Quel est le jour le plus important de votre
vie ? Quel est celui qui compte le plus
à vos yeux, ?
Le jour de la naissance ? Celui où vous
êtes devenu majeur (e) ? Celui où
vous avez rencontré votre conjoint ?
Celui où vous êtes devenu
retraité (e), etc..., etc... ?
Si, pour chacun d'entre nous, il y a un jour
particulier qui nous tient à coeur, nous
devrions garder ce jour en mémoire, non pas
comme le plus important de notre vie, mais
simplement comme un jour qui a marqué
notre existence sans pour autant lui donner
la première place.
En effet, le jour le plus important, pour tous les
individus, sans exception, devrait être celui
d'AUJOURD'HUI.
Aujourd'hui est unique ! Vous ne le vivrez pas
deux fois !
C'est vraiment le plus important, car AUJOURD'HUI,
vous pourrez être amenés à
prendre des décisions qui influenceront
positivement ou négativement votre
avenir.
La Bible nous parle de ce jour
d'AUJOURD'HUI !
Elle en parle pour nous montrer l'importance du
jour que nous vivons.
Jésus commence à en parler dans la
prière dominicale : "Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien"
(Matthieu 6: 11). Pain indispensable
pour notre survie. Le pain d'hier, déclare
un petit chant, est rassis, quant au pain de
demain, il n'est pas cuit !
Le pain d'aujourd'hui pour le corps..., sans
oublier le pain d'aujourd'hui pour l'âme,
car : "L'homme ne vivra
pas de pain seulement, mais de toute parole qui
sort de la bouche de Dieu"
(Matthieu 4: 4).
Mais il y a un autre "AUJOURD'HUI" dont il ne faut
pas ignorer le contenu.
Un autre "AUJOURD'HUI" qui fait que le pain
quotidien, aussi bon soit-il, n'a plus aucune
importance : "Je
(Jésus) te le dis en vérité,
AUJOURD'HUI tu seras avec moi dans le
paradis"
(Luc 23. 43).
Combien de personnes, sur leur lit de mort,
seraient réconfortées si elles
pouvaient "entendre" la même promesse venant
du Seigneur Jésus ?
Combien de personnes, ne "l'entendront" jamais
parce qu'elles n'ont pas l'espérance
d'avoir la Vie éternelle ?
Elles qui n'ont jamais voulu saisir l'occasion
qui leur fut pourtant donnée de faire la
paix avec Dieu lorsqu'un autre "AUJOURD'HUI"
les interpellait
(Hébreux 4: 7) :
En cette période pascale, ce même
message - "Aujourd'hui, si
vous entendez sa voix..." - laisse
sous-entendre que Dieu a encore quelques choses
à dire aux hommes ; qu'ils soient
païens ou non.
Pâques parle encore ! Non seulement aux
enfants de Dieu, mais encore à tous ceux et
toutes celles qui profitent de ces jours
particuliers
(Psaume 95: 7).
D'abord, les païens afin qu'ils connaissent
le salut en Jésus-Christ et soient au
bénéfice de cette Croix qui a
été plantée à Golgotha.
Cette Croix sur laquelle le Fils de Dieu a
donné - VOLONTAIREMENT - sa vie pour que les
hommes soient réconciliés avec
Dieu.
Ensuite, les croyants..., plus exactement ceux qui
ont fait la paix avec Dieu et qui, suite à
leur conversion, sont devenus "enfants de
Dieu".
Des enfants qui doivent parvenir à
l'âge adulte, à la stature parfaite de
Christ
(Éphésiens 4: 13),
des enfants qui ne pourront y parvenir qu'en
prêtant attention à la Parole de
Dieu : "Mettez en
pratique la parole..."
(Jacques 1: 22).
Quel que soit l'état actuel de l'homme, Dieu
recommande à chacun de ne pas endurcir son
coeur, de ne pas le fermer, de ne pas se
détourner de celui qui veut donner la vie,
et la donner en abondance.
Ce jour d'AUJOURD'HUI" est bel et bien le plus
important de tous !
C'est aujourd'hui que votre destinée peut
basculer dans les ténèbres ou dans la
lumière ! C'est aujourd'hui que vous
prenez la décision de prendre un chemin
plutôt qu'un autre.
Ce sera toujours à chaque "AUJOURD'HUI" que
Dieu nous demandera d'affermir notre foi !
À chaque "AUJOURD'HUI" que nous serons tenus
de nous exhorter mutuellement afin que personne ne
se laisse séduire par le
péché :
... exhortez-vous les uns les
autres chaque jour,
aussi longtemps qu'on peut dire :
AUJOURD'HUI !
afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse
par la
séduction du
péché. Hébreux 3: 12
- Le jour d'aujourd'hui, n'est donc
pas à négliger : "Chaque matin, il éveille mon
oreille, pour que j'écoute comme
écoutent des disciples"
(Esaïe 50: 4).
- Demain, quant à lui, dépend
de ce que nous allons vivre aujourd'hui (vivre ou
mourir) : "Vous qui ne
savez pas ce qui arrivera demain ! car,
qu'est-ce que votre vie ? Vous êtes une
vapeur qui paraît pour un peu de temps, et
qui ensuite disparaît"
(Jacques 4: 14).
- Quant à "hier", point n'est besoin
de dire que c'est un ancien "aujourd'hui" qui a
vécu et qui ne peut plus être
modifié !
Qu'avons-nous fait dans cet ancien
"aujourd'hui" ? Qu'avons-nous
semé ?
Il y a tant d'anciens "aujourd'hui" qui ont
été si mal vécus qu'ils ont
tracé un sillon qui se remplit souvent de
larmes d'amertume. Un sillon qui pourrait
être comblé à tout moment si,
AUJOURD'HUI, en ce jour qui nous est
donné, la voix de Dieu est
écoutée et mise en pratique.
Si toi aussi, au moins
en ce jour qui
t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent
à ta paix ! Luc 19: 41-42
Cette parole du Seigneur Jésus fut dite en
pleurant sur Jérusalem quelques jours avant
sa mort sur la Croix. Elle fut dite en pleurant,
car l'endurcissement des coeurs avait scellé
le sort de cette ville qui allait être
vouée à la destruction.
Combien de coeurs, autour de nous, se trouvent dans
le même état d'endurcissement et ne
veulent plus rien entendre concernant les choses de
Dieu ?
Combien de coeurs rétrogrades
préfèrent se fabriquer leur religion
personnelle en adaptant la Parole de Dieu à
leur style de vie alors que c'est NOTRE VIE QUI
DEVRAIT SE CALQUER SUR LES ENSEIGNEMENTS DES
SAINTES ÉCRITURES ?
Comme pour témoigner que la frontière
du non-retour était franchie, le Fils de
Dieu ajoutait encore : "Mais maintenant elles sont
cachées à tes yeux (les choses qui appartiennent
à ta paix)"
(Luc 19: 42).
"Dieu parle cependant,
tantôt d'une manière, tantôt
d'une autre, et
l'on n'y prend point garde", nous
rappelle Job
(33: 14). On n'y prend point garde,
on ne veut pas y prêter attention parce que
les hommes préfèrent les
ténèbres à la
lumière : "la
lumière étant venue dans le monde,
les hommes ont
préféré les
ténèbres à la
lumière,
parce que leurs oeuvres étaient
mauvaises"
(Jean 3: 19).
Et, pour souligner le péché de cette
ville, Jésus allait montrer qu'elle n'avait
pas su profiter de la présence de celui dont
la venue était prophétisée
depuis longtemps : "tu n'as pas connu le temps
où tu as été
visitée"
(Luc 19: 44).
En ce jour qui nous est donné de vivre, il
nous appartient donc de ne pas mettre en oubli
ce temps où Dieu nous a
visités.
Ce temps où il nous a sorti des
ténèbres dans lesquelles nous vivions
autrefois. Ne pas oublier ce jour et garder en
mémoire que :
... selon sa
promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une
nouvelle terre, dans lesquels la justice habite.
(une attente qui ne doit pas être
vécue n'importe comment.)
C'est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces
choses,
étudiez-vous (appliquez-vous - v. L.
S.) à être
trouvés sans tache et irréprochables
devant lui, en paix... 2 Pierre 3: 13-14 (v. D)
"Si l'espérance de la vie éternelle
reste devant nos yeux, si nous regardons à
l'éternité qui nous est promise, il
ne fait aucun doute que nous
réfrénerons les pulsions de la chair
et que nous ne lui permettrons pas de pécher
en paroles, en actes ou en pensées".
C'est ce que nous disions la semaine passée
en parlant du casque du salut.
C'est ce que nous devons constamment avoir en
mémoire (l'espérance du salut) afin
que nous ne perdions pas de vue l'oeuvre que Christ
a accomplie en notre faveur et dont nous serons
les bénéficiaires
éternellement si nous marchons en
vainqueurs jusqu'au bout de notre
pèlerinage.
Pensons à ce qui nous arrivera si nous
devenons tièdes
(Apocalypse 3. 15-16) !
Souvenons-nous aussi des vierges folles qui
trouvèrent la porte fermée
(Matthieu chapitre 25).
Pensons encore au serviteur inutile qui fut
"jeté dans les ténèbres du
dehors, là où il y aura (au futur)
des pleurs et des grincements de dents"
(Matthieu 25: 30).
Ne perdons donc pas notre bon sens en ces temps de
la fin, en cette dernière heure
(1 Jean 2. 18). Cette dernière
heure où la Terre souffre, non pas à
cause de la pollution, mais souffre les douleurs de
l'enfantement
(Romains 8: 22), souffre et soupire
en attendant le règne du Seigneur
Jésus.
Ne perdons donc pas notre bon sens comme l'avait
perdu le peuple que Dieu s'était choisi en
le sortant de l'esclavage :
C'est une nation qui a perdu
le bon sens, Et il n'y a point en eux
d'intelligence.
S'ils
étaient sages, voici ce qu'ils comprendraient,
Et ils penseraient
à ce qui leur arrivera. Deutéronome 32:
28-29
Que nous arrivera-t-il si nous perdons notre bon
sens ? Ne finirons-nous pas comme les vierges
folles, vierges insensées ?
Après que le Seigneur Jésus eut
prophétisé la fin de
Jérusalem, il allait parler de notre temps,
de l'époque où nous entendrons parler
de guerres, de bruits de guerre, de
soulèvements, de tremblements de terre, de
la persécution des fidèles, etc...
(Luc chapitre 21).
Il allait en parler afin de nous avertir que,
lorsque ces choses commenceraient à
arriver, ces signes allaient être les
signes annonciateurs de son retour.
N'étant pas ignorants de ce qui se passe
dans notre monde, si nous savons en juger
spirituellement
(1 Corinthiens 2. 14), nous en
déduirons que le Seigneur est proche et
qu'il nous appartient d'être prêt pour
le jour où il viendra enlever son
Église..., selon SA promesse.
Mais, avant de parler de son retour, fallait-il
encore qu'il quitte ce monde et qu'il le quitte
selon les Écritures.
Pâques nous rappelle ce jour où la
mort a fait son oeuvre trompeuse !
Trompeuse, car il lui était impossible
de garder en elle le Prince de la Vie
(Actes 3: 15).
En son temps, le roi David avait
prophétisé la résurrection du
Seigneur, sa victoire sur la mort : "tu n'abandonneras pas mon âme
dans le séjour des morts, Et tu ne
permettras pas que ton Saint voie la
corruption"
(Actes 2: 27).
La mort et la résurrection du Seigneur
Jésus sont d'une telle importance que ces
événements nous sont rappelés
chaque année par le biais du calendrier afin
que chacun soit amené à
réfléchir...
Hélas, ce temps particulier est bien plus
apprécié pour les jours de
congés qu'il apporte que pour le message
qu'il devrait transmettre.
Des jours de congés supplémentaires
qu'il ne faudrait surtout pas supprimer au
risque de s'attirer les foudres d'une
majorité de païens et de gens religieux
qui n'ont rien à faire de Christ, de son
oeuvres, de ses enseignements et même de...
son Ciel, du moins pour le moment !
La religion d'État n'a jamais apporté
le salut..., et l'état de la "religion"
d'aujourd'hui, l'état du christianisme
"enchocolaté" en cette période
de Pâques, aura bien de la peine à faire
connaître la douceur, la saveur du pardon
proposé à tous les hommes.
Déjà, la Pâque, au temps du
Seigneur Jésus, était devenue une
affaire commerciale pour certains. Aussi le Fils de
Dieu se fit-il un fouet avec des cordes pour
chasser les vendeurs du temple :
La Pâque des Juifs
était proche, et Jésus monta à
Jérusalem.
Il trouva dans le temple les vendeurs de boeufs, de
brebis et de pigeons, et les changeurs assis.
Ayant fait un fouet avec des cordes,
il les chassa tous
du temple, ainsi
que les brebis et les boeufs ; il dispersa la
monnaie des changeurs, et renversa les
tables ; et il dit aux vendeurs de
pigeons : Ôtez cela d'ici,
ne faites pas de la
maison de mon Père une maison de
trafic.
Jean 2: 13-16
En dehors des commerçants profitant
d'une fête religieuse pour s'en mettre plein
les poches, il serait intéressant de
regarder dans quel état d'esprit la
dernière Pâque de Jésus a
été vécue par les responsables
religieux de Jérusalem.
Comment se préparaient-ils pour
célébrer le souvenir de la
première Pâque ?
Cette Pâque où le sang d'un
agneau, déposé sur les linteaux de la
porte de leur maison, avait préservé
de la mort ceux qui avaient mis en pratique la
Parole de l'Éternel transmise par
Moïse. Cette mort qui allait frapper tous les
premiers nés des Égyptiens et ainsi faire tomber
les chaînes de leur esclavage.
Dans quelles dispositions de coeur
étaient-ils, ces hommes qui devaient
exhorter le peuple à se préparer pour
ce grand jour ?
Pour le savoir, allons voir ces scribes et ces
sacrificateurs. La Bible nous montre comment leur
coeur était disposé deux jours
avant cette célébration.
La fête des pains sans
levain, appelée la Pâque, approchait.
(Elle devait avoir lieu dans deux jours,
selon
Marc 14: 1)
Les principaux
sacrificateurs et les scribes CHERCHAIENT LES
MOYENS DE FAIRE MOURIR
JÉSUS ; car ils craignaient le
peuple.
Or, Satan entra
dans Judas,
surnommé Iscariot, qui était du
nombre des douze.
Et Judas alla
s'entendre avec les principaux sacrificateurs et
les chefs des gardes, sur la manière de le
leur livrer.
ILS FURENT DANS LA JOIE, et ils convinrent de lui
donner de l'argent. Luc 22: 1-5
Jésus était de trop !
Étant gênant, il devait
disparaître pour le bien de la nation ;
c'est ce que Caïphe le souverain sacrificateur
prophétisa sans se rendre compte de la
portée des paroles qu'il venait de prononcer
(Jean 11: 49-52).
Jésus devait mourir, non pas, pour ne plus
troubler la nation, comme le pensaient les
religieux de l'époque, mais pour apporter
à cette nation - et à
nous-mêmes - le pardon des
péchés au travers d'un sacrifice
exemplaire et si parfait que tous les autres
sacrifices allaient devenir inutiles
(1 Jean 1: 7) :
Comment vivons-nous alors que cette
Pâque irremplaçable a accompli son
oeuvre dans nos coeurs ? (Je parle à
ceux et celles qui ont fait la paix avec Dieu.)
Sommes-nous toujours sensibles aux Pâques
mondaines, aux Pâques commerciales, aux
Pâques synonymes de jours de détente
supplémentaires ?
Avons-nous toujours de l'affection pour les
traditions païennes qui foisonnent en cette
période ?
Avons-nous appris à chasser les intrus de
Pâques qui s'en donnent à coeur joie
pour détourner les hommes de la vraie
foi ?
Comment témoignons-nous de cette oeuvre
glorieuse dont nous avons été les
heureux bénéficiaires... par pure
grâce ?
En offrant des oeufs ou des lapins en chocolat ou
en exerçant le zèle que donne
l'Évangile de paix qui fait en sorte que
nous sommes devenus des porteurs de LA BONNE
NOUVELLE DU SALUT EN JÉSUS-CHRIST ?
Des porteurs, des ambassadeurs de Christ qui
cherchent la moindre occasion pour semer au
moins une parole destinée à
réveiller les consciences pour qu'elles
repensent à
l'éternité :
Dieu fait toute chose bonne
en son temps ; même il a mis dans leur coeur la
pensée de
l'éternité. Ecclésiaste 3: 11
Nous vivons des temps particuliers. Je ne parle pas
de cette période pascale qui, pour nous,
n'est qu'un support qui nous permet de
témoigner de notre foi si l'occasion
nous est donnée, je parle de notre
époque où bien des catastrophes nous
invitent à regarder en haut.
Mais..., sommes-nous réellement
interpellés par ces guerres, ces
soulèvements, ces tremblements de terre ou
continuons-nous à vivre sans trop penser aux
choses d'en haut, étant seulement
rassurés que toutes ces catastrophes se
passent loin de chez nous ?
Les païens, dans une certaine mesure,
pourraient être plus sensibles à la
voix des tremblements de terre que bien des enfants
de Dieu ne peuvent l'être.
Pensons, par exemple, à ce centenier qui
était de garde lorsque Jésus
était cloué à la croix. Ce
centenier qui vit le tremblement de terre lorsque
ce crucifié, hors du commun, remit son
esprit entre les mains de son
Père :
Le centenier et ceux qui
étaient avec lui pour garder Jésus,
ayant vu le
tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent
saisis d'une grande frayeur, et dirent :
Assurément,
cet homme était Fils de Dieu. Matthieu 27: 54
La terre a donc tremblé !
Des tombeaux se sont ouverts, pas forcément
sous l'effet unique du tremblement de terre, mais
aussi par la puissance du Dieu vivant qui donne la
vie..., qui redonne la vie alors que la mort
semblait avoir triomphé de la personne la
plus difficile à vaincre : le Seigneur
Jésus qui avait ressuscité plusieurs
morts !
Et voici :
- Le voile du temple se déchira en deux,
depuis le haut jusqu'en bas ;
- La terre trembla ;
- Les rochers se fendirent ;
- Les sépulcres s'ouvrirent ;
- Plusieurs corps des saints qui étaient
morts ressuscitèrent. Étant sortis
des sépulcres, après la résurrection de
Jésus, ils entrèrent dans la ville
sainte, et apparurent à un grand nombre de
personnes.
- Le centenier et
ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu
le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver,
furent saisis d'une grande frayeur, et
dirent : Assurément, cet homme
était Fils de Dieu. Matthieu 27: 51-54
Beau témoignage de ce centenier ! Quant
aux scribes et aux sacrificateurs qui avaient aussi
vécu le même tremblement de terre, qui
avaient sans aucun doute constaté que le
voile du temple s'était
déchiré, qu'elle fut leur
réaction ?
... quelques hommes de la
garde entrèrent dans la ville, et
annoncèrent aux principaux sacrificateurs
tout ce qui était arrivé
(le tremblement de terre, l'ange roulant
la pierre du tombeau.)
Ceux-ci, après s'être assemblés
avec les anciens et avoir tenu conseil,
donnèrent aux soldats une forte somme
d'argent, en
disant : Dites : Ses disciples sont venus de nuit le
dérober, pendant que nous
dormions....
... Les soldats
prirent l'argent, et suivirent les instructions qui
leur furent données. Matthieu 28: 11- 15
Alors qu'ils auraient dû être
impressionnés par le témoignage des
soldats, et reconnaître la main de Dieu, loin
de se repentir, ils s'enlisèrent un peu plus
dans la voie des pécheurs. Ils
méprisèrent les commandements de loi
de Moïse en obligeant ces soldats à
devenir de faux témoins : "Tu ne porteras point de faux
témoignage contre ton prochain"
(Exode 20: 16).
De quel esprit étaient donc animés
ces hommes religieux qui, non contents d'avoir fait
couler le sang innocent, achetèrent des
hommes pour qu'ils mentent à ceux qui leur
demanderaient compte de ce qu'ils venaient de
vivre ?
Vous avez pour père le
diable, et vous voulez accomplir les désirs
de votre père. Il a été
meurtrier dès le commencement...
Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de
son propre fonds ; car il est menteur et le père
du mensonge.
Jean 8: 44
Le père du mensonge n'a pas changé de
procédé.
S'il n'a pas tout mis en oeuvre pour effacer le
souvenir de cette Pâque mémorable, il
s'est organisé afin que nos Pâques
soient suffisamment déformées pour
que le nom de Jésus apparaisse le moins
possible.
En définitive, il nous importe peu que les
Pâques mondaines, proposées par nos
calendriers soient célébrées
sans Jésus.
Nous..., nous avons régulièrement
notre Pâque indépendamment des
programmes humains
(1 Corinthiens 5. 7) :
Commémorations de sa mort et de sa
résurrection qui se célèbrent
lors de la sainte Cène et qui se
perpétueront jusqu'à son retour.
Une sainte Cène qui a un triple message
à nous communiquer :
- Christ mort pour nos
péchés :
Christ est mort pour nos
péchés, selon les Écritures.
1 Corinthiens 15: 3
- Christ ressuscité pour notre
justification :
Jésus notre Seigneur,
lequel a été livré pour nos
offenses, et est ressuscité pour notre
justification. Romains 4: 24-25
- Christ revenant chercher ses
bien-aimés :
... nous serons tous ensemble
enlevés avec eux (les morts dans le
Seigneur) sur des nuées, à la
rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous
serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous
donc les uns les autres par ces paroles...
1 Thessaloniciens 4:
17-18
Que les Pâques du monde fassent tout pour
détourner les gens du Seigneur Jésus,
cela se conçoit aisément puisque
Satan est le prince de ce monde.
Mais si nos Pâques,
célébrées au travers de la
sainte Cène, sont prises à la
légère..., elles obligeront le
Seigneur des seigneurs à agir avec
sévérité à notre
égard. Il le fera en raison du manque de
respect dû à l'oeuvre qu'il a
accompli en notre faveur.
... celui qui mange et boit
sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit
un jugement contre lui-même.
C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup
d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre
sont morts. 1 Corinthiens 11: 29-30
C'est pour cela que
plusieurs sont
faibles et malades parmi vous, et qu'un assez grand nombre
dorment. (v.
D.)
Retenons de ces derniers textes le mot de
"JUGEMENT" et non les conséquences physiques
ou spirituelles qui peuvent en découler.
Notre Pâque ne doit pas être prise
n'importe comment. Elle est aussi sainte que celles
des Israélites qui devaient ôter tout
le levain dans leur maison. Tout comme eux, nous
sommes appelés à ôter de notre
vie le levain de la malice et de la
méchanceté. Nous sommes
appelés à vivre comme des
témoins fidèles de
Jésus-Christ afin d'être
véritablement la lumière du
monde.
Faites disparaître le
vieux levain, afin que vous soyez une pâte
nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car
Christ, notre Pâque, a été
immolé.
Célébrons donc la fête, non
avec du vieux levain, non avec un levain de malice
et de méchanceté, mais avec les pains
sans levain de la pureté et de la
vérité. 1 Corinthiens 5: 7-8
Que cette période pascale soit pour nous
l'occasion de penser encore davantage aux
souffrances que Christ a subies à notre
place tout en acceptant de souffrir à notre
tour pour lui en restant attachés à
SA Parole en dépit de
l'adversité.
Maranatha ! le Seigneur vient!
(1 Corinthiens 16: 22)
Ainsi donc, Christ ayant
souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la
même pensée. Car celui qui a souffert
dans la chair en a fini avec le
péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises
des hommes, mais
selon la volonté de Dieu, pendant le temps
qui lui reste à vivre dans la
chair. 1 Pierre 4: 1-2
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 16 avril 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse