La Bonne Nouvelle

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Bienfaits et dangers de la liberté

L'ouverture des frontières a considérablement facilité la diffusion de la Bible dans les pays de l'Est mais aussi l'introduction de fausses doctrines et de poétiques condamnables. Certains chrétiens de l'Ouest ont été en bénédiction aux églises; d'autres, par contre, ont amené la musique rock «chrétienne». Les responsables d'églises non enregistrées qui ont beaucoup souffert pour leur foi biblique ont chargé un des leurs, bien connu par ses multiples détentions, Peter Peters, d'adresser un message d'avertissement aux églises d'Amérique, ce qu'il a fait en ces termes:

«Nous avons souffert pendant 30 ans sous une persécution intense, et maintenant la liberté occasionne un autre grand danger pour nos églises. Le péril nous vient des chrétiens américains qui nous envoient de la musique rock et des évangélistes accompagnés de groupes de rock.

Nos jeunes ne vont pas voir ces représentations, parce que nous avons décidé de ne pas participer à des distractions mondaines.

Cela pèse énormément sur nos coeurs. Beaucoup viennent avec la bible sous le bras et apportent en même temps de la musique rock. Un tel aspect de la chrétienté nous trouble.

(Christian Mission Charities)

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La Bonne Nouvelle

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Texte intégral

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Des "concerts de louanges"

Dans notre exposé sur la louange" nous avons fait mention de la nouvelle mode des « marches de louanges », des « soirées de louanges », des « ballets d'adoration », des « séminaires de louange », des « concerts de louange» dirigés par un orchestre, etc. A titre d'information signalons que les « concerts romands de louange » sont organisés par «Jeunesse en Mission » (JEM) et qu'ils sont destinés à rassembler des chrétiens de toutes les églises. Au dos du papillon qui annonçait le « Concert romand de louange» du 28 novembre dernier à Yverdon figuraient les noms de ceux qui soutiennent ces entreprises, pasteurs ou responsables d'églises ou d'oeuvres Réformés, Libristes, Réveil, Pentecôtistes, Assemblées Evangéliques, Mennonites, Ligue pour la Lecture de la Bible... que voici:

«Pierre Amey, Jacques Beauverd, Jean-Pierre Besse, Jean-Marc Bigler, Jean-François Bussy, Jean-Claude Chabloz, Guy Chautems, Philippe Corthay, Philippe Decorvet, Georges Fosserat, Eric Gay, Ernest Geiser (Tavannes ), Samuel Grosjean, Alexandre Lukasik, Alain Pilecki, Maurice Ray, Michel Renevier, Florian Rochat, Paul Schoop, Werner Schultess, Norbert Valley, Lucien Vouillamoz, etc. ».

Pour clarifier tant soit peu la situation, il nous a semblé bon de fournir à nos lecteurs cette information.

J. H.

* Voir «Il y a louange et "louange"» dans les B.N.4 et 5/93.

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La Bonne Nouvelle

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Jean Hoffmann

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Il y a louange et «louange»!

«Par lui (Jésus), nous offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom, » (Héb. 1 3 : 1 5)

Introduction

Depuis quelque temps déjà on a adopté dans bien des milieux évangéliques un nouveau style de louange au caractère sentimental, émotionnel, voire romantique, en réaction contre le genre un peu rigide, austère et monotone pratiqué précédemment. Ce changement s'est opéré progressivement sous l'influence de certains courants qui ont plus ou moins pénétré et envahi le «monde» évangélique, s'emparant de la louange pour la réduire parfois à des ritournelles ou rengaines pauvres en substance spirituelle, soutenues par un orchestre et des danses déclenchant facilement une sorte d'euphorie enfiévrée. Voilà pourquoi il est devenu nécessaire de réfléchir tout à nouveau sur le sens profond de la louange et sur la façon appropriée de l'exprimer dans le respect du Dieu trois fois saint et en conformité avec l'enseignement et la pratique des apôtres, sans céder aux extravagances des nouvelles modes de dévotion. «Ce n'est pas la louange qui est en cause, mais ce que les hommes en font»1*

Un peu d'étymologie

Dans le sens original du terme (Héb. «hilel»), louer signifie pousser un cri d'admiration. C'est essentiellement dans certains Psaumes) 1 04-1 06, 1 1 0-1 1 8, 1 34, 1 35, 145-150 (que l'on trouve l'expression «Hallelu-Yah,, (= louez l'Eternel!) Dans le Nouveau Testament le «alléluia» (forme grecque) n'apparaît que quatre fois au chapitre 19 de l'Apocalypse (v. 1, 3, 4 et 6) étroitement lié au jugement final de la grande prostituée et de l'entrée du Dieu tout-puissant dans son Royaume. Jean, dans sa vision, perçoit à deux reprises une voix forte qui vient du ciel comme celle d'une foule nombreuse disant: «Alléluia!..»

Qui est l'objet de cette louange?

Qui loue Dieu?

Pourquoi et pour quoi faut-il louer Dieu?

Préparation à la louange

Fabricants de louange!

Une caricature!

De l'oecuménisme

Référence à l'Ancien Testament!

Musique instrumentale et danses

Que nous montre le Nouveau Testament?

Et aujourd'hui? Bannir toute musique?

La source de la vrai louange

Chanter et psalmodier

Soyons réalistes

Conclusion

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La Bonne Nouvelle

No 2 / 2000
Egbert Egberts

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«J'ai cru, c'est pourquoi j'ai... chanté »

Pendant de longs siècles, l'Église a chanté sa foi. Des poètes ont cherché à mettre la foi biblique en vers, des compositeurs y ont mis des mélodies, et le résultat a été fort souvent un puissant encouragement pour la foi. Parce que nous retenons ce que nous chantons, bien mieux que ce que nous entendons ou ce que nous lisons. Il a été dit que les masses de chrétiens méthodistes en Angleterre ont appris leur doctrine chrétienne par les chants des frères Wesley. Le chant, si peu important dans le Nouveau Testament, peut avoir une influence profonde. Il peut former,... et déformer la foi des chrétiens.

Or nous assistons à une déferlante de musique et de rythme dans nos milieux évangéliques. L'unité si difficile à acquérir est en train de se faire par le chant. Peu à peu, dans toutes nos églises et j'ouvre tous les tiroirs en écrivant «toutes» - nous chantons les mêmes chants, tirés du même recueil. C'est remarquable. Évangéliques, Pentecôtistes, Baptistes, Réformés, Charismatiques et j'en passe et des meilleurs, tous utilisent le même recueil. Nous sommes donc devenus un? Les convictions véhiculées par ces chants sont donc devenues les convictions de tous? Ou chantons-nous parfois des choses opposées à nos convictions, sans nous en rendre compte? Ou en nous disant que ce n'est pas bien grave?

Permettez-moi de citer quelques exemples de chants récents. Je m'empresse de dire que je n'écris pas par envie de critiquer, ou pour viser l'un ou l'autre frère ou soeur.

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La Bonne Nouvelle

4/99
Texte intégral

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Mimes comme expression de l'adoration!

Avec deux masques comme emblème l'Institut Biblique Européen annonce des cours de mime pour l'évangélisation, comme expression de l'adoration de Dieu, pour accompagner les chants de louange et pour illustrer un sermon ou une prophétie!

Au risque de passer pour des «demeurés» dans un monde religieux en pleine évolution nous osons dire que l'adoration, la louange, la prédication de la Parole de Dieu, etc. n'ont pas vraiment besoin de comédiens, de mimiques, de masques, de simagrées pour produire un effet spirituel. Parce que la Parole de Dieu est vivante et efficace (Héb. 4:12), elle a toujours de l'effet quand elle est présentée fidèlement (Héb. 2:12). Dieu dit que sa Parole ne retourne pas à lui sans effet, sans avoir exécuté sa volonté (Es. 55: 11). Elle juge les sentiments et les pensées du coeur (Héb. 4:12), mais son effet est double: elle offre le salut à ceux qui la reçoivent et annonce la condamnation à ceux qui la rejettent. C'est ainsi que les messagers de la Parole de Dieu sont aussi aux uns odeur de vie, donnant la vie, et aux autres odeur de mort, donnant la mort (2 Cor. 2:15-16).

Mimétisme, parodies et autres arts et artifices peuvent fausser le résultat, produire une apparence de vie et de piété (2 Tim. 3:5). L'Esprit de Dieu seul convainc de péché, de justice et de jugement (Jean 16:8-12) et il transforme nos vies en nous rendant capables d'adorer et de servir Dieu. Jésus a dit: «Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité: car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité» (Jean 4:23-24).

 

Journal de l'IBE, Lamorlaye (Oise)

N° 1 - Février 1998.

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La Bonne Nouvelle

6/ 95 & 1/96
Dr. William Ewvin McCauley

professeur à la « Bob Jones University» de Greenville, S.C. (USA)

Co-directeur du « Musical Mission Team »


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La « musique chrétienne contemporaine », Le talon d'Achille du culte chrétien

Suite (la première partie de cet article a paru dans la B.N. 6/95)

Divertissement ou service divin?

Le musicien chrétien doit considérer son travail dans l'assemblée comme un service divin et non comme un divertissement. La vie morale et culturelle du monde est contrôlée en grande partie par la télévision et les journaux. On a pris l'habitude d'être diverti passivement durant tous ses loisirs. Quelques-uns viennent aussi à l'église et s'attendent à y recevoir un tel divertissement. Pourtant, dans la maison de Dieu, nos pensées devraient être dirigées vers Dieu. l Chron. 25 : 1-3 nous enseigne que ceux qui servaient durant les cultes par la musique prophétisaient: « David et les chefs de l'armée mirent à part pour le service ceux des fils d'Asaph, d'Héman et de Jeduthun qui prophétisaient en s'accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales... les fils de Jeduthun... prophétisaient avec la harpe pour louer et célébrer l'Éternel ».*

Il apparaît clairement ici que, dans l'Ecriture, le mot « prophétiser» ne se rapporte pas seulement à la prédiction d'événements futurs. Il signifie aussi souvent « parler de la part de Dieu », témoigner ». En 1 Cor. 14 : 23-25, Paul parle de l'utilité des dons spirituels: « Si donc, dans une assemblée de l'Eglise entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous? Mais si tous prophétisent, et qu'il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son coeur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous».

    Notre vulnérabilité

    D'importantes directives bibliques

    L'infiltration

    Le feu étranger

    La musique n'est pas neutre

    Des normes ou des goûts ?

    Divertissement ou service divin?

    Problèmes de générations ?

    Adapter nos méthodes ?

    Pas de musique rock!

    La Sainteté de Dieu

    Conclusion

Dr. William Ewvin McCauley

professeur à la « Bob Jones University» de Greenville, S.C. (USA)

Co-directeur du « Musical Mission Team »

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Promesses

1992 - 1 / No 99
Colin Porteous

Pasteur, Le Havre


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La musique et le chant dans la Bible et dans l'Eglise

L'origine de la musique est surnaturelle, c'est-à-dire qu'elle vient de Dieu qui a créé les oiseaux avant les hommes! Nous disons que les oiseaux «chantent» en "té, ils font résonner leur voix librement et spontanément, (tout étant «programmé» pour cela) et Dieu a fait en sorte que dans la plupart des cas, le résultat soit agréable à entendre.

Le premier «musicien» de la Bible n'était pas un «chrétien» (Gen 4.21), mais Youbal, fils de l'affreux Lémek, le premier bigame; il n'empêche que la musique est un des plus merveilleux dons de Dieu, mous voyons que Dieu prodigue ses dons naturels sur les méchants comme sur les bons. C'est ce que nous appelons la «grâce commune», les bonnes choses que Dieu accorde indifféremment aux justes et aux injustes, en tant qu'hommes. Cela veut dire pratiquement que nous ne devons pas avoir honte d'être culturellement redevables à quelqu'un qui n'est pas converti, et nous pouvons utiliser librement pour le chant chrétien une mélodie composée par un païen, à condition seulement qu'elle y convienne. C'est ainsi que dans nos recueils de cantiques nous pouvons avoir, et à juste titre, des mélodies de tel ou tel compositeur à la vie parfois déréglée, sans préjuger de son état spirituel.

Il va sans dire que le roi David est le grand musicien de la Bible; il jouait très bien de la harpe I Sam 16.23 et nous pouvons supposer qu'il s'y était exercé tout en paissant les troupeaux de son père, car la harpe de l'époque était beaucoup plus portative que le grand instrument moderne.

 

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Dieu, louange, musique, Jean