Je (Jésus) suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruits. Jean 15: 2
Aujourd'hui,
je ne veux pas remettre sur le tapis le principe que tous les
sarments qui ne produisent rien seront coupés et jetés au feu.
C'est
une chose entendue sur laquelle nous n'avons pas besoin de revenir
étant donné que ce genre de sarment, s'il avait eu le moindre
germe de fruit, aurait été taillé pour qu'il fructifie
davantage, au lieu d'être séparé définitivement du cep..., de
Jésus-Christ..., de l'éternité promise à ceux qui vivent de lui
et pour lui.
La question à se poser sur le texte cité aujourd'hui serait de se demander si le divin Vigneron nous a déjà émondés, taillés, et s'il a encore la possibilité de continuer son travail dans nos vies.
Une
taille qui ne peut pas passer inaperçue, puisque chaque coup
de
sécateur enlèvera obligatoirement quelque chose dont l'absence se
fera remarquer.
Étant
devenu une nouvelle créature, les choses anciennes ne doivent plus
avoir cours dans ma vie.
C'est
pour cela que je ne suis plus..., ET QUE JE NE SERAI PLUS ce que j'étais
si:
-
je me suis laissé tailler, émonder par le divin Vigneron,
-
et si je le laisse encore faire en sachant que
je ne suis pas encore parvenu à la stature
parfaite de
Christ (Éphésiens 4: 13).
Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5: 17
Un pied de vigne qui a été taillé a un aspect bien différent d'un autre qui n'a pas encore été travaillé; ça se voit! De même si Dieu a déjà travaillé dans mon coeur il ne fait aucun doute que n'importe qui me connaissant doit remarquer une différence.
Ceci dit, revenons à notre texte du jour qui est là pour nous rappeler que c'est le Seigneur qui nous émonde et qui fait disparaître de nos vies tout ce qui n'est pas à sa gloire, et non l'inverse!
Ce n'est pas à nous de prendre le sécateur pour changer notre Dieu afin de lui donner une image qui cadrerait un peu mieux avec ce que nous pensons de lui.
S'il
est hors de question que nous nous fassions des images taillées pour
les adorer, il est à craindre que nous n'ayons pas tous la même
image de Dieu parce que, sans trop bien en prendre conscience, nous
nous sommes quand même fabriqué un Dieu à notre convenance.
En effet, nous raisonnons tous différemment au lieu de nous laisser «raisonner» par la Parole de Dieu, si bien qu'il y a des passages de l'Écriture qui sont dépréciés par certains au point de ne pas sentir le besoin de se conformer à ce qui est écrit, tandis que d'autres portions de l'Écriture sont exagérément mises en avant au détriment du reste.
Vous
ajoutez à cela l'indiscipline (entretenue) qui laisse croire aux
observateurs que notre Dieu est accommodant, complaisant, qu'il est
de bonne composition et qu'il se laisse modeler selon les caractères
des individus.
C'est
ainsi que vous avez une quantité de chrétiens qui ont fait un Dieu
selon l'image qui leur convient, une image différente selon les
affinités de chacun.
Je n'échappe pas à ce constat. Il me suffit de regarder en arrière pour me rendre compte que, moi aussi, je m'étais fabriqué un Dieu conciliant qui devait comprendre qu'à certaines époques de l'année, je pouvais réduire mon engagement pour... jouir de la vie:
«Tu vois, Seigneur, c'est les vacances... alors, on va changer, supprimer momentanément les réunions de prières, les études bibliques, mais on ne t'oublie pas pour autant!»
(C'était
une conduite insensée puisqu'en ayant plus de temps de libre on
allait en accorder de moins en moins au Seigneur.
Par
la grâce de Dieu, il nous a fait comprendre et réaliser «qu'un
jour dans ses parvis vaut mieux que mille ailleurs»
Psaume 84: 10).
N’abandonnons pas notre assemblée (le rassemblement de nous-mêmes. – v. Darby), comme c’est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. Hébreux 10: 25
Et
voilà que, pour ce domaine particulier, je m'étais formé un
Dieu différent de celui que la Bible me présente.
Plusieurs
chrétiens le font encore dans d'autres domaines comme, par exemple,
le service dans le corps de Christ, le témoignage à rendre, l'étude
de la Parole de Dieu, etc., etc.
Sans en prendre conscience, nous prenons bien souvent la lime pour arrondir certains angles afin de rendre les commandements de Dieu moins «agressifs» à notre égard, ce qui ne change pourtant rien à ce que le Seigneur attend de nous.
Il
suffit tout simplement d'en diminuer la portée (de ses
commandements), d'affaiblir
les
conséquences de certaines désobéissances que nous qualifions de
mineures, et
voilà que nous avons commencé à nous faire une image taillée de
Dieu, taillée à notre goût.
Cela
sera d'autant plus facile à faire si nous lui accordons des
sentiments à la hauteur des nôtres. Des sentiments, je parle des
nôtres, qui servent d'étalons pour imaginer que notre Père céleste
(ou le Seigneur Jésus) va se comporter comme nous le faisons.
Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais... Psaume 50: 21
Il est à craindre que nous ayons perdu de vue qu'il y a un décalage considérable entre la grandeur de Dieu et notre petitesse; un décalage incommensurable entre sa sainteté et la nôtre, entre sa justice et la nôtre, entre son amour et le nôtre.
Vouloir réduire Dieu à des dimensions plus humaines nous fera perdre la crainte respectueuse que nous devons avoir de lui.
Dieu
ne nous ressemble pas et ne nous ressemblera jamais.
Ce
n'est pas parce que Jésus est devenu un homme que nous avons été
des modèles! C'est LUI qui est LE modèle à suivre!
Lui
qui fut tenté comme chacun d'entre nous sans pour autant succomber
au péché (Hébreux 4: 15)
Soyons
humbles devant le Seigneur des seigneurs: «ses pensées sont bien
au-dessus des nôtres» (Ésaïe 55: 9)
Apprenons
à nous humilier devant lui.
Sachons
plier le genou devant sa grandeur sa majesté et reconnaître que
tout est grâce.
Acceptons
d'être enseignés par LUI et arrêtons de vouloir l'enseigner, lui
le Créateur.
Il
n'a pas besoin de NOS conseils, de notre façon de voir les choses.
Ne
lui dictons plus, ne lui imposons plus notre manière de faire en lui
demandant de nous approuver!
Plions-nous
à SA volonté, car c'est nous qui serions bien embarrassés s'il
venait à nous poser des questions!
Ceins tes reins, comme un vaillant homme; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras (dit l'Éternel à Job) Job 38: 3
Vient ensuite une cinquantaine de questions auxquelles Job ne pourra répondre un seul mot. Dans sa miséricorde, le Seigneur fera une pause pour demander à son serviteur s'il avait encore envie de contester avec lui.
Celui
qui dispute contre le Tout-Puissant est-il convaincu?
Celui
qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?
Job répondit à l’Éternel et dit: Voici, je suis trop peu de chose; que te répliquerais-je? Je mets la main sur ma bouche. J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus; Deux fois, je n’ajouterai rien. Job 40: 1-5
Le Seigneur voulant absolument nous convaincre que nous ne sommes rien, que nous ne savons rien et que nous n'avons rien à lui apprendre, il poursuivra son questionnaire tout en donnant de multiples informations à son auditeur; il le fera jusqu'au moment où Job s'abandonnera totalement entre les mains de son Dieu:
J'ai
parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que
je ne conçois pas.
Écoute-moi,
et je parlerai; Je
t’interrogerai, et tu
m’instruiras.
Job 42: 3-4
Nous ne sommes pas meilleurs que Job; il n'y avait personne comme lui sur la Terre qui était intègre, qui craignait Dieu en se détournant toujours du mal (Job 1: 8); comme nous ne lui arrivons pas à la cheville..., ne contestons plus avec Dieu et cessons de nous en faire une image taillée en lui attribuant des sentiments ou des attitudes qui seraient calquées sur les nôtres.
La sainteté, la justice et l'amour de Dieu..., des mots qui ne nous sont pas étrangers, mais des mots qui nous dépassent quant à l'application personnelle que nous devons en faire.
La sainteté, la justice et l'amour de Dieu n'ont rien de comparable en regard de notre sainteté en Christ, de notre justice ou de notre amour pour Dieu qui, sans aucun doute, doivent être bien en dessous du niveau que le Seigneur voudrait nous voir atteindre.
Dernièrement,
je réfléchissais à la sainteté, la justice et l'amour de Dieu en
me demandant ce qui devait prendre la première place dans le
classement des attributs de Dieu.
Souvent,
nous mettons l'amour de Dieu sur la plus haute
marche du
podium parce que nous en sommes les bénéficiaires exclusifs!
L'amour
de Dieu n'est destiné qu'aux hommes, il n'en a jamais été question
à l'égard des anges, sauf erreur de ma part!
Même s'il est vrai que Dieu est amour (1 Jean 4: 8) et que cet attribut a toujours été en lui, il ne semble pas que ce soit ce qualificatif qui doit être mis sur la plus haute marche dans la révélation que Dieu a voulu faire aux hommes.
Pour
le comprendre, je vous invite à faire un petit voyage dans le temps;
dans ce temps qui va nous faire aller bien plus loin que la Genèse
qui est un livre nous parlant des commencements qui ont tous un
lien direct avec l'homme.
Venez
avec moi et transportons-nous jusque dans l'éternité,
dans
ce temps qui précède la venue de l'homme; ce sera assez facile si
vous connaissez les Écritures.
Si
nous constatons que l'amour est passé sous silence, c'est tout
simplement parce que ce n'était pas encore son heure pour se
manifester!
Par
contre, alors que le Ciel est rempli de la gloire de Dieu nous
pouvons «entendre» les séraphins crier l'un à l'autre (Ésaïe 6:
3):
Saint, saint, saint est l’Éternel des armées!
Une
proclamation que Dieu ne manquera pas de rappeler à tous les
hommes de tous les temps!
Une
proclamation qui sera encore faite peu de temps avant la
seconde
venue de Jésus sur la Terre!
Une
proclamation qui sera faite dans le Ciel avant que la Justice
de
Dieu ne vienne frapper les hommes rebelles.
Une
proclamation que nous ferions bien de nous souvenir, car, avec
elle, il y a l'annonce du retour de Jésus!
Les quatre êtres vivants... ne cessent de dire jour et nuit:
Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et QUI VIENT! Apocalypse 4: 8
Sans doute n'est-il pas superflu d'insister sur la sainteté de Dieu, cette sainteté qui nous dépasse et qui nous écrase lorsque nous prenons conscience de nos faiblesses, de nos péchés, voire de notre insouciance face aux instructions du Seigneur.
Restons
encore un instant dans le Ciel, dans ce temps où tout était
harmonie et où la sainteté de Dieu est encore proclamée
aujourd'hui. Tout allait bien jusqu'au moment où l'iniquité a été
trouvée dans un chérubin protecteur, Lucifer, que l'on appelle
aujourd'hui, le diable ou Satan (Apocalypse 12: 9; 20: 2)
Si
vous connaissez un peu les saintes Écritures, vous savez que la
justice de Dieu s'est alors manifestée à l'encontre de ce
personnage qui, dans sa rébellion contre Dieu, entraîna avec lui le
tiers des anges qui subiront le même sort que lui.
Sainteté et justice sont donc les attributs qui nous ont été révélés en premier si nous suivons l'ordre chronologique des temps.
En aucun cas, cela veut dire que Dieu n'avait pas encore d'amour en lui: DIEU EST AMOUR, avons-nous dit tout à l'heure, il a toujours été AMOUR n'ayant pas besoin de s'améliorer pour donner une meilleure image de lui. Il a toujours été amour et cet amour nous a été réservé!
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3: 16
Mais, qu'on se le dise et qu'on le souligne particulièrement aujourd'hui où plusieurs se cachent derrière l'amour de Dieu pour agir comme bon leur semble... «Dieu est tellement bon....!»
Qu'on se le dise et qu'on s'en souvienne:
L'AMOUR DE DIEU N'A JAMAIS ANÉANTI SA SAINTETÉ ET SA JUSTICE!
Pour en avoir la preuve, il nous suffit d'aller quelques versets plus loin dans l'Évangile de Jean pour nous apercevoir que la JUSTICE de Dieu se manifestera contre les incrédules en dépit de l'amour qui vient d'être proclamé:
... celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Jean 3: 18
La
sainteté de Dieu ne permettra pas que des êtres souillés par le
péché soient continuellement dans sa présence, raison pour
laquelle sa justice les condamnera à la perdition éternelle.
Ils
seront condamnés, non pas parce que ce sont des pécheurs,
mais parce qu'ils n'ont pas voulu reconnaître en Jésus celui
qui
voulait les sauver de la condamnation.
Il est évident que beaucoup croient en Dieu et en Jésus-Christ. Cela n'a rien d'extraordinaire puisque les démons le croient aussi et qu'ils sont bien placés pour le savoir. N'ont-il pas choisi de suivre le prince des ténèbres plutôt que de rester dans la présence de l'Éternel?
Ainsi beaucoup d'hommes et de femmes croient dans l'existence de Dieu et dans celle de Jésus, mais ils ne croient pas au point de prendre au sérieux les avertissements et les exhortations qui sont donnés dans les saintes Écritures.
Malheureusement,
ce genre de personnes ne se trouvent pas que dans le monde! Nous en
comptons aussi dans l'Église d'aujourd'hui!
C'est
pour cette raison que le titre de ce message nous invite à ne
plus nous tailler un Dieu à notre convenance en étant légers
avec SA parole. Croyons-la, mais croyons-la au point que nous n'aurons pas
d'autres intentions que de la mettre en pratique (Jacques 1: 22).
Dieu
est SAINT.
En
toute franchise, je ne suis pas à la hauteur pour parler de cette
sainteté, seule l'Écriture peut nous donner un vague aperçu de
cette sainteté; une sainteté dont le peu que nous connaissons
est suffisant
pour nous montrer notre indignité.
Dieu
est SAINT..., éternellement SAINT... et,
puisque nous sommes devenus enfants de Dieu, nous devrions participer
à SA sainteté!
Si
notre Père céleste nous regarde au travers de son Fils, au travers
de l'oeuvre qu'il a accomplie en notre faveur, et qu'il nous
appelle SAINTS..., notre sainteté est loin d'être
comparable
à celle du Seigneur.
...
à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été
sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints... 1
Corinthiens 1: 2
(C'est
aussi pour nous!)
Paul,
apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui
sont à Éphèse et aux fidèles
en
Jésus-Christ... Éphésiens 1: 1
(C'est
toujours pour nous si nous sommes... fidèles!)
...
il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les
autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,
pour
le perfectionnement des saints... Éphésiens 4:
11-12
(Afin
de marcher de progrès en progrès!)
À
la lecture de ces versets, il ne fait aucun doute que nous sommes
considérés comme SAINTS à partir du moment où nous nous sommes
repentis de nos péchés et que nous avons accepté de suivre Jésus.
Cependant,
il faut bien le reconnaître, cette sainteté est souvent mise
à
mal par notre comportement; raison pour laquelle il
nous est
rappelé continuellement que nous devons marcher dans la
sanctification.
- Nous sommes appelés à être saints... 1 Corinthiens 1: 2
- Le perfectionnement des saints doit se poursuivre parce que, sous-entendue, notre sanctification n'est pas au top-niveau. Éphésiens 4: 11-12
- Il y a une invitation continuelle à devenir saint: «Vous serez saints, car je suis saint» 1 Pierre 1: 16.
- Et si nous sommes arrivés à un état de sainteté qui satisfait notre Dieu, le but n'est pas encore atteint puisqu'il faut entretenir cette sainteté (Apocalypse 22: 11):
Que celui qui est saint se sanctifie ENCORE!
La sainteté de Dieu est naturelle; contrairement à la nôtre, elle n'a pas besoin d'être entretenue!
Ainsi parle le Très-Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté... Ésaïe 57: 15
Son nom est saint... Luc 1: 49
Il est évident que, pour le moment, tout en étant considérés par Dieu comme saints en Jésus-Christ, nous habitons encore dans un monde bien différent de l'habitation de Dieu. Ce monde étant pollué par le péché, étant nous-mêmes nés dans ce monde et possédant encore un corps de chair plus ou moins soumis à notre ancienne nature, un ordre a été donné pour notre bien: SOYEZ SAINTS!
Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Éternel; je vous ai séparés des peuples (les descendants d'Abraham et les chrétiens d'aujourd'hui), afin que vous soyez à moi. Lévitique 20: 26
Puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite... 1 Pierre 1: 15
Comme vous le voyez, l'accent est mis sur la sainteté et non sur l'amour! Sachons faire de même, car c'est une des dernières recommandations du Seigneur Jésus faite à son Église au travers des siècles:
Que celui qui est saint se sanctifie ENCORE!
À nous de comprendre que la sainteté englobe tout!
Comprenons que nous pouvons aimer Dieu plus ou moins charnellement et par intérêt, que nous pouvons aussi l'aimer par sentiment religieux sans pour autant vouloir marcher dans la sainteté en nous séparant du monde et sans pour autant marcher dans la justice.
Nous
pouvons aussi pratiquer la justice sans pour autant aimer Dieu et
marcher dans la sainteté.
Un juge de tribunal peut donner un jugement qui soit juste simplement
en respectant les lois sans pour autant manifester de l'amour et
vivre saintement.
Par
contre, en vivant dans la sainteté nous serons obligés de marcher
tout à la fois dans la justice et dans l'amour pour ne pas
altérer
cette sainteté!
La sainteté est véritablement l'élément de base inattaquable puisque la sainteté souligne la perfection en tout!
«TENDONS À CE QUI EST PARFAIT», nous dit l'auteur de l'épître aux Hébreux (6: 1) «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait», avait dit le Seigneur Jésus avant lui (Matthieu 5: 48).
La
sainteté de Dieu n'est pas une petite affaire; tous ceux qui l'ont
entraperçue ont pris conscience de leur misère, de leur impureté.
Nous
ne sommes pas meilleurs que ceux qui nous ont précédés, si la
souillure nous guette à tous les coins de rue, une souillure à
laquelle nous échappons pour ne pas tomber dans des péchés
grossiers, c'est bien souvent notre manque de zèle pour le
Seigneur qui démontre, à lui seul, que nous sommes encore bien loin
de la sainteté!
Peu
importe que nous soyons satisfaits de notre petite vie chrétienne!
L'important c'est que Dieu soit satisfait de son enfant.
Que
jamais nous ne disions:
«Pour moi, ma façon de vivre me suffit; ça doit donc suffire à Dieu!»
S'il est vrai que le Seigneur m'accepte comme je suis, ce n'est pas pour rester ce que je suis! Son désir est de m'amener à SA ressemblance en comptant sur MA coopération qui passe EXCLUSIVEMENT par l'obéissance à SA Parole!
Que
je l'admette ou non, en faisant la sourde oreille à ses
commandements, en ne cherchant pas à marcher de progrès en progrès,
je suis loin de marcher dans la sanctification.
Cette
sanctification qui, justement, est destinée à nous mettre un jour
dans la présence DÉFINITIVE de celui qui nous a aimés au point de
donner sa vie pour nous racheter!
Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Corinthiens 7: 1
Recherchez... la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur! Hébreux 12: 14
Étant donné que nous sommes tous intéressés par la Vie éternelle, nous reviendrons (Dieu voulant) sur ce sujet dimanche prochain afin de voir où nous en sommes avec la sanctification.
Nous ne pouvons pas négliger ce sujet puisque sans la sanctification nous ne verrons pas le Seigneur. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est ce que nous venons de lire à l'instant dans l'épître aux Hébreux.
Unissons donc notre voix avec celle du psalmiste et agissons en conséquence si nous faisons partie de la maison de Dieu.
La sainteté convient à ta maison, O Éternel! pour toute la durée des temps. Psaume 93: 5
... vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Éphésiens 2: 19
Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.
Quiconque a cette espérance en lui SE PURIFIE, comme lui-même est pur. 1 Jean 3: 2-3
J-M Ravé 11 février 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.
C190312