Il est le
rocher; ses
oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont
justes; C’est un Dieu fidèle et sans
iniquité,
Il est juste
et droit. Deutéronome 32 :
4
Car qui est Dieu, si ce n’est
l’Éternel? Et qui est un rocher, si ce n’est
notre Dieu? 2 Samuel 22 : 32
Mettez votre confiance en Dieu toujours et
toujours, car en
l'Éternel vous avez un roc
immuable.
Esaïe 26 : 4 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
Ces textes, tirés de l'ancien Testament,
nous ramènent directement à la
parabole de la maison bâtie sur le Roc dont
nous parle le Seigneur Jésus.
Sans doute, la plupart d'entre nous, parce que nous
avons passé par les eaux du baptême,
nous croyons avoir construit notre vie sur
Jésus-Christ, sur l'Éternel LE ROCHER
DES SIÈCLES
(Esaïe 26 : 4).
Cependant, l'Écriture nous montre que
plusieurs ont vécu dans l'illusion en
pensant avoir suivi Jésus.
Vivant trop loin de lui..., bien trop loin
de lui, ne connaissant pas sa Parole ou si peu,
leur sincérité du départ s'est
évanouie lorsque les tentations et les
épreuves sont survenues pour tester la foi
de ceux et celles qui prétendaient avoir
fondé leur vie sur Jésus-Christ.
Suivant Jésus de loin..., ils n'ont
jamais véritablement cherché à
marcher dans l'obéissance par le simple fait
que leur éloignement du Seigneur les
empêchait de s'instruire des choses de
Dieu et ne leur donnait pas le goût d'en
savoir plus.
Celui ou celle qui ne cherche pas à
s'instruire a-t-il seulement commencé
à connaître Dieu ? S'il avait simplement touché le bord de son
vêtement, sans aucun doute il n'aurait qu'une
idée en tête :
Toutefois, nous ne devons pas juger et condamner
qui que ce soit simplement parce qu'il ne marche
pas à notre rythme, ce qui est
différent par rapport à celui qui ne
veut pas avancer ! Prions plutôt pour
que sa foi ne défaille pas, car c'est
à cela que nous sommes
appelés !
Non seulement à prier les uns pour les
autres, mais aussi à en arracher - si
possible - quelques-uns du feu, de la voie
de perdition dans laquelle ils se sont
engagés
(Jude 1 : 23). Cette
dernière situation révélant
que la maison de ceux qui sont en voie de
perdition n'a pas été
entièrement construite sur le Roc.
Si la parabole de la maison bâtie sur le Roc
ou sur le sable, nous présente les deux
extrêmes, il y a, entre le parfait et le
pire, toute une gamme de situations
intermédiaires que l'ennemi de nos
âmes ne manque pas de mettre en valeur.
Ainsi, par exemple, nous avons la maison
bâtie en partie sur le Roc et en partie sur
le sable, vous avez aussi celle qui a
été placée en équilibre
sur un éperon rocheux et qui, pour ne pas
perdre cet équilibre, est soutenue par des
pilotis.
Ajoutez à cela les résidences
secondaires et vous avez toute une gamme de maisons
qui ne résisteront pas lorsque la pluie
tombera, que les torrents viendront et que les
vents souffleront.
(Matthieu 7 : 25 & 27)
Et ce n'est pas tout ! Il faut encore regarder
si le rocher sur lequel nous avons bâti
notre maison correspond bien à celui que
l'Écriture nous propose !
L'apôtre Paul avait constaté que
plusieurs des Corinthiens n'avaient pas
ancré leur maison au bon endroit, et que,
telle une caravane, ils l'avaient
déplacée pour un endroit plus
agréable à leurs yeux.
Si quelqu’un vient vous
prêcher un
autre Jésus que celui que nous avons
prêché, ou si vous recevez
un autre
Esprit que
celui que vous avez reçu, ou
un autre
Évangile que celui que vous avez
embrassé, vous le supportez fort bien.
2 Corinthiens 11 : 4
L'apôtre nous montre que plusieurs
s'étaient laissés séduire et
avaient, en quelque sorte, abandonné le
Rocher de leur salut tout comme Israël l'avait
fait auparavant :
Israël est devenu gras,
et il a regimbé ; Tu es devenu gras,
épais et replet ! - Et il a
abandonné Dieu, son créateur,
Il a
méprisé le rocher de son
salut...
Deutéronome 32 :
15
Si les Corinthiens étaient prêts
à reconstruire leur vie en suivant un
autre esprit qui les enjoignait de suivre un
autre Jésus qui leur apportait un
autre Évangile, nous devons être
d'autant plus attentifs que nous vivons dans une
époque où les faux prophètes
ne manqueront pas de séduire ceux et celles
qui sont mal affermis dans la foi
(Matthieu 24 : 11).
Construire sur UN rocher n'est pas la garantie
que nous ayons construit sur LE ROC !
Ce n'est pas moi qui le dis ; c'est la Bible
(Deutéronome 32 :
31) !
Cette pensée devrait nous amener à
la réflexion !
Ai-je bien construit ma vie sur
Jésus-Christ ?
Sur le vrai Jésus et non sur une
représentation que je me suis fait de
lui ?
Un faux rocher ! Un faux Christ où la
sainteté et la justice ont été
occultées au profit d'un amour permissif qui
laisserait chacun vivre comme bon lui semble
à partir du moment où il croit avoir
son passeport pour le Ciel !
Ma maison (mon âme) est-elle ancrée
sur ce Rocher de la Parole de
Dieu ?
Je ne pourrai répondre par l'affirmative
que si j'ai pris la ferme décision de
mettre cette PAROLE DE DIEU en pratique !
Une décision FERME...,
INÉBRANLABLE ! Une décision qui
restera une décision même en cas de
chute ou d'impossibilité (apparente)
à faire la volonté de Dieu ! Par
contre :
- Si je suis négligent, si je pense que ce n'est pas très important de mettre en pratique telle ou telle portion de l'Écriture ;
- Si je pense être juste aux yeux de Dieu ;
- Si je répugne à m'humilier devant le Seigneur lorsque mon péché a été dévoilé ;
... ALORS, IL NE FAIT AUCUN DOUTE QUE MA MAISON
N'EST PAS (ou plus) SUR LE ROC !
Peut-être repose-t-elle en partie sur lui,
mais n'étant pas ancrée parfaitement
en lui, elle vacille à chaque coup de vent,
et risque fort de s'écrouler un jour ou
l'autre en raison de la négligence qu'il y a
à s'instruire des choses de Dieu et à
mettre en pratique ce qui est demandé et que
l'on connaît déjà.
Quelques textes tirés des Saintes
Écritures et mis en pratique, ne sont pas
suffisants pour ancrer convenablement notre
âme au Seigneur. C'est l'obéissance
à toute la Parole de Dieu qui va
faire que nous serons véritablement
attachés à LUI !
Ne cherchons pas d'excuses en prétendant
qu'il nous est impossible de tout connaître
et de tout mettre en pratique. Jamais Dieu n'a
permis des situations où nous devions mettre
des dizaines et des dizaines de commandements en
pratique en même temps.
Dieu, qui est fidèle,
ne permettra pas que vous soyez tentés au
delà de vos forces ; mais avec la
tentation il préparera aussi LE MOYEN d’en sortir, afin que vous
puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10 :
13
Ma maison est-elle bâtie sur le
Roc ?
Ma vie repose-t-elle entièrement sur
Jésus-Christ ?
N'aurait-il pas besoin d'être remis au centre
de ma vie - véritablement au centre - avant
que je ne sois arrivé vers cet autre bord
qui se rapproche un peu plus chaque matin ?
Afin de le savoir, nous allons voir dans le
détail quelques-uns des points que nous
avions relevés la semaine passée.
Nous parlions alors des dernières paroles
que le Seigneur Jésus avait
prononcées avant de dire :
C’est pourquoi,
quiconque entend ces paroles que je dis... (que je
viens de dire) Matthieu 7 : 24.
Nous allons les reprendre en commençant par
la dernière, celle que l'on oublie le moins
parce que justement c'est la dernière qui
vient d'être entendue ! Étant malgré tout des
auditeurs oublieux, il est certainement
nécessaire que l'on se rafraîchisse la
mémoire :
Ceux qui me disent :
Seigneur, Seigneur ! n’entreront PAS TOUS dans le
royaume des cieux,
mais celui-là seul qui fait la
volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Matthieu 7 : 21
Nous ne nous attarderons pas sur ce verset ;
nous en avons parlé à de multiples
reprises et comme il met en avant la même
idée d'obéissance que celle de la
parabole de la maison bâtie sur le Roc, nous
passerons directement à l'étape
précédente et nous nous
arrêterons là où le Seigneur
met en garde ses disciples contre les faux
prophètes :
Gardez-vous des faux
prophètes. Ils viennent à vous en
vêtements de brebis, mais au dedans ce sont
des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez
à leurs fruits. Matthieu 7 : 15-16
La vigilance est de mise ! Elle l'est d'autant
plus que l'apparence est souvent
trompeuse ; c'est ce que nous fait
comprendre, non seulement l'Écriture, mais
aussi un dicton du monde qui déclare :
« L'habit ne fait pas le
moine ».
Cette dernière expression m'oblige à
ajouter que la religiosité ne fait pas le
chrétien non plus.
Religiosité = Expression du sentiment
religieux marqué par la sensibilité
et conduisant à une vague religion
personnelle. (Larousse).
Il est facile de se faire sa religion personnelle
tout en allant régulièrement au culte
et en lisant chaque jour les Écritures.
La religion personnelle - à cause de sa
personnalité - révèle que la
personne qui la pratique n'est pas conduite par le
Seigneur Jésus à qui l'on doit
être entièrement soumis.
La religion personnelle - même à
connotations chrétiennes - est une religion
diabolique ! « Soumettez-vous donc à
Dieu ! »
(Jacques 4 : 7).
Si
2 Timothée 3 : 5 nous
fait comprendre la même chose en parlant de
certaines personnes : « ayant l’apparence de la
piété, mais reniant ce qui en fait la
force », nous devrions
aussi nous examiner afin de voir si nous ne renions
pas ce qui fait la force de la piété,
c'est-à-dire...,
l'obéissance.
Si nous ne cherchons pas forcément à
entendre des prédicateurs qui prêchent
des choses agréables, nous pourrions quand
même faire le tri dans ce que nous entendons
de la Parole de Dieu et ainsi ne garder que ce
qui nous est agréable !
Ce serait une grave erreur ! Une
très grave erreur étant donné
que : « TOUTE Écriture est
inspirée de Dieu, et UTILE pour enseigner, pour convaincre,
pour corriger, pour instruire dans la
justice... »
Dans quel but ? « Afin que l’homme de
Dieu (et la femme) soit accompli et propre à
toute bonne oeuvre »
(2 Timothée 3 :
16-17).
Suis-je propre..., suis-je utilisable par le
Seigneur ?
Faire le tri dans la nourriture spirituelle en
mettant de côté toutes les
recommandations que l'on n'a pas envie de mettre en
pratique, va faire que nous allons devenir notre
propre enseignant et que nous serons
inutiles..., inutilisables dans la maison du
Seigneur !
Cela ne vaudra guère mieux que d'avoir la
démangeaison d'aller entendre des choses
agréables
(2 Timothée 4 : 3),
puisque c'est exactement ce que nous ferons si nous
mettons de côté ce qui nous
déplaît, ce qui nous
dérange.
Nous deviendrons aussi notre propre docteur
en prenant l'habitude de dire que nous n'avons pas
besoin de telle ou de telle médication qui,
au regard du Grand Médecin, serait pourtant
indispensable pour la santé de notre
âme.
« On ne doit pas se permettre de faire
de triage parmi les commandements de
Dieu » disait Calvin, sommes-nous
d'accord avec lui ?
C’est pourquoi,
quiconque entend ces paroles que je
(Jésus) dis et
les met en pratique, sera semblable à un
homme prudent qui a bâti sa maison sur le
roc. Matthieu 7 : 24
C'est aussi à nos fruits que nous serons
reconnus ! Il n'y a pas que les faux
prophètes qui sont reconnus à leurs
fruits !
Que sort-il de notre bouche ?
Le fruit des lèvres qui confessent le Nom
de Jésus
(Hébreux 13 : 15)
n'a-t-il pas été remplacé par
des paroles vaines dont il faudra rendre compte
au jour du jugement
(Matthieu 12 : 36) ?
La bouche parle de l'abondance du coeur, vous le
savez tout comme moi... : « Si vous savez ces choses, vous
êtes heureux, POURVU QUE vous les
pratiquiez »
(Jean 13 : 17)
Nous aussi nous serons reconnus par les fruits que
nous portons ; non seulement par le Seigneur,
mais aussi par le monde qui nous entoure.
Pour amener des âmes à Christ -
déjà celles de notre famille - il
faut que nous soyons crédibles et
qu'ils s'aperçoivent qu'il y a une
différence entre eux et nous.
Christ en
nous,
l’espérance de la gloire !
(Colossiens 1 : 27) ; une
espérance qui fera envie à notre
entourage si nous sommes des témoins, ou qui
les éloignera de nous si leur coeur est trop
endurci.
En remontant un peu plus la source que je vous
avais invité à suivre, une autre
Parole du Seigneur à mettre en pratique doit
éveiller notre conscience.
Entrez par la porte
étroite... resserré est le chemin qui
mènent à la vie... Matthieu 7 : 13.14
Au premier abord, ces versets ne semblent plus nous
concerner étant donné que bien des
années se sont écoulées depuis
que nous sommes passés volontairement
par les eaux du baptême.
Cependant, la question à se poser, c'est de
savoir si nous sommes encore dans ce chemin
resserré !
C'est un chemin resserré ;
c'est-à-dire un chemin où la
liberté est restreinte (celle de la chair)
où l'obéissance est de mise, car,
sans obéissance, il est impossible de
rester bien longtemps sur ce
chemin-là !
L'apôtre Paul nous explique qu'un
dénommé Démas, après
avoir servi le Seigneur, est retourné dans
le monde, happé par le siècle
présent ! « Démas m’a
abandonné, par amour pour le siècle
présent »
(2 Timothée 4 : 10).
À votre avis..., Démas
était-il encore sur ce chemin
resserré ?
Personnellement, je ne le pense pas..., ce chemin
trop resserré l'empêchait de jouir du
siècle présent.
Notons au passage qu'il n'a pas quitté ce
chemin à cause de la tribulation, non !
Il n'était pas persécuté,
c'est le monde, le siècle présent qui
l'appelait et il a répondu...
PRÉSENT !
Une fois de plus, il n'est pas question de
condamner quelqu'un qui semble s'être
écarté du chemin étroit. Si
nous nous en rendons compte, nous avons la
responsabilité de le ramener à la
raison en lui montrant, par les Écritures,
qu'il est sur une voie qui le mènera
à la perdition.
Et, s'il semble être à l'écart,
à la traîne, prenons aussi en
considération que le fardeau qui pourrait
le faire plier ou le ralentir dans sa marche,
n'en fait pas pour autant un
rétrograde !
C'est plutôt une occasion pour nous de mettre
en pratique notre amour fraternel.
Portez les fardeaux les uns des autres, et
vous accomplirez ainsi la loi de Christ.
Galates 6 : 2
La vie chrétienne n'est pas un long fleuve
tranquille ; elle est une lutte incessante
qui, à certaines occasions, peuvent nous troubler
fortement au point de nous faire perdre de vue le
but à atteindre.
Dernièrement, avec mon épouse, nous
repassions en revue ce dernier quart de
siècle durant lequel nous avancions dans ce
chemin resserré.
- Plusieurs fois nous avons été au fossé !
- Plusieurs fois nous avons dérapé !
- Plusieurs fois nous avons patiné !
- Plusieurs fois nous sommes tombés en panne dans l'attente secrète d'un secours humain plutôt que celui du Seigneur qui semblait tarder à venir...
Mais jamais... JAMAIS nous n'avons fait de
tête-à-queue pour repartir dans la
direction opposée.
Nous avions bâti notre foyer sur la Parole de
Dieu et nous entendions bien rester sur ce Roc,
rester sur ce chemin resserré.
Bien sûr, il y avait de temps à autre
des sens giratoires qui nous invitaient à
changer de direction, mais quand il prenait l'envie
à l'un ou à l'autre de mettre le
clignotant, le plus fort encourageait le plus
faible à garder les yeux fixés sur
Jésus !
Combien de fois n'ai-je pas été celui
qui a eu le plus besoin d'encouragements ?
... étroite est la
porte, resserré le chemin qui mènent
À LA VIE, et il y en a PEU qui les trouvent. Matthieu 7 : 14
Et dans ce peu qui les trouvent..., le
Seigneur Jésus nous apprend, au travers de
la parabole des vierges folles et des vierges
sages, qu'il va y avoir UN AUTRE TRI qui va se
faire.
Si nous faisons partie de ce peu, nous
devons reconnaître que nous sommes dans un
groupe où il y a des vierges folles et des
vierges sages. Ce groupe où les vierges
folles trouveront la porte fermée et
entendront cette terrible parole de
condamnation : « Je vous le dis en
vérité,
je ne vous connais
pas » !
Matthieu 25 : 12
Le Dieu de vérité dira
peut-être à l'un ou l'une d'entre nous
« Je ne te connais
pas ! »
Il n'aura pas été connu, simplement
parce qu'il n'aura pas marché dans
l'obéissance.
En conséquence, il n'a jamais pu
être à sa place pour faire le travail
qui lui avait été
préparé.
En ne marchant pas dans l'obéissance, nous
ne pouvons pas prétendre faire partie de son
entourage, de ses disciples. Eux, ils se
séparaient de la foule pour mieux être
à l'écoute du Seigneur.
Ne faisant pas partie de son entourage, il ne
pourra pas nous connaître (« Je vous le dis en
vérité,
je ne vous connais pas. »)
Quel est ce travail qui aurait dû
être fait et qui n'a jamais été
fait ?
Remontons encore à la source et nous
comprendrons vite – du moins je
l'espère – ce que le Seigneur attend de
nous.
Tout ce que vous voulez que
les hommes fassent pour vous, faites-le de
même pour
eux, car c’est la loi et les prophètes.
Matthieu 7 : 12
Que nous a-t-on fait que nous devrions faire aux
autres ?
Réfléchissez quelques instants
à la plus belle chose, au plus beau geste
que quelqu'un a déjà fait pour vous
et que vous n'oublierez jamais, jamais,
JAMAIS !
Si vous lisez ces lignes..., arrêtez-vous
quelques instants, c'est important, car vous
n'avez peut-être pas encore rendu le bien qui
vous a été fait.
Si vous avez été attentif, vous avez
sans doute remarqué que j'ai tordu le sens
de la Parole de Dieu
(Matthieu 7 : 12) qui nous
invite d'abord à faire le bien
afin qu'il nous revienne en retour.
C'est intentionnellement que j'ai pris cette
tangente en vous présentant ce qui est le
plus facile à faire et que l'on ne fait pas
toujours : Répondre à l'amour
qu'on nous a manifesté par un autre geste
d'amour et de reconnaissance.
Quand on vous a déjà fait du bien, il
est bien plus facile de faire du bien aux
autres ! Non ? Et pourtant ce n'est pas
toujours le cas ; je vais d'ailleurs vous le
montrer en vous reposant la même
question :
Qu'elle est la plus belle chose, le plus beau
geste que quelqu'un a déjà fait pour
vous et que vous n'oublierez jamais, jamais,
JAMAIS !
Normalement, votre réponse devrait
être instantanée.
La plus belle chose qu'on a faite pour moi et que
j'aimerais que l'on me fasse si on ne me l'avait
pas encore fait...
... c'est de m'annoncer le salut en
Jésus-Christ ! Me dire que tous mes
péchés sont pardonnés et que
j'ai une place qui m'est réservée
dans le Royaume des Cieux.
Un jour quelqu'un m'a arraché des
flammes..., je lui en suis infiniment
reconnaissant, aussi, devant Dieu, devant le Juge
suprême, je ne puis faire autrement que de
tout entreprendre pour en arracher d'autres qui
vont à la perdition !
C'est la même chose pour le salut !
Nous serions ingrats si nous ne cherchions pas
à faire connaître aux autres et en
particulier à notre famille, la grâce
que nous avons connue !
Ce que vous voulez que les
hommes fassent pour vous, faites-le de même
pour eux. Luc 6 : 31
Ils l'ont déjà fait pour
vous... ! Alors..., qu'attendez-vous pour
le faire aux autres ?
C'est la part de travail que le Seigneur vous a
réservée ; une portion du
travail dont vous ne pouvez pas ignorer
l'existence si vous lisez correctement la
Parole de Dieu et que vous la comprenez. Une part
que personne ne peut faire à votre
place !
Des frères et des soeurs dans la foi vous
ont amenés à Christ, vous ont
encouragés dans les moments difficiles...,
pour quelle raison ne feriez-vous pas aux autres ce
qui a été fait pour vous ?
Si ce n'est par amour pour eux, que ce soit au
moins par reconnaissance envers celui qui a
tout accompli pour vous sauver de la condamnation
éternelle !
Votre salut est-il si peu de choses qu'il ne
vaut pas la peine d'en parler ?
L'ingratitude, en droit civil, est la
violation du devoir de reconnaissance envers un
donataire, une violation dont les
conséquences peuvent entraîner la
révocation de la libéralité
qui a été octroyée ;
c'est ce que rapporte cet extrait des
« Échos Judiciaires
Girondins » du 18/04/2003 :
« Ingratitude du fils à
l'égard du père
- La
donation, consentie par un père à son
fils, doit être révoquée en
raison de l'ingratitude de ce
dernier ».
Si la justice des hommes condamne l'ingratitude
d'un enfant à l'égard d'un
père, qu'en est-il du droit
divin face à l'ingratitude d'un fils de
Dieu, d'une fille de Dieu à l'égard
de son Père céleste ?
N'attendez pas le jour du jugement pour le
savoir... ! Soyez reconnaissants et
montrez cette reconnaissance en vous conduisant
d'une manière digne de l'Évangile de
Christ
(Philippiens 1 : 27) !
Si nous ne nous soucions pas de rendre le bien qui
nous a été fait comment
arriverons-nous à faire aux autres ce que
nous aimerions qu'ils nous fassent ?
(Luc 6 : 31 ;
Matthieu 7 : 12)
La pluie tombera, les torrents viendront, les vents
souffleront et se jetteront contre notre maison,
contre la vôtre et contre la mienne.
Quel que soit l'état de notre maison...,
de notre âme, les éléments
déchaînés s'en prendront
à nous !
Il n'y aura pas de digue, pas de rempart... ;
il n'y aura personne pour intercéder en
notre faveur, ce sera l'heure de
vérité ! TOUT LE MONDE VA PASSER
PAR LA TEMPÊTE !
« l’heure
de la tentation
qui va venir sur le
monde entier, pour
éprouver les habitants de la
terre »
(Apocalypse 3 : 10). Seuls
seront gardés ceux qui ont
gardé et obéi à la Parole
de Dieu !
Ou la maison résistera, ou la maison
tombera !
Ou nous serons sauvés, ou nous serons
perdus !
Et si notre maison résiste aux assauts de la
tempête parce que nous l'aurons bâtie
sur le Roc, faut-il encore que nous ayons
bâti sur ce fondement avec un matériau
à l'épreuve du feu !
Personne ne peut poser un autre fondement que celui
qui a été posé, savoir
Jésus-Christ.
Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement
avec de l’or, de l’argent, des pierres
précieuses, du bois, du foin, du chaume,
l’oeuvre de chacun sera
manifestée ; car le jour la fera
connaître, parce qu’elle se
révélera dans le feu, et
le feu
éprouvera ce qu’est l’oeuvre de
chacun.
1 Corinthiens 3 :
11-13
Sachant ces choses.., vivons humblement dans
la crainte respectueuse de Dieu..., notre
éternité ne dépend pas
uniquement de Dieu, elle dépend aussi de
nous et de ce que nous avons fait de SA
Parole !
J-M Ravé le 12 novembre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
C301211
Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.
J-M Ravé le 5 novembre 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds – Suisse