Gardez-vous
de vendre l'héritage
Que
nous ont laissé nos pères dans la foi.
Un
trésor est caché dedans.
Un
peu de courage et de persévérance vous le fera trouver.
Défrichez
votre champ..., creusez, fouillez,
Ne
laissez pas votre coeur s'endurcir
Ni
les ronces et les soucis l'envahir.
(Adaptation très libre d'un poème de Jean de la Fontaine: «Le laboureur et ses fils»)
Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance...
... qu’il illumine les yeux de votre coeur, pour QUE VOUS SACHIEZ quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints... Éphésiens 1: 17-18
Savez-vous
qu'un bel héritage est réservé à ceux et celles qui marchent dans
la sanctification «sans laquelle personne ne verra le Seigneur»
(Hébreux 12: 14)?
L'héritage
dont il est question est un héritage dont nous bénéficierons toute
l'éternité. Cette éternité n'ayant pas de fin, il vaut donc la
peine d'être attentif à TOUT ce que notre Père céleste veut nous
montrer au travers de SA parole.
Nous
voyons d'abord que Dieu est disposé à nous donner un
esprit de sagesse et de révélation qui nous permettra de
mieux
le connaître.
Sans
ces dons divins, il n'est pas possible de connaître celui dont les
voies et les pensées sont différentes des nôtres (Ésaïe 55:
8-9), pas plus qu'il est possible de comprendre (même en partie) ce
qu'est la richesse, la splendeur et la gloire du Royaume des Cieux,
de ce Royaume qui est réservé «à celui qui vaincra».
«Je connais», disait l'apôtre Paul, «Je connais un homme en Christ qui fut ravi jusqu’au troisième ciel... il fut enlevé dans le paradis, et il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer» (2 Corinthiens 12: 2-4)
S'il
est vrai que nous avons reçu un peu de lumière pour comprendre que
nous devions «donné notre vie à Jésus» (selon l'expression
consacrée), il est vrai aussi que bien des lumières ne sont plus
visibles aujourd'hui, que des chrétiens semblent éteints
parce
qu'ils ne suivent plus Jésus ou parce qu'ils le suivent de bien trop
loin pour bénéficier de sa lumière et de ses encouragements.
Étant
trop loin, ils l'entendent parler sans toutefois comprendre ce qu'il
dit!
Je (Jésus) suis la lumière du monde; CELUI QUI ME SUIT ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Jean 8: 12
Le
fait de suivre quelqu'un laisse supposer que l'on marche derrière
lui dans le même chemin; un chemin que Dieu nous a tracé pour nous
conduire jusqu'à lui dans une des demeures qui ont été préparées
pour ceux et celles qui auront achevé leur course terrestre en
vainqueurs (Jean 14: 2).
Cela
veut aussi dire que, dans les passages difficiles de la vie, nous
allons placer nos pas dans l'empreinte de ses pas afin de ne pas
prendre le risque de nous enfoncer dans des terrains marécageux ou
de nous faire prendre par un piège qui aurait été placé par
l'ennemi de nos âmes pour nuire aux pèlerins en route vers le
Royaume des Cieux.
Bien plus que de passer par la porte étroite (Luc 13: 24) – ce qui est déjà une bonne initiative – faut-il encore s'engager dans le chemin resserré (Matthieu 7: 14)!
Faut-il encore se décider à MARCHER À LA SUITE DU SEIGNEUR, à suivre les indications qu'il nous donne dans SA Parole.
En
regardant autour de nous – dans l'Église de Jésus-Christ —,
nous constatons que plusieurs sont en panne, que plusieurs
n'avancent plus, qu'ils ne font plus de progrès
et qu'ils
campent là où ils se sont arrêtés, là où l'ennemi les a
arrêtés.
Ils
étaient pourtant bien partis, nous ne voulons pas en douter, mais,
il est juste de s'interroger: comment pourront-ils arriver à
bon
port s'ils n'avancent plus, s'ils ne marchent plus de progrès en
progrès (1 Thessaloniciens 4: 1)?
Comment pourront-ils joindre leur voix à celle de l'apôtre Paul et à celles de tous ceux qui auront été ses imitateurs, lui qui fut un imitateur du Seigneur (1 Corinthiens 11: 1)? Comment pourront-ils dire:
J’ai combattu le bon combat, J’AI ACHEVÉ LA COURSE, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. 2 Timothée 4: 7-8
Comment pourront-ils s'exprimer ainsi s'ils ne sont plus en marche, s'ils ne suivent plus celui qui est la lumière du monde? Une lumière qui nous éclaire et auprès de laquelle nous pouvons recharger nos batteries spirituelles afin de devenir, à notre tour, la lumière du monde?
Je (Jésus) suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jean 8: 12)
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée... Matthieu 5: 14
«Vous êtes...», pas «vous deviendrez»! C'est ce que le Fils de Dieu dit à ceux et celles qui ont pris la décision de LE SUIVRE!
Vous
l'êtes, mais il est possible que votre lumière ne soit plus
visible!
Il
est possible même que certains ne soient plus que des lumignons qui
fument (Matthieu 12: 20)!
Comment
cela peut-il arriver?
Une
chose est certaine, ce ne sera jamais les ténèbres qui vous
empêcheront de briller!
Les
ténèbres, au contact de la lumière, reculent toujours quelle que
soit leur «intensité».
Puisqu'il
en est ainsi et que c'est vérifiable par tout le monde, si une
lumière n'est plus visible cela est dû au fait qu'elle est cachée
ou que la batterie qui l'alimente est déchargée.
Vous
connaissez tous ces lampes qui se rechargent à la lumière?
De
la même façon pour être la lumière du monde, il faut que le
chrétien reste, lui aussi, en contact avec la véritable lumière!
«Cette
lumière
(Jésus,
la Parole de Dieu)
était
la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout
homme»
(Jean 1: 9).
Il
faut que l'enfant de Dieu reste suffisamment longtemps dans la
présence de Dieu pour s’imprégner de lui, qu'il
y reste toujours pour être continuellement alimenter de lui
afin de briller jour après jour, nuit après nuit, pour la gloire de
son nom.
En réfléchissant à ma vie et en regardant ma lumière qui clignote encore trop souvent, je me rends compte qu'il y a un mauvais contact parce qu'il y a trop de moments où mes pensées s'égarent loin de l'essentiel.
Ce
préambule terminer, il est temps de venir dans le vif du sujet pour
que notre lumière luise devant les hommes et devant Dieu et que plus
rien ne l'empêche d'être visible.
Pour
cela, nous irons faire un tour dans l'Évangile de Marc, dans le
livre de Jérémie ainsi que dans celui du prophète Osée.
De
chacun de ces livres nous retiendrons un texte ou il est question de
champs et d'épines.
Commençons d'abord par la parabole du semeur:
D’autres reçoivent la semence parmi les épines; ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse. Marc 4: 18
Ce terrain particulier n'est pas un des plus mauvais terrain puisque nous voyons que la Parole de Dieu a réussi à s'y implanter et à survivre, ce qui n'est pas le cas pour la semence qui est tombée sur le chemin ou dans le terrain pierreux.
Déjà,
nous voyons que la Parole de Dieu reçue n'a pas été rejetée,
qu'elle a pu s'enraciner.
Tout
cela laisse sous-entendre que le diable n'a pas réussi à la
prendre, que sa racine ne s'est pas desséchée et qu'elle a pu
croître suffisamment longtemps pour être en mesure de porter du
fruit.
Malheureusement, et contre toute attente, Elle est INFRUCTUEUSE ou, dans le «meilleur» des cas, elle porte des fruits, mais des fruits qui ne sont pas parvenus à maturité (Luc 8: 14), des fruits qui sont amers: «Que vois-tu, Jérémie? Je répondis: Des figues, Les bonnes figues sont très bonnes, et les mauvaises sont très mauvaises et ne peuvent être mangées à cause de leur mauvaise qualité» (Jérémie 24: 3)
Ainsi donc, il est possible qu'un chrétien ne porte pas de fruit ou qu'il en porte des bons qui ne seront jamais bons parce qu'ils ne seront jamais arrivés à maturité: «ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité» (Luc 8: 14).
La
raison de cet échec?
L'absence
de soleil et le manque de lumière!
Si la semence n'est pas à mettre en cause – et elle ne pourra jamais l'être puisque c'est la saine Parole de Dieu — l'Écriture nous apprend que ce sont les épines qui lui ont fait ombrage et qui ont fini par l'étouffer au point que des enfants de lumière (Éphésiens 5: 8) sont devenus des lumignons qui fument et dont la fumée incommode l'entourage.
Le
remède... ? Car il y en a toujours un tant que Dieu
nous
prête vie et tant que notre coeur n'est pas endurci.
Ce
remède se trouve dans Osée 10: 12 ainsi que dans Jérémie 4: 3:
DÉFRICHEZ-vous un champ nouveau!
Dans un premier temps, nous retiendrons uniquement le mot «défrichez», par la suite, nous nous attarderons sur les compléments que ces deux prophètes ont ajoutés à ce commandement (sous l'inspiration du Saint-Esprit).
Si donc ta lumière (ou ma lumière) n'est plus visible, il n'est pas improbable qu'elle soit masquée par ces buissons d'épines dont l'apôtre nous parle.
(Entre
parenthèses, je ne parle pas de ceux qui passent pour être vivants
et qui sont considérés comme morts par le Seigneur Jésus glorifié.
Je
m'adresse plutôt à ceux et celles qui sont près de mourir
(et ça se comprend si l'environnement les étouffe; sans oxygène
ou sans la source de Vie, on ne peut pas vivre bien longtemps) –
Apocalypse 3: 1 pour ce qui concerne ceux qui sont morts et
Apocalypse 3: 2 pour ceux qui sont prêts de mourir).
La parabole du semeur nous montre que ces épines qui étouffent la Parole de Dieu ont plusieurs causes:
les soucis du siècle,
la séduction des richesses,
l’invasion des autres convoitises,
les plaisirs de la vie (évangile de Luc).
Ces causes ont toutes les mêmes caractéristiques: elles empêchent la Parole de Dieu d'agir et de se développer favorablement dans le coeur de l'enfant de Dieu qui s'était pourtant engagé à prendre Jésus comme Sauveur et Seigneur de sa vie.
Où
en sommes-nous aujourd'hui?
Sommes-nous
toujours dans la foi?
Portons-nous
beaucoup de fruits pour être agréables au Seigneur? «Si
vous portez beaucoup de fruits, c’est ainsi que mon Père sera
glorifié, et que vous serez mes disciples»
(Jean 15: 8).
Pour répondre, nous devons d'abord nous examiner et REGARDER QUEL EFFET À LA PAROLE DE DIEU DANS NOTRE VIE DE TOUS LES JOURS!
Comme toujours, je me place à vos côtés, car, tout comme vous, j'ai besoin de faire un bilan de santé spirituelle très régulièrement: «Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes» (2 Corinthiens 13: 5).
Savoir
si nous sommes dans la foi ne veut pas dire savoir si nous croyons
toujours en Dieu!
C'est
bien plus profond que ça, bien plus sérieux! Les démons croient
aussi en Dieu (Jacques 2: 19) et pourtant ils n'ont pas la foi que
nous devons avoir!
SI
JE SUIS DANS LA FOI —
véritablement
dans la foi — LES
PROMESSES
DE DIEU FINIRONT TOUJOURS PAR AVOIR LE DESSUS
face à mes raisonnements ou à ceux du monde qui m'entoure.
C'est
ainsi que si nous voulons nous examiner sérieusement nous
devons
regarder comment nous vivons les épreuves par lesquelles nous
passons.
Pour
illustrer ce propos, imaginons un instant que vous avez reçu une
facture — les impôts par exemple — et que le montant qui vous
est réclamé dépasse largement, très largement, ce que vous
pensiez devoir à l'État.
Après
maintes vérifications, il semble qu'il n'y a pas d'erreur! Quelle va
être votre réaction en face de cette facture à payer alors que vos
moyens de subsistance sont considérés comme juste suffisants à
vos yeux?
L'ennemi
de vos âmes va-t-il trouver un terrain favorable pour troubler votre
coeur ou allez-vous vous appuyer sur les promesses de Dieu?
Les
soucis causés par cette facture vont-ils étouffer la Parole de Dieu
et la rendre sans force?
Ces
belles et véritables promesses divines de secours vont-elles être
étouffées par les soucis?
Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. Philippiens 4: 19
Contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Hébreux 13: 5
Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Psaume 46: 1
Si nous restons abattus, il ne fait aucun doute que ce sont les soucis qui auront pris le dessus et qui auront étouffé la Parole de Dieu qui devait nous redonner du courage et ne pas nous faire douter de la fidélité du Seigneur.
Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose, FAITES CONNAÎTRE VOS BESOINS À DIEU par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
ET LA PAIX DE DIEU, qui surpasse toute intelligence, GARDERA VOS COEURS ET VOS PENSÉES EN JÉSUS-CHRIST. Philippiens 4: 6-7
Garder
nos coeurs et nos pensées en Jésus-Christ et non sur ce qui est
devant nous.
Sur
ces choses qui pourraient nous causer bien du souci si nous fixons
notre attention sur ces objets qui devaient simplement
servir à tester notre foi, notre confiance en Dieu!
Si les soucis arrivent à étouffer les promesses de Dieu, c'est que nous doutons de SA Parole, et si nous doutons..., nous ne sommes plus dans la foi, nous ne porterons aucun fruit qui puisse être agréable au Seigneur!
Mon juste (dit le Seigneur) vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Hébreux 10: 38
Alors...,
y a-t-il quelque chose qui fait de l'ombre à la Parole de Dieu dans
notre coeur, quelque chose qui nous «obsède» au point d'étouffer cette Parole
vivante?
Je
ne parle pas que des factures, il peut y avoir l'état de santé,
l'avenir de nos enfants, le chômage et bien d'autres choses encore
que le Seigneur peut utiliser pour tester notre foi.
Si les soucis peuvent avoir une part active dans la croissance de ces buissons d'épines, l'Évangile nous montre qu'il y a d'autres comportements qui peuvent aussi étouffer la Parole de Dieu qui a été plantée en nous. Entre autres:
La séduction des richesses qui peut simplement se traduire par le désir d'acquérir à tout prix ce que d'autres possèdent;
Les plaisirs de la vie qui, lorsqu'ils deviennent prioritaires, sont autant d'éléments qui étouffent la Parole de Dieu qui fut semée dans nos coeurs.
Le seul remède pour briller de nouveau va consister à défricher, à débroussailler, à extirper tout ce qui fait de l'ombre à notre vie (autrefois) consacrée au Seigneur.
Attention... ! IL N'EST PAS QUESTION D'ÉCLAIRCIR! Il n'est pas question d'enlever un pied de ronces et d'en laisser un autre qui profiterait de la situation pour se développer! Quand on défriche un terrain, on enlève aussi la racine de la plante indésirable!
Bien sûr, il est compréhensible que, dans un premier temps, on taille dans le tas pour y voir plus clair, mais tailler, sans extirper les racines, favorisera un développement plus intense de cette plante indésirable.
Tailler c'est prendre une bonne résolution, pour un temps ce qui permettra au moins de respirer, de retrouver des couleurs, de faire l'état des lieux pour prendre la décision adéquate.
Défricher, c'est enlever, c'est jeter définitivement ce qui a fait de l'ombre et qui empêche de servir le Seigneur comme nous devrions le faire.
Pour accomplir cette tâche — défricher notre coeur —, les paroles du prophète Osée vont nous être d'un grand secours (Osée 10: 12):
Défrichez-vous un champ nouveau!
Il est temps de chercher l’Éternel!
C'est
bien en cherchant la face de Dieu, en lui demandant de nous montrer
ce qui fait obstacle à sa bénédiction que nous serons à même de
défricher notre coeur en commençant par ce que le Seigneur veut que
nous nous débarrassions en premier.
Mais demander pour demander sans avoir à coeur de faire pleinement SA volonté, c'est demander pour ne rien recevoir et finir par se tromper soi-même.
Se tromper en pensant que Dieu ne nous fait aucun reproche et qu'en conséquence nous lui sommes agréables! Comment pourrions-nous lui être agréables si nous sommes stériles? «Si vous portez beaucoup de fruits, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples» (Jean 15: 8).
Si porter du fruit est un devoir, c'est aussi UNE QUESTION DE SURVIE! Nous en avons déjà parlé il y a quelques semaines en arrière:
— Le sarment qui ne porte pas de fruit est coupé: Tout sarment qui est en moi (en Jésus) et qui ne porte pas de fruit, il (le Père) le retranche...» (Jean 15: 2).
— Un des figuiers qui n'avait que des feuilles fut maudit: Pierre dit à Jésus: Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a séché» (Marc 11: 21);
— Un autre allait être coupé: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement?» (Luc 13: 7).
Il n'est pas question de se faire peur, il est plutôt question d'avoir une crainte respectueuse de Dieu, de ce Dieu qui ne peut pas mentir quand il parle de la perdition éternelle. Ce Dieu qui nous invite — par amour — à défricher notre coeur afin que SA Parole, mise en pratique, produise beaucoup de fruits afin que nous soyons tous reconnus comme des disciples de Jésus-Christ.
En
conclusion de cette première partie qui concerne essentiellement
notre coeur, rappelons-nous que nous avons été richement bénis
lorsque Dieu nous a accordé le privilège de devenir ses enfants au
travers de l'oeuvre de son Fils, notre Seigneur Jésus.
Nous
avons été bénis, soit..., mais n'oublions pas qu'une terre, qu'un
coeur qui reçoit la bénédiction divine A LE DEVOIR DE PRODUIRE DU
FRUIT:
Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; MAIS, SI ELLE PRODUIT DES ÉPINES ET DES CHARDONS, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu. Hébreux 6: 7-8
Nous
sommes régulièrement abreuvés et nourris par la Parole de Dieu...,
d'accord?
Quels
fruits portons-nous? N'est-il pas temps de déblayer le terrain de
nos vies de tout ce qui nous empêche de grandir en Jésus-Christ?
Bientôt,
il va venir chercher SON Église, chercher ceux et celles qui auront
porté du fruit pour le Royaume de Dieu..., nos fruits nous
accompagnerons, que nous soyons vivants ou morts EN Christ!
Que
contient notre corbeille aujourd'hui? Il serait temps d'y penser
sérieusement et d'agir pour ne pas venir les mains vides
devant
celui qui a donné sa vie pour nous!
Et j’entendis du ciel une voix qui disait: Écris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent. Apocalypse 14: 13
J-M Ravé 28 avril 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.
C100712