Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

La tempête menace... sur quel rocher as-tu bâti ta maison (ton âme) ?

Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C’est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Deutéronome 32 : 4

Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel? Et
qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu? 2 Samuel 22 : 32

 Mettez votre confiance en Dieu toujours et toujours, car
en l'Éternel vous avez un roc immuable. Esaïe 26 : 4 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Ces textes, tirés de l'ancien Testament, nous ramènent directement à la parabole de la maison bâtie sur le Roc dont nous parle le Seigneur Jésus.
Sans doute, la plupart d'entre nous, parce que nous avons passé par les eaux du baptême, nous croyons avoir construit notre vie sur Jésus-Christ, sur l'Éternel LE ROCHER DES SIÈCLES (Esaïe 26 : 4).

Cependant, l'Écriture nous montre que plusieurs ont vécu dans l'illusion en pensant avoir suivi Jésus.
Vivant trop loin de lui..., bien trop loin de lui, ne connaissant pas sa Parole ou si peu, leur sincérité du départ s'est évanouie lorsque les tentations et les épreuves sont survenues pour tester la foi de ceux et celles qui prétendaient avoir fondé leur vie sur Jésus-Christ.

Suivant Jésus de loin..., ils n'ont jamais véritablement cherché à marcher dans l'obéissance par le simple fait que leur éloignement du Seigneur les empêchait de s'instruire des choses de Dieu et ne leur donnait pas le goût d'en savoir plus.
Celui ou celle qui ne cherche pas à s'instruire a-t-il seulement commencé à connaître Dieu ? S'il avait simplement touché le bord de son vêtement, sans aucun doute il n'aurait qu'une idée en tête :

Mon Dieu, plus près de toi,
Plus près de toi !
C’est le mot de ma foi ;
Plus près de toi !

Toutefois, nous ne devons pas juger et condamner qui que ce soit simplement parce qu'il ne marche pas à notre rythme, ce qui est différent par rapport à celui qui ne veut pas avancer ! Prions plutôt pour que sa foi ne défaille pas, car c'est à cela que nous sommes appelés !
Non seulement à prier les uns pour les autres, mais aussi à en arracher - si possible - quelques-uns du feu, de la voie de perdition dans laquelle ils se sont engagés (Jude 1 : 23). Cette dernière situation révélant que la maison de ceux qui sont en voie de perdition n'a pas été entièrement construite sur le Roc.

Si la parabole de la maison bâtie sur le Roc ou sur le sable, nous présente les deux extrêmes, il y a, entre le parfait et le pire, toute une gamme de situations intermédiaires que l'ennemi de nos âmes ne manque pas de mettre en valeur.
Ainsi, par exemple, nous avons la maison bâtie en partie sur le Roc et en partie sur le sable, vous avez aussi celle qui a été placée en équilibre sur un éperon rocheux et qui, pour ne pas perdre cet équilibre, est soutenue par des pilotis.
Ajoutez à cela les résidences secondaires et vous avez toute une gamme de maisons qui ne résisteront pas lorsque la pluie tombera, que les torrents viendront et que les vents souffleront. (Matthieu 7 : 25 & 27)

Et ce n'est pas tout ! Il faut encore regarder si le rocher sur lequel nous avons bâti notre maison correspond bien à celui que l'Écriture nous propose !
L'apôtre Paul avait constaté que plusieurs des Corinthiens n'avaient pas ancré leur maison au bon endroit, et que, telle une caravane, ils l'avaient déplacée pour un endroit plus agréable à leurs yeux.

Si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. 2 Corinthiens 11 : 4

L'apôtre nous montre que plusieurs s'étaient laissés séduire et avaient, en quelque sorte, abandonné le Rocher de leur salut tout comme Israël l'avait fait auparavant :

Israël est devenu gras, et il a regimbé ; Tu es devenu gras, épais et replet ! - Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut... Deutéronome 32 : 15

Si les Corinthiens étaient prêts à reconstruire leur vie en suivant un autre esprit qui les enjoignait de suivre un autre Jésus qui leur apportait un autre Évangile, nous devons être d'autant plus attentifs que nous vivons dans une époque où les faux prophètes ne manqueront pas de séduire ceux et celles qui sont mal affermis dans la foi (Matthieu 24 : 11).
Construire sur UN rocher n'est pas la garantie que nous ayons construit sur LE ROC !
Ce n'est pas moi qui le dis ; c'est la Bible (Deutéronome 32 : 31) !

Leur rocher n’est pas comme notre Rocher...

Cette pensée devrait nous amener à la réflexion !
Ai-je bien construit ma vie sur Jésus-Christ ?
Sur le vrai Jésus et non sur une représentation que je me suis fait de lui ?
Un faux rocher ! Un faux Christ où la sainteté et la justice ont été occultées au profit d'un amour permissif qui laisserait chacun vivre comme bon lui semble à partir du moment où il croit avoir son passeport pour le Ciel !

Ma maison (mon âme) est-elle ancrée sur ce Rocher de la Parole de Dieu ?
Je ne pourrai répondre par l'affirmative que si j'ai pris la ferme décision de mettre cette PAROLE DE DIEU en pratique !

Une décision FERME..., INÉBRANLABLE ! Une décision qui restera une décision même en cas de chute ou d'impossibilité (apparente) à faire la volonté de Dieu ! Par contre :

- Si je suis négligent, si je pense que ce n'est pas très important de mettre en pratique telle ou telle portion de l'Écriture ;
- Si je pense être juste aux yeux de Dieu ;
- Si je répugne à m'humilier devant le Seigneur lorsque mon péché a été dévoilé ;

... ALORS, IL NE FAIT AUCUN DOUTE QUE MA MAISON N'EST PAS (ou plus) SUR LE ROC !

Peut-être repose-t-elle en partie sur lui, mais n'étant pas ancrée parfaitement en lui, elle vacille à chaque coup de vent, et risque fort de s'écrouler un jour ou l'autre en raison de la négligence qu'il y a à s'instruire des choses de Dieu et à mettre en pratique ce qui est demandé et que l'on connaît déjà.
Quelques textes tirés des Saintes Écritures et mis en pratique, ne sont pas suffisants pour ancrer convenablement notre âme au Seigneur. C'est l'obéissance à toute la Parole de Dieu qui va faire que nous serons véritablement attachés à LUI !

Ne cherchons pas d'excuses en prétendant qu'il nous est impossible de tout connaître et de tout mettre en pratique. Jamais Dieu n'a permis des situations où nous devions mettre des dizaines et des dizaines de commandements en pratique en même temps.

Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi LE MOYEN d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10 : 13

Ma maison est-elle bâtie sur le Roc ?
Ma vie repose-t-elle entièrement sur Jésus-Christ ?
N'aurait-il pas besoin d'être remis au centre de ma vie - véritablement au centre - avant que je ne sois arrivé vers cet autre bord qui se rapproche un peu plus chaque matin ?
Afin de le savoir, nous allons voir dans le détail quelques-uns des points que nous avions relevés la semaine passée.
Nous parlions alors des dernières paroles que le Seigneur Jésus avait prononcées avant de dire :

C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis... (que je viens de dire) Matthieu 7 : 24.

Nous allons les reprendre en commençant par la dernière, celle que l'on oublie le moins parce que justement c'est la dernière qui vient d'être entendue ! Étant malgré tout des auditeurs oublieux, il est certainement nécessaire que l'on se rafraîchisse la mémoire :

Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront PAS TOUS dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7 : 21

Nous ne nous attarderons pas sur ce verset ; nous en avons parlé à de multiples reprises et comme il met en avant la même idée d'obéissance que celle de la parabole de la maison bâtie sur le Roc, nous passerons directement à l'étape précédente et nous nous arrêterons là où le Seigneur met en garde ses disciples contre les faux prophètes :

Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Matthieu 7 : 15-16

La vigilance est de mise ! Elle l'est d'autant plus que l'apparence est souvent trompeuse ; c'est ce que nous fait comprendre, non seulement l'Écriture, mais aussi un dicton du monde qui déclare : « L'habit ne fait pas le moine ».
Cette dernière expression m'oblige à ajouter que la religiosité ne fait pas le chrétien non plus.
Religiosité = Expression du sentiment religieux marqué par la sensibilité et conduisant à une vague religion personnelle. (Larousse).

Il est facile de se faire sa religion personnelle tout en allant régulièrement au culte et en lisant chaque jour les Écritures.
La religion personnelle - à cause de sa personnalité - révèle que la personne qui la pratique n'est pas conduite par le Seigneur Jésus à qui l'on doit être entièrement soumis.
La religion personnelle - même à connotations chrétiennes - est une religion diabolique ! « Soumettez-vous donc à Dieu ! » (Jacques 4 : 7).

Si 2 Timothée 3 : 5 nous fait comprendre la même chose en parlant de certaines personnes : « ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force », nous devrions aussi nous examiner afin de voir si nous ne renions pas ce qui fait la force de la piété, c'est-à-dire..., l'obéissance.

Si nous ne cherchons pas forcément à entendre des prédicateurs qui prêchent des choses agréables, nous pourrions quand même faire le tri dans ce que nous entendons de la Parole de Dieu et ainsi ne garder que ce qui nous est agréable !

Ce serait une grave erreur ! Une très grave erreur étant donné que : « TOUTE Écriture est inspirée de Dieu, et UTILE pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice... »
Dans quel but ? « Afin que l’homme de Dieu (et la femme) soit accompli et propre à toute bonne oeuvre » (2 Timothée 3 : 16-17).
Suis-je propre..., suis-je utilisable par le Seigneur ?

Faire le tri dans la nourriture spirituelle en mettant de côté toutes les recommandations que l'on n'a pas envie de mettre en pratique, va faire que nous allons devenir notre propre enseignant et que nous serons inutiles..., inutilisables dans la maison du Seigneur !
Cela ne vaudra guère mieux que d'avoir la démangeaison d'aller entendre des choses agréables (2 Timothée 4 : 3), puisque c'est exactement ce que nous ferons si nous mettons de côté ce qui nous déplaît, ce qui nous dérange.

Nous deviendrons aussi notre propre docteur en prenant l'habitude de dire que nous n'avons pas besoin de telle ou de telle médication qui, au regard du Grand Médecin, serait pourtant indispensable pour la santé de notre âme.
« On ne doit pas se permettre de faire de triage parmi les commandements de Dieu » disait Calvin, sommes-nous d'accord avec lui ?

C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je (Jésus) dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. Matthieu 7 : 24

C'est aussi à nos fruits que nous serons reconnus ! Il n'y a pas que les faux prophètes qui sont reconnus à leurs fruits !
Que sort-il de notre bouche ?

Le fruit des lèvres qui confessent le Nom de Jésus (Hébreux 13 : 15) n'a-t-il pas été remplacé par des paroles vaines dont il faudra rendre compte au jour du jugement (Matthieu 12 : 36) ?
La bouche parle de l'abondance du coeur, vous le savez tout comme moi... : « Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, POURVU QUE vous les pratiquiez » (Jean 13 : 17)

Nous aussi nous serons reconnus par les fruits que nous portons ; non seulement par le Seigneur, mais aussi par le monde qui nous entoure.
Pour amener des âmes à Christ - déjà celles de notre famille - il faut que nous soyons crédibles et qu'ils s'aperçoivent qu'il y a une différence entre eux et nous.
Christ en nous, l’espérance de la gloire ! (Colossiens 1 : 27) ; une espérance qui fera envie à notre entourage si nous sommes des témoins, ou qui les éloignera de nous si leur coeur est trop endurci.

En remontant un peu plus la source que je vous avais invité à suivre, une autre Parole du Seigneur à mettre en pratique doit éveiller notre conscience.

Entrez par la porte étroite... resserré est le chemin qui mènent à la vie... Matthieu 7 : 13.14

Au premier abord, ces versets ne semblent plus nous concerner étant donné que bien des années se sont écoulées depuis que nous sommes passés volontairement par les eaux du baptême.
Cependant, la question à se poser, c'est de savoir si nous sommes encore dans ce chemin resserré !
C'est un chemin resserré ; c'est-à-dire un chemin où la liberté est restreinte (celle de la chair) où l'obéissance est de mise, car, sans obéissance, il est impossible de rester bien longtemps sur ce chemin-là !
L'apôtre Paul nous explique qu'un dénommé Démas, après avoir servi le Seigneur, est retourné dans le monde, happé par le siècle présent ! « Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent » (2 Timothée 4 : 10).
À votre avis..., Démas était-il encore sur ce chemin resserré ?
Personnellement, je ne le pense pas..., ce chemin trop resserré l'empêchait de jouir du siècle présent.
Notons au passage qu'il n'a pas quitté ce chemin à cause de la tribulation, non ! Il n'était pas persécuté, c'est le monde, le siècle présent qui l'appelait et il a répondu... PRÉSENT !

Une fois de plus, il n'est pas question de condamner quelqu'un qui semble s'être écarté du chemin étroit. Si nous nous en rendons compte, nous avons la responsabilité de le ramener à la raison en lui montrant, par les Écritures, qu'il est sur une voie qui le mènera à la perdition.
Et, s'il semble être à l'écart, à la traîne, prenons aussi en considération que le fardeau qui pourrait le faire plier ou le ralentir dans sa marche, n'en fait pas pour autant un rétrograde !
C'est plutôt une occasion pour nous de mettre en pratique notre amour fraternel.

Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. Galates 6 : 2

La vie chrétienne n'est pas un long fleuve tranquille ; elle est une lutte incessante qui, à certaines occasions, peuvent nous troubler fortement au point de nous faire perdre de vue le but à atteindre.
Dernièrement, avec mon épouse, nous repassions en revue ce dernier quart de siècle durant lequel nous avancions dans ce chemin resserré.

- Plusieurs fois nous avons été au fossé !
- Plusieurs fois nous avons dérapé !
- Plusieurs fois nous avons patiné !
- Plusieurs fois nous sommes tombés en panne dans l'attente secrète d'un secours humain plutôt que celui du Seigneur qui semblait tarder à venir...

Mais jamais... JAMAIS nous n'avons fait de tête-à-queue pour repartir dans la direction opposée.

Nous avions bâti notre foyer sur la Parole de Dieu et nous entendions bien rester sur ce Roc, rester sur ce chemin resserré.
Bien sûr, il y avait de temps à autre des sens giratoires qui nous invitaient à changer de direction, mais quand il prenait l'envie à l'un ou à l'autre de mettre le clignotant, le plus fort encourageait le plus faible à garder les yeux fixés sur Jésus !
Combien de fois n'ai-je pas été celui qui a eu le plus besoin d'encouragements ?

... étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent À LA VIE, et il y en a PEU qui les trouvent. Matthieu 7 : 14

Et dans ce peu qui les trouvent..., le Seigneur Jésus nous apprend, au travers de la parabole des vierges folles et des vierges sages, qu'il va y avoir UN AUTRE TRI qui va se faire.
Si nous faisons partie de ce peu, nous devons reconnaître que nous sommes dans un groupe où il y a des vierges folles et des vierges sages. Ce groupe où les vierges folles trouveront la porte fermée et entendront cette terrible parole de condamnation : « Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas » ! Matthieu 25 : 12

Le Dieu de vérité dira peut-être à l'un ou l'une d'entre nous « Je ne te connais pas ! »
Il n'aura pas été connu, simplement parce qu'il n'aura pas marché dans l'obéissance.
En conséquence, il n'a jamais pu être à sa place pour faire le travail qui lui avait été préparé.
En ne marchant pas dans l'obéissance, nous ne pouvons pas prétendre faire partie de son entourage, de ses disciples. Eux, ils se séparaient de la foule pour mieux être à l'écoute du Seigneur.
Ne faisant pas partie de son entourage, il ne pourra pas nous connaître (« Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. »)

Quel est ce travail qui aurait dû être fait et qui n'a jamais été fait ?
Remontons encore à la source et nous comprendrons vite – du moins je l'espère – ce que le Seigneur attend de nous.

Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. Matthieu 7 : 12

Que nous a-t-on fait que nous devrions faire aux autres ?
Réfléchissez quelques instants à la plus belle chose, au plus beau geste que quelqu'un a déjà fait pour vous et que vous n'oublierez jamais, jamais, JAMAIS !
Si vous lisez ces lignes..., arrêtez-vous quelques instants, c'est important, car vous n'avez peut-être pas encore rendu le bien qui vous a été fait.

Si vous avez été attentif, vous avez sans doute remarqué que j'ai tordu le sens de la Parole de Dieu (Matthieu 7 : 12) qui nous invite d'abord à faire le bien afin qu'il nous revienne en retour.
C'est intentionnellement que j'ai pris cette tangente en vous présentant ce qui est le plus facile à faire et que l'on ne fait pas toujours : Répondre à l'amour qu'on nous a manifesté par un autre geste d'amour et de reconnaissance.

Quand on vous a déjà fait du bien, il est bien plus facile de faire du bien aux autres ! Non ? Et pourtant ce n'est pas toujours le cas ; je vais d'ailleurs vous le montrer en vous reposant la même question :
Qu'elle est la plus belle chose, le plus beau geste que quelqu'un a déjà fait pour vous et que vous n'oublierez jamais, jamais, JAMAIS !

Normalement, votre réponse devrait être instantanée.
La plus belle chose qu'on a faite pour moi et que j'aimerais que l'on me fasse si on ne me l'avait pas encore fait...
... c'est de m'annoncer le salut en Jésus-Christ ! Me dire que tous mes péchés sont pardonnés et que j'ai une place qui m'est réservée dans le Royaume des Cieux.

Un jour quelqu'un m'a arraché des flammes..., je lui en suis infiniment reconnaissant, aussi, devant Dieu, devant le Juge suprême, je ne puis faire autrement que de tout entreprendre pour en arracher d'autres qui vont à la perdition !

C'est la même chose pour le salut !
Nous serions ingrats si nous ne cherchions pas à faire connaître aux autres et en particulier à notre famille, la grâce que nous avons connue !

Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. Luc 6 : 31

Ils l'ont déjà fait pour vous... ! Alors..., qu'attendez-vous pour le faire aux autres ?
C'est la part de travail que le Seigneur vous a réservée ; une portion du travail dont vous ne pouvez pas ignorer l'existence si vous lisez correctement la Parole de Dieu et que vous la comprenez. Une part que personne ne peut faire à votre place !

Des frères et des soeurs dans la foi vous ont amenés à Christ, vous ont encouragés dans les moments difficiles..., pour quelle raison ne feriez-vous pas aux autres ce qui a été fait pour vous ?
Si ce n'est par amour pour eux, que ce soit au moins par reconnaissance envers celui qui a tout accompli pour vous sauver de la condamnation éternelle !
Votre salut est-il si peu de choses qu'il ne vaut pas la peine d'en parler ?

L'ingratitude, en droit civil, est la violation du devoir de reconnaissance envers un donataire, une violation dont les conséquences peuvent entraîner la révocation de la libéralité qui a été octroyée ; c'est ce que rapporte cet extrait des « Échos Judiciaires Girondins » du 18/04/2003 :
« Ingratitude du fils à l'égard du père - La donation, consentie par un père à son fils, doit être révoquée en raison de l'ingratitude de ce dernier ».

Si la justice des hommes condamne l'ingratitude d'un enfant à l'égard d'un père, qu'en est-il du droit divin face à l'ingratitude d'un fils de Dieu, d'une fille de Dieu à l'égard de son Père céleste ?
N'attendez pas le jour du jugement pour le savoir... ! Soyez reconnaissants et montrez cette reconnaissance en vous conduisant d'une manière digne de l'Évangile de Christ (Philippiens 1 : 27) !

Si nous ne nous soucions pas de rendre le bien qui nous a été fait comment arriverons-nous à faire aux autres ce que nous aimerions qu'ils nous fassent ? (Luc 6 : 31 ; Matthieu 7 : 12)

La pluie tombera, les torrents viendront, les vents souffleront et se jetteront contre notre maison, contre la vôtre et contre la mienne.

Quel que soit l'état de notre maison..., de notre âme, les éléments déchaînés s'en prendront à nous !
Il n'y aura pas de digue, pas de rempart... ; il n'y aura personne pour intercéder en notre faveur, ce sera l'heure de vérité ! TOUT LE MONDE VA PASSER PAR LA TEMPÊTE ! « l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3 : 10). Seuls seront gardés ceux qui ont gardé et obéi à la Parole de Dieu !
Ou la maison résistera, ou la maison tombera !
Ou nous serons sauvés, ou nous serons perdus !

Et si notre maison résiste aux assauts de la tempête parce que nous l'aurons bâtie sur le Roc, faut-il encore que nous ayons bâti sur ce fondement avec un matériau à l'épreuve du feu !

Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ.
Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’oeuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et
le feu éprouvera ce qu’est l’oeuvre de chacun. 1 Corinthiens 3 : 11-13

Sachant ces choses.., vivons humblement dans la crainte respectueuse de Dieu..., notre éternité ne dépend pas uniquement de Dieu, elle dépend aussi de nous et de ce que nous avons fait de SA Parole !

Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie.
Tous les sentiers de l’Éternel sont miséricorde et fidélité,
POUR CEUX qui gardent son alliance et ses commandements.
Psaume 25 : 9-10

J-M Ravé le 12 novembre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

C301211

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.

J-M Ravé le 5 novembre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse