Alors que de nombreuses catastrophes frappent la
Terre sans préavis, d'autres se mettent en
place sous nos yeux et s'installent sans faire de
bruit. Nous les voyons prendre place peu à
peu et dessiner un avenir bien sombre.
Évidemment, je pense particulièrement
à la sécheresse qui gagne du
terrain et qui oblige bien des hommes à
lever la tête vers le ciel dans l'espoir
de voir quelques nuages qui déverseraient
une pluie bienfaisante sur leurs
propriétés.
C'est la catastrophe que nous pouvons suivre en
direct sans avoir le véritable pouvoir de
l'arrêter. Quoique nous en connaissions la
finalité si rien ne vient interrompre sa
marche, nous restons impuissants lorsque la nature
se met en colère ou qu'elle devient
silencieuse.
Sans doute est-ce la bonne attitude de lever la
tête pour regarder le ciel, cependant les
hommes ne regardent pas assez haut pour
trouver la réponse à leurs
problèmes.
À cause de cela, les quelques gouttes de
pluie qui tombent pour laver la poussière
sur les feuilles sont insuffisantes pour redonner
de la vigueur aux plantes assoiffées.
Pourtant, ces quelques gouttes de pluie nous
montrent que le ciel n'est pas totalement
fermé et qu'il y a encore de
l'espérance.
Ce "lavage" des feuilles, ce nettoyage devrait nous
interpeller afin que nous aussi, nous prenions
conscience que la toilette du matin, la toilette
en surface est incomplète s'il n'y a pas un
temps qui est pris pour s'occuper de
l'intérieur, pour s'occuper de son
âme ; une activité qui
pourrait faire changer le temps avant que la
terre ne soit, à nouveau, saisie
d'épouvante.
La terre est saisie
d'épouvante, Parce qu'il ne tombe point de
pluie dans le pays, Et les
laboureurs confus se
couvrent la tête.
Même la biche dans la campagne Met bas et
abandonne sa portée, Parce qu'il n'y a point
de verdure. Jérémie
14:
4-5
N'est-ce pas étrange que la planète
bleue, dont la surface est recouverte de
près de 70 % d'eau, soit saisie
d'épouvante à cause de la
sécheresse ?
Cette eau dont une partie s'évapore et qui
devrait retomber en pluie bienfaisante, où
disparaît-elle ?
La première pensée qui nous vient
à l'esprit, c'est qu'elle ne tombe plus de
façon équilibrée ;
quelques gouttes par-ci, quelques gouttes
par-là tandis qu'à d'autres endroits,
ce sont des inondations qui anéantissent le
travail des hommes.
Quelles sont les causes de ces catastrophes, de
ces désordres climatiques ?
Avant d'y répondre, il faudrait encore
préciser qu'une partie de cette eau qui
s'évapore est quelque part au-dessus de nos
têtes et qu'elle ne retombera pas de la
façon que nous espérons tous. En
effet, elle est gardée en réserve
pour les jours de colère ; ces jours
dont la Bible nous parle.
Nous l'avions déjà noté la
semaine passée par le biais de texte de ce
Job :
As-tu vu les
dépôts de grêle, que je tiens en
réserve pour les temps de détresse,
Pour les jours de guerre et de
bataille ?
Job
38: 22-23
À ce texte nous ajoutons encore celui de
l'Apocalypse nous avertissant qu'un jour des
grêlons d'un talent tomberont sur la Terre
(Apocalypse
16: 21).
(Environ 30 kg ; voir 50 kg selon les
documents ; de toute façon, que ce soit
30 ou 50 kg, les effets dévastateurs seront
considérables.)
Plutôt que de vouloir remédier
à tout prix aux conséquences de la
sécheresse par des taxes multiples, sans
doute serait-il plus sage de s'attaquer à la
source du problème et de se mettre d'accord
quant aux conclusions à en tirer.
Les hommes proposent bien quelques solutions qui en
séduisent plusieurs, mais, en
réalité, elles ne peuvent pas - sur le
champ - régler le problème du
jour.
Or, c'est aujourd'hui que nous avons besoin
d'eau !
Qui donc est responsable de la
sécheresse ?
En lisant ma Bible j'ai découvert que le
responsable C'EST DIEU !
Oui, c'est l'Éternel, et il ne s'en
cache pas !
Il est responsable parce que nous l'avons
obligé à sévir contre les
hommes. Nous l'avons poussé à
nous sanctionner parce que nous nous sommes
détournés de lui malgré ses
nombreux appels.
S'il nous sanctionne, c'est encore par amour qu'il
le fait : "Nos
pères nous châtiaient pour peu de
jours, comme ils le trouvaient bon ; mais
Dieu nous
châtie pour notre
bien..."(Hébreux
12. 10).
Il nous châtie afin de nous amener à
la réflexion quant à la mort qui nous
attend, à cette vie éternelle que
plusieurs ont mis en oubli. Il nous châtie
sans oublier de proposer continuellement SA
solution pour que les choses redeviennent
normales.
Pour lui avoir tourné le dos à
maintes et maintes reprises, notre
sécheresse intérieure a fini par
déborder sur notre environnement. C'est
arrivé afin que nous soyons touchés
au point sensible de notre nature animale : le
ventre qui a faim !
J'ai appelé la
sécheresse sur le pays, sur les
montagnes,
Sur le blé,
sur le moût, sur l'huile, Sur
ce que la terre peut
rapporter,
Sur les hommes et
sur les bêtes, Et sur
tout le travail des
mains.
Aggée
1: 11
Je vous ai
frappés par
la rouille et par la nielle, et par la
grêle ; J'ai frappé tout le
travail
de vos mains.
Aggée
2: 17
Il est évident que Dieu n'agit pas ainsi
par plaisir.
Ce châtiment, comme bien d'autres, est
destiné à nous amener à la
réflexion afin de rechercher
l'Éternel pour ensuite marcher dans les
voies qu'il a tracées pour l'homme en
obéissant continuellement à ses
commandements.
La sécheresse sera-t-elle suffisante pour
ramollir les coeurs afin qu'ils se tournent vers
Dieu ?
Elle le devrait ! Malheureusement, nous
constatons que Dieu est parfois contraint de
multiplier ses châtiments pour que l'homme
vienne s'humilier devant l'Éternel, qu'il
confesse son péché et
l'abandonne.
En dépit de l'accroissement des
catastrophes, tant en nombre qu'en
intensité, la Bible nous apprend que les
hommes d'Israël ne se
détournèrent point de leurs mauvaises
voies.
À six reprises, Dieu dira à son
peuple : "Malgré
cela, vous n'êtes pas revenus à
moi"
(Amos
chapitre 4 et
Aggée 2: 17).
Combien y a-t-il eu de grandes catastrophes ces dix
dernières années..., ces cinq
dernières années ? Ont-elles
été suffisantes pour ramener les
hommes vers le Créateur, le Dieu
Tout-Puissant ?
Il est fort probable que plusieurs de nos
contemporains ne se sentent pas concernés
par le péché, car ils disent n'avoir
jamais tué ni volé.
Admettons..., mais, en regard de la
sécheresse, l'Écriture nous apprend
que le malheur guette déjà tous ceux
qui, de près ou de loin, ont un rapport avec
la nourriture, même s'ils n'ont pas
tué ou volé selon leur
façon de voir.
Ils sont dans le collimateur de Dieu lorsqu'ils
cherchent leur profit avant toute autre
considération.
MALHEUR à
ceux qui ajoutent maison
à maison, Et qui joignent champ à
champ,
Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus
d'espace, Et
qu'ils habitent seuls au milieu du pays !
Esaïe
5: 8
MALHEUR
... à qui fait travailler
son prochain sans le payer, Sans lui donner son
salaire... (Jérémie
22:
13) [Il
est de notoriété publique que de
nombreux ouvriers agricoles ont souvent des
salaires indécents]
Ces deux textes, tirés de l'Ancien
Testament, sont bien connus !
Si ce n'est par la lecture de la Bible, c'est au
moins par la lecture et l'écoute des
médias qui dépeignent la situation
mondiale où l'on voit toujours plus de
petites propriétés - ou
sociétés - absorbées par les
grandes.
Ces dernières veulent devenir toujours plus
grandes jusqu'à ce qu'elles soient les
seules, jusqu'à ce "qu'elles habitent seules
au milieu
du pays"
(Esaïe 5:
8) afin de pouvoir pratiquer
les prix selon leur bon vouloir sans avoir la
crainte qu'il y ait une concurrence qui leur fasse
du tort.
Dieu peut-il bénir des tels
comportements ? Bien sûr que non,
puisqu'il dit MALHEUR !
Tout en poursuivant ma lecture de la Bible, je
découvre que ces mêmes personnes - et
celles qui leur sont associées de
près ou de loin - n'ont qu'un
désir :
RETENIR LA MARCHANDISE LE PLUS LONGTEMPS
POSSIBLE afin que la pénurie s'installe
et que les prix augmentent suffisamment avant
qu'ils ouvrent leurs entrepôts. (Ce n'est pas
valable uniquement pour la nourriture)
Celui qui retient le
blé est maudit du peuple, Mais
la bénédiction
est sur la tête de celui qui le vend.
Proverbes
11: 26
Il est probable que la malédiction du peuple
n'effraie pas les grosses sociétés
qui tiennent les cordons de la bourse
alimentaire.
C'est oublier que la bénédiction de
l'Éternel ne peut pas reposer sur les
âmes de ces personnes-là.
C'est oublier que leur embonpoint, physique ou
financier, ne saurait leur garantir une
éternité dorée, une
éternité qui pourrait commencer bien
plus vite que prévue :
Dieu lui dit :
Insensé ! cette nuit même ton
âme te sera redemandée ; et ce
que tu as préparé, pour qui cela
sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui
amasse des trésors pour lui-même, et
qui n'est pas riche pour Dieu. Luc
12: 20-21
Et ce n'est pas tout ! En poursuivant ma
recherche dans la Bible, j'y découvre une
progression dans le mal. Là, je dois
reconnaître qu'aujourd'hui le mal, dont il
est question, est camouflé et devient
légal parce qu'il est affiché en
petits caractères. Néanmoins, le
principe de tromperie reste le même.
Vous dites : ... Nous
diminuerons l'épha, nous augmenterons le
prix, Nous falsifierons les balances pour
tromper ; Puis nous achèterons les
misérables pour de l'argent, Et le pauvre
pour une paire de souliers, Et nous vendrons la
criblure du froment. Amos
8: 5-6
Aujourd'hui on ne falsifie pas les balances, mais
on réduit - DISCRÈTEMENT - le contenu
des emballages sans avertir - OFFICIELLEMENT -
l'acheteur qui n'a qu'à regarder si son
paquet d'un kg fait toujours un kilo comme il le
faisait hier ou avant hier.
Est-on pur avec des balances
fausses, Et avec de faux poids dans le sac ?
Michée
6: 11
Quand au contenu du sachet, nous constatons que la
matière première de qualité
disparaît pour laisser place à un
genre de "criblure" bon marché qui n'a rien
à voir avec la marchandise que l'on croyait
acheter !
Lorsque l'on regarde ce parcours, cette escalade
dans la méchanceté, faut-il encore
s'étonner que notre Dieu soit contraint de
prendre l'initiative d'appeler la sécheresse
sur certains pays qui pratiquent à
outrance ce que l'Écriture
condamne ?
Évidemment, nous ne sommes pas
coupables des agissements de ceux qui
appauvrissent les pauvres pour les réduire
en un certain esclavage ; nous ne sommes
pas responsables, mais...
... mais en redescendant les échelons de
l'échelle de la société,
nous finirons bien par rencontrer notre propre
méchanceté qui se signale
déjà par un manque de
reconnaissance.
Revenons d'abord à nos agriculteurs, nos
maraîchers, nos paysans, toutes des personnes
indispensables, car elles sont un des maillons
qui nous permettent de recevoir notre pain
quotidien.
Souvenons-nous de certaines époques
où la bénédiction se
répandait généreusement sur
leur travail. L'abondance était au
rendez-vous !
Une telle abondance..., que certains prenaient la
liberté de détruire une partie de
leurs récoltes pour que les prix ne
s'effondrent pas !
Quel fut le résultat de cette
bénédiction
méprisée ?
Aujourd'hui les prix se sont quand même
effondrés et plusieurs sont
obligés de mettre la clé sous le
paillasson ; la vente de leur produit ne
couvrant plus les frais de production. Un texte
d'Esaïe nous avertit que si nous marchons avec
la méchanceté dans le coeur, nous en
subirons les conséquences : "Malheur au
méchant ! il
sera dans l'infortune, car il recueillera le
produit de ses mains"
(Esaïe
3: 11).
L'abondance n'est pas une tare !
Ce n'est pas une malédiction qu'il faut
détruire à tout prix ! Mais elle
le devient (une malédiction) lorsqu'elle est
méprisée alors qu'une partie de la
planète ne mange pas à sa faim et
qu'une autre meurt à l'instant où je vous parle !
Lors de la multiplication des pains, Jésus a
fait recueillir les pains et les poissons qu'il y
avait de trop.
Il aurait pu donner le strict
nécessaire. Il ne l'a pas fait, car il a
voulu montrer la générosité de
son Père : "Tous
mangèrent et furent rassasiés, et
l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux
qui restaient"
(Matthieu
15: 37).
On ne jeta pas à la poubelle les
excédents, on ne les donna pas aux cochons,
on ne les souilla pas pour les rendre impropres
à la consommation ! On emporta ce pain
béni pour jouir plus longtemps des
bontés de Dieu.
N'avons-nous pas une leçon à en
tirer, nous qui sommes invités à
partager notre pain avec celui qui a
faim plutôt que de le jeter ou de passer
devant l'indigent en regardant ailleurs ?
Le Roi dira à ceux qui
seront à sa gauche : Retirez-vous de
moi, maudits ; allez dans le feu
éternel qui a été
préparé pour le diable et pour ses
anges.
Car j'ai eu faim,
et vous ne m'avez pas donné à
manger ; j'ai
eu soif, et vous ne m'avez pas donné
à boire ;
Je vous le dis en vérité, toutes les
fois que vous n'avez pas fait ces choses à
l'un de ces plus petits, c'est à
moi que vous ne les
avez pas faites.
Et ceux-ci iront au châtiment éternel,
mais les justes à la vie éternelle.
Matthieu
25: 34-46
Ainsi l'abondance a son utilité ! Elle
est donnée pour qu'elle devienne :
- Une bénédiction pour celui qui la
reçoit suite à son travail ;
- Une bénédiction quand il la partage
avec celui qui a faim ;
- Une bénédiction pour
l'affamé qui la reçoit en
bénissant son donateur.
Non content d'offrir nos excédents, le
Père céleste nous invite aussi
à partager notre propre pain en cas de
nécessité absolue :
Si tu donnes ta propre
subsistance à celui qui a
faim, Si tu
rassasies l'âme indigente, Ta lumière
se lèvera sur l'obscurité, Et tes
ténèbres seront comme le midi.
L'Éternel
sera toujours ton guide, Il
rassasiera ton âme dans
les lieux arides, Et il redonnera de la vigueur
à tes membres ; Tu seras comme un
jardin arrosé, Comme une source dont les
eaux ne tarissent pas. Esaïe
58: 10-11
Sans doute faut-il beaucoup de sagesse pour
discerner les vrais pauvres - ceux qui sont
réellement dans le besoin - des profiteurs
ou des mendiants professionnels qui se
déplacent en voiture ou en train pour aller
dans les meilleurs endroits ?
Si ce n'est pas le sujet du jour, disons simplement
qu'il y a assez d'oeuvres chrétiennes -
dignes de ce nom - qui attendent notre
participation, et qu'il y a suffisamment
d'évangélistes et de missionnaires
qui vivent très modestement et qui auraient
bien besoin d'être soutenus.
Maintenant, en passant des producteurs aux
consommateurs que nous sommes, il n'y a pas besoin
de faire de grands discours pour dénoncer la
mauvaise conduite de ceux et celles qui remplissent
allègrement leurs poubelles de nourriture
consommable ! Un péché comme les
autres !
L'abondance de nourriture nous fait-elle rendre
la nourriture méprisable dès qu'elle
se présente une deuxième fois dans
notre assiette au point de la jeter ?
Est-ce normal de fouler ainsi la
bénédiction de Dieu, de
dédaigner le pain quotidien demandé
au Père céleste ? " Donne-nous
aujourd'hui notre pain
quotidien"
(Matthieu
6: 11).
De le dédaigner au point de se
débarrasser de ce qui a été
béni lors de la prière d'action de
grâce ?
La réponse se trouve dans l'engorgement de
nos poubelles que les rats, les chiens errants, les
corbeaux, les mendiants et les chômeurs en
fin de droits visitent pour remplir leur
estomac.
Ainsi, à tous les échelons de la
société, le mal et
l'indifférence à l'égard de
Dieu ont fait leur ravage. Ne soyons donc pas
étonnés si le niveau d'eau baisse
dans les rivières !
Il baisse certainement moins rapidement qu'a
baissé notre attachement à Dieu,
notre amour pour lui, notre reconnaissance pour
tous les bienfaits accordés jusqu'à
ce jour.
En raison de tout ce qui vient d'être dit,
n'avons-nous pas des leçons à
apprendre pour respecter ce que Dieu nous
donne ?
Ne devrions-nous pas revenir à lui de tout
notre coeur en ayant une crainte respectueuse de
celui qui peut tout aussi bien nous couper les
vivres que nous fermer la porte de son Ciel
lorsqu'il sera temps d'entrer dans
l'éternité ?
"L'abondance de bénédictions de ces
dernières décennies n'ayant pas
poussé l'homme à chercher le Seigneur
et à s'éloigner du mal, il est
compréhensible que d'autres moyens doivent
être utilisés pour l'amener au pied de
la Croix afin d'en sauver quelques-uns de la
perdition éternelle."
La catastrophe de la sécheresse qui se
dessine sous nos yeux va-t-elle nous rendre sages
avant qu'il n'arrive ce que le psalmiste dit dans
un de ses Psaumes
(105:
16) ?
Triste perspective que la sécheresse,
mais, aussi dramatique soit-elle, elle n'est pas un
point final qui sanctionne définitivement la
méchanceté des hommes.
Le grand roi Salomon avait entrevu la bonté
de Dieu à l'égard de ceux qui se
repentent sincèrement de leur
péché :
Quand le ciel sera
fermé et qu'il n'y aura point de
pluie, à
cause de leurs péchés contre toi,
- s'ils
prient dans ce
lieu et rendent gloire à ton nom,
- et s'ils se
détournent de leurs
péchés, parce que tu les
auras
châtiés,
- exauce-les des cieux, PARDONNE
le péché de tes
serviteurs et de ton peuple d'Israël, à
qui tu enseigneras la bonne voie dans laquelle ils
doivent marcher, ET
FAIT VENIR LA PLUIE SUR LA TERRE
que tu as donnée en
héritage à ton peuple !
1
Rois 8: 35-36
Et l'Éternel lui
dit : J'exauce ta
prière et
ta supplication que tu m'as
adressées... 1
Rois 9: 3
Face à la sécheresse qui a
placé ses marques, le remède
infaillible pour faire tomber la pluie est donc de
revenir à Dieu.
Il n'est pas question d'aller au temple ou
à l'Église, il est question de
s'humilier devant le Dieu du Ciel, de lui
demander pardon pour les nombreux
péchés qui ont été
commis, puis, de s'engager à suivre ses
voies même après qu'il ait rouvert
les écluses des cieux.
S'ils prient ..., s'ils se
détournent de leurs
péchés !
Bien sûr il n'est pas question
de prier pour prier, de prier n'importe qui, de
prier n'importe comment et de faire ensuite
n'importe quoi !
Encore faut-il avoir le désir d'obéir
aux commandements de Dieu, de faire sa
volonté avant de l'implorer de nous faire du
bien ! "Si quelqu'un
détourne l'oreille pour ne pas
écouter la loi, Sa prière même
est une abomination"
(Proverbes
28: 9).
Quant à prier n'importe qui..., un ancien
proverbe français dit "qu'il vaut
mieux prier Dieu que ses saints"
(manuscrit du XIVe siècle).
Une sage pensée qui devrait être prise
en considération par ceux et celles qui
invoquent les saints du calendrier alors que c'est
en Dieu seul qu'est la solution à TOUS nos
problèmes, y compris celui de la
sécheresse :
Il répand la pluie sur
la terre, Et envoie l'eau sur les
campagnes ;
Il attire à lui les gouttes d'eau, Il les
réduit en vapeur et forme la
pluie ;
Qui a ouvert un passage à la pluie, Et
tracé la route de l'éclair et du
tonnerre..., Job
5:10 ;
36:27 ;
38:25
Quant à s'humilier..., c'est aussi
l'étape indispensable !
Une étape qui ne peut se faire qu'en prenant
conscience que nous sommes tous des
pécheurs. En tant que tels, nous sommes sous
la condamnation de Dieu tant que la paix avec lui
n'a pas été faite au travers de
Jésus-Christ.
L'avons-nous fait ?
Si oui..., sommes-nous toujours en paix avec
lui ?
La bonne nouvelle de l'Évangile c'est
justement que la grâce est offerte -
GRATUITEMENT - à quiconque veut
accepter Jésus comme Sauveur ET SEIGNEUR de
sa vie !
Repentez-vous
donc et convertissez-vous,
pour que vos péchés
soient effacés, afin que des
temps de
rafraîchissement viennent de la part du
Seigneur...
Actes
3: 19-20
Bien plus que la bénédiction de la
pluie qui, en ces jours, est regardée comme
une bénédiction indispensable, il
y a aussi la bénédiction spirituelle
que Dieu répand sur ceux qui lui ont fait
allégeance.
Ainsi ces temps de rafraîchissement
spirituels promis par le Seigneur seront
bénéfiques pour nos âmes,
tandis que les temps de rafraîchissement pour
la nature seront profitables tant pour elle que
pour nous.
Malheureusement, il est à craindre que bien
des prières ne soient jamais exaucées
en raison de la sécheresse des coeurs
lorsque les intérêts financiers sont
prioritaires.
Une sécheresse qui ne manque pas de toucher
certains membres de l'Église de
Jésus-Christ ! Nous en parlerons la
semaine prochaine si le Seigneur le permet.
La sécheresse du coeur est une
calamité pire que celle qui transforme nos
paysages.
Elle est pire, car les choses de Dieu ne peuvent
plus toucher celui ou celle qui s'est endurci.
En combattant cette sécheresse du
coeur, il ne fait aucun doute que l'autre
sécheresse ne sera plus qu'un mauvais
souvenir :
Il a créé la
terre par sa puissance, Il a fondé le monde
par sa sagesse, Il a étendu les cieux par
son intelligence.
À sa
voix, les eaux
mugissent dans les cieux ; Il
fait monter les
nuages des
extrémités de la terre,
Il produit les
éclairs et la pluie, Il tire le
vent de ses
trésors. Jérémie
10:
12-13
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 21 mai 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
C030611