Voici, je mets en Sion une
pierre d’achoppement Et un rocher de scandale,
Et celui qui croit en lui ne sera point confus.
Romains 9 : 33
L’honneur est donc pour vous, qui croyez.
(Croire..., c'est aussi mettre en
pratique... !
Si l'on vous disait qu'il y a un serpent ou un
scorpion dans votre botte et que vous la mettiez
malgré tout, cela signifierait que vous
n'avez pas cru ce qu'on vous a dit.
Il en est de même pour la Parole de Dieu
lorsqu'elle vous enseigne à avoir telle ou
telle conduite et que vous n'en tenez pas compte,
en vérité, vous ne croyez
pas !)
Mais, pour les incrédules (aussi ceux
qui ne mettent pas en pratique ce qui
est commandé), La pierre
qu’ont rejetée ceux qui
bâtissaient Est devenue la principale de
l’angle, Et une pierre d’achoppement Et
un rocher de scandale ; ils s’y heurtent
pour n’avoir pas cru à la parole, et
c’est à cela qu’ils sont
destinés. 1 Pierre 2 : 7-8
(Pour saisir cette pensée, un autre
texte des Écritures va nous
éclairer ; c'est le Seigneur qui
parle : « Celui qui ... ne reçoit pas
mes paroles a son juge ; la parole que
j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au
dernier jour »
[Jean 12 : 48]. Cette parole,
qui n'a pas été acceptée
deviendra une pierre d'achoppement !)
Nous avons un rocher sur lequel nous devons
bâtir notre maison.
Nous avons une pierre d'angle sur laquelle
nous devons aligner tout ce que nous allons
construire dans notre vie !
Nous avons TOUT ce qui contribue à la
piété
(2 Pierre 1 : 3). Dieu a pourvu
à tous nos besoins pour que nous vivions une
vie à la gloire de son Nom et à la
gloire de son Fils, le Seigneur
Jésus-Christ !
Qui est notre Dieu ?
Qui est-il si ce n'est Jésus-Christ :
« EMMANUEL, DIEU
AVEC NOUS »
(Matthieu 1 : 23) ?
Ah... ! Très certainement, nous aimons
tous croire que Dieu est avec nous jusqu'à
la fin du monde comme le Seigneur l'a dit
lui-même à ses disciples
(Matthieu 28 : 20).
Nous aimons le croire et cependant, s'il a toujours
le regard fixé sur ses enfants, il y a quand
même des moments où il ne saurait les
accompagner dans tout ce qu'ils
entreprennent.
En effet, ce n'est pas à lui de nous suivre
(même s'il veille continuellement sur nous),
mais c'est à nous de LE suivre en
marchant à ses côtés..., sous
SON joug
(Matthieu 11 : 29).
De ce fait, nous devons comprendre que chaque
acte de désobéissance nous fait
sortir de dessous ce joug et, qu'en
conséquence, nous ne marchons plus en sa
présence.
Pour retrouver la communion, le contact avec
lui, il est nécessaire de revenir à
notre place de nous repositionner sous SON joug, de
confesser notre péché et de prendre
la décision d'abandonner ce qui nous a
éloignés du Seigneur.
Il est évident que je ne parle pas des
péchés accidentels qui, une fois mis
en lumière par le Saint-Esprit seront
confessés et abandonnés, je parle des
désobéissances - toujours volontaires
– qui se signalent notamment par le refus de
prendre en considération telle ou telle
instruction de la Parole de Dieu.
Je n'accuse personne, mais je sonde mon coeur.
En plongeant dans mes souvenirs je constate, avec
regrets, que j'ai été un homme
rebelle, un homme désobéissant qui
n'a pas toujours voulu se plier à la
volonté de Dieu.
Qui en a souffert le plus ?
Qui en souffrira le plus si ce n'est celui qui se
range au même niveau que ceux qui pratiquent
la divination ?
La
désobéissance est aussi coupable que
la divination...
Puisque tu as rejeté la parole de
l’Éternel, il te rejette aussi comme
roi. 1 Samuel 15 ; 23
Saül a payé le prix fort pour sa
désobéissance.
Ne nous mettons pas en tête que, sous
prétexte que nous vivons encore dans un temps de
grâce, nous soyons autorisés à
suivre les penchants de notre mauvais coeur en
obéissant uniquement lorsque cela ne nous
contrarie pas.
« Jésus-Christ est le
même hier, aujourd'hui et
éternellement »
(Hébreux 13 : 8) ;
« je suis
l’Éternel, je ne change
pas »
(Malachie 3 : 6).
Le même dans l'amour et aussi le
même dans la sainteté et dans la
justice ! « Ne vous y trompez pas : on ne
se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura
semé, il le moissonnera
aussi »
(Galates 6 : 7).
Sachant que Dieu est sérieux, nous ne devons
pas prendre à la légère le
moindre de ses commandements.
Réfléchissons sérieusement aux
paraboles, aux images qu'il nous donne pour nous
faire comprendre la PARFAITE pensée de Dieu,
l'exactitude de ce qui se passera dans la suite des
temps, aussi bien pour notre monde que pour
notre vie.
Je
(Jésus) vous montrerai à qui est
semblable tout homme qui vient à moi, entend
mes paroles, et les MET EN PRATIQUE.
Il est semblable à un
homme qui, bâtissant une maison, a
creusé,
creusé profondément, et a posé le fondement sur
le roc. Une inondation est venue, et le torrent
s’est jeté contre cette maison,
sans pouvoir
l’ébranler, parce qu’elle était
bien bâtie.
Mais celui qui entend, et NE MET PAS EN PRATIQUE,
est semblable à un homme qui a bâti
une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté
contre elle : aussitôt est tombée, et la ruine de
cette maison a été grande.
Luc 6 : 47-49
Ne soyons pas des auditeurs oublieux
(Jacques 1 : 25) ; l'enjeu
est de taille puisqu'il s'agit de NOTRE
éternité ! La parabole
énoncée ci-dessus n'est pas une
histoire faite pour l'école du
dimanche !
C'est votre histoire, c'est la mienne ! C'est
de votre maison, de la mienne qu'il est
question ; nous l'oublions jamais !
L'oubli est un comportement significatif qui
révèle un manque d'amour à
l'égard de celui qui nous a parlé et
qui nous a laissé SA parole pour que nous nous
instruisions.
Que penserait-on d'un amoureux qui oublierait sa
bien-aimée et manquerait les rendez-vous qui
ont été fixés ?
Quand on aime..., il n'y a pas besoin de beaucoup
de discipline !
L'amour nous met des oeillères qui nous
masquent les choses secondaires, celles qui n'ont
rien à voir avec cet amour. C'est quand
l'amour se refroidit que le centre
d'intérêt change.
Qu'en est-il de notre amour à l'égard
du Seigneur ?
Quel est l'état de notre maison (de notre
âme) ?
Avons-nous suivi SON mode d'emploi pour bâtir
correctement nos vies ?
En remontant à la source de ses
enseignements, nous avons vu qu'il était de
notre intérêt de faire une
sérieuse inspection quant aux fondations sur
lesquelles nous avons construit notre vie depuis
que nous avons entendu parler du salut en
Jésus-Christ.
La tempête va venir, nous sommes
prévenus !
D'ailleurs n'y a-t-il pas déjà eu
quelques signes annonciateurs - un peu partout sur
la Terre - nous avertissant qu'il était
urgent de nous préparer..., d'être
prêts ?
En résumé, nous avons
déjà vu que :
- Si nous aimions le Seigneur de tout notre coeur, nous chercherions à mieux le connaître en nous instruisant de SA parole ; ce qui n'est pas la tasse de thé pour tout le monde ! Résultat : l'aspect extérieur de leur vie chrétienne laisse penser que leurs fondations ne sont pas ce qu'elles devraient être.
- Que nous pourrions avoir une religion personnelle qui parlerait de Jésus-Christ sans pour autant se soumettre à sa volonté.
- Que nous devions faire attention de ne pas trier la nourriture spirituelle en ne portant de l'intérêt qu'à ce qui nous plaît.
Ne nous méprenons pas..., le résultat de ce comportement revient au même point que de courir après des prédicateurs qui ne prêchent que des choses agréables. Ils ne sont d'aucun secours pour la sanctification « sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12 : 14).
- Que plusieurs se sont sensiblement écartés du chemin resserré dans lequel il s'était engagé ; la désobéissance n'est pas une discipline qui permette d'aller de l'avant et de rester dans la voie droite.
- Que d'autres encore ne cherchent pas à faire le bien qui leur a déjà été fait et s'obstinent à compter sur les autres pour faire le travail qui leur a été demandé : celui de s'intéresser au salut des âmes de ceux qui leur sont proches.
« Va dans ta maison, vers les tiens (toi le bénéficiaire de la grâce de Dieu), et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait, et comment il a eu pitié de toi » (Marc 5 : 19)
Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître
que ces comportements se trouvent dans l'Église de
Jésus-Christ, ici, comme ailleurs !
En conséquence, les maisons de ceux et
celles qui ont ainsi construit leur vie de cette
façon doivent savoir que leurs habitations
sont pour le moins branlantes. Elles
méritent de sérieuses remises en
état pour qu'elles ne s'écroulent pas
lorsque la tempête viendra les
éprouver.
Fort heureusement, et par la grâce de Dieu,
il est toujours possible de revenir de tout notre
coeur vers celui qui nous a tant aimés et
qui nous aime toujours. Il est toujours temps de
prendre de bonnes résolutions telles celles
du psalmiste :
Je prendrai garde à
la voie droite.
Quand viendras-tu à moi ?
Je marcherai dans
l’intégrité de mon
coeur, Au milieu
de ma maison. Psaume 101: 2
Le coeur de l'homme étant tortueux
par-dessus tout
(Jérémie 17 : 9
– v. S.), cette voie droite ne peut s'inscrire
que dans un coeur
régénéré, un coeur qui
a pris la ferme résolution de marcher dans
la Vérité et d'y marcher quoiqu'il
arrive.
Pour ce qui me concerne, je suis conscient que
cette voie droite n'est pas toujours facile
à suivre et que la chair aura encore
à souffrir vu qu'il y a des détours
qui doivent disparaître.
Le coeur est plus que toute chose plein de
détours, et
il est malade : qui pourrait le
connaître ? Jérémie 17 :
9 (v. Sefarim,
Bible du Rabbinat français)
Le coeur est rusé, et désespérément
malin par dessus
toutes choses ; qui le connaîtra ?
(v. D. M)
Le jour où nous avons donné notre vie
à Christ - en nous repentant de nos
péchés - nous sommes devenus de
nouvelles créatures qui, LOIN D'ÊTRE
ARRIVÉES, avaient tout à apprendre
de la vie nouvelle en Christ.
Malheureusement, même dans cette nouvelle vie
qu'est devenue la nôtre, nous rencontrons des
paresseux qui ne cherchent pas à s'instruire de la
Parole de Dieu. Peut-être pensent-ils
être arrivés alors qu'ils ne se
rendent pas compte qu'ils ne sont que sur la ligne
de départ !
À quoi pourraient bien servir toutes les
épîtres si la ligne d'arrivée
se confondait avec la ligne de
départ !
À quoi même pourraient servir les
paraboles du Seigneur Jésus nous mettant en
garde afin de veiller et de prier ?
Cette voie droite, dans laquelle nous sommes
appelés à marcher, ne peut être
suivie qu'à la condition d'avoir cette
rectitude de coeur qui, quels que soient les
circonstances, fera que nous ne nous
dégagerons jamais du joug de Christ.
Si, malencontreusement, il devait arriver que nous
nous soyons laissés surprendre par le
péché, nous savons que, comme le fils
prodigue de la parabole, le Seigneur ira vers nous
les bras tendus dès qu'il verra que nous
ferons un pas dans sa direction.
Nous avons vu qu'en remontant à la source
des paroles du Fils de Dieu, nous étions mis
en demeure de vérifier si notre vie
était bien conforme à ce qu'il venait
de dire :
C’est pourquoi,
quiconque entend ces paroles que je dis
et les met en
pratique, sera
semblable à un homme prudent (une femme prudente) qui a
bâti sa maison sur le roc. Matthieu 7 : 24
Nous n'avons pas encore tout entendu, et cependant
des coeurs ont été suffisamment
travaillés, pour être amenés
à s'examiner.
Fais-tu partie de ceux et celles qui ont entrepris
ce travail de vérification ?
En remontant plus en avant à la source, nous
arrivons maintenant à un autre point
sensible qui, selon l'ordre chronologique, devrait
être mis en pratique avant d'entrer dans
le chemin resserré :
Demander à Dieu les véritables
biens !
Savons-nous encore le faire ?
Autrefois, alors que nous commencions à
prendre conscience que nous avions un Père
dans les Cieux, que nous réalisions que nous
étions des pécheurs, il devenait
nécessaire de s'intéresser aux
choses les plus importantes !
Eh oui... ! Personne ne voulait aller en
enfer !
Aujourd'hui, je ne pense pas que nous ayons
changé d'idée !
Pourtant, nous avons la certitude (Dieu ne ment
pas) que plusieurs trouveront la porte du Royaume
des cieux fermée.
Non pas qu'elle sera fermée aux païens,
eux, ils sont restés sur le chemin large qui
mène vers la perdition !
Elle sera fermée pour une certaine
catégorie de personnes qui sont
passées par la porte étroite et qui se
sont engagées dans le chemin
resserré ; elles seront rejetées,
vomies
(Apocalypse 3 : 16).
Pensons sérieusement au serviteur
inutile, aux vierges folles, aux
tièdes ; regardons si nous
n'avons pas quelques liens de parenté avec
eux ou quelques similitudes de vie.
Ces personnes en question - pour résumer -
avaient perdu de vue la valeur des
véritables biens à venir.
N'ayant plus en vue ces biens véritables,
leur vie - dite chrétienne –
n'était plus construite sur le
Roc !
Si donc, méchants
comme vous l’êtes, vous savez donner de
bonnes choses à vos enfants, à
combien plus forte raison votre Père qui est dans les
cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux
qui les lui
demandent.
Matthieu 7 : 11
Quelles sont les bonnes choses que nous pourrions
lui demander et qu'il nous donnerait sans
refus ? Ces biens véritables qu'il
nous appartient de demander ?
L'Évangile de Luc nous donne une
précision : « à combien plus forte raison
le Père céleste donnera-t-il le
Saint-Esprit
à ceux qui le lui
demandent »
(Luc 11 : 13).
Même si au premier abord le Saint-Esprit ne
semble pas une nécessité absolue, il
n'en demeure pas moins qu'il est
indispensable si nous voulons être
conduits dans ce chemin resserré et
si nous voulons que notre maison soit
bâtie sur le Roc !
Quand le consolateur sera
venu, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans toute la
vérité ; car il ne parlera pas de
lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et
il vous annoncera
les choses à venir. Jean 16 : 13
Je pense que vous serez d'accord avec moi : le
Saint-Esprit a les mains liées dès
l'instant où nous ne voulons pas mettre en
pratique ce que nous avons compris des
Écritures.
Comment conduirait-il un rebelle à la
volonté de Dieu ?
La seule chose qu'il soit en mesure de
faire, c'est d'encourager la brebis qui s'est
égarée à revenir sous le joug
de Christ.
Raison pour laquelle Dieu use de patience envers
ses bien-aimés afin qu'aucun ne
périsse
(2 Pierre 3 : 9).
N'attristons pas le Saint-Esprit
(Éphésiens 4 : 30)
en restant sourd à ses appels.
Il n'y a rien de plus dramatique, sur cette Terre,
que de se trouver dans la situation de Samson qui
ne savait pas que l'Éternel s'était
retiré de lui
(Juges 16 : 20). Ne le sachant
pas, il a continué à vivre comme
auparavant, se croyant en
sécurité. Vous connaissez la
suite...
Dans les choses précieuses que Dieu nous
recommande de demander, il y a notamment la sagesse
(alliée à l'intelligence) !
Si quelqu’un
d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à
Dieu, qui donne à tous simplement et sans
reproche, et elle lui sera
donnée.
Jacques 1 : 5
Demandez, et l’on vous donnera ;
cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.
Matthieu 7 : 7
Sachons saisir l'occasion pour demander et frapper
- aujourd'hui - selon l'invitation que le
Seigneur nous a faite. S'il nous encourage à
agir ainsi, c'est bien parce qu'il a l'intention de
nous ouvrir la porte..., la porte de son coeur pour
que nous bénéficions au mieux de son
amour, de ses bontés et de ses dons.
L'intelligence et la sagesse, lorsque nous les
recevons avec foi, vont toutes les deux nous
encourager à nous instruire des choses de
Dieu :
Oui, SI tu appelles la sagesse, Et
SI tu élèves ta voix
vers l’intelligence, Si tu la cherches comme l’argent,
SI tu la poursuis comme un
trésor, Alors tu comprendras la crainte de
l’Éternel, Et tu trouveras la connaissance de
Dieu. Proverbes 2 : 3-5
Demain, dans l'éternité, quand la
porte se trouvera fermée, il sera trop tard,
elle ne s'ouvrira plus jamais, plus jamais, PLUS
JAMAIS !
Toujours en remontant la source, le Seigneur nous
demande encore de :
Prier avec foi.
Pour mémoire, rappelons que c'est toujours
avant la présentation de la parabole
de la maison bâtie sur le Roc qu'il est
demandé d'avoir la foi.
Qu'en est-il de notre foi, de notre confiance en
Dieu aujourd'hui ?
Cette foi ne se serait-elle pas amoindrie au fil
des années suite à des prières
non exaucées ? Non exaucées
parce qu'elles ne correspondaient pas à
des demandes conformes aux promesses que
renferme l'Écriture.
Sans la foi, nous n'aurions pas pu passer par la
porte étroite. Nous l'avons fait..., mais,
si aujourd'hui notre foi s'est éteinte, nous
ne pouvons pas plaire à Dieu
(Hébreux 11 : 6).
Sans la foi, il sera impossible de construire notre
vie sur Jésus et encore moins la fixer avec
les liens de la Parole de Dieu.
Sans la foi nous serons immanquablement
emportés par la tempête !
Observe mes préceptes,
et tu vivras ; Garde mes enseignements comme
la prunelle de tes yeux.
Lie-les sur tes doigts, Écris-les sur la
table de ton coeur. Proverbes 7 : 2-3
En continuant à remonter cette source, nous
remarquons que de nombreuses autres étapes
sont signalées. Quoiqu'elles aient toutes
leur importance, nous arrêterons notre
méditation sur celle qui nous demande
de :
Ne pas juger les autres avant de se juger
soi-même
(Matthieu 7 : 1).
Lorsque nous avons fait un pas dans la bonne
direction, il était question de se juger
soi-même afin de prendre en
considération son propre état de
perdition.
C'est toujours de notre état personnel qu'il
est question lorsque nous voulons nous
présenter devant Dieu, pas celui de notre
voisin !
Aujourd'hui, il arrive encore que nous portions des
jugements contre les autres. Cessons le plus vite
possible et prions pour ceux qui se
démarquent de nous par leur conduite, faute
de quoi nous nous plaçons dangereusement
sous le jugement du Fils de Dieu :
Je (Jésus)
vous dis que... celui qui dira
à son frère :
(Imbécile - V. français
courant) ! mérite
d’être puni par le
sanhédrin ; et que celui qui lui
dira : Insensé ! mérite
d’être puni par le feu de la
géhenne. Matthieu 5 : 22
Le feu de la géhenne... ! Ce
n'est pas n'importe quoi ! C'est la
séparation éternelle d'avec
Dieu ! Voilà ce que nous
méritons si nous traitons quelqu'un
d’insensé, de cinglé, de
timbré ou simplement si nous faisons
le signe qui correspond à cette
pensée !
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point
jugés. Car on vous jugera du jugement dont
vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure
dont vous mesurez.
Matthieu 7 : 1-2
Avant d'en arriver à la conclusion, la
plupart d'entre nous, au fur et à mesure que
la Lumière pénétrait dans le
coeur, ont franchi toutes les étapes dont
nous avons parlé jusqu'à
présent, tant cette semaine que la semaine
passée.
Toutes ces étapes franchies, -
il faut être positif - nous ont permis
de construire notre maison sur le Roc.
Le problème du jour, car il y en a bien
un ! Le problème c'est de constater que
plusieurs ne sont pas contents de cette
construction faite selon les normes et le
chemin tracé par les enseignements que le
Seigneur nous a fait connaître.
Ils sont mécontents parce que les plans,
conçus par le grand Architecte, sont loin de
ressembler à l'image qu'ils se sont
forgée de la vie chrétienne.
De grâce... ! Je vous en
supplie !
Ne démanteler pas la maison que vous avez
bâtie sur le Roc.
Continuez à mettre en pratique tous les
conseils que le Seigneur donnait et donne encore
pour que chacun puisse avoir une maison
stable !
Ne faites pas comme ceux qui, jour après
jour, détruisent leur maison..., leur
âme !
Eux qui ne veulent plus prendre en
considération ce qui était
important à leurs yeux aux jours où
ils désiraient faire la paix avec
Dieu.
Aujourd'hui, alors qu'ils n'ont pas
persévéré dans la connaissance
du vrai Dieu et dans l'étude de SA
parole :
- Ils jugent et condamnent les autres en oubliant que tous les hommes - sans exception - sont pécheurs ;
- Ils ne possèdent plus la foi qui les avait fait quitter le royaume des ténèbres ;
- Ils ne s'intéressent plus au trésor véritable et ne cherchent pas à faire valoir le talent qui leur a été confié ;
- Ils ne veulent pas faire aux autres ce qui leur a été fait.
En résumé, ils ne marchent plus dans
l'obéissance, ils démontent la
maison qu'ils avaient bâtie sur le Roc
quand ils étaient soumis à la Parole
de Dieu.
Peut-être que quelques-uns d'entre vous ont
déjà commencé à se
séparer de certaines instructions ?
N'étant plus en place, n'étant plus
mise en pratique, la Parole de Dieu entre
désormais par une oreille et ressort par
l'autre.
Cette parole ne servant plus à grand-chose,
il est à craindre que d'autres
éléments de votre maison ne soient
jetés au loin et qu'ainsi votre homme
intérieur dépérisse plus vite
que votre homme extérieur alors que cet
homme intérieur devrait se renouveler de
jour en jour pour se présenter en bonne
santé
(2 Corinthiens 4 : 16)
Que puis-je vous dire d'autres, si ce n'est de vous
inviter à reprendre le mode d'emploi et de
vous appliquer à joindre les commandements
du Seigneur les uns aux autres pour rétablir
votre maison afin qu'elle résiste au jour de
la tempête.
Cette parabole de la maison bâtie sur le Roc
ou sur le sable n'est pas à négliger.
Le Seigneur Jésus n'a jamais parlé
pour ne rien dire, raison pour laquelle la
scène qu'il nous a présentée,
nous concerne tous.
Veillez donc attentivement
sur vos âmes, afin d’aimer
l’Éternel, votre Dieu. Josué 23 : 11
Veillez, demeurez fermes
dans la foi, soyez
des hommes, fortifiez-vous. 1 Corinthiens 16 :
13
Si, après
s’être retirés des souillures du
monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur
Jésus-Christ, ils s’y engagent de
nouveau et sont vaincus, leur dernière
condition est pire que la première.
Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la
voie de la justice, que de se détourner,
après l’avoir connue, du saint
commandement qui leur avait été
donné. 2 Pierre 2 : 20 :
21
Le châtiment de ceux qui se sont ainsi
détournés sera-t-il plus lourd
à supporter que celui de ceux qui ont
emprunté la voie large de la
perdition ?
Peu importe, « moi et ma maison, nous servirons
l'Éternel »
(Josué 24 : 15), et nous
« combattrons le
bon combat en gardant la foi » (
2 Timothée 4 : 7) afin
de pouvoir dire, comme l'apôtre
Paul (2 Timothée 4 :
8) :
Désormais
la couronne de
justice m’est
réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la
donnera dans ce jour-là, et non seulement à
moi, mais encore
à tous ceux
qui auront aimé son
avènement.
Pouvez-vous le dire ?
Avez-vous encore l'assurance de votre
salut ?
J-M Ravé le 19 novembre 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds – Suisse
C301211
Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.