C'est avec une parole de l'apôtre Paul que
nous entamons notre réflexion de ce jour,
une parole prononcée devant les grands de ce
monde :
Que ce soit bientôt ou
que ce soit tard, plaise à Dieu que non
seulement toi, mais encore tous ceux qui
m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que je
suis... !
Actes 26. 29 (v. L. S)
Nous pourrions penser que Paul devait avoir une
situation enviable pour oser dire à un
roi, à un gouverneur et à toutes les
autorités présentes ce genre de
réflexion !
Qu'avait-il en réalité, lui qui
soulignait qu'il était dans les liens :
" ... que vous deveniez tels
que je suis (disait-il), à l'exception de ces
liens" ?
En regardant le parcours de cet homme, nous
pourrions penser que sa situation n'était
guère brillante puisque nous constatons
qu'il venait de passer deux années en prison
(Actes 24: 27). Maintenant nous le
retrouvons devant le roi Agrippa, non pas pour
obtenir la liberté ou pour recevoir la
grâce, mais afin que les autorités
sachent quoi écrire à l'empereur
concernant ce prisonnier qui avait fait appel
à César pour défendre sa cause
(Actes 25: 11 et
25 à 27).
Ayant parlé librement de sa foi et de sa
rencontre avec le Seigneur Jésus
ressuscité, Paul fut traité de
fou par Festus (procurateur romain de Judée)
lorsqu'il aborda le thème de la
"justification". Étant pris à témoin, le roi Agrippa, ne voulant pas
répondre à la question embarrassante
d'un simple prisonnier, mit fin au débat en
disant : "Tu vas
bientôt me persuader de devenir
chrétien !"
(Actes 26: 28)
C'est bien parce que le roi avait compris la
pensée de l'apôtre qu'il lui fut
souhaité de devenir comme lui, sauf les
liens, bien entendu !
Mais, aux yeux de ce monde, Paul n'avait rien pour
plaire dans son apparence extérieure. Ce
qu'il représentait n'avait aucune valeur
pour ceux et celles qui veillaient à
garder leurs privilèges et à jouir
des bienfaits de la vie présente.
Ainsi, ces grands de ce monde se levèrent et
se retirèrent de la présence d'un
prisonnier au langage dérangeant, un
prisonnier qui, d'après leur verdict,
n'avait rien fait pour mériter la mort ou
l'emprisonnement.
Cette séparation un peu brusque nous
rappelle que la Parole de Dieu possède en
elle-même une façon de s'exprimer, de
se faire comprendre, qui va jusqu'au plus profond
des consciences. Sans détour, elle place
l'homme face à un choix qu'il est tenu de
faire, et cela quel que soit son rang.
À partir du moment où j'ai
été interpellé
intérieurement, il ne m'est plus possible de
dire "je ne savais pas".
Le roi Agrippa avait bien compris le message, mais
sa "fuite" lui fit prendre une position de perdant
face à un simple prisonnier dans les
chaînes !
Un simple prisonnier qui n'avait aucun pouvoir
terrestre, mais qui, placé entre les mains
du Seigneur pour faire SA volonté, avait
l'autorité de la Parole de Dieu pour
défendre les positions qu'il avait prises.
Une parole de Dieu....
.... vivante et efficace,
plus tranchante qu'une épée
quelconque à deux tranchants,
pénétrante jusqu'à partager
âme et esprit, jointures et moelles ;
elle juge les
sentiments et les pensées du
coeur.
Nulle créature n'est cachée devant
lui, mais tout est
à nu et à découvert aux yeux
de celui à qui nous devons rendre
compte.
Hébreux 4: 12-13 (v. L. S)
Fuir, se cacher la face ou se boucher les oreilles,
ne sert à rien : la parole entendue a
été reçue et quoique l'on
fasse, on ne pourra plus jamais agir comme si on
ne l'avait jamais entendue.
Cette parole, que l'on pourrait refuser parce
qu'elle a révélé un
défaut dans la cuirasse du chrétien,
ne peut plus nous laisser indifférents.
Qu'on ne veuille plus l'entendre, qu'on ne veuille
pas chercher à la comprendre ne changera
rien ! Elle a été
prononcée et Dieu ne reviendra pas en
arrière.
Le roi Agrippa pouvait faire ce qu'il voulait,
désormais IL SAVAIT ! Plus rien ne
pouvait être comme avant, comme au temps de
son ignorance ! "Tu vas
bientôt me persuader de devenir
chrétien !"
Ainsi, la parole que je refuse d'entendre - de
réentendre - de comprendre, cette parole que
je juge trop dure peut-être, cette parole que
je n'ai pas envie de comprendre parce que je devine
le plan du Seigneur, ce sera justement
celle-là qui se mettra toujours en travers
de ma route, bloquant ma marche
jusqu'à ce que je me soumette à la
volonté de Dieu.
Combien ne se sont-ils pas laissés
arrêter par ce qu'ils ont compris,
arrêter parce qu'ils jugeaient que le prix de
la consécration demandé par Dieu
était trop excessif ?
Combien n'ont-ils jamais pu reprendre leur marche
en avant étant arrêtés par leur
refus de se plier à la volonté de
Dieu ?
... il y a beaucoup
d'appelés, mais peu d'élus.
Matthieu 22: 14 (v. L. S)
Peu qui ont à coeur de triompher, de
combattre le bon combat de la foi !
Peu qui achèveront la course !
Peu qui garderont la vraie foi, celle qui nous fait
TOUJOURS triompher en Christ ! (2 Corinthiens 2: 14)
Plaise à Dieu que nous fassions partie de
ceux et celles qui, après un temps de
réflexion plus ou moins long, ont
repris la marche sous le joug de Christ,
acceptant la volonté de celui qui a
donné sa vie pour nous sauver de la
perdition éternelle.
Ne fermons donc pas nos yeux, ne nous bouchons pas
les oreilles pour ne plus avoir affaire avec la
Parole de Dieu, celle qui nous a
dérangés. Ne fuyons pas comme le roi
Agrippa, car, souvenons-nous : "tout est à nu et à
découvert aux yeux de celui à qui
nous devons rendre compte
(Hébreux 4: 13).
Il connaît nos motivations, il sait pour
quelle raison nous nous détournons d'un de
ses commandements, pourquoi nous ne cherchons pas
à comprendre ou à mettre en pratique
ce qui nous a interpellés.
"La Parole de Dieu est
vivante et efficace, plus tranchante qu'une
épée quelconque à deux
tranchants" ! Parole de
vérité annoncée par
l'apôtre Paul ! Parole puissante qui
poussa un roi à se détourner d'un
prisonnier qui sut être un témoin de
Christ en dépit des circonstances !
Posons-nous la question : Qui avait la
véritable autorité : Paul ou le
roi ?
C'est bien parce que l'apôtre était
un témoin fidèle qu'il avait
quelque chose de plus que ces auditeurs. En
dépit de ses liens, il possédait
la vraie liberté et pouvait se permettre
de souhaiter à chacun de devenir comme lui
"esclave de Jésus-Christ"
(1 Corinthiens 7: 22) et non esclave
des hommes, esclaves du péché et des
passions qu'il suscite !
Parce qu'il savait en qui il croyait, parce
qu'il savait que les promesses de Dieu sont "oui
et amen", il avait de l'assurance et il
était convaincu que sa place était
bien plus enviable que celle de ceux qui le
jugeaient ou l'accusaient à
tort !
... c'est à cause de
cela (de l'Évangile) que je souffre ces choses ;
mais j'en ai point honte, car je sais en qui j'ai cru...
2 Timothée 1: 12 (v. L. S)
N'était-ce pas le Seigneur qui avait aplani
son sentier de façon à ce qu'il aille
rendre témoignage devant
César ?
"Il faut que tu comparaisses devant
César, et voici, Dieu t'a donné tous
ceux qui naviguent avec toi"
(Actes 27: 24), c'est ce qui lui sera
dit plus tard par un message divin lors d'une
violente tempête alors qu'il se trouvera sur
un bateau en perdition.
Paul savait donc de quoi il parlait, de
qui il parlait et quelle était sa
mission sur cette terre. Puis-je en dire autant
afin de proclamer comme lui : "Plaise
à Dieu que vous deveniez tel que je
suis !"
En pensant à cette simple phrase, je
m'interroge et je me demande si je suis capable de
dire la même chose à ceux que je
côtoie, le dire sans être un
hypocrite !
Est-ce que je peux souhaiter que les gens
deviennent comme moi ?
Y a-t-il une différence entre leur vie et la
mienne ?
Pour souhaiter que les autres deviennent comme je
suis, il doit y avoir des différences qui
soient suffisamment évidentes pour que l'on
s'aperçoive que je ne suis pas ou plus comme
ceux que j'interpelle.
Depuis que j'ai donné ma vie au Seigneur
Jésus, qu'est-ce qui a changé dans
mon existence en dehors du fait que je vais
à l'Église ?
Si quelqu'un est en
Christ, il est une nouvelle créature.
Les choses
anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues
nouvelles.
2 Corinthiens 5: 17 (v. L. S)
Qu'est-ce qui a changé dans ma vie au
point que je souhaite que les gens suivent la voie
que j'ai choisie ? Les choses anciennes, mes
mauvaises habitudes ont-elles
changé ?
Bien entendu nous pouvons tous
répondre que désormais nous
avons l'assurance du salut, l'assurance de la Vie
éternelle ! Mais ces mots,
même accompagnés de notre
déclaration de foi, ont-ils un
répondant dans notre vie de tous les
jours ?
L'apôtre Paul était en prison,
prisonnier volontaire de Dieu qui le
conduisait là où il devait aller afin
d'être un témoin pour Christ et un
instrument pour amener des âmes au
Seigneur ! Il était en prison, mais son
témoignage était différent de
celui qu'il avait avant qu'il ne rencontre le
Seigneur Jésus et lui donne sa vie.
La prison ne sera peut-être jamais pour nous,
toutefois il est convenable de
réfléchir et de regarder si, dans
la liberté dont nous
bénéficions, c'est bien Dieu
qui conduit notre vie.
Ne devrait-il pas parfois nous mettre dans des
liens pour que nous soyons menés là
où il a envie de nous mener afin que nous
accomplissions SA volonté ou que nous
prenions du temps pour réfléchir
à la façon dont nous avons
vécu jusqu'à ce jour ?
À chacun de répondre pour
lui-même et de voir si sa liberté
n'entrave pas la liberté de la Parole de
Dieu !
L'apôtre Paul, souffrant à cause de
la Parole de Dieu, n'avait en vue que le
Royaume de Dieu ; la priorité No 1 dans
sa vie ! Que dis-je ! La SEULE
priorité, le SEUL but
(Philippiens 1: 21) :
"Faites TOUT pour la
gloire de Dieu" aura-t-il encore l'occasion
de dire aux Corinthiens
(1 Corinthiens 10: 31) et d'ajouter,
aussi pour nous :
Quoi que vous
fassiez, en PAROLE
ou en OEUVRE, faites tout au nom du Seigneur
Jésus, en rendant par lui des actions de
grâces à Dieu le Père"
Colossiens 3: 17 (v. L. S)
Non content d'annoncer le salut en
Jésus-Christ, il s'inquiétait aussi
des âmes qui s'étaient engagées
dans le chemin étroit, ne cessant de les
exhorter à marcher d'une manière
digne de leur vocation, celle d'être devenus
des enfants de Dieu.
Libres, mais souvent prisonniers de leurs passions,
les croyants de l'Église de la fin des temps
ont bien de la peine à dire :
"Plaise à Dieu que vous deveniez tel que
je suis !"
Prisonniers de l'adversité, enfoncés
dans les épreuves à cause de leur
foi, d'autres ont autant de peine à
dire : "Plaise à Dieu que vous
deveniez tel que je suis !"
Les premiers ne peuvent pas le dire parce que leur
vie de tous les jours ne correspond pas à la
foi chrétienne qu'ils prétendent
avoir. N'étant pas devenus des "nouvelles
créatures", ils ne sauraient demander aux
autres de devenir comme eux. Ne le sont-ils pas
déjà ? (Excepté le
langage religieux, le patois de Canaan
employé à tort et à
travers !)
Quant aux autres, ceux qui subissent mal
l'épreuve de la foi, ils ne peuvent pas
souhaiter qu'on leur ressemble parce que leurs yeux
ne regardent pas au bon endroit.
Combien de fois ne me suis-je pas posé cette
question :
"Peux-tu proposer aux gens de vivre la vie que
tu vis alors que toi-même tu as du mal
à tenir le coup ?"
Ma vie est-elle enviable ?
Terrestrement, pas forcément si en raison
des tribulations je déprime et me comporte
comme si Dieu était mort !
Terrestrement, OUI, si en raison des tribulations
je sais me tenir comme un témoin de
Jésus-Christ.
Ma responsabilité est donc grande puisque ma
façon de gérer les
difficultés, les épreuves, ma
façon de supporter ou non l'adversité
fera que je me réjouirai ou m'attristerai de
vivre pour Christ !
Étant devenu esclave de
Jésus-Christ, je suis tenu d'agir selon SA
Parole et non selon mes pensées ou les
désirs de ma vieille nature !
- Avec Christ ma vieille nature se trouve
privée de liberté, et c'est tant
mieux pour mon âme !
- Avec Christ en moi, vivant pour lui et
par lui, je connais alors la VRAIE
LIBERTÉ ! Ne m'a-t-il pas
affranchi ?
Les choses anciennes sont passées, toutes
choses sont devenues nouvelles ! Elles le
sont, pour autant que je ne retourne pas à
mes anciennes passions, toutes celles qui font du
tort à mon âme et qui
m'empêchent de marcher de progrès en
progrès !
C'est donc bien en marchant dans
l'obéissance et dans la joie
d'avoir Jésus pour Sauveur et Seigneur
que, sans mentir, je pourrai souhaiter que
ceux qui m'écoutent ou me regardent
deviennent ce que je suis (un enfant de Dieu) sans
pour autant avoir obligatoirement les mêmes
épreuves que moi.
Mes frères,
regardez comme un
sujet de joie complète les diverses
épreuves auxquelles vous pouvez être
exposés...
Jacques 1: 2 (v. L. S)
Les apôtres se
retirèrent de devant le sanhédrin,
joyeux d'avoir
été jugés dignes de subir des
outrages pour le nom de
Jésus.
Actes 5: 41 (v. L. S)
Cette joie particulière, l'avons-nous
déjà connue dans
l'épreuve ?
Au sortir de l'épreuve, très
certainement, mais dans l'épreuve..., c'est
une autre affaire !
Pour ma part, je dois reconnaître que je
comprends plus facilement la pensée de
l'apôtre Pierre qui relève qu'il
faut que nous soyons ATTRISTÉS
par des épreuves ! Des épreuves
destinées uniquement à
éprouver notre foi, une foi plus
précieuse que l'or !
(1 Pierre 1: 6-7)
Lorsque je ronchonne dans l'adversité,
lorsque je murmure, je ne peux pas faire partager
ma joie d'être un enfant de Dieu et encore
moins souhaiter que mon entourage me ressemble.
Par cette attitude négative, je reconnais
qu'il y a encore de nombreuses scories dans ma foi.
J'en conclus alors que j'ai besoin de passer et de
repasser par le creuset de l'épreuve afin
que ma foi soit encore épurée pour
que je puisse dire sincèrement :
"Plaise à Dieu que vous deveniez tel que
je suis !"
Ce ne sera qu'en reprenant le contexte de la
pensée de l'apôtre Pierre que je
pourrai parler comme Paul l'avait fait devant le
roi Agrippa.
Pierre qui, tout en parlant de l'épreuve
OBLIGATOIRE, avait d'abord mis en avant la
joie que nous devrions avoir en pensant
à ce que Dieu réserve à ses
enfants :
Béni soit Dieu... qui,
selon sa grande miséricorde, nous a
régénérés, pour une
espérance vivante, par la
résurrection de Jésus-Christ d'entre
les morts, pour un héritage qui ne se peut
ni corrompre, ni souiller, ni flétrir,
lequel vous est
réservé dans les
cieux, à
vous qui, par la puissance de Dieu, êtes
gardés par la foi pour le salut prêt
à être révélé
dans les derniers temps !
C'est là ce qui fait votre
joie, quoique
maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez
attristés
pour un peu de temps par diverses
épreuves... (lire 1 Pierre 1: 3-9)
Ce qui fait notre joie ! C'est ce que nous
pouvons partager ! ce que nous pouvons
souhaiter aux autres en dépits des
difficultés de la vie et des sombres nuages
qui s'amoncellent sur un monde qui, dans sa grande
majorité, a rejeté Dieu et le salut
qu'il a présenté aux hommes au
travers de Jésus-Christ.
Alors que nous sommes destinés à
la Vie éternelle, n'oublions pas le
revers de la médaille : nous sommes
aussi destinés à vivre au milieu des
tribulations présentes
(1 Thessaloniciens 3: 3).
Ainsi nous pouvons être affligés en
raison des épreuves, mais néanmoins
nous devons les "soupeser" et les comparer au
"poids" de la bénédiction
éternelle qui nous attend si nous combattons
le bon combat, si nous restons fermes dans la foi
jusqu'au bout.
... nous ne perdons pas
courage. Et lors
même que notre homme extérieur se
détruit, notre homme intérieur se
renouvelle de jour en jour.
Car nos
légères afflictions du moment
présent
produisent pour nous, au delà de toute
mesure, un poids éternel de gloire,
parce
que
nous regardons, non
point aux choses visibles, mais à celles qui sont
invisibles ;
car les choses visibles sont passagères, et
les invisibles sont
éternelles.
2 Corinthiens 4: 16-18 (v. L. S)
L'apôtre Paul savait regarder aux choses
invisibles, à celles qui étaient
éternelles, raison pour laquelle il pouvait
dire, de tout son coeur :
Conclusion.
a) Ne soyons pas comme le roi Agrippa qui refusa
d'écouter la voix de Dieu alors qu'il avait
bien compris le message. Ne fermons pas nos
oreilles si le Saint-Esprit nous a
interpellés et cherchons à comprendre
ce qu'il désire pour notre vie plutôt
que de prendre une position de... rejet !
b) Que notre conduite soit différente de la
conduite de ceux que nous voudrions amener à
Christ. Qu'ils constatent que les choses anciennes
ont changé et que notre façon d'agir
est différente de celle que nous
avions avant d'avoir donné notre vie au
Seigneur.
c) Que nous apprenions à regarder davantage
en haut afin qu'aux travers des
persécutions, des épreuves, nous
gardions la joie de notre salut et la joyeuse
espérance d'être toujours avec Christ
dans son Royaume.
C'est alors que nous pourrons souhaiter à
notre entourage :
Soyez mes imitateurs, comme je (Paul) le suis moi-même de Christ. 1 Corinthiens 11. 1 (v. L. S)
J-M Ravé 18 avril 2009 - CP 474 - 2300
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