Passons vers l'autre bord

72 - La "couleur" des cieux à venir: Don - Salaire - Récompenses

Respecter les avertissements - Faites-vous des racines..., de bonnes racines !

Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière ;

(Rendez grâces au Père) qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Colossiens 1: 12-14

Comment faisons-nous pour ne pas être plus reconnaissants envers notre Père céleste qui nous a bénis (au passé) de toutes sortes de bénédictions spirituelles en Christ (Éphésiens 1: 3) ?

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !

Comment pouvons-nous ne pas rendre grâce continuellement à celui qui nous a délivrés de la condamnation éternelle ?
Celui qui nous délivre encore de la puissance des ténèbres ? Cette puissance qui cherche toujours une occasion pour séduire ce qui reste de notre vieille nature !

Pourquoi avons-nous tant de difficultés à comprendre que nous avons été "transportés dans le Royaume du Fils de son amour" ?

Qu'étant dans ce Royaume, nous bénéficions - MAINTENANT - d'une grâce et d'un pardon continuels qui n'ont pas leur pareil dans le royaume des ténèbres, un pays où parfois il nous arrive encore de faire des incursions afin de nous y réfugier quand la crainte des hommes (la peur) surpasse la crainte respectueuse que nous avons de Dieu.

Rendez grâces au Père, qui vous a rendus CAPABLES...
À moins d'être orgueilleux, nous sommes obligés de prendre conscience de notre faiblesse. Cette faiblesse qui en pousse plusieurs à détourner leurs pensées de Christ alors qu'au contraire, cette faiblesse devrait les amener à chercher un abri, un secours dans la présence du Seigneur.

Le Père qui NOUS A RENDUS CAPABLES... (c'est déjà fait !)
Nous voyons que, s'il nous a donné la possibilité, les moyens nécessaires pour avoir part à cette éternité glorieuse, il ne manquera pas de nous indiquer le meilleur moyen pour sortir des impasses dans lesquelles nous nous sommes fourvoyés.
Pris au piège comme un rat, ne sachant plus vers qui se tourner, certains cherchent à se défendre avec les armes du mensonge au lieu d'utiliser celles que Dieu leur a fournies :

Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.
- Ayez à vos reins la vérité pour ceinture ;
- Revêtez la cuirasse de la justice ;
- Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix ;
- Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ;
- Prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.
- Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Éphésiens 6: 11-18

En ayant la ceinture pour vérité, le mensonge et la tromperie se heurteront à la lumière de Jésus-Christ dont la seule présence fait fuir le père du mensonge qui se démène pour récupérer quelques indécis. Alors... pourquoi dédaigner cette ceinture ?

En ayant la cuirasse de la justice avec les emblèmes de mon Roi gravés dessus, il ne fait aucun doute que je ne pourrai plus m'accorder avec ce qui est illégal, douteux ; etc., etc...

En ayant tout ce que Dieu propose, en les utilisant à bon escient, il ne fait aucun doute que nous marcherons en vainqueur, car aucune des armes que le Seigneur propose n'est démodée, bien au contraire !

D'où viennent donc nos incapacités ?
Elles viennent simplement du fait que nous ne prenons pas avec nous TOUTES les armes mises à notre disposition : vérité, justice, zèle, foi, casque du salut et prières ferventes. Ne les utilisant pas ou peu, il est compréhensible que l'ennemi nous tienne plus ou moins à sa merci.

Dieu nous a DONNÉ les moyens, il nous a rendus capables !
Cela veut dire que nous avons une part active à prendre pour arriver en vainqueurs au bout de notre pèlerinage afin de pouvoir dire comme l'apôtre Paul à la fin de sa carrière :

J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi.
Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. 2 Timothée 4: 7-8

Il est évident que nous ne pouvons pas nous comparer à l'apôtre Paul quant à l'oeuvre qu'il a accomplie. Néanmoins, tout comme lui, Dieu nous a rendus capables d'agir pour la gloire de son Nom.
Il nous a donné TOUT ce dont nous avons besoin pour résister dans les mauvais jours, ces mauvais jours qui sont susceptibles de commencer chaque fois que nous devons prendre position entre la vérité et le mensonge, entre l'amour pour Dieu et les désirs de la chair.
Des mauvais jours où l'adversaire de nos âmes fera son possible pour faire pencher la balance de son côté en inclinant notre coeur à faire de mauvais choix pour que nous perdions la paix de Dieu qui était en nous auparavant.

Ne rien faire lorsque l'on a tout dans les mains pour réussir...
Ne rien faire lorsque l'on sait que le Seigneur est avec nous tout le jour, tous les jours et jusqu'à la fin monde (Matthieu 28: 20)...

Puis-je m'excuser de mes incapacités ?
C'est oublier que Dieu m'a rendu capable de surmonter TOUTES les épreuves qui se présenteront à moi ; des épreuves qui ne seront jamais au-dessus de mes forces : "Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces" (1 Corinthiens 10: 13) !

Puis-je m'excuser de ce que personne ne me comprenne et que je me sente bien seul (e) ?
C'est reconnaître que je n'ai pas cherché la compagnie du Seigneur ni celle de ses enfants !

Relisez la parabole des talents..., vous vous rendrez compte que :
Même si vous avez l'impression d'être moins bien lotis que vos frères et soeur dans la foi, vous avez quand même reçu le minimum pour travailler à la gloire de Dieu.

Étant donné que nous appartenons au Seigneur depuis plusieurs années, nous devrions être en mesure de faire le bilan et de "compter" ce que nous allons rendre au Seigneur après qu'il nous ait bénis en abondance. (Dans la parabole des talents, ceux qui ont travaillé pour le Maître ont pu présenter les fruits de leur travail !)

Si, par méconnaissance de votre part, vous aviez enterré le ou les talents que Dieu vous a donnés pour le servir, il est urgent de mettre en circulation ce qui vous a été confié et de travailler pour l'avancement du Royaume de Dieu.
Si vous ne travaillez pas pour mettre en valeur ce ou ces talents, vous risquez de vous retrouver "dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents." (Matthieu 25: 13-30 ; paraboles des talents)

Cet homme de la parabole qui ne sut pas faire valoir ce que le Seigneur avait mis entre ses mains ou qui ne voulu pas le faire valoir, a démontré par sa conduite, qu'il ne connaissait pas son Seigneur quoique vivant dans sa maison.

Le Père nous a rendus capables...
L'homme qui n'avait reçu qu'un talent avait, comme tous les autres, reçu la capacité de faire valoir les biens de son Maître.
Jamais son Maître ne lui aurait confié quoique ce soit s'il ne s'attendait pas à ce que son serviteur utilise les compétences qu'il possédait.

C'est méconnaître le coeur de Dieu, méconnaître particulièrement sa justice que de ne pas faire valoir ce qu'il nous a confié alors qu'il nous a qualifiés pour être ambassadeurs et ambassadrices de Jésus-Christ.

Cet homme faisait donc erreur sur la personnalité de son Seigneur comme beaucoup le font aujourd'hui.
Il s'imaginait pouvoir vivre dans la maison de son Maître en ne pensant qu'à profiter de ses bontés, de ses largesses, de ses bénédictions, sans penser un seul instant qu'il avait au moins le devoir de la reconnaissance. Pour simplifier, il vivait aux crochets de son Seigneur sans contrepartie, sans même chercher à l'honorer.
D'ailleurs, il est peu probable qu'il ait eu envie d'honorer son Maître, ce Maître qu'il qualifiait "d'homme dur" ?

Jésus est-il pour nous cet homme dur ?
Par qui le Seigneur pourrait-il être qualifié de "dur" dans son Église d'aujourd'hui, si ce n'est :

- Par ceux et celles qui viennent dans sa maison par crainte et non par reconnaissance ?
- Par ceux et celles qui font partie de sa maison pour être servis et non pour servir ?
- Par ceux et celles qui auraient gardé et développé quelques racines d'amertume, quelques rancoeurs (Hébreux 12: 15) ?

Arrêtons-nous un peu sur ce dernier point, sur ces racines d'amertume qui ont la particularité de se développer facilement à la moindre contrariété et qui pourrissent la vie de ceux et celles qui les entretiennent.

Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Veillez à ce que nul ne SE PRIVE de la grâce de Dieu ;
(Veillez) à ce qu'aucune racine d'amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n'en soient infectés... Hébreux 12: 14-15

Dieu nous a rendus capables..., mais cette capacité peut se trouver momentanément inexploitée par le fait que l'on se soit - soi-même - privé de la grâce de Dieu.
Cette grâce qui ne peut plus se manifester au travers des bontés de l'Éternel qui réjouissent le coeur et l'esprit.
Cette grâce qui se présente alors par le biais de l'appel de Dieu à la repentance et à l'abandon de tout ce qui nous a privés - momentanément - de la joie de notre salut. Dieu use de patience... (2 Pierre 3: 9)

Ces racines d'amertume ont la particularité de bourgeonner rapidement et de produire une atmosphère qui pollue les relations fraternelles ou familiales.
Un mot de travers, un mot mal compris..., il faut peu de choses pour que nous devenions amers à l'égard de notre prochain. C'est pour cette raison que nous devons être vigilants et que l'apôtre nous invite à nous débarrasser de tout ce qui pourrait devenir une cause d'amertume, à couper toutes ces racines qui nourrissent si bien notre vieille nature et empêchent le développement de racines propices à avoir une vie abondante pour le Seigneur.

Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, DISPARAISSENT du milieu de vous. Éphésiens 4: 31

Ce mot d'amertume, comme vous le constatez, est lié à des comportements particuliers qui montrent bien que cette amertume n'est pas consécutive à un grand chagrin, mais qu'elle procède d'un comportement que l'enfant de Dieu ne devrait plus connaître : colère, clameur, calomnie et toute espèce de méchanceté.
TOUTE ESPÈCE ! Un catalogue dont la liste est si longue que l'apôtre Paul l'a réduite à sa plus simple expression. Non pas pour que nous soyons ignorants de son contenu, mais, étant habités par le Saint-Esprit, nous serons avertis lorsque nous ferons fausse route, nous le serons pour autant que nous ayons été disciplinés et sensibles à sa voix auparavant.

Comme d'habitude, nous visiterons quelques dictionnaires pour tirer un résumé de leurs définitions, ceci nous permettra de déceler plus rapidement les racines d'amertume lorsqu'elles commenceront à se manifester et nous donnera l'occasion de regarder s'il n'y en a pas déjà quelques-unes au fond de notre coeur.

Amertume = Comportement d'une personne où se reconnaissent de la rancoeur, du ressentiment. Sentiment mêlé de découragement causé par le regret ou la déception ; aigreur de l'âme.

(Regret, déception et aigreur de l'âme qui, pour ce qui concerne notre sujet, peuvent naître suite à la perte de la paix de Dieu dans notre coeur, elle-même étant consécutive à nos désobéissances, à nos péchés plus ou moins secrets aux yeux des hommes. Ajoutons que le "non-pardon" est un terreau favorable au développement de l'amertume).

L'amertume est donc un poison qui ronge insensiblement la joie de vivre et qui détruit les relations fraternelles.
Il est certain que, si nous appartenons véritablement à Christ, nous ne laisserons pas se développer ces racines d'amertume qui détruisent aussi bien notre vie qu'elles infectent la vie de ceux que nous côtoyons de près.
Conscients des chemins que l'amertume nous fait prendre, nous rechercherons l'événement qui en a été le déclencheur.
Nous réfléchirons sur les actes ou les pensées qui ont contribué à faire perdre la paix de Dieu dans notre coeur.

Le péché entretenu, le péché non confessé, le péché non abandonné finit toujours par produire des dégâts considérables dans une vie. Semblable à une violente tempête, il peut laisser des cicatrices, même après avoir été pardonné !
N'oubliez pas qu'il faut toujours bien plus de temps pour reconstruire une maison ou bien des relations saines que pour les détruire, même avec de la bonne volonté !

S'il est nécessaire de tout entreprendre pour couper toutes ces racines d'amertume dès qu'elles pointent leurs bourgeons, il serait préférable d'avoir une conduite qui les empêche de se manifester :

Là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. Jacques 3: 16

Le zèle amer nous montre que le service pour Dieu n'est pas fait de bon coeur ; dès lors, il n'y a qu'un pas à faire pour revenir à la tiédeur dont nous parlions dernièrement.
Vous savez que, s'il n'y a pas un réel réchauffement, l'issue sera... le rejet du "corps de Christ" : "Parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche" (Apocalypse 3: 16)

Il est impensable que le zèle amer porte un jour ou l'autre de bons fruits, car il ne puise pas sa nourriture au bon endroit. Il ne boit pas à la bonne source !
Le zèle amer provient d'un service qui n'est pas fait dans l'amour véritable !
Il provient souvent d'une vie religieuse sans consistance, une vie religieuse où l'on accepte d'être un sympathisant de Christ, sans plus !
Et que dire de l'influence de ce milieu dans lequel quelques-uns trouvent plus de plaisir que dans la présence de Dieu, un milieu favorable pour que l'ennemi ensemence de mauvaises graines !

Les relations entretenues avec des personnes qui sont étrangères aux corps de Christ, et qui, par conséquent, sont ennemies de Dieu, ne peuvent rien apporter de bon pour notre vie spirituelle.
Au contraire en recherchant leur compagnie, en aimant un peu ce qu'elles aiment, nous commençons à nourrir notre âme d'une nourriture indigeste. Ce genre de "repas" finira par favoriser le développement de l'amertume dès que l'on prendra conscience que les chrétiens sont moins conciliants que le monde avec certains sujets et que la Parole de Dieu est bien trop exigeante sur des détails qui semblent insignifiants.

Non seulement les relations humaines, mais aussi nos relations avec les médias, ordinateurs, télévisions, etc., qui tous sont porteurs de messages capables de nous éloigner du chemin étroit.

Qui a de l'influence sur qui ?
Réfléchissez !

- Vous venez de voir un bon film et vous êtes capables d'en faire un résumé sans même qu'on vous le demande tellement vous avez été "emballésEn lisant cette liste

" par son contenu.

- Vous avez entendu une bonne prédication - selon vos dires ou le contenu de votre prière de reconnaissance - mais rien ne vous a touchés en profondeur pour que vous en parliez avec votre prochain comme vous savez le faire pour le film en question !

Il y a quelque chose qui ne va pas bien !
Si la "prédication" du dernier film, si son message a laissé plus de traces en vous que la Parole de Dieu, il faut croire que vous souffrez de tiédeur !
Il est à craindre qu'à un moment ou un autre vous vous chercherez des docteurs selon votre coeur !
À moins que ce ne soit le prédicateur qui ne soit mauvais ! Mais là..., j'en doute, car, à ce moment-là, les langues iraient bon train !

Cela veut-il dire que vous ne devez plus avoir de contact avec certaines relations du monde ?
Tout dépend si ce sont elles qui vous influencent ou si c'est vous qui, en tant que témoins de Jésus-Christ, leur apportez la manne céleste.
Quant aux programmes TV... ? Vous ne vous nourrissez que de ce que votre âme aime ! Qu'avez-vous regardé cette semaine ? Qu'avez-vous donné à votre âme ?

Autre chose : Le monde a-t-il de l'affection pour vous ? Si oui ! Alors, attention danger !
Le Seigneur Jésus est formel :

Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui... Jean 15: 19
(Si le monde vous aime c'est que vous lui appartenez ou que vous allez bientôt lui appartenir)

... le monde les a haïs (les disciples de Jésus), parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde... Jean 17: 14

Comment le monde nous perçoit-il ?
Plus nous serons semblables au Seigneur, moins le monde aura de plaisir à nous recevoir et moins nous chercherons sa compagnie pour y chercher un plaisir qui n'existe qu'auprès du Seigneur !

Celui qui se plaît avec les insensés s'en trouve mal. Proverbes 13: 20

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, Et qui la médite jour et nuit ! Psaume 1

Le Père nous a rendus capables..., ne l'oublions pas !
Il nous a rendus capables de marcher de victoire en victoire, non pas en comptant sur nos propres forces, mais en comptant sur le Seigneur. Sans lui nous ne pouvons rien faire (Jean 15: 5)

Il nous a rendus capables de dire NON à toutes les tentations.
Voulons-nous utiliser cette capacité et ne plus avoir honte d'appartenir à l'Église de Jésus-Christ ?
Désirons-nous qu'il soit le Maître de notre vie au point qu'il ait la liberté de fermer les portes par lesquelles nous aimions passer autrefois ?

Il a planté SA parole en nous (Jacques 1: 21) ELLE EST EN NOUS ! Dieu a donc fait sa part !
Maintenant c'est à nous :

1) De nous laisser nourrir par cette Parole...
2) Pour qu'elle grandisse en nous...
3) Que nous grandissions en elle
4) Et que le Seigneur poursuive son oeuvre dans notre vie.

Si vous gardez mes commandements (dit Jésus), vous demeurerez dans mon amour, Jean 15: 10
(Si vous ne gardez pas mes commandements...)

C'est uniquement dans cette Parole que nous devons enfoncer profondément nos racines afin de rester dans l'amour de Dieu.
Là, point d'amertume, point de déception, point de rancoeur : Dieu est amour et il reste AMOUR même lorsqu'il doit nous corriger, même lorsqu'il permet des épreuves pour tester notre foi, notre amour pour lui, notre patience.

Suis-je heureux dans mes activités quotidiennes ?
Suis-je comme un arbre planté près des eaux et qui, étant placé dans un bon terrain, ne fait qu'étendre ses racines vers ce courant qui contribue à apporter la vie (Jérémie 17:8) ?
Que vienne la sécheresse, l'adversité, l'épreuve, que souffle un vent de contrariété, je ne deviens pas tout rabougri, le front plissé, les lèvres en accent circonflexe, car je sais que je n'ai point de crainte à avoir.
Étant planté dans la maison de l'Éternel, vivant par lui et pour lui, je suis assuré que SA source ne tarira jamais et qu'elle sera toujours suffisante pour calmer ma soif de justice. Cette source à laquelle les racines d'amertume ne viendront jamais boire !

Les justes croissent comme le palmier, Ils s'élèvent comme le cèdre du Liban.
Plantés dans la maison de l'Éternel, Ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ;
Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, Ils sont pleins de sève et verdoyants,
Pour faire connaître que l'Éternel est juste. Psaume 92: 12 -15

Nos cheveux blanchissent ? Vos cheveux blanchissent ! Qu'importe ! Voilà ce que le Seigneur nous répond par la bouche d'Esaïe :

L'Éternel sera toujours ton guide, Il rassasiera ton âme dans les lieux arides, Et il redonnera de la vigueur à tes membres ; Tu seras comme un jardin arrosé, Comme une source dont les eaux ne tarissent pas. Esaïe 58: 11

Que nous a-t-il donc donné ? Quelques exemples :

- Il nous a donné les arrhes de l'Esprit. (2 Corinthiens 5: 5)
- Il nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance. (2 Thessaloniciens 2: 16)
- Il nous a donné un esprit de force, d'amour et de sagesse. (2 Timothée 1: 7)
- Il nous a donné l'Esprit. (1 Jean 3: 24 ; Galates 3: 2)
- Il nous a donné la vie éternelle. (1 Jean 5: 11)
- Il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable. (1 Jean 5: 20)
- Vous avez reçu l'onction de la part de celui qui est saint (1 Jean 2: 20 & 27)

En lisant cette liste, qui est loin d'être complète, nous sommes obligés de nous demander comment il est possible que nous ayons pu laisser grandir autant de racines d'amertume qui empoisonnaient notre vie - et celle des autres - alors que Dieu nous a donné tant de choses pour nous réjouir !

Une réponse parmi tant d'autres : Là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. (Luc 12: 34)

Où est votre coeur ? Qui le dirige réellement ?

L'homme ne s'affermit pas par la méchanceté, Mais la racine des justes ne sera point ébranlée. Proverbes 12: 3

On ne se maintient pas par l'iniquité ; mais les justes jettent des racines inébranlables. (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

C29042011