Pour
entrer dans le vif du sujet, j'aimerais vous demander dans quel état
est votre jardin ce matin, le jardin de votre coeur bien entendu!
Est-il
à l'abandon, c'est-à-dire: l'avez-vous laissé dans le même état
qu'il était la semaine passée?
N'avez-vous
rien fait parce que vous avez compris qu'il y a beaucoup de travail à
faire pour qu'il soit agréable au Seigneur et qu'il y en aura encore
plus à faire pour l'entretenir afin que le Maître ait du plaisir à
s'y promener?
De mon côté, croyez-le, j'ai aussi des efforts à faire, car je dois reconnaître qu'il est loin de ressembler au jardin d'Éden où il y avait, exclusivement «des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger» (Genèse 2: 9)
Sans
porter de jugement contre qui que ce soit, il est probable que
personne parmi nous n'aimerait faire des journées portes
ouvertes
pour faire visiter le jardin de son coeur.
Une
chose est certaine, ce n'est pas demain que je m'annoncerai pour une
telle journée! Ce n'est pas demain et pourtant je sais qu'il y a un
visiteur — le Seigneur Jésus – qui en connaît les moindres
recoins, y compris ce que je ne voudrais pas vous montrer.
Combien
de choses, peu agréables à voir, sont-elles encore enracinées en
nous, de ces choses dont on ne tient pas forcément à se
défaire
et qui, semblables à des buissons d'épines, égratignent aussi bien
ceux qui vivent dans notre entourage que notre propre âme?
Votre
coeur est-il à l'abandon?
Ces
épines, ces soucis dont nous parlions la semaine passée, sont-ils
toujours sur pied, ont-ils prospéré?
Prenez
garde de ne pas laisser la nature faire les choses à votre place en
pensant qu'avec le temps tout va s'arranger.
Notre
vieille nature a davantage la possibilité de semer parmi les épines,
de planter des ronces, de les entretenir, plutôt que de défricher,
d'arracher tout ce qui empêche la Parole de Dieu que nous entendons
de porter du fruit.
Si nous nous laissons aller, nous pouvons avoir la certitude que tout ira en empirant et que les buissons d'épines que nous avons laissés finiront, un jour ou l'autre, par nous étouffer au point que nous n'aurons plus de plaisir à entendre la Parole de Dieu et encore moins pour l'étudier!
Je soupçonne d'ailleurs que plusieurs ont tendance à la paresse et que, si je m'écoutais, si j'écoutais ma vieille nature, j'aurais aussi cette disposition parce qu'il nous en coûte de nous examiner nous-mêmes ou de nous exhorter les uns les autres.
Entendre la Parole de Dieu OUI, TRÈS CERTAINEMENT...,
... mais la mettre en pratique, l'appliquer à notre vie,
c'est une autre paire de manches!
Une paire de manches qu'il faudra quand même relever si nous ne voulons pas être considérés comme des paresseux ou des paresseuses!
J’ai passé près du champ d’un paresseux...
Et voici, les épines y croissaient partout, Les ronces en couvraient la face, Et le mur de pierres était écroulé.
J’ai regardé attentivement, Et j’ai tiré instruction de ce que j’ai vu. Proverbes 24: 30-32
Alors...,
dans quel état est le jardin de votre coeur ce matin?
Est-il
à l'abandon?
C'est-à-dire:
l'avez-vous laissé dans le même état qu'il était la semaine
passée ou, au contraire, avez-vous commencé à y travailler?
Avez-vous
accepté de dégager la Parole de Dieu afin qu'elle prenne plus de
place, plus d'autorité dans votre vie et qu'elle finisse par
produire des fruits qui arriveront à maturité?
La
semaine passée, nous avons vu, au travers des enseignements du
Seigneur Jésus, que ces épines symbolisent
les soucis de
la vie, ces soucis que l'on entretient avec un zèle amer.
Ce
genre de zèle, vous le savez comme moi, a la tendance à modifier
négativement l'aspect de notre visage en ridant notre front, en
éteignant la lumière qui brillait dans nos yeux, en nous donnant
une mine si triste que personne ne pourrait être
convaincu que
c'est une joie d'appartenir à Christ!
Regardons-nous...,
regardez-vous! Sommes-nous rayonnants de joie, notre bouche
exprime-t-elle l'allégresse d'être dans la maison du Seigneur, le
bonheur d'être pardonnés?
Ces
épines symbolisent aussi: «les
richesses
et les plaisirs de la vie» (Luc 8:
14).
Ainsi, nous nous rendons compte qu'il n'y a pas besoin de commettre de «gros» péchés, comme les péchés sexuels, le meurtre, le vol, pour que nous ne soyons plus en communion avec le Seigneur et que nous commencions à avoir le même comportement que celui des vierges folles qui trouvèrent la porte fermée.
Nos soucis..., nos ronces, nos buissons d'épines nous empêchent, non seulement de montrer au monde la lumière de Dieu qui a été mise dans nos coeurs (Jésus la lumière du monde), mais en plus ils nous empêchent de recevoir la Lumière divine pour nous réchauffer le coeur et nous éclairer.
Certes,
il y a encore quelques rayons qui réussissent à passer à travers
cet entrelacement de branches épineuses et qui parviennent parfois
à nous redonner de l'espérance par le biais d'une Parole de
l'Écriture nous invitant à prendre Dieu au mot.
Mais...,
avons-nous réellement la volonté de travailler à l'oeuvre de Dieu
dans notre propre coeur?
Avons-nous
la volonté de marcher dans la sanctification ou préférons-nous
rester tels que nous sommes? Rester à la merci du moindre souci qui
viendra assombrir notre esprit pour n'avoir point su saisir les
promesses de Dieu, pour ne point avoir pris l'habitude de s'en
nourrir?
Ces
jours-ci, je pensais à quelques-uns de mes soucis, c'est-à-dire que
je prenais le risque de les entretenir, de les engraisser en leur
faisant prendre toujours plus d'importance.
Fort
heureusement, je ne faisais que m'interroger sur
le devenir de ce qui avait occasionné ces soucis.
À
mes yeux, ils
ressemblaient à des
géants si grands que Goliath, en face d'eux, n'était qu'un
Lilliputien!
(Lilliputiens très
petits personnages tirés du livre: les voyages de Gulliver).
C'est vrai qu'en y réfléchissant, il y a parfois des rapports de force entre ce qui a donné naissance à nos soucis et nous-mêmes, que — même sans se tourmenter — il faudrait un miracle de Dieu afin de vivre sans être harcelés continuellement par ces géants.
Un miracle qui demeure possible pour autant que nous mettions notre confiance en Jésus-Christ (Luc: 4 18):
L’Esprit du Seigneur est sur moi (disait Jésus), Parce qu’il m’a oint:
— Pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres;
— Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé,
— Pour proclamer aux captifs la délivrance,
— Et aux aveugles le recouvrement de la vue,
— Pour renvoyer libres les opprimés...
Tout comme vous, je crois dans cette Parole de Dieu et je sais qu'il ne peut pas mentir, cependant il arrive que ma foi se heurte à mon incrédulité, cette incrédulité que je laisse grandir chaque fois que je mets en doute la fidélité du Seigneur à mon égard en raison de mon indignité.
Et
voilà qu'au lieu d'arracher, au lieu de défricher, je sème dans
les épines et j'apporte de l'engrais à ces plantes indésirables
qui égratignent ma paix chaque fois que je m'y frotte.
Au
lieu de chercher la liberté, je m'enchaîne moi-même..., je me
laisse enchaîner par des raisonnements contraires à la Parole de
Dieu, cette Parole qui ne cesse de me dire que, c'est vrai, je ne
mérite rien, mais que Dieu fait grâce aux humbles
(Proverbes 3:
34; Jacques 4: 6; 1 Pierre 5: 5).
Alors
que je réfléchissais au moyen de combattre ce «super Goliath» qui
vient me narguer depuis... oh, je n'ose même pas vous dire depuis
combien de temps!
Je
n'ose pas vous le dire, mais je pense que je ne suis pas le seul à
vivre ce genre de situation et que, dans l'Église de Jésus-Christ,
il y a quelques frères et soeurs dans la foi qui ont aussi leur
«super Goliath» en face d'eux..., depuis des décennies pour
certains! Depuis si longtemps qu'ils ne s'attendent même plus à ce
que l'Éternel intervienne en leur faveur!
C'était aussi un peu ma façon de voir les choses, vu qu'avec le temps on finit par s'habituer à traîner un boulet derrière soi SANS PLUS PENSER À LA DÉLIVRANCE.
Alors que je venais de relire le message de la semaine passée et que je réfléchissais à ce que j'avais écrit:
«SI JE SUIS DANS LA FOI — véritablement dans la foi — LES PROMESSES DE DIEU FINIRONT TOUJOURS PAR AVOIR LE DESSUS face à mes raisonnements ou à ceux du monde qui m'entoure.
C'est ainsi que si nous voulons nous examiner sérieusement nous devons regarder comment nous vivons les épreuves par lesquelles nous passons.»
Alors que j'y pensais, un vieux chant chrétien me vint à l'esprit; j'en fus tellement impressionné que je le notais dans mon «journal de bord» (Ce cantique est tiré du livret «Choeurs et cantiques – Vie et lumière» de la mission tzigane):
Viens
à moi, pauvre âme tourmentée,
À
ma Croix apporte tes fardeaux,
Il
n'est pas de vie si ballottée
Qui
ne trouve en moi, le vrai repos.
Aussitôt, cette strophe m'a fait penser à ce texte de l'Écriture que nous connaissons tous:
... et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. 1 Pierre 5: 7
Ce texte est rassurant parce qu'il nous montre que ce n'est pas un péché que d'avoir des soucis. L'apôtre Paul était lui-même «assiégé chaque jour par les soucis que lui donnaient les Églises» (2 Corinthiens 11: 28).
Ensuite, ce verset nous montre qu'en remettant à Dieu TOUS nos soucis, il promet de prendre soin de nous..., sans toutefois nous assurer qu'il nous en libérera de tous!
Son
assistance, son secours, son soutien sont garantis si
nous nous déchargeons sur lui de tout ce qui nous oppresse
pour autant que nous n'oublions pas le contexte du verset qui vient
d'être souligné.
Là
où il nous est demandé de nous
revêtir d'abord
d'humilité aussi bien en face de nos semblables
qu'envers
Dieu:
Et tous, DANS VOS RAPPORTS MUTUELS, revêtez-vous d’humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.
Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable;
Et (ensuite) déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. 1 Pierre 5: 5-7
Avant de poursuivre, il est bon de préciser qu'aujourd'hui nous ne nous intéressons qu'aux buissons d'épines qui sont nés suite aux soucis que nous nous sommes faits et que nous avons si bien entretenus que les promesses de Dieu ont de la peine à toucher notre coeur.
Il
n'est pas question de mélanger avec eux les plaisirs du monde,
autres buissons d'épines qui étouffent la Parole de Dieu dans le
coeur de certains. Pour eux, le remède est simple: tourner le dos à
ce genre de plaisirs!
Il
n'est pas question non plus de parler des richesses terrestres qui
sont aussi un piège lorsqu'elles ont plus de valeur que les
célestes.
Je veux parler de ces soucis qui nous gâchent l'existence et que l'on peut ranger en trois catégories:
1) Une classe de soucis qui sont le résultat d'évènements extérieurs dont nous n'avons pas le contrôle et qui peuvent devenir de «super Goliath» avec lesquels il faudra apprendre à vivre jusqu'au jour où Dieu les terrassera; apprendre à vivre tout en gardant la foi afin qu'ils ne prennent pas le dessus.
Dans
ce genre de soucis, notre attitude intérieure n'influencera
pas
les circonstances extérieures vu qu'elles peuvent être la
conséquence de notre engagement avec Dieu ou, il faut y penser
aussi, le «fruit» d'anciens péchés (confesser et
pardonnés, il va sans dire).
En
effet, l'abandon et la confession de certains péchés ne nous
libèrent pas des répercussions que peuvent avoir ces péchés.
Un exemple: une jeune femme (non-mariée) qui tombe enceinte peut très bien se convertir peu de temps après..., être pardonnée, comme nous avons été pardonnés et, par la suite, assumer sa maternité. Il n'y a aucune raison que Dieu fasse mourir le bébé qu'elle attend parce qu'elle s'est convertie, il lui faudra donc assumer les conséquences de son péché pardonné!
Un autre exemple: Vous avez mal géré votre argent et vous vous retrouvez dans les dettes. Le fait de mettre votre vie en ordre avec Dieu ne va pas forcément annuler vos dettes. Sans aucun doute, il vous aidera à gérer votre vie au mieux en permettant des arrangements pour mettre votre situation en ordre sans que vous ayez trop à en souffrir.
Dans cette classe de soucis (les super Goliath) il faudra apprendre à vivre sans trop s'inquiéter de l'avenir puisque l'inquiétude, en elle-même n'apportera que de l'ombrage à notre foi qui pourrait bien s'étioler en raison de ces ronces envahissantes.
2) Une autre classe de soucis que nous connaissons tous est celle où nous pouvons ranger:
L'inquiétude concernant l'avenir.
Nos «je crois, oui, mais...» qui mélangent la foi et l'incrédulité.
Le comportement des autres à notre égard, un comportement qui nous agace chaque fois que l'on se sent mal compris.
L'image de «marque» que nous voulons présenter de nous-mêmes et qui n'est pas acceptée par ceux qui nous connaissent; une occasion de plus pour assombrir notre moral.
Notre difficulté à comprendre que nous sommes «les balayures du monde» (1 Corinthiens 4: 13) et qu'en conséquence il est logique que l'on «nous marche dessus», que l'on piétine nos plates-bandes, etc.
Dans toutes ces situations qui nous inquiètent et qui assombrissent notre moral, il est évident que NOUS SOMMES RESPONSABLES À 100 % DE LA «CULTURE» DE CE GENRE DE RONCES! Nous y reviendrons dans un instant.
3)
Enfin, nous pouvons encore parler d'une autre classe de soucis que
l'on rencontre de moins en moins dans l'Église de Jésus-Christ.
Surtout,
ne vous précipitez pas pour dire amen, car cette Église en question
est celle de la fin des temps, celle où les gens ne se
préoccupent plus de leurs semblables.
Peut-être
avez-vous compris que je veux parler du...
SOUCI DES ÂMES PERDUES!
Et
c'est une honte de ne pas s'inquiéter davantage du sort éternel des
âmes de ceux de notre famille, de nos voisins, de nos connaissances.
De
tous ces gens que nous aimons plus ou moins
(certainement bien
moins qu'on veut le faire croire) ces âmes que notre
« amour »
laisse glisser vers l'enfer, la perdition éternelle sans
faire
quoi que ce soit pour les arrêter ou seulement les prévenir.
De ces trois catégories de soucis, nous allons revenir sur la deuxième, celles où nous sommes responsables à 100 % de notre état d'âme, de l'état de notre jardin intérieur que l'on va laissé à l'abandon ou défricher.
Défrichez-vous un champ nouveau!
Au
premier abord, en lisant ce texte, la pensée qui me vint à l'esprit
est celle-ci:
Où
vais-je trouver un champ nouveau à défricher, mon coeur n'est-il
pas un champ à lui tout seul? Devrais-je changer de coeur?
Ensuite, en y réfléchissant, ce verset laisserait supposer que nous devons semer la bonne Parole de Dieu dans un autre endroit quand les coeurs sont tellement endurcis qu'ils ne veulent rien entendre ni rien comprendre.
Enfin,
toujours à propos de ce texte, il n'est pas impossible que nous
ayons, effectivement à changer de coeur.
Plus
exactement, à changer d'attitude de coeur
pour que les
épines n'étouffent plus la Parole de Dieu qui fut semée en nous et
qu'enfin nous redevenions «la lumière du monde» (Matthieu 5: 14).
Une
lumière qui, au travers de la façon dont nous appréhenderons les
difficultés, démontrera que nous avons une pleine et entière
confiance dans le Seigneur.
Faites-vous un coeur nouveau et un esprit nouveau! (Ézéchiel 18: 31)
À
nous donc d'avoir une nouvelle façon de penser afin que ce coeur
nouveau, ce coeur renouvelé prenne pour de l'argent comptant
les
promesses de Dieu dans les situations qui nous préoccupent.
Notre
coeur mal entretenu, ce coeur qui fait parfois peine à voir,
n'a-t-il pas besoin d'être remis en état?
De
plus, combien de fois n'avons-nous pas semé dans les buissons de
ronces que nous avons laissés croître?
Semé
dedans au lieu de les déraciner dans le nom de Jésus-Christ?
Ne semez pas parmi les épines!
Nous
avons semé dans ces épines qui étouffent la Parole de Dieu!
Qu'avons-nous
semé?
Sans
doute des boulettes d'engrais faites maison!
Des
engrais de notre composition qui ne font que renforcer le rendement
(négatif) de ces ronces!
Comment?
En
y apportant nos solutions!
En
cherchant des moyens charnels pour atténuer les conséquences
néfastes de ces soucis!
En
apportant notre vision des choses au lieu de croire
simplement la
Parole de Dieu sans chercher à savoir comment le Seigneur va s'y
prendre pour transformer les situations.
Il ne fait aucun doute que la première chose qui doit être changée, c'est notre coeur, c'est notre façon de percevoir ce qui nous cause du souci.
Espère en l’Éternel! FORTIFIE-TOI ET QUE TON COEUR S’AFFERMISSE! Espère en l’Éternel! Psaume 27: 14
Première chose: Espère en l'Éternel!
Dernière chose: Espère (encore) en l'Éternel!
Et, entre les deux: Fortifie-toi et que dans ton coeur s'affermisse en t'appuyant sur les promesses de Dieu!
Tous ceux qui espèrent en toi ne seront point confondus; Ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause. Psaume 25: 3
Pouvons-nous
présenter au Seigneur une seule raison valable pour ne plus pouvoir
espérer en lui? Pour ne plus avoir confiance en lui? Pour ne plus
avoir la foi dans SES promesses?
Sans
doute, nous pourrions dire que ça fait tellement longtemps qu'on
attend SA délivrance que l'on désespère de voir un changement se
produire!
Et
si ce changement devait d'abord commencer par notre façon de voir la
situation?
Y
avez-vous pensé?
Il
fut un temps où j'avais de la rancoeur contre les autorités de ma
région en raison des légères afflictions (selon l'apôtre Paul –
2 Corinthiens 4: 17) par lesquelles elles me faisaient passer.
Plus
j'entretenais cette haine, moins mon coeur pouvait apprécier la
Parole de Dieu et plus j'étais irascible, mécontent et sans joie.
Jour et nuit, l'ennemi de nos âmes me suggérait mille et un moyens
pour leur «tordre le cou».
Cette
situation a duré jusqu'au moment où Dieu m'a demandé de pardonner!
Ce
ne fut pas chose aisée..., il a fallu apprendre!
Apprendre
à prier pour ces autorités!
Apprendre
à demander la bénédiction sur elles..., d'abord du bout des
lèvres, puis, par la suite, de tout mon coeur en les citant
nominativement, comme si elles faisaient partie de la famille!
D'ailleurs..., n'en faisaient-elles pas partie tant elles étaient
ancrées dans mon coeur, tant elles étaient l'objet de mes pensées?
C'est
ainsi que les épreuves destinées à tester ma foi — par les
moyens que Dieu avait choisis – sont devenues un enrichissement
pour ma vie intérieure et m'ont fait connaître «la Paix de Dieu
qui surpasse toute intelligence» (Philippiens 4: 7).
Plus
de haine, plus de mécontentement, plus de soucis (du moins de ce
côté-là), mais le désir que tous soient sauvés comme je l'ai été
moi-même alors que, comme eux, j'étais
dans les ténèbres,
dans les mêmes ténèbres.
Avant que les autres changent, C'EST D'ABORD NOUS QUI DEVONS CHANGER dans la façon de percevoir ce qui nous cause du souci... même s'il est injuste que nous soyons «mal traités» (en deux mots).
Ce changement, cela ne fait aucun doute, sera un puissant «désherbant» qui nous facilitera l'arrachage de ces ronces et nous permettra de:
SAISIR, À PLEIN COEUR, LES PROMESSES DE DIEU
Quant
aux «super Goliath» qui nous causent du souci et dont nous n'avons
aucune possibilité de nous défaire...
...
quant à ces boulets que certains traîneront peut-être jusqu'à la
fin de leurs jours, pensons que, si le Seigneur trouve bon
qu'il
en soit ainsi:
IL NOUS PORTERA AFIN QUE NOUS SOYONS CAPABLES DE LES SUPPORTER sans que cela porte préjudice à notre foi!
IL A FAIT LA PROMESSE DE PRENDRE SOIN DE NOUS, promesse qu'il ne manquera pas de tenir POUR AUTANT QUE NOUS NOUS CONFIONS EN LUI!
Ma grâce, dit Jésus, te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse... 2 Corinthiens 12: 9
Déchargez-vous sur lui de TOUS VOS SOUCIS, car LUI-MÊME prend soin de vous. 1 Pierre 5: 7
Viens
à moi, pauvre âme tourmentée,
À
ma Croix apporte tes fardeaux,
Il
n'est pas de vie si ballottée
Qui
ne trouve en moi, le vrai repos.
J'ai
vécu la lutte, solitaire
Au
jardin, sous les oliviers noirs
J'ai
versé, agenouillé dans l'herbe
Les
grumeaux sanglants du désespoir.
J'ai
connu l'abandon de mon Père
Renié,
trahi par mes amis,
J'ai
souffert l'opprobre du Calvaire
Cloué
sur les bois comme un maudit.
J'ai
porté, tes péchés, ta souffrance,
Tes
douleurs dans mon être meurtri,
Et
mon sang, gage de ma clémence,
T'ouvre
le Ciel, tout est accompli.
J-M Ravé 5 mai 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.