Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

70 - La "couleur" des cieux à venir: Don - Salaire - Récompenses

Respecter les avertissements - Ni pour, ni contre - ni froid, ni bouillant, simplement tiède ?

Savez-vous que nous vivons des moments extraordinaires ?
Si je vous pose la même question que la semaine passée, c'est simplement parce que j'ai constaté que la timidité en a retenu quelques-uns qui n'ont pas pu répondre spontanément et qu'il a fallu la reposer une seconde fois pour connaître votre opinion.

Si ce n'est pas la timidité, on peut envisager que votre silence fût consécutif à la peur d'être regardé de travers pour le cas où vous n'auriez pas donné une réponse ressemblant à celle de la majorité.

Mais il pourrait encore y avoir une autre explication à cette... lenteur à s'exprimer quand il est question de tout ce qui touche à la foi.
Il se pourrait que vous ne soyez pas à la bonne température pour réagir promptement !
Il se pourrait que, comme pour les animaux à sang froid, vous soyez quelque peu engourdis pour avoir vécu un peu trop loin du soleil !

Il ne serait pas impossible que vous ayez simplement eu juste assez d'énergie pour venir sous le soleil de justice (Malachie 4: 2) afin de vous réchauffer quelques instants avec vos frères et soeurs dans la foi.
Ces premiers instants d'engourdissements spirituels, démontrés par la lenteur de vos réactions, révéleraient - pour le moins - que vous ne vous êtes pas bien préparés pour cette rencontre.
Ils mettraient en évidence que votre coeur ne brûlait pas intérieurement comme celui des disciples d'Emmaüs (Luc 24: 32), ou comme celui du roi David qui se réjouissait d'aller dans la maison du Seigneur (Psaume 122: 1).

Je suis DANS la joie quand on me dit : Allons à la maison de l'Éternel !

Cette joie dont parle David, la connaissons-nous comme il la connaissait ? La manifestons-nous par des transports d'allégresse ?

David et tout Israël dansaient devant Dieu de toute leur force, en chantant, et en jouant des harpes, des luths, des tambourins, des cymbales et des trompettes. 1 Chroniques 13: 8

Nos coeurs savent-ils encore danser devant le Seigneur comme nous savons si bien le chanter ?

Dieu est bon, nous voulons Le crier,
Dieu est bon, Le célébrer...

Et quand JE PENSE à Son amour pour moi,
Mon coeur saute de joie et je veux danser...
JEM 340

La musique de nos paroles, de nos prières utilise-t-elle toute la gamme mise à sa disposition pour chanter les louanges de notre Dieu ?
N'est-elle pas trop souvent une triste mélopée monocorde où les mots parlant de joie, de reconnaissance sont prononcés sur le même ton que ceux qui sont utilisés pour les requêtes, les intercessions à tel point que la "musique", sortant de nos coeurs, rend un son confus ?

Si les objets inanimés qui rendent un son, comme une flûte ou une harpe, ne rendent pas des sons distincts, comment reconnaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la harpe ? 1 Corinthiens 14: 7

Si vos louanges rendent le même son que vos requêtes et que vos intercessions, comment reconnaîtra-t-on que vous avez un coeur joyeux ou un coeur triste ? Comment reconnaîtra-t-on une louange d'une supplication ?

Il n'est pas question de se forcer à utiliser un certain timbre de voix pour prouver que nous sommes dans la joie, ce serait de l'hypocrisie.
Il n'est pas question de créer une ambiance comme cela se fait dans certains rassemblements où l'on fait monter la température avec des rythmes... endiablés.
Il n'est pas question de créer une atmosphère qui finira par mettre l'auditoire dans un état d'exaltation, d'excitation qui n'a rien à voir avec la louange spontanée qui sort d'un coeur reconnaissant.

Il est question de se demander pourquoi nos coeurs ont tant de mal à exprimer NATURELLEMENT des sentiments de joie et de reconnaissance d'avoir été sauvés de la perdition éternelle !

Il y a un instant, je parlais d'animaux au sang-froid qui ont juste assez de force pour se traîner jusqu'au soleil afin d'emmagasiner de l'énergie pour reprendre leurs activités.
En voyant la lenteur de nos réactions..., je dis "nos" parce que, dans la plupart des Églises, les pasteurs s'inquiètent de cet engourdissement spirituel qui se démontre par le manque de réactions...

... donc en voyant la lenteur de nos réactions, il est à craindre que beaucoup ne viennent que pour se réchauffer dans la maison du Seigneur et qu'après avoir fait le plein, ils repartent vivre à l'ombre de leurs petites affaires, de leur train-train quotidien.

Si la plupart ont assez d'énergie pour revenir la semaine suivante, il en est d'autres, qui, étant complètement "déchargés" n'ont même plus envie d'aller dans le rassemblement des frères.

Exceptés ces derniers, dont nous n'allons pas parler aujourd'hui, il est nécessaire de se demander pourquoi notre coeur manifeste-t-il si peu de sentiments lorsqu'il est question des choses de Dieu alors qu'il est prêt à s'enflammer lorsque d'autres sujets sont abordés ?

Pourquoi ? POURQUOI ?
Cherchez l'erreur ! Cherchons dans notre vie !

Afin que nous ne nous méprenions pas concernant la joie que nous disons avoir dans notre coeur, une joie qui ne s'exprime pas extérieurement ou qui a bien de la peine à se manifester, j'ai compulsé plusieurs dictionnaires pour vous faire connaître la définition de ce mot souvent mal utilisé dans notre milieu et dans nos prières. Nous verrons ainsi si nous avons réellement de la joie en nous ou quelque chose qui lui ressemble, mais de loin, de très loin.

Votre joie intérieure correspond-elle à ce qui suit ?

Joie = Implique une émotion délicieuse, difficile à cacher, ressentie lorsque nos désirs s'accomplissent ou lorsqu'un événement heureux nous arrive - Sentiment de plaisir, de bonheur intense - État de satisfaction qui se manifeste par de la gaieté, de la bonne humeur - Passion, mouvement vif et agréable que l'âme ressent.

Quelques expressions connues de tous pour démontrer qu'il n'y a pas de joie passive :
Être transporté de joie - S'en donner à coeur joie - Cris de joie - Larmes de joie - Pleurer de joie. Nager dans la joie.

Quelques passages bibliques :

- Mon coeur est dans la joie, mon esprit dans l'allégresse. Psaume 16: 9
- Et tu as changé mes lamentations en allégresse. Psaume 30: 11 (Un changement visible constaté par l'auteur de ce psaume)
- En te célébrant, j'aurai la joie sur les lèvres. Psaume 71: 23

- .... leur joie débordante... 2 Corinthiens 8: 2
- ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie .... Philippiens 1: 4-5
- Quelles actions de grâces, en effet, nous pouvons rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous éprouvons à cause de vous, devant notre Dieu ! 1 Thessaloniciens 3: 9

Comme vous le constater la joie est démonstrative, elle se manifeste par des signes extérieurs.

Il n'y a pas de joie "engourdie" dans la Bible ! " On éclate en chants d'allégresse" (Esaïe 14: 7) ; "Que le monde et ceux qui l'habitent éclatent d'allégresse" (Psaume 98: 7).

Éclate de joie, ô mon âme ;
Déborde de joie, ô mon coeur !
La présence du Seigneur,
C'est la source du bonheur.
Éclate, déborde de joie, ô mon coeur !
JEM 239

Cet engourdissement du peuple de Dieu - reconnaissable un peu partout - nous ramène à cette parole du Seigneur Jésus, une parole que nous connaissons par coeur et qui a été souvent utilisée pour vous mettre en garde concernant ce qui sort de votre bouche (Matthieu 12: 34).

C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle.

Aujourd'hui, nous allons la reprendre et tenter de comprendre pourquoi il ne sort rien de votre bouche, pourquoi vos prières de louanges donnent un son confus au point qu'il est difficile de croire que vous louez le Seigneur.
Je ne parle pas des cantiques ! N'importe qui peut chanter des cantiques avec entrain sans prendre conscience des paroles qui sont chantées.
Nous pouvons passer toute la matinée à chanter sans pour autant qu'une seule prière de louange véritable sorte de notre coeur..., que dis-je ? Sans qu'un "chapelet" de louanges sorte de notre coeur !

Non..., je ne parle pas des cantiques ; je parle des prières et de l'accent de sincérité qu'elles transportent et qui devraient encourager vos frères et soeurs dans la foi à s'unir à vous dans la prière.
Hélas, il a souvent été constaté que les prières ne sont soutenues que par un "amen" final sans qu'aucune approbation ne soit manifestée durant leur déroulement.
Relisons donc ce passage de Matthieu afin de ne pas trop retourner le couteau dans la plaie :

C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle.

J'ose espérer que je ne vous lasse pas en reprenant ce texte !
Si je vous ennuie..., dites-vous que ces quelques mots proviennent de la bouche de notre Seigneur et Sauveur.

Personnellement, j'espère ne jamais dire ou penser qu'il m'importune parce qu'il "rabâche" toujours la même chose. J'espère être toujours en mesure de comprendre que son insistance démontre qu'il y a encore quelque chose à changer dans ma vie sur le point qu'il met en avant.

Cette abondance est donc absente pour ce qui concerne les choses de Dieu. Je dis bien "ABONDANCE"... ! Je ne dis pas qu'il n'y a rien dans votre coeur de vrai pour le Seigneur !

Je dis qu'il y manque l'abondance !
Cette abondance qui fera éclater, déborder votre coeur d'allégresse et qui vous rendra RAYONNANTS DE JOIE..., lorsqu'elle existera !

Parfois, en entendant la musique de certaines louanges sortant de votre coeur, j'ai davantage la sensation d'être à un enterrement plutôt que dans une rencontre où nous nous préparons à célébrer les noces de l'Agneau.
Ces noces auxquelles nous sommes tous conviés, non pas comme amis, mais comme ÉPOUSE DE JÉSUS-CHRIST !
Est-ce que ça ne vaut pas un peu la peine de s'en réjouir ?
Si OUI..., alors... réjouissez-vous et qu'on en parle plus..., qu'on en parle beaucoup plus avec une sincère reconnaissance !

"Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée ..." Apocalypse 19:7 

Je (
Paul) suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. 2 Corinthiens 11: 2

Si donc vous n'êtes pas dans la joie, c'est que vous ne regardez pas où il faut !
Pardonnez-moi de vous le dire..., mais ce n'est pas un jugement, c'est un simple constat !
Un constat qui a déjà été fait dans l'Écriture !

Un constat que vous connaissez tous, mais dont vous avez peut-être oublié la teneur parce que, justement, vous ne regardez pas dans la bonne direction et qu'en conséquence, vous entendez mal, vous comprenez mal la Parole de Dieu.

"Quand on tourne vers lui les regards...", nous dit David dans le Psaume 34 au verset 5, "Quand on tourne vers lui les regards, on est..."
On est quoi ? On est comment ?
"Rayonnant de joie !" ("On en est illuminé" ; selon les autres versions que j'utilise habituellement)

Alors... :
Soit, nous sommes dans la joie pour l'avenir qui nous attend et il n'y a aucune raison que nous ne fassions pas "éclater" notre reconnaissance lorsque nous sommes rassemblés dans la maison du Seigneur en présence de l'Époux !

Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. Matthieu 18: 20

Soit, nous sommes à un enterrement et notre visage est triste parce que nous regardons à ce que nous avons perdu des "bonnes choses" de la Terre. À moins que nous comptions celles que nous allons perdre ! Celles que le Seigneur nous a demandées de lâcher. Celles qui, pour le moment, nous obligent à leur faire un enterrement de première classe tant nous y sommes attachées.

Soit, nous sommes devenus tièdes et qu'en raison de cette tiédeur rien ne peut déborder, notre coeur n'étant plus bouillant pour le service sous quelque forme qu'il se présente !

Évidemment, c'est cette dernière option que nous allons regarder d'un peu plus près puisqu'elle touche particulièrement l'Église de la fin des temps, celle dans laquelle nous nous trouvons actuellement.
Un temps qu'il nous est facile de reconnaître grâce au monument que l'Éternel a érigé sur la Terre à la vue de toutes les nations : Le retour d'Israël sur sa terre ancestrale, un signe avant-coureur de la prochaine venue du Seigneur qui viendra chercher son Église fidèle !

Aujourd'hui, nous ne parlerons pas trop des vierges folles qui ont trouvé la porte fermée. Nous allons parler de nous, de la tiédeur qui nous empêche d'exalter le nom du Seigneur.
Cette tiédeur qui ne vaut pas mieux que la folie des vierges folles, étant donné que les tièdes n'auront pas part au Royaume de Dieu, que les tièdes seront rejetés - vomis - par le Fils de Dieu !

Toutefois, entre les vierges folles et les tièdes, il y a une différence de taille qui n'est pas à négliger ! Une différence qui me rassure quoique je sois en danger si je reste tiède !

Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Apocalypse 3: 16

Il y a donc lieu de s'inquiéter de cette tiédeur et d'y remédier, car cette situation n'est pas sans solution contrairement à celle des vierges folles qui ont trouvé la porte fermée.
Ces dernières n'ont rien pu faire ni dire de conséquent pour toucher le coeur de celui qui avait fermé la porte. "Je ne vous connais pas", leur fut-il répondu (Matthieu 25: 12).

Remarquer que cet état de vierges folles vous guette si votre coeur reste tiède. En effet Jésus étant à la porte, nous le voyons insister pour entrer dans le coeur des tièdes, de ceux appartenant à l'Église de Laodicée.

Comprenez bien que si vous restez sur vos positions de tièdes, si le Seigneur reste dehors, il vous dira la même chose qu'aux vierges folles "Je ne vous connais pas" !
Il pourra d'autant plus le dire parce que vous ne lui aurez pas ouvert la porte pour faire ou refaire connaissance avec lui !
("Je ne vous connais pas parce que vous avez refusé de me connaître de me RE-connaître")

Avouez que ce serait de la folie de fermer son coeur au Roi des rois ; lui qui a payé le prix fort pour nous racheter ! Une folie qui est la particularité spécifique des tièdes de la dernière Église !

L'Église de Laodicée est donc une Église qui est tiède !
Ce n'est pas une Église froide composée de personnes qui n'ont jamais donné leur vie à Christ comme la grande majorité de certaines Églises traditionnelles reconnues par l'État.
L'Église de Laodicée est une Église qui a un peu de chaleur.
Elle en a suffisamment pour maintenir une température sans excès où plusieurs se sentent à l'aise et quelque peu en sécurité.
Une chaleur qui leur permet de se différencier des Églises traditionnelles avec leurs cultes "light" ou leurs "cultes à la carte", selon le bon vouloir des participants.

Mais alors..., qu'est-ce qu'un tiède ? Suis-je un tiède ?
Un tiède est une personne qui manque d'ardeur, de ferveur, de zèle !
C'est une personne qui n'est pas passionnée. Faites la comparaison entre votre engagement pour le Roi des rois et celui des mordus du foot qui savent s'exprimer en long et en large pour mettre en valeur le club ou l'équipe qu'ils aiment !

Ne vous sentez-vous pas un peu tièdes par rapport à ces gens du monde qui se réjouissent, qui s'exaltent, qui se dépensent pour des plaisirs périssables ?
En comparaison, ne pensez-vous pas que vous êtes impassibles alors que vous devriez déborder de joie dans l'Église de Jésus-Christ ?

Combien de serviteurs de Dieu sont-ils attristés lorsqu'ils apportent la Parole de Dieu devant un auditoire qui ne manifeste aucun sentiment, aucune approbation ! Un auditoire à qui ils doivent quasiment arracher un "amen" ou un "alléluia" !

Un auditoire tiède qui ne réagit pas aux exhortations qui lui sont données !
Ça ne lui fait ni chaud, ni froid, que l'on parle d'une manière ou d'une autre ; pourquoi ? Parce qu'il est tiède. Quoi qu'on lui dise, il restera amorphe, indolent, passif.
Il ne fait même plus la différence entre une question posée pour l'interpeller (le réveiller) et le contenu de la prédication.
Mais alors..., placé dans le monde..., c'est une autre paire de manches ! C'est un autre comportement où quelques-uns sont même capables de couper la parole à celui qui parle pour y mettre leur grain de sel, pour placer ce qu'ils ont à dire !

Ni chaud, ni froid = TIÈDE !

Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi. Matthieu 15: 8

...
leur coeur est fort éloigné de moi. (v. Bible annotée ; v. D ; v. D. M)

Vous reconnaissez-vous - un tout petit peu - dans ce tableau ?

Je (Jésus) connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant !

Il y a des positions à prendre qui doivent être visibles de tous..., au moins dans le corps de Christ !
L'apôtre Paul, en s'adressant aux Corinthiens, relevait le zèle qu'ils avaient eu. Un zèle qui en avait encouragé plusieurs "ce zèle de votre part a stimulé le plus grand nombre" (2 Corinthiens 9: 2). C'était un zèle visible par tous, un zèle communicatif !

Sans vouloir s'attarder sur l'objet de leur zèle, demandons-nous si notre attitude produit aussi ce genre de réactions en chaîne, si notre enthousiasme contribue à encourager ceux et celles qui passent par des difficultés ?

Comment peut-on en arriver à être tiède ?
Comment de l'eau bouillante peut-elle devenir tiède ?
Il y a deux façons de faire qui sont valables aussi bien pour un cas que pour l'autre. Pour que l'eau devienne tiède, il faut :

a) L'éloigner de la source de chaleur !
b) Y ajouter une eau froide.

Séparez-vous de la source de chaleur, de Jésus-Christ - ce Roi des rois qui frappe à la porte des coeurs de ceux qui sont DANS l'Église de Laodicée - séparez-vous de lui et le feu du Saint-Esprit ne sera plus en mesure de vous réchauffer, car là où Jésus n'est pas (le coeur), l'Esprit de Dieu ne s'y trouve pas non plus.

Quant à mettre de l'eau froide dans l'eau bouillante qui vient d'être retirée du feu, cela revient à la même chose que d'avoir de l'intérêt pour les conversations mondaines auxquelles le Seigneur Jésus ne participerait pas, et d'en remplir son coeur. De le remplir au point qu'il en débordera. "C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle".

L'eau froide, ça ne fait aucun doute, va se réchauffer au détriment de l'eau bouillante sans pour autant devenir bouillante à son tour. C'est logique, puisqu'il n'y a plus de source de chaleur !
Derrière cette image, il est facile de voir un chrétien, autrefois bouillant, qui a fini par s'attiédir au contact permanent des païens dont il a pris certaines habitudes.
N'étant plus bouillant pour le Seigneur, son christianisme au rabais séduira les païens qui, intéressés par un christianisme à bas prix, deviendront tièdes sans jamais avoir un coeur entier pour Dieu.

Enfin une dernière question :
Quel est le processus qui peut nous conduire à nous éloigner de la source de chaleur ou qui nous permet de mélanger la bonne nourriture que reçoit notre âme avec des nourritures étrangères qui semblent plus faciles à digérer que la Parole de Dieu ?

La réponse est simple, et c'est le Seigneur Jésus qui la donne :

Ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour.
Souviens-toi donc d'où
tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres... (Notez la possibilité de changer.)

À celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.
Apocalypse 2: 4-5 & 7 (Notez la récompense qui attend les tièdes que nous sommes si nous redevenons bouillants pour le Seigneur.)

Ainsi parle l'Éternel : Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune... Jérémie 2: 2

C'est donc là que le bât blesse ! Nous n'aimons plus Seigneur comme nous l'aimions autrefois, comme à l'époque où on le connaissait peu !
Est-ce que cela voudrait dire qu'avec le temps, en apprenant à le connaître, nous avons trouvé en lui des choses qui nous déplaisent et qui sont incompatibles avec la vie que nous avions envie de vivre ?

Nous a-t-il déçus pour qu'on ne l'aime plus autant qu'avant ? Qu'on ait moins d'entrain pour manifester notre joie de lui appartenir ?

Que nous a-t-il fait pour que l'on devienne tiède à son égard ?
Que nous a-t-il fait pour que nous l'aimions moins qu'avant, alors que sa promesse de nous prendre avec lui dans son Royaume demeure en dépit de notre lamentable témoignage ?

Il n'a rien fait , sinon de nous aimer, de nous aimer, et de nous aimer encore aujourd'hui !
Nous aimer en nous invitant à nous préparer afin que nous soyons toujours avec lui.
C'est son plus cher désir ! Sera-ce le nôtre ? Véritablement le nôtre ?
Serons-nous en mesure de lui prouver en abandonnant à jamais notre tiédeur ?

Mes frères et soeurs, cherchons le Seigneur... nous serons heureux ; nous ne nous plaindrons ni du local, ni du petit nombre des auditeurs, ni même des défauts de langage de ceux qui ont parlé.
Nous ne nous plaindrons que d'une chose, c'est de la brièveté du temps, et nous serons tentés de dire, avec l'apôtre : « 
Il nous est bon de demeurer ici. » (Une voix chrétienne pour tous les jours - 18 mars 1859)

Ce que je demande dans mes prières, c'est que votre (NOTRE) amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence. Philippiens 1: 9


Alors, en conclusion :

"Membres de l'Église de Jésus-Christ (mettez votre nom ...........................................................)

Voulez-vous prendre pour époux le Fils de Dieu ?

Voulez-vous l'aimer, lui être fidèle et obéissant, aussi bien dans les bons que dans les mauvais jours, aussi bien dans le bonheur que dans les épreuves ?

Voulez-vous le servir selon son bon plaisir pour la vie et en vue de l'éternité ?"


Votre signature : ........................................

***

Je retombe amoureux de lui
Tombe amoureux de lui
Jour après jour, après jour.

Je retombe amoureux de lui
Tombe amoureux de lui
Jour après jour, après jour.

Comme il devient plus doux
Alors que les jours passent
Oh quel amour entre mon Sauveur et moi

Je retombe amoureux de lui
Tombe amoureux de lui
Jour après jour, après jour,
Après jour, après jour...

 

***


* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé le 12 février 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C29042011