Des feuilles, et encore des feuilles!

Mais où sont donc les fruits?

Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs,

Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, Et qui la médite jour et nuit!

Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit. Psaume 1: 1-3

Tous ces derniers temps, nous avons mis l'accent sur le fait que Dieu ne ment pas et que tout ce qu'il dit s'accomplit ou s'accomplira immanquablement.
Hors de moi l'idée que le Seigneur puisse tromper un seul de ses enfants ou qu'une seule de ses paroles contenues dans les saintes Écritures (la Bible) ne soit pas la vérité à 100 %.

Loin de me troubler, SA parole me rassure même lorsqu'elle parle de condamnation, de perdition éternelle.
Non pas que je me réjouisse qu'il y aura des personnes en enfer; loin de moi cette pensée!
Mais je me réjouis d'être en face d'un Dieu de justice qui, avec équité, juge chacune de mes actions en connaissant les motivations profondes qui me font agir tantôt d'une manière, tantôt d'une autre.
Non seulement il les juge, mais en plus, il parle à mon coeur lorsque ma conduite doit être changée ou que, tout simplement, il me montre comment faire un pas de plus pour marcher dans la sanctification.

Je suis tranquille de savoir que le Fils de Dieu fait la différence entre les chrétiens qui passent pour être vivants et qui cependant sont morts, d'entre ceux qui sont quasiment agonisants, mais qui gardent néanmoins la possibilité de revivre s'ils veulent bien suivre les conseils du juste Juge.

Oui, je suis pleinement rassuré parce que, si je m'attiédis, si je me relâche, il ne m'abandonnera pas, car il avait décidé de me sauver, de me retirer de la fosse de destruction dans laquelle je m'étais précipité (Psaume 40). Il veut TOUJOURS que tous les hommes soient sauvés (1 Timothée 2 : 4).

Ça me rassure d'avoir un Dieu qui est si présent, non seulement pour me juger, mais aussi pour me conseiller, me garder, me prendre par la main lorsqu'il faut traverser des temps difficiles.

Les yeux de l’Éternel sont sur les justes, Et ses oreilles sont attentives à leurs cris. Psaume 34: 15

J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, Pour qu’ils demeurent auprès de moi; Celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur. Psaume 101: 6

Oui..., cela me rassure et cela m'inquiète en même temps en constatant qu'il attend beaucoup de ses enfants...

... et qu'il y en a toujours de moins en moins qui ont à coeur de le servir, de le faire connaître, de manifester leur reconnaissance d'avoir été mis au bénéfice du pardon de Dieu.

Un pardon acquis au travers de l'oeuvre de Jésus-Christ qui s'est donné lui-même en rançon pour nous racheter de la condamnation éternelle qui pesait sur nous tous. «Nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres...» (Éphésiens 2: 3.)

Cette triste constatation met en évidence que nous sommes bien à la fin de la fin des temps (1 Jean 2: 18), cette époque où beaucoup de gens – dits chrétiens – ne supportent plus la saine doctrine, n'acceptent plus de réformer leur voie pour appartenir à cette église qui est appelée l'épouse de Jésus-Christ et qui doit être trouvée sans tache ni ride.

Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle... afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Éphésiens 5: 25-27

C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, APPLIQUEZ-VOUS à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix. 2 Pierre 3: 14

Si notre texte de départ nous invitait à ne pas marcher selon le conseil des méchants, à ne pas s'arrêter sur la voie des pécheurs et à ne pas s'asseoir en compagnie des moqueurs, ce que vous observez très certainement, nous n'en sommes pas quittes pour autant!
En effet, bien des gens du monde veillent sur la qualité de leurs relations et ne se mélangeraient pas avec n'importe qui, mais..., la différence entre le monde et nous, c'est que nous devrions...

.... trouver (chercher) notre plaisir dans la loi de l’Éternel, Et la méditer jour et nuit!

Il y a donc deux points à ne pas négliger:

1) Trouver..., CHERCHER notre plaisir – continuellement – dans la Parole de Dieu;

2) Ensuite, méditer cette parole; y réfléchir, non pas simplement quand on la lit, mais à tout moment du jour ou de la nuit, chaque fois que nous sommes éveillés.

Cette méditation continuelle de la Parole de Dieu, non seulement favorisera la communion avec celui qui nous a donné SA parole; mais elle nous permettra aussi d'être toujours sur le qui-vive et nous évitera bien des occasions de pécher. Ajoutons encore que cette méditation sera tout bénéfice pour notre croissance spirituelle:

Il est (celui qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit!) comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point... Psaume 1: 1-3

Notez au passage que c'est le fruit qui est mis en avant!
Malheureusement, aujourd'hui plusieurs se contentent du feuillage, plusieurs veillent à l'apparence, plusieurs se revêtent du manteau de la religiosité et ne porte aucun fruit qui puisse montrer qu'ils sont bien des pèlerins en route vers le Ciel.
Or, en lisant les quatre Évangiles, nous voyons que Jésus attache beaucoup plus d'importance au fruit qu'au feuillage! Non seulement lui, mais aussi Jean-Baptiste qui tempêtait contre les personnes qui n'avaient que les formes extérieures de la religion.

Tout comme les personnes qui revêtent leur costume du dimanche, leur manteau de religiosité, ces gens-là — que l'on rencontre aussi dans nos milieux — se mélangent à la communauté des véritables croyants.
Ils essaient de faire croire qu'ils appartiennent à Christ parce qu'ils participent aux activités visibles du corps de Christ.
Mais, comme vous le voyez, Jean-Baptiste, conduit par le Saint-Esprit, ne se laissera pas tromper par leurs simagrées, pas plus que nous devrions nous laisser tromper:

Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance... 

Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Matthieu 3: 7-8 & 10

Jugement très sévère qui souligne bien ce que c'est d'avoir «l'apparence de la piété, et de renier ce qui en fait la force (de ne pas mettre en pratique ce qui est commandé)» (2 Timothée 3: 5).

La personne qui se conduit ainsi, si nous comprenons les paroles de Jean-Baptiste, est affiliée à Satan, au serpent ancien: «race de vipères» disait Jean-Baptiste!
«Race de vipères», reprendra le Seigneur Jésus à l'encontre des pharisiens de son époque et des siècles qui suivront!

La cognée..., la hache est déjà mise à la racine de tels arbres qui, sans aucun doute, portent le feuillage de la religiosité!
Un feuillage qui, de loin, en «jette pleins la vue»! Un feuillage sous lequel il n'y a rien, pas même un seul petit fruit pour la gloire de Dieu.
Ces arbres sont déjà marqués, catalogués!
Oserais-je dire que les racines ont déjà été dégagées, qu'elles ont été mises à nues? «Déjà la cognée est mise à la racine des arbres»! À la racine..., pas au tronc, car le tronc peut donner des rejetons!

À la racine..., une décision a été prise, cet arbre, quoique vivant, est mort pour le service et la gloire de son propriétaire!

Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour être vivant (à cause de ton feuillage?), et tu es mort (en raison de l'absence de fruit à la gloire du Seigneur?). Apocalypse 3: 1

Je vous invite à poursuivre notre marche dans les Évangiles et à examiner d'autres passages qui nous parlent de feuillage et de fruits.
Laissons Matthieu de côté et allons nous renseigner auprès de Marc qui nous présente le Fils de Dieu alors qu'il eut faim comme cela arrive à chacun d'entre nous (Marc 11: 12-14 & 20).

Voyant un figuier qui avait des feuilles, Jésus s'en approcha et y chercha des figues. N'en trouvant point, l'Evangéliste nous dit qu'il maudit le figuier afin qu'il ne porte plus jamais de fruit. Par la suite, nous retrouverons cet arbre complètement desséché; y compris sa racine!

DIEU NE MENT PAS et SA parole s'accomplit TOUJOURS, qu'il soit question de bénédiction ou de malédiction, comme nous venons de le voir.

Nous pourrions être étonnés de ce que le Seigneur cherche des fruits sur un arbre alors qu'il est bien précisé que ce n'était pas la saison des figues!
Cela voudrait-il dire qu'il nous demande l'impossible? Absolument pas!
En faisant des recherches, j'ai appris que lorsqu'un figuier commence à faire des feuilles, il produit en même temps une première volée de figues printanières que tout le monde peut prendre.
Ensuite, il donne une autre récolte, les figues d'été qui sont bien meilleures et réservées au propriétaire.

En réfléchissant à notre vie dite chrétienne, sommes-nous capables de dire que nous avons déjà porté ces figues printanières dont notre entourage a pu bénéficier?
Ces figues qui représentent les premiers fruits qui ont suivi notre conversion à Jésus-Christ et qui ont démontré que nous étions devenus de nouvelles créatures?

Avons-nous porté ces fruits DIGNES DE LA REPENTANCE qui nous démarqueraient des pharisiens qui ne cherchaient simplement qu'à fuir, à bon marché, la colère de Dieu?

Produisez donc du fruit digne de la repentance... Matthieu 3: 8

Si ces premiers fruits ne se sont pas manifestés, c'est peut-être que la conversion n'a été qu'une conversion de façade qui n'a RIEN changé dans la personne qui s'était avancée pour passer par les eaux du baptême.
Dans ce cas, il est toujours temps de passer par une véritable repentance qui permettra alors aux premiers fruits visibles de faire leur apparition; des fruits dont les premiers bénéficiaires seront l'entourage qui remarquera un changement de conduite à leur égard.

Il est évident que si ces premiers fruits ne se sont pas manifestés, les seconds qui sont particulièrement destinés à la gloire de Dieu, ne sortiront jamais!

Le feuillage n'impressionne pas le Seigneur! Ce qui le touche c'est «le fruit des lèvres qui confessent son nom» (Hébreux 13: 15).
Un fruit qui nous remet en mémoire que «la bouche parle de l'abondance du coeur» (Matthieu 12: 34).

Combien de bouches, appartenant à des personnes qui pensent être chrétiennes, ne s'ouvrent que pour parler de futilités et prennent garde d'éviter tout sujet de conversation concernant les choses de Dieu?
Sont-elles chrétiennes? Chrétiennes de nom? Sont-elles païennes?
Nous devrions être capables de le dire puisque le Seigneur Jésus nous a dit que la bouche parle de l'abondance du coeur et que c'est par elle (par la bouche de celui qui parle) que nous sommes en mesure de savoir ce que contient un coeur: le monde ou le Seigneur!

Ou dites que l’arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l’arbre est mauvais et que son fruit est mauvais; car on connaît l’arbre par le fruit. Matthieu 12: 33

(le fruit des lèvres qui confessent son nom – Hébreux 13: 15)

Laissons l'évangéliste Marc de côté et allons vers son collègue Luc.
Lui aussi, va nous mettre en présence d'un arbre de belle apparence, d'une si belle apparence que son maître a toléré que, pendant un temps, il ne porte point de fruit.
Mais là, il ne faut pas trop exagérer, la patience du Maître a des limites à ne pas dépasser!

Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. IL VÎNT POUR Y CHERCHER DU FRUIT, et il n’en trouva point.

Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement? Luc 13: 6-7

Alors que le figuier de tout à l'heure était sur le domaine public, nous sommes maintenant dans une propriété privée «planté dans SA vigne», est-il bien précisé dans toutes les versions.

C'est donc intentionnellement que ce figuier a été planté, non pas pour être un arbre décoratif – il n'y a pas de chrétien d'ornement au service du Maître – il y fût planté dans un but bien précis: PORTER DU FRUIT!

Les justes croissent comme le palmier, Ils s’élèvent comme le cèdre du Liban.
Plantés dans la maison de l’Éternel, Ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu;

Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, Ils sont pleins de sève et verdoyants,
POUR FAIRE CONNAÎTRE que l’Éternel est juste. Psaume 92: 12-15 (16)

Dans la maison de Dieu, les justes – ceux qui ont été rendus justes au travers de l'oeuvre de Christ – ceux-là portent des fruits en abondance; ils en portent même jusque dans la vieillesse afin que le Seigneur soit glorifié au travers de leur témoignage tout au long de leur vie.

Mais voilà que, planté dans la vigne du Maître, le figuier en question ne prospère point comme prévu; il ne porte point de fruit, il ne fait que des feuilles!
Pour le propriétaire, il occupe la bonne terre pour rien; il est semblable au serviteur inutile qui sera jeté, pieds et poings liés, là où il y aura – éternellement – des pleurs et des grincements de dents (Matthieu 22: 13).

Le sort de ce figuier est arrêté: COUPE-LE!
Qui voudrait être retranché ainsi de la vigne du Seigneur, qui voudrait être «déplanté» de la maison de l'Éternel?
Personne...., assurément!
Personne..., et pourtant c'est bien le sort qui attend ceux dont le nom aura été effacé du Livre de Vie!
Le sort de ceux et celles qui vivent dans l'Église de Jésus-Christ avec un vêtement de religiosité.
Le sort de ceux et celles qui y vivent POUR UN TEMPS et qui, s'ils ne changent pas, s’ils ne portent pas des fruits, seront DEHORS POUR TOUT LE TEMPS.

Souvenez-vous des vierges folles, rappelez-vous du serviteur inutile et pensez aux chrétiens tièdes de l'Église de Laodicée..., souvenez-vous de:

— Ceux qui trouveront la porte fermée;
— Ceux qui seront jetés pieds et poings liés dans les ténèbres;
— Ceux qui seront vomis de la bouche du Seigneur; de sa présence!

Comme nous, comme vous..., ces personnes ont toutes participé au corps de Christ, ont chanté des cantiques, pris la sainte cène, mais elles n'auront été au milieu de nous que pour un temps, car elles seront retranchées, coupées, séparées du corps de Christ, du Royaume des Cieux POUR TOUT LE TEMPS si elles ne produisent pas des fruits dignes de la repentance!

Voilà donc trois ans que ce figuier ne porte pas de fruit!
Depuis combien de temps ne portes-tu pas de fruit?
En as-tu même déjà porté?
La question n'est pas saugrenue, il suffit de repenser au figuier qui a été maudit!

Pas de fruit... ? Plus le droit de rester dans la vigne du Maître!
Et là, vous pouvez dire ce que vous voulez..., c'est le Maître qui parle, c'est son domaine, c'est sa vigne, c'est son Église!
Pas de fruit..., pas de Vie éternelle dans la maison du Seigneur.

Personne ne peut contester la décision du Maître, et encore moins nous qui faisons partie de la maison du Seigneur.
Nous avons été «transportés dans le royaume du Fils de son amour» (Colossiens 1: 13) après avoir été «délivré de la puissance des ténèbres».
En ce moment, nous avons la position de ce figuier, une place bénie où le Maître veille jalousement sur ceux et celles qu'il a rachetés, mais..., portons-nous du fruit?

Il y a des figuiers qui ne produisent rien, qui n'ont jamais rien produit et qui ne produiront jamais rien! Comme nous venons de le dire, leur sort a été arrêté, seule l'intervention d'un intercesseur peut retarder l'échéance:

Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas. Luc 13: 8-9

Peut-être..., rien n'est sûr!
Peut-être..., mais on ne sait jamais... «Dieu use de patience envers ses bien-aimés», ceux qui sont dans sa vigne.
Ici, la parabole ne dit pas si le maître a accédé à la demande de son serviteur; un serviteur bien conscient de l'état de l'arbre, un serviteur qui ne conteste pas que ce figuier est inutile pour la gloire de son Maître et que sa décision est empreinte de sagesse! TU LE COUPERAS!

Cette parabole nous apprend que l'on peut vivre dans la maison de Dieu, profiter de ses bienfaits tout en étant un jour retranchés.

Retranchés pour avoir vécu à ses dépens sans produire quoique ce soit pour la gloire de son nom, sans avoir produit le moindre fruit!

Ne pensez pas que ma façon de développer ce sujet est contraire à la pensée générale de l'Écriture, excepté les paroles de Jean-Baptiste, j'ai cité les paroles du Seigneur Jésus que les trois premiers évangélistes ont relevées.

Maintenant, allons écouter ce que dit Jean; vous verrez qu'à son tour, l'apôtre de l'amour va être très... tranchant dans son rapport.

Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, IL LE RETRANCHE... (c'est catégorique, on ne peut pas le nier!) Jean 15: 1-2

Notez bien qu'il n'est pas question des païens, eux ils vivent dans les ténèbres et ne sauraient vivre EN Christ!
Ici, nous avons à faire à des personnes qui ont accepté Jésus comme Sauveur de leur vie, si elles ne l'avaient pas fait elles ne pourraient pas être attachées au Cep et vivre de sa sève!
Ici, nous avons à faire à des croyants très particuliers puisqu'ils ne portent pas de fruit!

Pourtant, la sève coule en eux, ils ont des feuilles!
Mais voilà, ils ne sont pas nés de nouveau pour porter uniquement des feuilles, il est de leur devoir de porter des fruits pour que le Père soit glorifié!
On ne se moque pas de Dieu (Galates 6: 7)! Le sarment qui ne porte pas de fruit, n'en portera JAMAIS, raison pour laquelle il est retranché!

Cela m'interpelle sérieusement, car si j'ose dire que je suis un enfant de Dieu, que Christ est ma vie (Philippiens 1: 21) et que je ne porte pas de fruit, je vais être irrémédiablement retranché. Dieu ne ment pas!
De toute façon, quoi qu'il en soit, un coup de sécateur doit être donné!

Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche;

et tout sarment QUI PORTE DU FRUIT, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruits. Jean 15: 1

Ce texte est connu de tous, toutefois nous avons encore des choses à comprendre en dehors du maniement du sécateur dont nous reparlerons tout à l'heure.
En effet, en parlant de fruits, nous remarquons que le Seigneur porte d'abord son attention sur les sarments qui n'en portent pas.
Il doit d'abord dégager, couper, RETRANCHER ce qui est improductif pour que ce qui est bon se développe davantage.

À nous de faire la même chose dans notre vie au lieu de mettre en avant nos bonnes oeuvres, nos bonnes actions.
Ne cherchons pas à ressembler au pharisien qui s'estimait être un bon «chrétien» en étalant sa bonne conduite (Luc 18: 11-14), car, nous est-il dit: «celui qui s'élève sera abaissé».

Cherchons plutôt à découvrir – dans notre vie – ce qui ne plaît pas au Seigneur afin de ne pas être surpris lorsqu'il voudra nous émonder. Ne craignons pas de réclamer son aide, il aime que l'on demande sa lumière!

Regarde si je suis sur une mauvaise voie (pas sur une bonne!), Et conduis-moi sur la voie de l’éternité! Psaume 139: 24

Une chose est certaine, si nous portons déjà du fruit, nous essaierons d'en porter davantage, car, nous savons ce qu'a dit le Fils de Dieu à ses disciples, ceux qui sont à son écoute: «Si vous portez beaucoup de fruits, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples» (Jean 15: 8).

Je (Jésus) vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, que votre fruit demeure... Jean 15: 16 (demeure jusque dans la vieillesse, c'est ce que nous avions lu au Psaume 92!)

Ne fuyons pas le sécateur; peu importe qu'il coupe quelques feuilles qui nous rendaient encore agréables au monde!
Est-ce que je cherche à plaire aux hommes, à la société ou à Dieu? (1 Thessaloniciens 2: 4)

Maintenant, il est temps de faire une petite récapitulation en se rappelant, que DIEU NE MENT PAS, que le ciel et la terre passeront avant qu'une seule des paroles du Seigneur ne soit effacée (Matthieu 24 : 35)!

— La cognée est déjà mise à la racine de ceux et celles qui ne portent pas de véritables fruits dignes de la repentance par laquelle ils prétendent être passés. DIEU NE MENT PAS!
— La destinée de l'arbre qui ne porte pas de fruit est arrêtée: il sera coupé! DIEU NE MENT PAS!
— Le sarment qui ne porte pas de fruit alors qu'il est EN Christ est retranché! DIEU NE MENT PAS!

Afin que nous ne nous fassions pas d'illusion quant au sarment qui est retranché, l'Écriture nous dit:

1) qu'il est jeté dehors!
C'est-à-dire qu'il ne participe plus aux bénédictions spirituelles qui sont distribuées à ceux et celles qui restent EN Christ en marchant dans la soumission à SA parole, la Bible.

2) il nous est dit aussi que le sarment, une fois jeté dehors, sèche!
N'ayant plus la vie de Christ en lui, il est évident que son âme va se dessécher et que la mort spirituelle va s'installer avant la mort physique.
C'est ce qui a amené le Seigneur Jésus à dire: «je connais tes oeuvres...», il y a une activité! «je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour être vivant (à cause de ton feuillage?), et TU ES MORT (en raison de l'absence de fruit à la gloire de Dieu?)» (Apocalypse 3: 1)

3) Enfin, on ramasse les sarments qui ont été retranchés, jetés, ces sarments qui ont eu le temps de sécher – là, on est sûr qu'ils sont véritablement morts – puis on les jette au feu pour qu'ils brûlent!

DIEU NE MENT PAS!

Si seulement nous pouvions nous rappeler de ces quatre mots «DIEU NE MENT PAS» sans doute prêterions-nous plus d'attention à sa Parole et examinerions-nous chaque jour les saintes Écritures afin de mieux connaître ce que Dieu attend de nous.

L'ignorance VOLONTAIRE, le refus de s'instruire, ne pourra JAMAIS nous servir d'excuse, bien au contraire, l'ignorance VOLONTAIRE, sera là pour nous montrer du doigt et nous présenter comme des personnes qui n'ont pas fait leur délice de la Parole de Dieu.
Signe visible et audible conséquent à cette ignorance : leur bouche ne parle jamais des saintes Écritures, ne sachant pas quoi dire à leur sujet!

La Bible ne se lit pas comme le journal du matin pas plus que le feuillet du calendrier (biblique). Il y a de la vitamine dedans, de la dynamite spirituelle dont votre âme à besoin!
Raison pour laquelle chaque jour nous devrions souligner quelque chose dans notre Bible, car il n'y a pas un seul jour où Dieu n'ait pas quelque chose à nous dire!

Les morts spirituels ont tous perdu le goût des bonnes choses de Dieu! Ils n'ont RIEN à souligner!

Ceux qui sont en train de mourir ont déjà perdu beaucoup de sensibilité, sans doute une des raisons qui les oblige à parler du monde pour donner un peu de saveur à leurs conversations.

Quant aux vivants, ceux qui portent du fruit, ceux qui seront en vêtements blancs aux côtés du Seigneur et dont le nom ne sera pas effacé du Livre de Vie, ceux-là...,

... jusque dans leur blanche vieillesse, ils feront de la Parole de Dieu leur délice et la méditeront continuellement.

Faites donc attention si vous remarquez que vous avez perdu une certaine sensibilité à la Parole de Dieu!
Consultez vite le Médecin des âmes et des corps; il en va de votre vie... ÉTERNELLE!

Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles: Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort.

Sois vigilant (Église de Jésus-Christ), et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu.

Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi... Apocalypse 3: 13

J-M Ravé 28 janvier 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.