Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

80 - La "couleur" des cieux à venir: Don - Salaire - Récompenses

Respecter les avertissements - Prenez donc les armes de Dieu pour faire la révolution !

7 - La ceinture, la cuirasse, les chaussures, le bouclier de la foi, le casque du salut... ... et l'épée !

Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. 1 Timothée 4. 10

Le combat dont l'apôtre Paul nous parle n'est pas un combat quelconque puisqu'il est lié au travail, à ce travail que nous faisons pour Dieu et non pour le monde ou pour notre bien-être terrestre.
Nous sommes tous appelés à travailler pour l'oeuvre de Dieu, et, parce que nous travaillons pour sa gloire, il est normal que nous rencontrions de la résistance.
Est-ce une raison suffisante pour baisser les bras devant la difficulté en se pliant aux décisions de l'adversaire de nos âmes qui veut que personne ne soit sauvé ? Certainement pas !

Étant au service de celui qui nous a libérés de la condamnation éternelle en donnant sa vie pour que nous obtenions le pardon de nos péchés, nous avons une motivation suffisante pour résister à la pression adverse afin de garder nos positions lorsque, pour un temps, nous n'arrivons pas à gagner du terrain.

Ce combat se fait aussi bien dans la prière, que sur le terrain missionnaire ; un terrain lointain pour certains, même s'il est à deux pas de chez eux, même s'il se trouve là où est leur foyer, leur famille.
Dans ce combat, force est de constater, que les soldats et les soldates de Jésus-Christ ne sont pas toujours bien vaillants. Je dis cela parce que je me rends compte de mes propres difficultés qui pourraient bien ressembler aux vôtres.

En effet, n'est-il pas malheureux, qu'en pleine bataille, nos pensées se détournent de l'objectif à atteindre ?
Des pensées qui, pendant la prière, vagabondent sur un autre terrain que celui du combat au point d'en arriver à dire "amen" sans avoir compris ce que le frère ou la soeur demandait à Dieu dans sa prière ?

Cet endormissement..., cet assoupissement, cette léthargie, ne viendrait-il pas du fait que notre travail pour l'oeuvre de Dieu est fait avec plus ou moins de négligence, avec peu d'entrain, peu de coeur ? C'est-à-dire, avec un coeur qui pourrait bien être partagé !

Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. Colossiens 3: 23-24.

Si, en travaillant pour les hommes, nous devons travailler "comme pour le Seigneur", comment travaillons-nous pour le Seigneur ?

Dans le monde, il y en a plusieurs qui ne travaillent rien que pour le salaire sans prendre en considération la bonne marche de l'entreprise.
De même, il se pourrait bien que, dans l'Église de Jésus-Christ, il y en ait aussi plusieurs qui ne pensent qu'à leur salut personnel sans se préoccuper de l'avancement du Royaume de Dieu.

Si nous ne faisons pas de bon coeur l'oeuvre de Dieu, si nous ne sommes pas zélés pour son service, il est évident que nous n'aurons guère envie de prendre des risques et de combattre pour que l'Évangile progresse dans notre entourage.

Cette attitude, plus ou moins passive, pourrait bien être le reflet de la médiocrité de nos combats personnels face à l'adversaire de nos âmes, face à notre vieille nature qui, l'un et l'autre, ne cessent de revendiquer les droits qu'ils ont perdus lorsque nous sommes passés des ténèbres à la lumière.

Cette "fatigue" qui nous retient dans notre enthousiasme pour le Seigneur, ce manque de désir de nous unir ensemble pour marcher en vainqueur, ne proviendrait-il pas du fait que nous n'avons pas encore pris les armes..., TOUTES les armes de Dieu pour résister dans les mauvais jours (Éphésiens 6: 13) ?
Sans armes, il est évident que nous n'aurons aucun désir d'aller au combat, aucun désir de nous frotter à l'ennemi.

Les mauvais jours, dont nous parle l'apôtre Paul, ne sont pas toujours des jours où l'épreuve vient nous assaillir. Non... !
Ils sont aussi ces jours où nous n'avons pas beaucoup de courage, ces jours où l'esprit à de la peine à s'éveiller aux choses spirituelles. Ces jours où, sans le vouloir, nous déposerions facilement une des armes que Dieu nous a demandée de prendre.
Des mauvais jours où notre résistance s'est amoindrie, des mauvais jours que l'adversaire saura reconnaître et mettre à profit pour nous assaillir.
Combien d'échecs n'ont-ils pas été causés par le fait d'avoir déposé les armes devant l'ennemi ? Par le fait d'avoir refusé le combat en acceptant les compromis proposés par le prince des ténèbres ou par ceux qui lui sont soumis par ignorance ou non ?

C'est ainsi que cette ceinture de vérité - notre première arme - se dégrafe facilement et que, ne l'ayant plus autour des reins, les autres armes de Dieu perdent de leur efficacité, même si nous les possédons toutes.

Dernièrement encore, je me suis rendu compte que ce texte de Colossiens 3. 9 : "Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres...

... je me suis rendu compte que cette portion de verset mettait en lumière qu'il y a toujours des moments où la vieille nature a encore tendance à se manifester au travers des relations que nous avons avec nos semblables lorsqu'il est question d'intérêt (s) particulier (s).

Le mensonge... ! Non pas le mensonge grossier, mais la simple idée de chercher à tirer profit d'une situation en la présentant sous un angle qui nous sera particulièrement favorable..., c'est déjà ne plus être droit, c'est, presque mentir ouvertement.

Mentir, car, en prenant le risque d'exposer les faits comme le Seigneur le ferait, nous comprenons que l'issue ne tournerait plus à notre avantage :

Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d'autrui. 1 Corinthiens 10: 24

Bien sûr, dans ce genre de circonstances, nous ne mentons pas officiellement, nous nous arrangeons seulement pour présenter l'affaire en question afin que nous en tirions un profit personnel au détriment de notre interlocuteur.
Agissant ainsi en parfaite connaissance de cause, nous nous rendons coupables devant Dieu de manquer d'amour à l'égard de notre prochain, cet amour particulier qui ne cherche jamais son propre intérêt (1 Corinthiens 13: 5).

Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Philippiens 2: 4

Je pense spécialement à toutes les actions qui ont un lien avec l'argent. Un dieu terrible que ce Mammon ! Un filou qui est toujours aux aguets afin de nous faire profiter des bonnes occasions au détriment de notre prochain.

Mauvais ! mauvais ! dit l'acheteur ; Et en s'en allant, il se félicite. Proverbes 20: 14

Mauvais, mauvais ! dit l'acheteur : il se retire et s'applaudit du marché. (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)


Comme vous le constater, la ceinture de vérité peut être défaite à tout moment lorsque nos intérêts personnels sont en jeu.
Fort heureusement le Saint-Esprit est vigilant. Il ne manquera pas d'alerter notre conscience qui, si elle est sensible, saura détecter le moindre murmure de cet Esprit et agir en conséquence.

Mais quelle vigilance ne faut-il pas avoir ! L'Esprit de Dieu n'agit pas toujours comme un violent coup de tonnerre pour nous arrêter, il peut aussi se manifester comme une brume légère qui vient juste "caresser" notre conscience.
Il suffit alors de ne pas y prêter suffisamment d'attention pour que cette "brume" disparaisse, chasser par nos pensées personnelles qui viennent en coup de vent pour s'interposer.

Si je reviens encore sur la ceinture de la vérité, c'est parce qu'elle est la première arme de Dieu à prendre et que, sans elle, nous ne pourrons jamais utiliser la dernière sans nous blesser nous-mêmes.

La ceinture de la vérité est une arme à ne jamais abandonner ; posséder toutes les autres et abandonner sur le champ de bataille, la vérité..., c'est être un perdant sur toute la ligne :

... tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. Apocalypse 21. 8

Quant à cette dernière arme qui nous est proposée - l'épée de l'Esprit - elle fait partie d'un lot qui est à notre disposition à condition d'avoir d'abord pris les armes précédentes :

Prenez TOUTES les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice, mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix ;

PRENEZ PAR-DESSUS TOUT CELA (vérité, justice, zèle) ...

1 - le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ;
2 - Prenez aussi
le casque du salut ;
3 - Et
l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu. Éphésiens 6: 13-17

Nous comprenons que cette épée de l'Esprit, qui est appelé la "Parole de Dieu", est une arme qui ne peut pas être confiée à n'importe qui, ni employée n'importe comment.
Dès lors :

- Si j'ai laissé tomber la ceinture de vérité...
- Si l'injustice arrive à affaiblir ma foi...
- Si je ne suis pas zélé pour faire connaître le salut aux autres alors que j'en suis le bénéficiaire...

Comment pourrais-je utiliser efficacement l'épée de la Parole de Dieu ?

Ne faut-il pas que le témoignage de notre vie soit en accord avec ce qui sort de notre bouche lorsque nous parlons du Seigneur ?
Combien de personnes se sont-elles fait reprendre par des païens lorsqu'elles mettaient en avant certains passages de l'Écriture afin de les convaincre de venir à Jésus-Christ ?
Combien ont-elles été invitées par ces derniers à balayer d'abord devant leur porte (la porte de leur coeur) avant de vouloir faire le ménage dans le coeur des autres ?

Je ne vous apprends rien, car il n'y rien de nouveau sous le soleil puisque le Seigneur avait déjà mis en garde ceux qui le suivaient :

Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent (les scribes et les pharisiens) ; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas. Matthieu 23: 1-3

Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs oeuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d'aucune bonne oeuvre. Tite 1. 16

Si la Parole de Dieu est une épée plus tranchante qu'une épée à deux tranchants, n'oublions pas qu'elle doit d'abord faire son oeuvre dans notre vie avant que nous l'utilisions pour qu'elle agisse dans le coeur des autres.

La parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ;
elle juge les sentiments et les pensées du coeur (de notre coeur..., ne l'oublions pas !).

Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui
nous devons rendre compte. Hébreux 4: 12-13

TOUT EST À NU ! Rien n'est caché !
Raison pour laquelle nous serons jugés par le Juge suprême qui prendra la mesure dont nous nous serons servis pour les autres.
La Parole de Dieu que nous employons pour les autres, sera aussi employée pour nous ou contre nous, selon que nous aurons agi avec dureté ou miséricorde.

On vous jugera ( on me jugera..., on te jugera...) du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. (C'est Jésus qui le dit..., pas moi !)

Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ?
Matthieu 7: 2-3

En ayant la ceinture de vérité continuellement autour de nos reins, nous agirons certainement avec vérité et nous saurons nous examiner nous-mêmes avant d'exhorter les autres pour qu'ils changent de vie.
Par contre, si nous n'avons plus cette ceinture de la vérité, il est évident que nous allons faire un mauvais usage de l'épée de la Parole de Dieu et que cette même Parole nous blessera un jour où l'autre lorsqu'elle nous reviendra en pleine figure. ("Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais" ; une expression que le monde sait employer contre les chrétiens plus ou moins charnels qui disent et qui ne font pas.)

Notre équipement de soldats de Jésus-Christ est-il toujours en état ? Est-il toujours au complet ?
La réponse est intéressante, car, même après s'être équipés de toutes les armes, nous pourrions nous être débarrassées de celles qui nous empêchaient de nous défendre comme nous l'entendions.

Si la ceinture de vérité a été abandonnée parce qu'elle nous serrait un peu trop, comment allons-nous manier l'épée de la Parole de Dieu sans nous blesser nous-mêmes ?
Cette parole qui EST LA VÉRITÉ, cette Parole qui est plus tranchante qu'une épée à deux tranchants, n'aura-t-elle pas un effet "boomerang" dans notre vie ?

O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable ; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Romains 2: 1

Avec l'épée de la Parole de Dieu entre les mains, nous sommes en possession d'une arme dangereusement efficace sur le terrain de l'ennemi.
Pour que le maniement de cette arme soit sans danger pour son possesseur, il est impératif qu'il garde en sa possession TOUTES les autres armes de Dieu et qu'elles soient utilisées correctement.

Nous pouvons nous voir revêtus de toutes les armes de Dieu, de toutes ces armes spirituelles et nous imaginer partir à la conquête des âmes perdues qui vivent dans les ténèbres ; nous pouvons rêver que, comme les preux chevaliers d'antan, nous entrerons couverts de gloire dans la maison de notre Roi.

Belle image d'Épinal qui ne correspond pas à toute la vérité, car, sur les champs de batailles du monde ou sur le champ des batailles spirituelles, il y a des preux chevaliers qui sont partis tout feu tout flamme, mais qui sont morts dans le déshonneur pour n'avoir point su défendre leur drapeau.
Savons-nous défendre la foi que nous professons ?
Savons-nous honorer le beau nom que nous portons (Jacques 2: 7) ?

Comment cette épée de la Parole de Dieu - que je suis appelé à utiliser sur le champ missionnaire de chaque jour - pourra-t-elle être efficace si je ne lui permets de trancher, de retrancher de ma vie tout ce qui va m'handicaper lorsque je serai face à l'adversaire ?

La parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du coeur (de notre coeur..., ne l'oublions pas !)... Hébreux 4: 12-13

Suis-je d'accord d'être jugé par la Parole de Dieu ?
Suis-je d'accord de la laisser faire son oeuvre de partage ?
Suis-je d'accord qu'elle coupe..., qu'elle mette une séparation définitive entre deux sortes de vie, deux sortes de comportements que je pourrais encore avoir ?

Avant de répondre par l'affirmative, connaissons-nous les exigences de la Parole de Dieu ?
Nous pourrions répondre un oui catégorique sans pour autant connaître suffisamment les Écritures pour savoir ce qu'implique l'engagement à suivre Jésus.

Il en sera alors comme le bouclier de la foi dont la dimension est proportionnelle aux promesses de Dieu que nous connaissons et qui peuvent être mises entre l'ennemi de nos âmes et nous.

Peu de connaissances des promesses de la Parole de Dieu, peu de protection.
Peu de connaissance de la Parole de Dieu, peu d'occasion de faire le bon choix et de nous séparer de ce qui déplaît au Seigneur.

Lorsque je suis confronté à faire des choix, ce devrait être la Parole de Dieu qui tranche, qui coupe, qui sépare et non mon raisonnement ou celui d'autrui !

Posons-nous la question : Quelles sont mes connaissances de la Parole de Dieu ?
Sont-elles suffisantes pour trancher efficacement lorsqu'il a des positions à prendre ?

Si je ne peux pas utiliser l'épée de la Parole de Dieu à mon profit pour me séparer du monde, en raison de mon ignorance (volontaire), il est à craindre que je ne sois aspiré par le monde, par les idées du monde et que j'en souffre à un moment ou un autre !

À moi de savoir si je veux être aspiré par le monde ou inspiré par le Saint-Esprit !

À moi de savoir si je veux prendre et utiliser toutes les armes que le Père céleste met à ma disposition :

1 - La ceinture de vérité qui est en opposition au mensonge.

2 - La cuirasse de la justice qui nous protège des conséquences spirituelles de l'injustice.

3 - Les chaussures du zèle qui nous permettent d'être des témoins et d'entretenir notre amour pour le Seigneur.

Et par-dessus tout cela...


4- Le bouclier de la foi - utilisable à tout moment - pour se cacher derrière les promesses de notre Dieu qui ne pourra jamais ni nous tromper, ni nous mentir.

5- Le casque du salut, Le casque de l'espérance du salut qui va préserver mes pensées et aussi me permettre de m'isoler des bruits du monde pour mieux entendre ce que le Seigneur a à me dire.

6- L'épée de l'Esprit qui est la Parole de Dieu.

Sans ceinture de vérité, sans justice, sans zèle, sans connaissance des promesses de Dieu, sans casque du salut pour protéger nos pensées et sans l'épée de la Parole de Dieu, nous deviendrons une proie facile pour le diable qui..., "tel un lion rugissant, cherche toujours quelqu'un à dévorer" (1 Pierre 5: 8)!

Ferons-nous partie de son festin comme plat de résistance ou serons-nous invités au festin des noces de l'Agneau (Apocalypse 19: 9) ?

Pensons-y sérieusement pendant que Dieu use encore de patience envers ses bien-aimés (2 Pierre 3. 9).

***

 

Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu,
afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.

Éphésiens 6: 11


- ... de résister aux artifices du diable -
- ... de résister aux embûches du Démon -
(autres versions)


* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé le 30 avril 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C030611