Il
devait bien être 22 h 30 en cette veillée de Noël
quand
un homme, regardant les fenêtres allumées, fut envahi d'une
profonde tristesse en pensant à sa famille.
Jeté
à la rue par sa femme, il allait rejoindre le flot des divorcés qui
n'ont plus pour compagnie que les souvenirs d'antan ou les débits de
boissons.
C'est
d'ailleurs là qu'il se rendit, dans sa nouvelle famille..., le
bistrot du coin, rejoignant ainsi d'autres naufragés de Noël pour
noyer, entre frères et compagnons d'infortune, la solitude et la
tristesse d'une veillée de Noël sans famille, sans Dieu et sans
espérance. (Souvenirs d'un alcoolique.)
Alors que le monde se prépare à célébrer le jour de Noël (à sa façon), j'ai à coeur de m'adresser à tous les naufragés qui, en ces jours de fête, sont à la dérive et ne savent plus très bien où porter les yeux pour obtenir un secours qui leur permettrait d'envisager l'avenir en marchant sur un terrain sécurisé.
Que
de naufragés dans ce monde!
Que
de naufragés qui s'ignorent! Que de personnes en danger et qui ne se
rendent pas compte que leur bateau coule, que leur vie n'a pas ou
plus de sens!
Mais
aussi que de chrétiens naufragés qui sont à la dérive quant à
la foi et la confiance qu'ils avaient placée en Dieu! Ballottés par
la tempête, vivant dans une insécurité constante, ils sont prêts
de couler, prêts à abandonner la foi!
Et
pourtant...
Il
y a un peu plus de deux mille ans:
IL VOUS EST NÉ UN SAUVEUR, QUI EST LE CHRIST, LE SEIGNEUR...
... Paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée! Luc 2: 11-14
Dieu l’a souverainement élevé (l'enfant de la crèche), et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que TOUTE LANGUE CONFESSE QUE JÉSUS-CHRIST EST SEIGNEUR, à la gloire de Dieu le Père. Philippiens 2: 9-11
Le
monde va faire la fête à sa façon, mais que sert-il de se réjouir
de Noël si Dieu est absent des coeurs et des vies?
N'ont-ils
pas fait naufrage ceux et celles qui considèrent ce jour particulier
comme un jour où l'on célèbre avant tout une fête de famille?
Que
veulent-ils dire quand ils proclament JOYEUX NOËL?
Croyant
n'avoir point besoin de Dieu et encore moins d'un Sauveur, ils vont
même jusqu'à jeter allègrement par-dessus bord la morale dite
chrétienne tout en voulant garder les avantages de la religion.
C'est ainsi qu'il y a de plus en plus de personnes qui ne se
soucient guère de Jésus, mais qui profiteront de la Noël pour
faire un bon repas en famille tandis que d'autres se réjouiront
d'avoir fait de bonnes affaires.
Et
que dire de ceux qui ont de la haine contre le Seigneur Jésus et
contre ceux qui professent son Nom?
Eux
qui sont enragés contre les véritables chrétiens, mais qui, pour
rien au monde, n’accepteraient que l'on supprime la fête de Noël
ou tous les jours de congé et toutes les fêtes religieuses qui ont
un rapport plus ou moins lointain avec la foi chrétienne?
Tous
ces gens n'ont-ils pas fait naufrage quant à la foi, par
rapport
au message que devrait leur apporter ce jour particulier où
l'on commémore la venue du Fils de Dieu sur la Terre?
Un
jour que les Églises célèbrent encore pour rappeler (plus ou moins
bien):
QU'IL EST NÉ UN SAUVEUR QUI EST LE CHRIST, LE FILS DE DIEU VENU DONNER SA VIE POUR LE PARDON DE NOS PÉCHÉS afin que chacun connaisse la Vie éternelle et non l'enfer éternel! Un Sauveur qui est.... SEIGNEUR!
Pouvons-nous
abandonner ces naufragés à leur triste sort?
N'avons-nous
pas l'obligation d'agir afin de ne pas être accusés de
«non-assistance à personne en danger» de perdition éternelle?
Ne
devrions-nous pas, en cette période de la nativité, rappeler à
ceux qui nous entourent que, SANS JÉSUS, sans sa venue dans
le
monde, IL N'Y AURAIT PAS DE NOËL et
PAS DE SALUT?
Si nous avons connu ce salut, si nous avons cette assurance d'avoir été pardonnés de nos péchés, d'avoir bénéficié de la grâce de Dieu, alors obéissons à l'ordre de Jésus, allons vers les nôtres et:
... racontons-leurs tout ce que le Seigneur nous a fait, et comment il a eu pitié de nous. Marc 5: 19
N'ayons pas peur de parler de notre espérance pour ce qui concerne la vie éternelle, cette vie éternelle promise depuis longtemps:
Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de L'ESPÉRANCE DE LA VIE ÉTERNELLE, que Dieu, qui ne peut mentir, a PROMISE AVANT LES TEMPS ÉTERNELS... Tite 1: 1-2
Sachant que «Dieu veut que TOUS les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» (1 Timothée 2: 4), nous avons tous la responsabilité d'annoncer la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ à ceux et celles qui vivent Noël sans savoir ce que représente la naissance de Jésus pour le monde.
Noël...,
une période durant laquelle il est facile de parler de notre foi à
ce monde qui n'a plus aucune espérance, ce monde qui ne sait plus à
«quel saint se vouer» tant il a été trompé par des promesses non
tenues!
Voyez
ce monde en plein naufrage à cause de son péché, ce monde qui
ne voit pas la seule planche de salut à sa disposition; cette
planche de salut en forme de CROIX!
Dieu a voulu par lui (Jésus) réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui (Jésus), par le sang de sa croix. Colossiens 1: 20
Et
que dire des naufragés qui vivent sur une île quasiment déserte en
raison de l'indifférence de leur entourage quant aux malheurs qui
les ont frappés?
Si
seulement, comme Robinson Crusoé, ils pouvaient avoir comme
compagnon un Vendredi!
Ce
compagnon du vendredi saint, par exemple!
Ce
vendredi où celui qui est la Vie est mort pour que nous ayons, par
lui, la
Vie éternelle!
Ce
Jésus donnant sa vie pour que nous ayons tous la VIE en abondance;
ce Jésus que Dieu a ressuscité!
Mais,
ne soyons pas défaitistes: les naufragés ne sont
pas
morts! Tant
qu'il y a de la vie
qui coule dans leurs veines, il y a de l'espoir!
Et
puisqu'il y a de l'espoir..., à nous de leur insuffler cette
espérance en profitant de la période de Noël qui est propice
pour annoncer le salut en Jésus-Christ.
Vous
connaissez donc votre mission!
Celle
d'être des témoins de Jésus-Christ qui témoignent de ce que le
Seigneur a fait pour vous! Ce Seigneur qui désire offrir le salut à
toutes les personnes qui seraient prêtes à le suivre selon SES
conditions..., et non selon leur fantaisie! Car, avant d'être
Sauveur, Jésus est SEIGNEUR!
Il a été «SEIGNEUR» de toute éternité, tandis qu'un jour il a décidé de devenir le «Sauveur» pour les hommes (et non pour les anges déchus). "Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme " (1 Thimotée 2: 5).
Sachez que le Nouveau Testament emploie bien plus souvent le mot «SEIGNEUR» que «Sauveur» pour parler du Fils de Dieu.
C'est sans doute parce que Jésus n'est pas le Seigneur dans la vie de plusieurs enfants de Dieu, parce qu'il n'est pas le centre de leur vie, parce que leur coeur n'est pas tout entier pour lui, qu'ils sont en danger de devenir des naufragés comme les autres..., s'ils n'en sont pas déjà!
Les naufragés de Noël dont nous venons de parler ne sont pas uniquement ceux et celles qui ont perdu de vue la signification de la venue de Jésus ou qui ont été abandonnés par les leurs ou par la société. Il y a encore une autre catégorie de naufragés; la Bible en parle:
Ce sont ceux dont la foi est en perdition!
Le commandement que je (Paul) t’adresse... c’est que... tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience.
Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, ET ILS ONT FAIT NAUFRAGE PAR RAPPORT À LA FOI. 1 Timothée 1: 18-19
D'abord, nous devons prendre en considération qu'un naufrage ne vient pas abruptement, sans prévenir. Généralement, il y a des signes annonciateurs qui montrent que le navire est en perdition.
C'est la même chose pour nos vies; il y a aussi des signes qui ne trompent pas les observateurs; des signes qui mettent en évidence que nous pourrions bien avoir perdu notre premier amour (Apocalypse 2: 4), que nous serions de moins en moins zélés pour le Seigneur ou que nous n'aurions plus à coeur le salut de nos proches.
Mais
faut-il encore accepter de reconnaître que l'on peut être en
perdition plutôt que d'attendre le jour de l'éternité pour se
trouver devant le fait accompli!
Faut-il
encore avoir un peu de sagesse pour accepter les conseils de ceux et
celles qui ont véritablement consacré leur vie au Seigneur et qui
s'appliquent à marcher dans l'obéissance à la Parole de Dieu!
Lorsque
le Titanic est parti du port, il était en état.
Lorsque
nous sommes partis dans la vie chrétienne après être sortis du
monde, nous étions lavés et purifiés de tous nos anciens péchés.
Étant devenus de nouvelles créations (2 Corinthiens 5: 17);
étant «nés de nouveau» (Jean 3: 3); nous étions inscrits dans le
Livre de Vie et «programmés» pour arriver vers l'autre bord, vers
le rivage où Jésus accueillera ceux qui auront été des
vainqueurs.
Tout était prévu pour que le Titanic arrive à bon port, là où il était attendu. Tout..., sauf que l'orgueil des hommes allait être l'instrument principal de son naufrage, un orgueil allant jusqu'à provoquer Dieu: «Dieu lui-même ne pourrait pas couler ce navire» (Citation d'un membre de l'équipage)
Tout est prévu pour que nous arrivions vers l'autre rive où une place nous a été préparée dans le Royaume des Cieux par le SEIGNEUR Jésus «Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place» (Jean 14: 2), mais...
... comme pour les registres qui avaient noté l'arrivée prévisible du Titanic et qui durent mentionner qu'il avait fait naufrage, il est à craindre que dans les registres du Ciel, plus exactement, dans LE LIVRE DE VIE, des noms soient effacés, parce que les titulaires de ces noms auront fait naufrage quant à la foi!
Certes, nous n'en sommes pas encore là puisque nous avons le privilège de pouvoir dire «Aujourd'hui» pour bénéficier de ce temps de patience dont Dieu use à notre égard (2 Pierre 3: 9). D'ailleurs, c'est pendant ce temps de patience qu'il demande à ceux qui sont passés des ténèbres à la lumière de revenir à lui de tout leur coeur afin de le servir comme il convient à tout esclave de Jésus-Christ (1 Corinthiens 7: 22).
Si l'apôtre Paul a pu constater que quelques-uns ONT FAIT NAUFRAGE PAR RAPPORT À LA FOI..., que devrait-il dire de nos jours en constatant que Jésus est à la porte de son Église..., À LA PORTE DES COEURS DE CERTAINS CROYANTS qui n'ont plus que l'apparence de la foi (Apocalypse 3: 14-21)?
Néanmoins, malgré la situation dramatique, ce qui est réconfortant, c'est que les membres de cette Église de Laodicée qui, eux aussi, ont «fait naufrage quant à la foi», sont tous invités à faire entrer le SEIGNEUR dans leur vie, à le laisser revenir prendre la place de SEIGNEUR!
Pour
cette raison, il frappe, il appelle, il insiste et il met sur le
coeur de ceux qui le servent d'avoir la même pensée que lui, celle
de vouloir que tous les hommes soient sauvés..., tout
en
étant plus particulièrement attentif à ceux qui étaient déjà
passés des ténèbres à la lumière et qui, par manque de
vigilance, sont devenus des naufragés quant à la foi!
Il
est attentif aux brebis qui se sont égarées (Matthieu 18: 12-14),
celles qui se sont endormies (Éphésiens 5: 14) ou celles qui
sont en passe de mourir (Apocalypse 3: 2).
La foi est une ferme assurance DES CHOSES QU’ON ESPÈRE, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Hébreux 11: 1
Combien
de chrétiens n'espèrent plus?
Combien
ont fait naufrage en ayant remplacé l'espérance par la
croyance!
Cette
croyance en Dieu, cette croyance en Jésus-Christ!
Cette
croyance qui croit que Jésus guérit toujours les malades
parce
qu'il est le même, hier, aujourd'hui..., mais qui
est
incapable de s'approprier ce qu'elle croit!
Cette
croyance qui croit, mais qui ne veut pas s'impliquer et mettre en
pratique ce qu'elle... «croit» de la Parole de Dieu.
Dernièrement,
on me rapportait les paroles d'une personne qui, en face de sa
mauvaise santé, disait: «Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse!»
C'était
une personne qui avait pourtant été guérie dans le passé suite à
l'onction d'huile faite par les anciens de son Église (Jacques 5:
14); une guérison qui lui avait évité de passer sur la table
d'opération!
«Qu'est-ce
que tu veux que j'y fasse aujourd'hui...» sous-entendu: «je ne
crois plus en Dieu comme avant!»
Ainsi, pour définir ceux qui ont fait naufrage par rapport à la foi, nous pourrions résumer leur condition en disant:
Ils ne croient plus ce qu'ils croyaient;
Ils ont abandonné la foi vivante et efficace qu'ils avaient;
Ils ont oublié les délivrances qu'ils avaient connues;
Désormais, ils préfèrent jeter l'éponge plutôt que de chercher sérieusement ce qui retient la bénédiction dans leur vie. Jésus n'est-il pas toujours le même?
Les naufragés de la foi n'ont plus rien à démontrer!
La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère,
UNE DÉMONSTRATION de celles qu’on ne voit pas.
Que pourraient-ils démontrer par leur «croyance» qui est dans l'impossibilité de les soutenir efficacement durant l'épreuve de la foi?
Ils n'ont plus la foi..., et PARCE QU'ILS N'ONT PLUS CETTE FOI QUI PLAÎT À DIEU, ILS COURENT LE RISQUE DE SE PERDRE à tout jamais s'ils ne reviennent pas au SEIGNEUR qui ne se lasse pas de pardonner (Ésaïe 55: 7).
Mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire (de la foi), mon âme ne prend pas plaisir en lui.
Nous, nous ne sommes pas de CEUX QUI SE RETIRENT POUR SE PERDRE, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Hébreux 10: 37-38
LA PERTE DE SON ÂME...,
Une fois de plus..., par la grâce de Dieu, nous n'en sommes pas encore là puisque nous pouvons dire «aujourd'hui» et qu'en conséquence il est toujours possible pour les naufragés de la foi de revenir de tout leur coeur à Jésus-Christ!
Faire naufrage, aussi dramatique que cela puisse être, ne veut pas dire que tout est fini; quand le Titanic a fait naufrage, il y eut environ 1500 morts et près de 700 rescapés (http://fr.wikipedia.org/wiki/Naufrage_du_Titanic).
Jésus
est venu pour sauver ceux qui sont perdus, aucune tempête ne pourra
venir à bout du grand Libérateur! Rien ne pourra l'arrêter si ce
n'est l'endurcissement de notre coeur!
La
seule chose à faire pour être sauvé, c'est reconnaître que
l'on a fait naufrage..., même quand il est question de la
foi!
Ensuite, comme dans tous les sauvetages, se laisser diriger et
conduire...
... conduire par celui à qui TOUT POUVOIR a été donné dans le Ciel et sur la Terre (Mathieu 28: 18).
Quelle
est l'espérance du naufragé qui connaît son état de perdition?
Qu'elle
est sa prière?
Quel
est son ardent désir si ce n'est celui d'être sauvé, celui de
retrouver la joie de son salut (Psaume 51: 12)!
Impossible
d'être sauvé tant que le naufragé voudra garder la direction de sa
vie!
Impossible
d'être sauvé tant que le Seigneur Jésus n'aura qu'un strapontin
dans le coeur d'une personne au lieu du trône, au lieu de la place
principale!
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi.
Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie * à cause de moi la retrouvera. Matthieu 10: 37-39
* Comprenons que «perdre sa vie» signifie aussi mourir à soi-même en acceptant que la volonté du Seigneur passe avant la nôtre.
Les échecs, le manque de joie, l'absence de fruit pour la gloire de Dieu, l'indifférence quant au salut des âmes, tout cela devrait ouvrir les yeux de CELUI QUI EST EN PASSE DE DEVENIR UN NAUFRAGÉ et comprendre que, s'il a besoin d'un Sauveur, il a en même temps besoin d'un Seigneur, besoin du SEIGNEUR Jésus qui saura donner un sens à sa vie..., même dans les plus grandes tempêtes!
Mais
pour être sauvé faut-il encore que le naufragé crie pour se faire
entendre, pour signaler sa présence! Qu'il se manifeste même
s'il se croit provisoirement en sécurité sur son île déserte ou
dans l'Église de Jésus-Christ!
Nous
pouvons être perdus tout aussi bien dans le monde que dans l'Église!
L'Église
n'est pas un endroit où le salut est garanti par LE SIMPLE FAIT
D'ÊTRE PRÉSENT!
L'Église
est un des moyens pour conduire les perdus au salut, un moyen pour
réveiller ceux qui s'assoupissent, pour soigner ceux qui sont en
passe de mourir (Psaume 107:
6, 13, 19, 28).
Dans
leur détresse, ils
crièrent à l’Éternel,
Et
il les délivra de leurs angoisses...
Parce
qu’ils s’étaient révoltés contre les paroles de Dieu, Parce
qu’ils avaient méprisé le conseil du Très-Haut.
IL
HUMILIA LEUR COEUR PAR LA SOUFFRANCE; ils succombèrent, et personne
ne les secourut.
Dans
leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, Et il les délivra de
leurs angoisses;
Il
les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort, Et il
rompit leurs liens.
Louez
l’Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!
Qu’ainsi
disent les rachetés de l’Éternel,
Ceux qu’il a délivrés de la main de l’ennemi, Psaume 107:
11-14; 1
C'est intentionnellement que j'ai terminé cette citation de l'Écriture par le verset premier. Je l'ai fait afin de souligner l'idée que nous devons louer continuellement le SEIGNEUR qui nous délivre de la main de notre ennemi, le prince des ténèbres.
Je vous encourage vivement à lire ce psaume 107 qui retrace l'expérience:
- De ceux qui erraient dans le désert et dont l'âme était languissante
-
De ceux qui avaient pour demeure les ténèbres et l’ombre de la
mort, ils vivaient captifs dans la misère et dans les chaînes,
parce
qu’ils s’étaient révoltés contre les paroles de Dieu.
(Contre
les paroles de Dieu et non contre Dieu! Contre SES paroles en
refusant de les mettre en pratique, c'est-à-dire en marchant
volontairement dans la désobéissance!)
- De ceux qui, par leur conduite insensée et coupable, s’étaient rendus eux-mêmes malheureux.
- De ceux qui connurent les angoisses dans la tempête...
Chacun avait, en quelque sorte fait naufrage, mais ensemble, «ils crièrent à l’Éternel, qui les délivra de leurs angoisses...»
SOS
Save Our Souls
SAUVEZ NOS ÂMES!
Faire naufrage quant à la foi, en reprenant les paroles de l'apôtre Paul, peut conduire à des situations très graves puisque Hyménée et Alexandre, en sont venus à blasphémer (1 Timothée 1: 19-20)!
Si
de nombreux naufragés n'en sont pas encore arrivés à ce point et
qu'ils n'y arriveront jamais, qu'ils prennent quand même garde de ne
pas se contenter de leur vie de naufragé, car l'Église de
Jésus-Christ a en vue l'enlèvement!
Cet
enlèvement où l'un sera pris et l'autre laissé!
Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée... Luc 17: 34
Je pense à cette personne qui sera laissée et qui, tout au long de sa vie aura entendu le message de l'Évangile sans se soumettre entièrement à la Parole de Dieu, cette personne qui aura été interpellée à plusieurs reprises par son conjoint et par ses frères et soeurs dans la foi; un conjoint qui aura été reconnu fidèle par le Seigneur et qui partira à la rencontre de celui qui était le centre de sa vie, l'objet des pensées de son coeur.
Je pense à cette personne qui sera laissée en imaginant son désarroi lorsqu'elle se trouvera confrontée à la réalité de la grande tribulation où il lui faudra:
- soit accepté de subir la peine de mort; une peine de mort qui sera exécutée par ceux et celles qui seront au service de l'Antéchrist,
- soit se soumettre à la volonté de l'Antéchrist et être damné pour l'éternité pour avoir pris la marque de la bête (666). (Apocalypse 7: 14; 14: 9-10; 16: 2)
«De
deux personnes qui seront dans un même lit...» Il est évident
que si nous pensons à un couple ce ne peut être qu'un couple comme
Dieu l'entend! Homme et femme mariés; toute autre situation
empêcherait l'enlèvement de l'un ET de l'autre!
Homme
et femme mariés et non concubins! Homme et femme mariés et non
homme et homme ou femme et femme comme la loi des hommes le permet de
plus en plus en opposition totale avec l'ordre établi par Dieu!
Mais,
nous devons reconnaître qu'il existe aussi des couples, unis selon
Dieu, qui, au lieu d'être un dans la foi, se
trouvent séparés
et vivent différemment leur vie chrétienne.
Au
lieu d'être UN dans la foi comme dans la vie, «les
deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais
ils sont une seule chair»
(Marc 10: 8), ils sont deux en esprit et ne marchent pas
ensemble dans la même direction!
L'un
d'entre eux a-t-il fait naufrage quant à la foi?
Quoi
qu'il en soit, si une seule personne est prise dans le couple, celle
qui restera sera obligée de reconnaître en compagnie des chrétiens
qui seront restés (Jérémie 8: 20):
LA MOISSON EST PASSÉE... ET NOUS NE SOMMES PAS SAUVÉS!
Fort heureusement, nous n'en sommes pas encore là et cette période de Noël arrive à point pour nous remettre en mémoire que nous avons un Sauveur qui est venu pour nous sauver!
J'ai été un naufragé en passe de couler définitivement; j'ai aussi connu ces veillées de Noël sans famille, sans Dieu et sans espérance avec pour frères et compagnons d'infortune les piliers de bistrot de ma région!
Dieu, dans son immense amour, a permis que je quitte la route (accident de voiture) pour que je retrouve la raison et que je m'engage de nouveau dans le chemin étroit pour servir le SEIGNEUR des seigneurs! IL VEUT TOUJOURS CHERCHER ET SAUVER CE QUI EST PERDU (Luc 19: 10) et ceux qui se sont perdus.
Peut-être passes-tu par la souffrance physique ou morale, si c'est le cas, mets-toi devant Dieu, il a quelque chose à te dire pour que ta vie soit transformée et que tu retrouves la joie de ton salut. Ne dis pas comme cette personne: «Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse aujourd'hui...», mais dis et VIS plutôt les paroles de ce cantique:
«Dans
le jour où l’épreuve
Déborde comme un fleuve.
Mon
Dieu, plus près de toi, plus près de toi!»
Tel
que je suis,
sans rien à moi,
Sinon
ton sang versé pour moi
Et
ta voix qui m’appelle à toi,
Agneau
de Dieu, je viens, je viens!
Tel
que je suis, bien vacillant,
En
proie au doute à chaque instant,
Lutte
au-dehors, crainte au-dedans,
Agneau
de Dieu, — je viens! (bis)
Tel
que je suis... Ton grand amour
A
tout expié sans retour.
Je
puis être à toi dès ce jour,
Agneau
de Dieu, — je viens! (bis)
Puissions-nous tous prendre cet autre chant «TEL QUE JE SUIS» comme un chant de Noël qui fera renaître l'espérance dans tous les coeurs :
- aussi bien les coeurs des naufragés de la foi qui acceptent de prendre la bouée de sauvetage,
- que les coeurs de ceux qui connaissent leurs faiblesses, mais qui, en dépit de l'adversité, s'accrochent DÉSESPÉRÉMENT au Rocher de leur Salut Jésus-Christ, le Prince de la Paix, le Conseiller, le Dieu puissant et Père éternel (Ésaïe 9: 6)
Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, EN ATTENDANT LA MISÉRICORDE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST POUR LA VIE ÉTERNELLE. Jude 1: 20-21
J-M Ravé 15 décembre 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
Vous pouvez retrouver ce message sur: http://www.regard.eu.org
TÉMOIGNAGE
Petite histoire de l’un de nos cantiques les plus connus.
C’était une femme pleine d’amertume. Charlotte Elliott, de Brighton en Angleterre. Sa santé était brisée et son infirmité l’avait endurcie. «Si Dieu m’aimait», murmurait-elle, «Il ne m’aurait pas traitée de la sorte».
Voulant l’aider, un pasteur suisse du nom de César Malan, lui rendit visite le 9 mai 1822. Pendant le repas, Charlotte perdit le contrôle d’elle-même et éclata en violent accès de colère, râlant contre Dieu et contre sa famille. Sa famille embarrassée, quitta la pièce, et le Docteur Malan, seul avec elle, la regarda par-dessus la table.
«Tu es fatiguée de toi, n’est-ce pas?» dit-il enfin. «Tu t’accroches à ta haine et à la colère, parce que tu n’as rien d’autre au monde à quoi t’accrocher. Par conséquent, tu es devenue aigrie, amère et rancunière.»
«Quel
est votre remède?» dit Charlotte.
«La
foi que tu essaies de mépriser.»
Alors que l’entretien progressait, Charlotte se radoucit. «Si je voulais devenir une chrétienne et posséder la paix et la joie qui sont les vôtres» dit-elle enfin, «Que devrais-je faire?»
«Tu te donnerais à Dieu, telle que tu es maintenant, avec tes luttes et tes craintes, tes haines et tes amours, ton orgueil et ta honte.»
«Je devrais venir à Dieu telle que je suis? Est-ce bien cela?»
Charlotte
est venue à Dieu telle qu’elle était.
Son
cœur fut changé ce jour-là et, au fil des jours, elle découvrit
et s’appropria ce passage de la Bible, Évangile selon Jean 6: 37,
comme un verset spécialement pour elle, où Jésus dit: «...
je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi».
Elle composa ensuite ce cantique connu dans le monde entier et traduit en de nombreuses langues: Tel que je suis, sans rien à moi...
Source: http://epecharleroi.be/article.php3?id_article=342