Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la portée de ces paroles, si vous pouvez imaginer dans quel état d'endurcissement peuvent être ces coeurs pour que le juste Juge ne les invite plus à se repentir.
Je ne sais pas si vous pensez au sort final, à l'éternité de ces gens qui ont délibérément rejeté, soit le salut en Jésus-Christ, soit la marche dans la sanctification... «sans laquelle personne ne verra le Seigneur?» (Hébreux 12: 14)

Sans vouloir contester ce qui est écrit, ce que le Seigneur Jésus a dit, je n'ose pas penser que c'est un ordre formel qui est donné à ceux qui sont injustes et souillés.
Je n'ose pas penser qu'il soit possible que ce soit un ordre étant donné que ce genre de personnes n'a pas appris l'obéissance et qu'il n'a rien à faire des commandements de Dieu.

J'aime plutôt y voir comme un dernier avertissement au travers duquel le Fils de Dieu laisse sous-entendre que, désormais, c'est à ces personnes en question de faire un choix avant qu'il ne soit trop tard.

En définitif, elles savent très bien de quoi il est question et, si elles ont vraiment choisi de vivre de cette façon, dans l'injustice et la souillure, si c'est leur dernier mot, plus rien ni personne ne les empêchera alors de suivre la voie qu'elles ont choisie.

Il est probable que nous ne nous sentions pas concernés!

Toutefois, afin que nous ne nous méprenions pas, nous ferions bien de nous rappeler des caractéristiques de l'Église de la fin des temps; une Église qui n'a besoin de rien (surtout pas de conseil), une Église qui se croit riche, mais qui est reconnue, par le Seigneur, comme pauvre aveugle et nue!

Pour que nous ne nous égarions pas dans de faux raisonnements, nous devons déjà nous entendre sur les mots «injuste» et «justice»:

Injuste: Se dit d'une personne qui ne suit pas les lois de la justice (Larousse des synonymes).

En ce qui nous concerne, nous savons que nous devons suivre les enseignements de la Parole de Dieu en les mettant en pratique.
Ne pas le faire..., mal le faire ou le faire avec négligence nous placerait dans une position de «hors la loi». C'est-à-dire de quelqu'un vivant sa vie sans se soucier (volontairement) de savoir si ce qu'il fait est en accord ou non avec les Saintes Écritures.

La justice, quant à elle..., elle a deux volets:

Il y a d'abord notre propre justice. Ne cherchons surtout pas à la faire valoir, à la mettre en avant en étalant nos bonnes oeuvres: «toute notre justice est comme un vêtement souillé» (Ésaïe 64: 6).

Ensuite, il y a la justice acquise au travers de l'oeuvre de la Croix, une justice qui ne se manifeste que si nous avons franchement tourné le dos au péché en ne le pratiquant plus (volontairement): «Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice» (Romains 6: 18).

Évidement, si nous sommes esclaves de la justice, nous marcherons bien plus facilement dans la justice et il nous sera aisé d'être ce «juste qui pratique encore la justice» comme le dit la seconde partie du verset d'Apocalypse 22: 11:

... que le juste pratique ENCORE la justice, et que celui qui est saint se sanctifie ENCORE.

Maintenant, ce n'est pas suffisant d'être devenu esclave de la Justice, esclave de Jésus-Christ, car il y a des esclaves, des serviteurs et des servantes qui n'en font qu'à leur tête dans la maison du Maître. Attitude qui est un signe caractéristique de rébellion qui nous ramène au péché de nos premiers parents.

... vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? Romains 6: 16

Ainsi donc, si le juste Juge habite dans mon coeur, si je SUIS sous son joug, je sais qu'il sera avec moi et que je serai avec lui et que, tant que j'y resterai, il me sera facile de pratiquer la justice tout en marchant dans la sainteté.

Ceci dit, nous ne nous attarderons pas davantage sur ceux et celles qui ne veulent pas changer (quitte à y revenir plus tard).

Ils en connaissent suffisamment pour être au courant de ce qui les attend; à eux de savoir où ils veulent passer l'éternité.
Quant à nous, «laissons les morts ensevelir leurs morts», comme le disait Jésus à un homme qui voulait marcher à sa suite (Matthieu 8: 22).
Ne perdons pas notre temps!
Marchons dans la justice et recherchons cette sanctification qui, l'une comme l'autre, nous engage à être soumis à celui que nous appelons Seigneur.

Que le juste pratique encore la justice!
Cette exhortation va être le thème central de notre réflexion; j'espère qu'elle nous permettra de réfléchir et de regarder si nous avons bien un comportement de «juste» selon ce que nous enseigne la Parole de Dieu.

Cette Parole de Dieu qu'il est INDISPENSABLE de connaître pour marcher DANS la justice puisque c'est elle, et elle seule, qui nous éclaire et nous instruit pour nous faire connaître ce qui est agréable au Seigneur.

Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice... 2 Timothée 3: 16

Si nous sommes justes, si nous nous considérons comme juste, il ne fait aucun doute que les saintes Écritures ont une place d'honneur dans notre vie et dans nos conversations avec nos frères et soeurs dans la foi.
Nous nous instruisons les uns les autres, nous nous exhortons, nous nous reprenons les uns les autres pour marcher ensemble dans la justice. Nous le faisons parce que nous sommes frères et soeurs dans la foi, parce que nous faisons partie d'une famille qui a à coeur la bonne santé spirituelle de ses membres.

Nous faisons aussi toutes ces choses parce que nous savons que le fait d'appartenir au peuple de Dieu et d'aller aux rencontres fraternelles n'est pas le garant que nous marchons dans la justice.
Peu importe si extérieurement nous nous démarquons du monde en «sacrifiant» quelques heures par semaine pour servir ou se servir de l'Église.
N'oublions pas que le Seigneur Jésus, tout en parlant de justice, déclare très clairement que notre justice doit être d'une qualité particulière:

Je vous le dis, si votre justice ne SURPASSE celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. Matthieu 5: 20

Nous savions déjà que «sans la sanctification, PERSONNE NE VERRA LE SEIGNEUR»...

.... Maintenant, nous relevons que notre justice doit dépasser celle des hommes religieux qui avaient la charge d'instruire le peuple et qui étaient très pointilleux sur de nombreux détails.

Si notre justice n'est pas supérieure à la leur, NOUS N'ENTRERONS POINT DANS LE ROYAUME DES CIEUX!

Ce n'est pas moi qui le dis!
Une fois de plus, je ne fais que reprendre les paroles du Seigneur Jésus qui sont suffisamment claires pour qu'on les comprenne même si l’on n’a pas fait de grandes écoles.

Nous n'avons pas le temps d'étudier sérieusement le comportement des scribes et des pharisiens qui connaissaient l'Écriture sur le bout des doigts et dont certains, comme l'apôtre Paul, «pharisien et fils de pharisiens» (Actes 23: 6), pouvaient se déclarer comme «irréprochable (s), à l’égard de la justice de la loi» (Philippiens 3: 6).
Mis à part les reproches que le Seigneur leur a faits et qui ne devraient pas nous concerner, nous pouvons nous demander si notre «justice» est déjà à la hauteur de celles de ces pharisiens et de ces scribes avant de vouloir dépasser la leur!

Les pharisiens et les scribes, vous devez le savoir, avaient l'apparence de la piété.
Ils n'avaient pas de véritable vie spirituelle qui aurait pu donner envie de connaître Dieu par le biais de leur témoignage.
Combien de croyants leur ressemblent-ils aujourd'hui?

Au moins, eux, les scribes et les pharisiens, ils connaissaient très bien la Loi de Dieu à tel point que le Seigneur Jésus pouvait dire au peuple: «Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent.» (Matthieu 23: 3)
Peut-il en dire autant à notre sujet?
C'est à souhaiter, surtout si de nombreuses années se sont écoulées depuis que nous nous sommes convertis!

Si nous pouvons répondre par l'affirmative, cela signifiera déjà que nous avons une bonne connaissance des Écritures et que nous ne cherchons pas à en tordre le sens.
C'est bien..., toutefois, prenons garde à ce qu'il ne soit pas aussi obligé d'ajouter: «mais n’agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas.»

À quoi peut bien nous servir de connaître la Bible, si nous ne cherchons pas à la mettre en pratique?
Comprenons bien que ce n'est pas nous qui dictons les «règles du jeu».
Peu importe ce que nous pensons quand il est question du salut, de la Vie éternelle, de la perdition, de la mise en pratique de tel ou tel passage de l'Écriture:

JAMAIS LE SEIGNEUR NE VA S'APPUYER SUR CE QUE NOUS PENSONS POUR NOUS JUGER LORSQUE NOUS COMPARAÎTRONS DEVANT LUI.

Il est impensable que chacun vienne avec ses petites lois personnelles devant Dieu et ose lui dire:
«Tu vois Seigneur, j'ai été fidèle à ma manière; je me suis établi des règles de vie en fonction de certains passages des Écritures qui cadraient avec ma façon de comprendre ta Parole.»

Si nous agissons de cette manière, c'est alors que nous nous faisons un Dieu taillé à notre convenance, un Dieu un peu différent de celui de notre frère, un Dieu qui n'a rien à voir avec le VRAI DIEU qui veut nous émonder, nous façonner, afin que nous ressemblions TOUS à Jésus-Christ LE SEUL MODÈLE à suivre.

Si nous nous fabriquons un Dieu à notre convenance, nous faisons partie des injustes qui méprisent la Parole du Seigneur. Ils la méprisent dans le sens où ils n'acceptent pas de se plier aux enseignements quoique toute l'Écriture soit utile pour nous instruire DANS la justice, comme nous l'avons relevé tout à l'heure.

... que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.

Rappelons-nous que NOUS SOMMES TENUS D'ENTRETENIR NOTRE SALUT!

En aucun cas, nous ne devons nous satisfaire d'avoir fait la paix avec Dieu et ensuite ne plus nous soucier de garder ou d'entretenir cette paix.