, de fanatisme religieux, idéologique et politique peut rendre perplexe et désorienter.

Mais nous n'ignorons pas les desseins de Satan (2 Cor 2. 11) pour contrecarrer les plans de Dieu. N'oublions pas que nous sommes engagés dans un combat gigantesque contre les concepts et les pensées philosophiques qui ont pour but la destruction des structures fondamentales de l'humanité posées par Dieu lors de la création (Gen 1 et 2).

Dieu a été remplacé par l'homme, qui a mis sa foi en ses propres capacités, en la science et en la technologie. C'est là tout l'humanisme. La Réforme, qui avait exercé une profonde influence sur l'Occident, fut partiellement étouffée. Puis le piétisme, en établissant une séparation entre ce qui est "spirituel" et ce qui est "visible", avait en quelque sorte facilité l'avance de la sécularisation et de l'humanisme. Le résultat fut un désintérêt chez beaucoup de chrétiens face aux problèmes que posent l'éducation, les arts, les sciences, le travail, l'économie, la politique...

Aujourd'hui, l'infiltration académique humaniste est gaiement entrée chez les Évangéliques. En effet, l'orientation humaniste des écoles, des collèges et des universités dans les disciplines académiques a profondément marqué les étudiants issus de foyers chrétiens.

© Promesses


AVENEMENT

Janvier 1992 No 37
André Adoul
Texte intégral

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Le corps et le mariage

Dans la Bible, il semble que les gens se mariaient très jeunes. Si notre puberté survient à 13-14 ans, Dieu ne nous montre-t-Il pas par là que nous sommes alors mûrs pour le mariage et les relations physiques? Dans notre société le mariage survient bien après que notre corps soit apte à l'expérience physique ou sexuelle. Les jeunes du monde ont réglé ce problème: ils ont des relations sexuelles - hélas! - sans être mariés. Pour les chrétiens la meilleure solution ne serait-elle pas de se marier beaucoup plus tôt et d'être ainsi en règle avec Dieu sans être obligés de se livrer à la fornication?

Votre lettre soulève des questions que se posent nombre de jeunes chrétiens tentés d'imiter leurs copains.

Après tout, pourquoi des adolescents ne se marieraient-ils pas plutôt que «de brûler» (1 Cor. 7, 9)? C'est oublier que le mariage n'est pas une petite affaire qu'on doive régler avec précipitation. Le sexe n'est pas tout dans la vie conjugale et l'on ne se marie pas uniquement pour éviter la lutte et être apaisé dans ce domaine.

Ici, je me permets de vous poser quelques questions:

1. Croyez-vous que des jeunes de 14-15 ans ont fait déjà le bon choix lorsqu'ils se promettent l'un à l'autre? Ont-ils seulement une idée de ce qu'implique la vie conjugale? Il est vrai qu'avant 1939, surtout dans les milieux chrétiens, on prônait la réserve entre filles et garçons, lesquels éprouvaient souvent une certaine timidité à déclarer leur flamme avant l'âge adulte. Cette réserve, aujourd'hui impensable, avait du bon. On ne s'emballait pas au premier coup de foudre... qui d'ailleurs n'était pas le dernier, preuve que les sentiments fluctuent. Se lier trop tôt, surtout chez le garçon qui n'atteint sa maturité que plus tard, n'est pas souhaitable. Devenu adulte, il risque de se trouver engagé avec une personne qu'il ne choisirait plus maintenant, ses idées et sa mentalité ayant passablement évolué. Aujourd'hui, la familiarité a un côté sympathique. Cependant, elle favorise des liaisons prématurées inévitablement suivies de fiançailles interminables et donc éprouvantes. il faut se persuader que le premier coup de foudre est rarement le bon.

2. Croyez-vous qu'un jeune de 14-16 ans est apte à assumer des responsabilités de chef de famille? Sans gagne-pain à cet âge, les jeunes époux seront forcément à la charge des parents. Est-il sage et juste d'obliger papa et maman à payer le loyer, à répondre aux besoins du foyer, à se charger des enfants s'il y en a, la jeune épouse étant bien sûr sans expérience? La réponse saute aux yeux.

3. Et puis, doit-on se marier seulement pour satisfaire des besoins sexuels, pour échapper à une lutte qui, j'en conviens, est rude parfois, surtout lorsqu'on se «fréquente»? Sans doute avez-vous raison de dire qu'après la puberté «le corps demande l'expérience sexuelle» mais est-ce un mal que d'apprendre à dominer ce corps et ses instincts? Dans la vie du couple, la maîtrise de soi n'est pas de trop. Des confidences d'épouses excédées par un mari jouisseur et insatiable, qui exige sans égard des relations quasi-quotidiennes, sourd aux plaintes d'un conjoint fatigué et peu disposé à se donner, me confirme l'impérieuse nécessité d'acquérir ce fruit de l'esprit qu'est «la tempérance» ou la maîtrise de soi. Une jeune fille qui verrait son fiancé insister pour obtenir des relations sexuelles avant le temps devrait les lui refuser et tenir bon, ne serait-ce que pour obtenir l'assurance que son futur conjoint sera capable de se dominer.

Enfin, des adolescents qui ne peuvent attendre donnent la preuve qu'ils ne sont pas au point spirituellement. Or, et pour que le foyer soit une réussite, il importe que les époux soient solidement attachés à leur Seigneur. Ce dernier point mériterait un long développement mais je pense que vous être d'accord avec moi.

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Dieu, bonheur