Nous
avons tellement de soucis dans la vie qu'il fallait bien en parler
encore une fois.
En
effet, nous sommes tellement lents à comprendre et encore
plus lents à mettre en pratique ce que nous avons compris,
qu'il
faut bien revenir à la charge afin de se faire un examen et voir si
nous avons déjà fait quelques progrès depuis 15 jours!
En
avez-vous fait?
Non...,
pas des soucis, mais des progrès en ayant confiance dans la Parole
de Dieu?
Vous
savez..., je ne veux pas faire le fanfaron!
Je
suis à la même école que vous, et comme vous je dois apprendre les
mêmes choses! C'est sans doute pour cette raison que depuis que j'ai
commencé cette petite série de messages, j’ai plutôt été servi
par une accumulation soudaine de soucis!
Pourquoi?
Certainement
pour être en mesure de parler d'un sujet sur lequel je suis à même
de réfléchir et d'agir selon la Parole de Dieu en plaçant mon
espérance en lui plutôt que de chercher à me débattre dans de la
mélasse!
Sans
doute l'avez-vous déjà remarqué, les soucis ont une particularité,
ils sont tenaces, ils s’agrippent à nous comme des sangsues et ne
veulent pas lâcher prise.
Vous
ajoutez à cela un manque de foi chronique, un manque de confiance
dans la Parole de Dieu et voilà que le soucieux se vide de
ses
forces, devient anémique spirituellement et dépense le peu de
forces qu'il possède à entretenir ce qu'il devrait abandonner.
Franchement...,
entre nous, ou plutôt..., entre nous et le Seigneur que peut
bien
nous apporter de bénéfique l'entretien continuel de nos soucis?
Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Matthieu 6: 27
C'est
le Seigneur Jésus qui nous pose la question.
Nous
savons bien que ce ne sont pas nos préoccupations, nos angoisses, en
un mot... nos soucis qui
nous permettront d'avoir une meilleure qualité de vie, bien au
contraire! Ce sont justement nos soucis qui nous épuisent, qui nous
font perdre le sommeil, qui nous rendent irritables.
Dans
ce cas pourquoi tenons-nous vraiment à les garder alors que
Dieu nous invite à nous en décharger sur lui (1 Pierre 5: 7)?
Savons-nous
qu'en les entretenant, ces soucis qui nous gâchent la vie ont
la
particularité de développer rapidement des rejetons qui vont
venir prêter main-forte aux précédents afin de nous accabler
davantage?
C'est
incroyable la puissance que peut avoir un souci pour nous démoraliser
et nous «éclairer» sur d'autres facettes de
notre
existence qui deviennent bien plus sombre qu'elles ne le sont en
réalité!
UN SOUCI ENTRETENU VA DONC OUVRIR LA DIGUE À D'AUTRES SOUCIS qui vont prendre tant de place dans une vie que certaines personnes en seront tellement submergées que des pensées suicidaires viendront à leur esprit.
L’inquiétude dans le coeur de l’homme l’abat...
Arrivé à ce stade, il est temps de prendre conscience de la personnalité de celui qui tire les ficelles pour qu'on puisse en arriver à de telles extrémités, à de telles pensées.
Il est temps de comprendre qu'en entretenant nos soucis, en ne voulant pas nous en décharger sur Dieu – comme il demande – nous nous plaçons inconsciemment sous l'influence du prince des ténèbres qui ne se gênera pas de nous enfoncer davantage pour nous pousser à commettre l'irréparable.
Même si la pensée du suicide ne vient pas à notre esprit, LE SIMPLE DÉSIR QUE DIEU NOUS REPRENNE À LUI POUR NE PLUS AVOIR À SUBIR CES SOUCIS MONTRE QUE LE FARDEAU QUI NOUS OPPRESSE N'A PAS ENCORE ÉTÉ DÉPOSÉ et qu'il exerce sur nous une puissance de mort.
Ces buissons d'épines accomplissent «parfaitement» leurs oeuvres en nous empêchant de recevoir la lumière de la Parole de Dieu qui devrait nous réchauffer le coeur. Allons-nous les laisser nous oppresser?
Il est vrai qu'un tempérament bilieux, habitué à s'inquiéter pour un oui ou pour un non, est un terrain favorable pour que ce genre de buisson d'épines se développe à toute vitesse étouffant ainsi la joie d'appartenir à Christ et détruisant la paix qu'il nous a donnée.
Il est vrai aussi qu'une âme qui n'arrive plus à saisir les promesses de Dieu, qui n'arrive plus à s'en nourrir devient à son tour un terrain propice au développement inconsidéré de ces ronces aux fruits amers.
Nous
aurons toujours des soucis, car l'ennemi de nos âmes désire nous
accabler afin que nous perdions notre confiance en Dieu.
C'est
sans doute une des raisons pour laquelle nous sommes appelés à nous
exhorter les uns les autres et à nous nourrir régulièrement de la
Parole de Dieu: «L’homme
ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la
bouche de Dieu»
(Matthieu 4: 4).
Que la parole de Christ habite parmi vous ABONDAMMENT;
INSTRUISEZ-VOUS ET EXHORTEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l’inspiration de la grâce. Colossiens 3: 16
Exhortez-vous les uns les autres CHAQUE JOUR, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! Hébreux 3: 13
«L'union fait la force», dit l'adage populaire, mais cette union n'est possible que dans l'amour fraternel! Un amour qui, dans le temps de l'Église de Laodicée, s'est considérablement refroidi au point que plusieurs sont devenus insensibles lorsqu'on leur dit que les âmes de leurs proches foncent à toute allure vers l'enfer, vers la perdition éternelle.
Dans
ce cas-là, la
Parole de Dieu entendue ou lue, mais assaisonnée avec une sauce
personnelle, n'apporte aucun profit pour celui ou celle qui
l'entend puisqu'il n'est plus capable de comprendre la pensée de
Dieu.
Ne
la comprenant
plus, il est évident que la personne en question n'aura même pas
l'idée d'exhorter le frère ou la soeur qui se trouve dans la
détresse pour qu'il reprenne courage en s'appuyant sur les
nombreuses promesses que contiennent les saintes Écritures.
Par contre, si la parole de Christ habite en nous avec abondance, il est évident que NOUS AURONS À COEUR CE QUE CHRIST A LUI-MÊME À COEUR!
Il m'est difficile de penser que Jésus puisse habiter dans un coeur et qu'il laisse ce coeur à l'abandon, sans instruction, alors que la moisson est grande et qu'il y a peu d'ouvriers pour la moisson!
Il m'est difficile de penser que Jésus ait plusieurs personnalités qui se manifesteraient en contradiction les unes avec les autres en fonction de la personne qui l'a reçu.
Bouillant chez les uns et flemmard chez les autres?
Désireux de sauver des âmes chez les uns et «j'menfoutiste» chez d'autres?
Exhortant ceux qui sont faibles à reprendre la marche chez les uns ou laissant tomber les «éclopés» chez les autres à la façon du sacrificateur et du lévite qui ne se soucièrent point de celui que le bon samaritain s'est empressé de soigner (Luc 10: 30-37)!
Nous
avons tous des soucis..., et
nous en aurons certainement encore longtemps; demandons-nous s'ils ne
seraient pas permis par notre bon Père céleste qui, par ce moyen,
s'assure en quelque sorte que ses enfants ne manqueront pas de venir
à lui!
Eh
oui..., quand tout
va bien, quand le soleil brille, le coeur à tendance à chercher ses
propres plaisirs plutôt qu'à faire plaisir à son Seigneur!
Savez-vous que le bon berger humain est capable de casser volontairement la patte d'une brebis récalcitrante afin de la soigner avec amour et qu'en retour cette brebis s'attachera définitivement à son soigneur sans chercher à courir à droite et à gauche? Voici le témoignage d'un auteur inconnu qui rapporte les faits suivants:
«Séjournant en Syrie, un archéologue s’était lié d’amitié avec un berger. Un jour, il le vit apportant de la nourriture à une brebis qui avait une patte cassée. Il demanda:
— Comment s’est-elle fait cela? Est-elle tombée dans un ravin? Où est-ce en fuyant une bête fauve?
— Ni l’un ni l’autre, répliqua le berger, c’est moi qui lui ai cassé la patte.
— Vous-même? S’exclama l’archéologue stupéfié, et pourquoi donc?
Souriant de l’étonnement de son interlocuteur, le berger expliqua:
— C’était une brebis têtue! Elle ne voulait pas que je l’approche, ni rester avec le troupeau qu’elle risquait d’entraîner à sa suite. Elle ne pouvait que s’égarer, glisser, tomber dans un ravin, ou se faire dévorer…
… Voyez maintenant, elle se laisse approcher, me permet de la soigner. Elle apprend à me connaître comme Son berger et à avoir confiance en moi… cela valait la peine de lui casser une patte qui, au reste, sera vite entièrement guérie.
Quelques jours plus tard, l’archéologue rencontra de nouveau le berger avec son troupeau.
La brebis, la patte encore faible, suivait le berger en boitillant. Elle était juste derrière lui, et semblait ne plus pouvoir s’en détacher.»
Il fait la plaie, et il la bande; Il blesse, et sa main guérit. Job 5: 18
Il
n'est pas improbable que le Seigneur soit parfois obligé de nous
«casser la patte», de créée l'adversité pour que nous cherchions
sa présence et que nous soyons dans de meilleures dispositions pour
apprécier son amour à notre égard.
Nos
soucis, dans une certaine mesure, pourraient bien être autant de
«pattes cassées» qui
nous
obligeraient à recourir à Dieu pour retrouver le vrai repos.
Dieu parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil... Par la douleur aussi l’homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os. Job 33: 14 à 30
Nous avons tous des soucis..., et nous en aurons certainement encore longtemps, raison pour laquelle:
NOUS AVONS TOUS BESOIN DE NOUS EN DÉCHARGER
Certes, il n'est pas toujours facile de se défaire soi-même d'un fardeau lorsqu'il est fixé sur nos épaules! C'est donc là que la communion fraternelle est indispensable, c'est là que la prière en commun est une nécessité.
NON PAS UNE PRIÈRE ORPHELINE, mais un assaut continuel au trône de la grâce où, ensemble, nous chercherons les promesses de Dieu qui s'appliquent à telle ou telle situation, où ensemble nous nous encouragerons à garder les regards fixés sur SES promesses! Sur les promesses d'un Dieu..., de NOTRE Dieu qui ne peut mentir!
Dernièrement,
j'ai réalisé qu'une guerre n'est pas gagnée après avoir tiré
seulement un seul coup de feu, mais qu'au contraire, c'est un
assaut continuel qui fera reculer l'ennemi.
Nos
prières orphelines qui nous font passer rapidement d'un sujet à
l'autre font certainement «rigoler» l'ennemi qui ne saurait fuir au
murmure d'un pétard mouillé.
Par
contre, si nous prenions le temps d'intercéder, d'assiéger le trône
de la grâce, de ne point partir sans avoir reçu l'assurance que NOS
prières sont bien montées jusqu'à Dieu, il ne fait aucun doute que
nous serions victorieux, dans le nom de Jésus-Christ.
Victorieux
au lieu d'être de lamentables pleurnicheurs qui restent abattus
simplement parce qu'ils n'ont point le courage de prendre Dieu au
mot. (Je ne juge personne, nous sommes tous dans le même bateau!)
Remets ton sort à l’Éternel, et il te soutiendra, Il ne laissera JAMAIS chanceler le juste. Psaume 55: 22
Espère en l’Éternel! FORTIFIE-TOI ET QUE TON COEUR S’AFFERMISSE! Espère en l’Éternel! Psaume 27: 14
Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. Psaume 42: 11
Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. Á chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6: 34
Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Matthieu 6: 8
Comme
nous le constatons, Dieu ne cherche pas à nous décourager, bien au
contraire! Il nous donne tous les éléments pour retrouver du
courage.
Mais
si nous sommes affaiblis au point de ne plus pouvoir saisir les
promesses de Dieu, acceptons que d'autres nous apportent la
nourriture dont notre âme a besoin. Acceptons qu'ils nous
nourrissent à la petite cuillère en prenant le temps de
«décortiquer» les promesses de Dieu afin que nous soyons capables
d'en retrouver la saveur.
Comme tout à chacun, il y a des moments où j'ai aussi besoin d'être encouragé, mais je suis conscient que si je ne suis pas moi-même quelqu'un qui exhorte son frère ou sa soeur lorsqu'il est dans la difficulté, comment pourrais-je m'attendre à recevoir du secours?
Et même si l'on cherche à m'encourager, comment pourrais-je être capable d'apprécier ce service si je ne me suis jamais dépensé pour mon prochain? Je serai incapable d'en connaître la valeur, la saveur ou le contentement de la mission (divine) bien exécutée.
Exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres... 1 Thessaloniciens 5: 11
Mettons-nous au travail sans tarder, encourageons-nous! Pourquoi avoir tant d'empressements?
d'abord parce que c'est un ordre de Dieu;
ensuite parce que ce sera un signe concret qui démontrera que nous avons de l'intérêt pour les membres de l'Église de Jésus-Christ;
enfin, nous en deviendrons les bénéficiaires à double titre:
1° parce que nous serons nous-mêmes bénis dans l'obéissance,
2° parce qu'il nous sera fait comme nous avons fait. «Moi, l’Éternel, j’éprouve le coeur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses oeuvres» (Jérémie 17: 10).
Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. Galates 6: 2
Nous
avons une grande responsabilité, ne l'oublions pas!
Le
problème, les soucis, les inquiétudes de mon frère, de ma soeur, à
partir du moment où ils les partagent avec moi, m'obligent
à
avoir une attitude de coeur qui me prédisposera à prier en leur faveur
comme si c'étaient MES problèmes, MES soucis, MES inquiétudes!
Ne nous affolons pas en craignant que tout à coup nous soyons assaillis par les soucis des autres et que cela nous obligerait à nous dépenser au-delà du raisonnable pour les secourir, les encourager. Il y a garde-fou imparable, il y a une sélection naturelle qui se fera! LA PRIÈRE!
En
effet, si la personne qui demande le secours de la prière: «merci
de bien vouloir prier POUR moi»...,
...
n'est pas d'accord de commencer à prier AVEC nous pour
son
problème, allons-nous vraiment nous investir pour quelqu'un
qui
n'a pas trop à coeur de lutter lui-même pour obtenir la victoire?
Priez
pour ceux et celles qui nous font part de leurs soucis, d'accord...,
mais si eux-mêmes ne veulent pas s'investir dans le combat à nos
côtés pour leur propre intérêt, alors il faut
croire
qu'ils ne sont pas encore suffisamment au fond du gouffre pour
désirer ardemment la délivrance!
Et
puis, c'est aussi à l'écoute de leur prière que nous serons
en
mesure de comprendre ce qu'elles attendent de Dieu, raison
pour
laquelle j'aime bien les laisser commencer.
Quant
à ceux qui nous parlent de leurs difficultés, de leurs soucis sans
demander le soutient de la prière... à chacun de savoir ce qu'il
convient de faire!
Maintenant,
si nous sommes devant un enfant de Dieu sérieux, qui réclame le
soutien de la prière et qui s'investit lui-même dans le combat,
nous devons aussi regarder si,
humainement, nous avons
la possibilité de faire quelque chose pour lui selon les moyens que
notre Père céleste a mis à notre disposition.
Certains
soucis qui sont causés par des éléments extérieurs – ceux que
j'appelle les «super Goliath» (voir le message de la semaine
passée) peuvent perdre de leur pouvoir suite à l'entraide
fraternelle.
Il
y a bien des années en arrière, un frère en Christ (aujourd'hui
auprès du Seigneur) fut accusé de pédophilie. Suite à cette
abomination, ma première réaction fut l'étonnement,car
jamais je n'aurais pensé que ce frère fut capable d'une telle
conduite.
L'accusation
était sérieuse puisqu'il fut convoqué à la gendarmerie, son
appartement visité, etc, etc.
Bien vite, je me suis ressaisi et je lui fis part de mes services croyant à son innocence. N'était-ce pas un frère dans la foi, un frère âgé? «Ne reçois point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins» (1Timothée 5: 19).
C'est
ainsi que j'ai eu le privilège de l'aider dans sa défense, de
combattre AVEC LUI et POUR LUI comme
si j'étais
PERSONNELLEMENT impliqué dans cette accusation mensongère.
Par
la grâce de Dieu nous avons eu gain de cause et notre
défense ayant été de meilleure qualité que celle de son avocat
commit d'office, tous les frais de justice lui furent remboursés.
Que la gloire en revienne au Seigneur qui a
aplani notre
sentier.
Ce fut un enrichissement pour moi, car c'était l'époque où je m'interrogeais pour savoir en quoi consistait le fait de «PORTER LES FARDEAUX LES UNS DES AUTRES». La réponse ne tarda pas à venir au travers de cette affaire.
Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. Galates 6: 2
Porter le fardeau d'un autre, c'est au moins partager sa peine et tout faire pour s'en décharger auprès de Dieu!
Pour clore ce sujet tout en sachant que nous sommes toujours en route vers l'autre bord, j'aimerais attirer votre attention sur ce que vous avez semé derrière vous.
Ici, nous allons nous écarter légèrement de notre sujet – sans trop nous en éloigner puisque la pensée des soucis ne sera pas très loin — nous allons nous en écarter, car j'ai sur le coeur de vous amener à réfléchir sur le chemin que vous avez déjà parcouru et de ce que vous avez déjà semé depuis que vous appartenez à Christ.
Souvenez-vous
que L’ON MOISSONNERA CE QUE L'ON A SEMÉ, et que la moisson produit
toujours plus de fruits que ce qui a été confié à la terre! Que
ce soit de bonnes ou de mauvaises semences!
Ne
dit-on pas que la mauvaise herbe pousse plus facilement que la bonne?
Alors... regardons-y à deux fois!
Regardons
le champ de notre vie..., et, quel que soit son état, pensons que
nous avons encore un capital à semer puisque nous sommes vivants.
Mais
ne semons plus n'importe comment et n'importe quoi!
Les
jours s'égrènent les uns après les autres, la récolte éternelle
de ce que nous avons semé va bientôt arriver. C'est une question de
temps!
Retournons-nous, regardons toutes ces années que nous avons laissées derrière nous, regardons le champ de notre vie, à quoi ressemble-t-il?
— Est-il un désert où rien ne pousse parce que nous n'avons jamais témoigné de ce que le Seigneur a fait pour nous? «Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait, et comment il a eu pitié de toi» (Marc 5: 19)
— Est-il un décor de cinéma où derrière les façades il n'y a rien que des étais, des béquilles qui font tenir le tout?
Des façades qui, sous un certain angle, laisse entrevoir une belle maison tout comme la religion laisse supposer une vie chrétienne à la gloire de Dieu: l'apparence, rien que de l'apparence! «Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles, Car les hommes (et les femmes) auront l’apparence de la piété, MAIS RENIERONT CE QUI EN FAIT LA FORCE» (d'après 2 Timothée 3: 1-5).
— Est-il rempli de maisons délabrées, de toutes ces maisons pour lesquelles nous avons travaillé, ces maisons du monde où nous nous sommes activés alors que la maison du Seigneur manquait de bras?
—
Enfin
ce champ de notre vie est-il le plus beau champ qu'il nous a été
possible d'offrir au Seigneur et aux générations suivantes?
Y
avons-nous consacré nos forces en élevant nos enfants dans la foi?
Les
voyons-nous grandir et porter déjà de nombreux fruits prometteurs
qui seront tout à la gloire de notre Dieu
Pour
conclure:
Si
nous devons avoir des soucis, sachons en avoir pour l'oeuvre de Dieu;
ce sera sûrement les seuls pour lesquels nous ne recevrons jamais de
reproche; quant aux autres? Il
nous est demandé de nous en décharger!
Apprenons
donc à avoir du souci pour les âmes qui se perdent et qui passeront
l'éternité en enfer.
N'essayons pas de nous cacher derrière l'amour et la grâce de Dieu pour dire que nous ne sommes pas concernés, ou simplement pour excuser nos faiblesses, nos manquements en pensant que Dieu comprendra bien notre situation!
Nous
l'avons déjà dit, Dieu ne peut pas comprendre que l'on ne
puisse
pas répondre favorablement à son amour.
Dieu
ne peut pas comprendre qu'il ait été obligé de donné son Fils pour que
nous ayons la Vie éternelle et qu'en retour il nous soit
difficile de donner la nôtre — celle qu'il nous a prêtée —
pour lui manifester un simple geste de reconnaissance.
Ne perdons pas de vue que LA GRÂCE NE SE MANIFESTE QUE PENDANT NOTRE SÉJOUR TERRESTRE!
Une fois la frontière de la mort passée, la grâce n'a plus court!
Ce sont des livres qui sont ouverts, des livres dans lesquels sont inscrits aussi bien:
tout ce que nous avons fait pour le Seigneur sans sa volonté (et qui n'est d'aucune utilité),
tout ce que nous avons fait dans l'obéissance,
ainsi que tout ce que nous n'avons pas voulu faire!
***
Ne
t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons?
C'est avec cette parole que nous rapporte l'Évangile de Marc (4: 38) que j'aimerais terminer, mais en la plaçant dans la bouche de ceux qui font partie de notre famille, de nos amis, de nos relations et qui, dans un moment exceptionnel de lucidité ou dans un rêve pourraient en interpeller plus d'un!
«Ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons et de ce que nous serons jetés en enfer alors que toi tu sais comment nous pourrions échapper à ce lieu de tourment, alors que toi tu te réjouis (en secret) d'avoir été sauvé?»
Délivre ceux qu’on traîne à la mort... (en enfer?)
Si tu dis: Ah! nous ne savions pas!... Celui qui pèse les coeurs ne le voit-il pas? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses oeuvres? Proverbes 24: 11-12
Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. Jacques 4: 17
PS : Pour ceux qui ont internet, je les invite à regarder: «une lettre de l'enfer»: un court message qui relate la «vision» qu'un pasteur tzigane a reçue à l'attention des enfants de Dieu qui se prélassent ou qui profitent de la vie sans se soucier de leurs connaissances qui foncent droit vers l'enfer.
http://video.google.com/videoplay?docid=-3543344632711228244
J-M Ravé 12 mai 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.