La crainte des hommes
tend un piège, Mais celui qui se confie en
l'Éternel est protégé.
Proverbes 29: 25 (v. L. S)
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne
peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui
peut faire périr l'âme et le corps
dans la géhenne. Matthieu 10: 28 (v. L. S)
Le Seigneur Jésus, loin de nous faire peur,
veut nous apprendre que, même dans les
situations difficiles, il est toujours
préférable d'avoir davantage la
crainte de Dieu que celle des hommes.
"La crainte des hommes tend
un piège " venons-nous de lire dans
les Proverbes, elle tend un piège parce
qu'elle pourrait nous amener à faire des
compromis pour ne pas tomber entre les mains de nos
semblables lorsque nous dépendons d'eux pour
obtenir ou garder de quoi vivre
décemment.
Sommes-nous toujours aussi regardants quant
à notre engagement chrétien lorsque
notre "sécurité" matérielle
est en jeu ?
S'il est vrai que, dans cette période
troublée, il y en a plusieurs qui
s'interrogent pour savoir comment ils vont s'en
sortir, s'il est vrai que Dieu semble tarder pour
leur accorder le secours ou la délivrance
que SA parole promet lorsque nous sommes dans la
détresse...
... le danger pourrait bien en pousser plusieurs
à se confier dans l'homme plutôt
qu'à renouveler leur espérance dans
le Seigneur.
Dieu ferait-il faux bond, Dieu trahirait-il ses
enfants en ne tenant pas ses promesses ?
Loin de là ! Dieu est fidèle et
sa Parole est fiable, mais... ma foi
l'est-elle ?
"Seigneur, dans ces temps de la fin, tu vois
quelques-uns de tes enfants dans la tourmente, dans
la tempête, tu les vois colmater les
brèches du mieux qu'ils peuvent le faire
afin de ne pas sombrer.
Tu connais leurs efforts, toute la peine qu'ils se
donnent pour ne pas salir ton saint nom, ce qu'ils feraient en se
confiant dans les hommes pour être
secourus.
Tu sais tout cela, mais tu sais aussi que, sans
toi, ils ne pourront pas subsister. Que, sans ta
grâce et ton soutien, ils ne pourront pas
résister aux assauts continuels de
l'adversaire qui profite de l'occasion pour saper
la confiance qu'ils avaient en toi.
Toi, mon Dieu, Toi qui SAIS ce dont chacun a
besoin, ne tarde pas à secourir ceux pour
lesquels tu as donné ta vie afin de les
racheter de la perdition éternelle.
Ne tarde pas à leur montrer s'il n'y aurait
pas, quelque part, caché au fond de leur
coeur, un péché qui
t'empêcherait de les bénir, ton
silence serait pire que la mort !
Pire, car il donnerait le sentiment d'être
abandonné de toi, ce qui ne saurait
être le cas puisque tu as PROMIS d'être
avec nous tous les jours jusqu'à la fin du
monde
(Matthieu 28: 20). "Fais-moi connaître le chemin
où je dois marcher ! Car
j'élève à toi mon
âme
(Psaume 143: 8).
Oui Seigneur, ton peuple, le résidu de ton
peuple, aspire à mieux te connaître
afin qu'il ait une sainte crainte de ton nom et
qu'il puisse chanter tes louanges en raison du
salut que tu lui as accordé et des
délivrances que tu auras accomplies en sa
faveur pour ta seule gloire.
Pardonne-nous, si, au lieu de te louer, au lieu de
chanter tes louanges, il ne sort parfois de nos
bouches que des gémissements.
Pardonne-nous, si parfois nous sommes
attristés pour quelque temps par
l'épreuve
(1 Pierre 1: 6).
Comprends que cet état est la
conséquence du boulet qui entrave notre
marche et dont les chaînes blessent nos
chairs. Comprends que, comme David, nous nous
tournions vers toi en criant :
... réponds-moi, Dieu
de ma justice ! Quand je suis dans la
détresse, sauve-moi ! Aie pitié
de moi, écoute ma
prière !"
(Psaume 4: 1) Amen !"
La crainte des hommes tend un piège ...,
c'est l'avertissement que le Seigneur nous
donne afin que nous ne nous laissions pas
piéger par les facilités que le monde
pourrait offrir à ceux qui sont dans la
détresse.
Secours bienvenu dans un premier temps !
Secours qui, tel un ballon d'oxygène, permet
de respirer un moment, mais ballon qui finit
souvent par devenir un boulet dont on ne peut plus
se défaire.
À ce propos, mes pensées vont
particulièrement vers les paysans à
qui l'on offre des prêts à des taux
très bas, mais des prêts que la
plupart auront bien de la peine à rembourser
si le fruit de leur travail est constamment
dévalué.
L'avenir est d'autant plus sombre que le
prophète Habacuc parle de malheur pour celui
qui augmente le fardeau de ses dettes
(Habacuc 2: 6) !
Qu'il n'en soit jamais ainsi pour tes enfants
Seigneur car: "TU EST LE RÉMUNÉRATEUR
DE CEUX QUI TE CHERCHENT!"
(Hébreux 11: 6)
La crainte des hommes tend un piège, mais
celui qui se confie en l'Éternel....
Il n'y a pas 50 solutions ! Il n'y en a
que deux !
La crainte des hommes ou la crainte de
Dieu !
Il n'y a pas non plus 50 chemins !
Il n'y en a que deux ! Le chemin
resserré qui mène à la Vie
éternelle, ce chemin où on ne fait
pas toujours ce que l'on veut, ce chemin où
on ne peut pas prendre ses aises, et le chemin
large où tout est permis, où tout est
possible..., excepté qu'il conduise à
la Vie éternelle !
La crainte de Dieu est donc
préférable à la crainte des
hommes même si ces derniers ont le
pouvoir entre leurs mains ! Elle l'est, parce
qu'au bout du chemin, il y aura la
rétribution ! Une rétribution
qui sera conséquente à notre
fidélité.
Certains hommes sont morts dans la foi sans avoir
obtenu les choses promises
(Hébreux 11. 13), "ils ont
gardé la foi et c'est pour cette raison que
Dieu n'a pas honte d'être appelé leur
Dieu"
(Hébreux 11: 16). Seigneur,
as-tu honte de nous ? As-tu honte de
moi ?
D'autres ont préféré la
sécurité temporaire, jouir de la vie,
jouir du péché, aussi se sont-ils
détournés du Dieu vivant qui les
invitait à venir à lui ou à
REVENIR à lui. Ils n'ont pas choisi la
crainte de l'Éternel !
Ces derniers ont oublié qu'une fois
arrivés sur l'autre bord, une fois la
frontière de la mort traversée, ils
se retrouveraient les mains vides devant le juste
Juge.
Ils ne pourront même pas faire valoir le sang
de Jésus qui purifie de tout
péché puisque, s'étant
détournés de lui, ils ont
préféré les
ténèbres à la lumière
en choisissant la crainte des hommes à la
place de la crainte de Dieu.
SI nous marchons dans la
lumière...
le sang de
Jésus son Fils nous purifie de tout
péché "1 Jean 1. 7 (v. L. S)
Cette crainte, nous en parlions la semaine
passée, n'est pas semblable à celle
qu'ont connue Adam et Eve, à la peur qu'ils
ont connue après avoir péché
et qui les a poussés à se cacher de
Dieu !
Non, la crainte que nous devons avoir est celle que
nous choisissons VOLONTAIREMENT ! Une crainte
RESPECTUEUSE qui, comme celle de Noé, nous
conduira à obéir à la Parole
de Dieu en toutes circonstances, bonnes ou
mauvaises.
Une crainte respectueuse qui nous fera plier le
genou devant le Seigneur des seigneurs et nous
permettra de comprendre un peu mieux l'immense
privilège que nous avons de pouvoir venir
librement, par la foi, et avec
assurance, devant le trône de la
grâce pour être secouru dans nos
besoins
(Hébreux 4: 16) et non pour
être renvoyés à vide :
Sa miséricorde
s'étend d'âge en âge sur ceux
qui le craignent... Il a rassasié de biens les
affamés, et
il a renvoyé les riches à vide.
Luc 1: 53 (v. L. S)
C'est parce que Noé eut foi en Dieu,
parce que sa foi était réelle et
visible, "Noé
était un homme juste et intègre
dans son
temps"
(Genèse 6: 9)...
... qu'il ne participât pas aux oeuvres
mauvaises que ses contemporains
pratiquaient : "La
terre était corrompue devant Dieu... elle
était corrompue ; car toute chair avait
corrompu sa voie sur la terre"
(Genèse 6: 12).
C'est à cause de la foi et de la crainte
qu'il avait envers l'Éternel - crainte
conséquente à sa foi - que sa
conduite fut différente de celle du monde,
aussi fut-il favorablement remarqué par le
Seigneur.
Suis-je remarqué de l'Éternel parce
que j'ai gardé une bonne conduite en
dépit de l'adversité, en dépit
de l'épreuve ou des attaques du prince des
ténèbres ?
As-tu remarqué mon
serviteur Job (mon serviteur untel, ma
servante unetelle) ?
Il n'y a personne comme lui (comme
elle) sur la terre ;
c'est un homme (une femme) intègre et droit
(e), craignant
Dieu, et se détournant du mal.
Il
(elle)
demeure ferme dans son
intégrité... Job : 2: 3
Merveilleuse parole que l'on aimerait bien
entendre, mais merveilleuse parole qui se
mérite par la fidélité. Une
fidélité qui encourage celui ou celle
qui la pratique à rester
éloigné du péché,
même dans les moments les plus sombres,
même lorsque la mort semble
préférable à la vie !
Il
(L'Éternel) tient en réserve le salut
pour les hommes droits Proverbes 2: 7 (v. L. S)
Il réserve de sains
conseils... (v. D)
La foi véritable, celle qui plaît
à notre Seigneur, doit donc être
visible à ses yeux et mettre en valeur une
conduite différente de celle des hommes qui
ne se soucient pas de Dieu ou qui s'en soucient si
peu qu'ils ne prêtent pas une grande
attention à sa Parole.
Cette foi pure, agréable au Seigneur, est
inséparable du profond respect que l'on doit
avoir à l'égard de l'auteur de notre
salut. Dieu s'attend à ce qu'on le respecte,
à ce qu'on ne prenne pas son nom en vain,
à ce qu'on ne méprise pas sa
Parole écrite ou sa Parole faite chair
(Jésus) !
La crainte respectueuse que nous devons avoir,
la crainte respectueuse que nous choisissons
d'avoir, est celle qui nous entraînera
à marcher dans l'obéissance.
Noé croyait en Dieu ! Noé
croyait Dieu ! Parce qu'il en était
ainsi, il savait comment il devait se conduire pour
lui être agréable.
Noé a reconnu la voix de l'Éternel
lorsqu'il lui a parlé pour lui demander de
construire une arche.
Reconnaissons-nous sa voix lorsqu'il nous
interpelle au travers de SA parole et qu'il
nous invite à construire nos vies selon SES
plans ?
Conscient du privilège qui lui était
accordé, conscient du salut qui lui
était offert, il fit la volonté de
Dieu et se mit au travail tout en continuant
à se démarquer de la conduite de ceux
et celles qui étaient sous la
condamnation, tout en étant un
prédicateur de la Justice par ses actes et
ses paroles
(2 Pierre 2: 5).
La foi + la crainte respectueuse, en
s'additionnant l'une à l'autre, vont nous
permettre de travailler de mieux en mieux
à l'oeuvre du Seigneur
(1 Corinthiens 15: 58) et de
travailler à notre propre salut avec
crainte et tremblement
(Philippiens 2: 12).
Ne devons-nous pas avoir une crainte respectueuse
devant celui qui peut, non seulement abréger
les jours des méchants, mais aussi envoyer
dans le feu de l'enfer tous les rebelles qui
persistent dans leur rébellion ?
(N'avons-nous pas encore, au fond de notre coeur,
quelques graines de rébellion ?)
Le salut de notre âme immortelle
dépend de l'oeuvre que Dieu a accomplie en
notre faveur par le don de son Fils.
Ce don inestimable, à lui seul, devrait nous
amener à une profonde réflexion quant
au prix qu'il a fallu payer pour nous sauver
individuellement.
Ce don inestimable devrait nous amener à
être d'autant plus attentifs à SA
volonté concernant le chemin que nous devons
suivre pour lui être agréables.
Ne croyons surtout pas que le prix fut
exceptionnellement fort parce qu'il était
question de l'humanité tout
entière !
Il fut exceptionnellement fort parce que le
péché, parce que MON
péché ne pouvait être couvert,
effacé, QUE par le sang du Juste, du
seul juste que la terre ait connu, le Seigneur
Jésus !
Le salut est avant tout individuel !
Aucun ne sera sauvé parce qu'il est
né dans une famille chrétienne ou
parce qu'il se trouve dans l'Église,
entouré de croyants
fidèles !
Chacun portera la peine de son péché,
de sa faute : " ...
chacun portera son propre fardeau... Ce qu'un homme aura semé, il
le moissonnera aussi"
(Galates 6: 5 et 7), "chacun de nous rendra compte
à Dieu pour lui-même"
(Romains 14: 12).
Si je peux prendre conscience de la mesure de mon
péché au prix qu'il a fallu payer
pour qu'il soit effacé, comment ne
pourrais-je pas m'incliner humblement devant le
Seigneur ?
Il m'a racheté ! Il a porté sur
lui, la peine de mon péché, et
parce qu'il l'a portée, je ne la porterai
plus !
Christ nous a rachetés
de la malédiction de la loi, étant
devenu malédiction pour nous... Galates 3: 13 (v. L. S)
En réfléchissant à ce salut
immérité qui m'a été
offert et que j'ai accepté, comment
pourrais-je faire avec négligence les
oeuvres qu'il a préparées d'avance
pour que je les accomplisse à la gloire de
son nom (Éphésiens 2: 10) ?
Comment ne travaillerais-je pas à mon salut
alors qu'il le demande pour mon bien
personnel, lui qui m'a racheté pour que je
sois sauvé ?
Il a fait sa part, mais il attend à ce que
je fasse la mienne pour confirmer mon engagement
à le suivre, pour confirmer que j'ai bien
pris la décision de le suivre.
Noé, dans sa crainte respectueuse de
l'Éternel se mit au travail afin de
bénéficier du salut promis.
Noé dut travailler à son salut
afin que la promesse de Dieu s'accomplisse et qu'il
soit sauvé lui, et sa famille.
Le salut promis était réel autant que
celui qui nous est proposé ! Toutefois,
pour qu'il trouve son plein accomplissement, la
marche dans l'obéissance était
INDISPENSABLE !
S'il n'avait rien fait, la colère divine
se serait quand même manifestée en son
temps, car la désobéissance de
l'homme ne saurait arrêter ses
plans !
Noé aurait péri avec les siens dans
les eaux du déluge, comme les autres en
dépit de la Parole de Dieu, Parole qui
n'aurait pas été prise en
considération !
S'il n'avait pas été jusqu'au bout
du mandat que Dieu lui avait attribué,
s'il n'avait pas voulu terminer l'arche en le
couvrant d'une toiture comme l'Éternel le
lui avait dit, "Voici
comment tu la feras"
(Genèse 6. 15) ...
... s'il n'avait pas été jusqu'au
bout, l'arche aurait coulée et le salut
aurait été caduc. Noé et toute
sa famille auraient été "ensevelis"
dans les eaux du jugement en dépit de la
Parole de Dieu, Parole qui n'aurait pas
été prise en considération
DANS SON ENTIER !
Si nous sommes justifiés - rendu justes -
par la foi,
(Romains 3: 28) cette foi, nous le
comprenons bien, est plus qu'une
adhésion ! Elle est un engagement, qui,
semblable à un contrat nous liant au
Seigneur, va démontrer sa validité
par la mise en pratique de ce qu'il nous demande de
faire.
En refusant tout ou partie des enseignements du
Seigneur, nous prouverons que nous n'avons pas
foi dans sa Parole ! Que nous ne craignons
pas de l'offenser et qu'en définitive,
nous entendons marcher vers la Vie éternelle
comme bon nous semble et non en nous plaçant
sous le joug de Christ.
C'est un peu comme si Noé avait pensé
qu'il n'avait pas besoin de toiture sur son Arche
estimant que c'était suffisant qu'elle
flotte et qu'elle ne prenne pas l'eau par en
dessous ! 40 jours de pluie torrentielle
auraient alors transformé l'Arche en une
gigantesque baignoire qui n'aurait pas
manqué de couler !
"Être fidèle en peu de chose"
(Matthieu 25: 21) ne signifie pas que
nous devons faire le minimum pour satisfaire le
Maître.
"Être fidèle en peu de chose" (au
singulier dans le texte), selon les circonstances
et le caractère des individus, pourrait
aussi dire "infidèles dans beaucoup de
choses ! " Vu sous cet aspect, il n'est plus
question de s'attendre à recevoir les
récompenses promises aux vainqueurs, nous le
comprenons bien, n'est-ce pas ?
Loin de nous la pensée de croire que nous en
avons assez fait ! Que nous avons assez
obéi !
Les vainqueurs ne sont pas ceux et celles qui
prennent le départ et qui, ensuite,
démissionnent en cours de route parce que
les difficultés sont plus nombreuses. Ce ne
sont pas ceux et celles qui s'arrêtent dans
leur marche en pensant qu'ils ont été
suffisamment loin avec Dieu.
Les vainqueurs sont ceux et celles qui, en
dépit des vents contraires, s'appliquent
à poursuivre leur marche en comptant sur la
grâce de Dieu pour être
fortifiés ou portés !
La foi, entretenue par une crainte respectueuse du
Seigneur, par la soumission à SA
volonté, nous permettra d'obtenir
concrètement le salut à la
fin de notre voyage, tout comme Noé
a été concrètement
sauvé après avoir accompli
totalement la volonté de Dieu en
construisant l'arche selon les plans divins.
Vous obtiendrez
(au temps futur) le salut de vos âmes POUR
PRIX de votre foi. 1 Pierre 1. 9 (v. L. S)
Le salut promis est VRAI !
Dieu n'a pas menti à Noé tout
comme il ne nous ment pas lorsqu'il dit: "crois au Seigneur Jésus et
tu seras sauvé"
(Actes 16: 31 ; voir aussi
Romains 10: 9). Toutefois... :
Noé cru Dieu et il agit en
conséquence !
Il travailla à son salut parce que la
crainte respectueuse qu'il avait de
l'Éternel le portait à croire que
Dieu ne mentait pas.
Ai-je le même état d'esprit lorsque le
Seigneur Jésus me demande de faire ce qu'il
me commande ? "Vous
êtes mes amis, si vous faites ce que je vous
commande"
(Jean 15: 14).
Il le faudrait, car notre salut, s'il est
réel, ne deviendra effectif qu'une
fois dans la présence de Dieu ! En
attendant ce jour nous devons "travailler à ce salut avec
crainte et tremblement"
(Philippiens 2: 12) comme le demande
la Parole de Dieu.
Maintenant, petits enfants,
demeurez en
lui, afin que,
lorsqu'il paraîtra, nous ayons de
l'assurance, et qu'à son avènement
nous ne soyons pas confus et ÉLOIGNÉS DE
LUI. 1 Jean 2: 28 (v. L. S)
Il n'est pas question de faire peur à qui
que ce soit, "l'amour PARFAIT
banni la crainte" - la peur -
(1 Jean 4: 18), cette peur qui fait
craindre un châtiment.
L'amour parfait... ! Qu'est-ce que l'amour
parfait ?
Si vous m'aimez, GARDEZ
MES COMMANDEMENTS.
Jean 14: 15 (v. L. S)
Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment
notre Seigneur Jésus-Christ d'un amour
inaltérable ! Éphésiens 6:
24
... ceux qui aiment notre Seigneur
Jésus-Christ avec
incorruptibilité. (v. B. annotée, v.
Ostervald)
Dieu est amour
(1 Jean 4: 8) ! Dieu est saint
(1 Pierre 1: 16) ! Dieu est
juste
(Esaïe 45: 21)
L'amour de Dieu s'est manifesté
à l'égard de Noé à qui
le salut a été annoncé pour
qu'il soit sauvé.
La sainteté de Dieu ne pouvait plus
supporter davantage le péché des
hommes, mais il accorda aux hommes un temps de
patience d'une centaine d'années (le
temps de construction de l'arche), une
période durant laquelle chacun eut la
possibilité de se détourner du
mal.
La justice de Dieu accomplit son oeuvre en
détruisant les pécheurs endurcis et
en sauvant celui qui avait cru à la Parole
de Dieu et qui le prouva en travaillant
continuellement à son salut.
Au jour du déluge les hommes ont
certainement commencé à
connaître la crainte, la peur du jugement qui
avait été annoncé et dont les
effets commençaient à se faire
sentir.
Crainte ne touchant pas le coeur de Dieu : la
porte était fermée ! Il
était trop tard ! TROP TARD !
Noé et sa famille avaient été
"enlevés" du milieu des hommes pervers, tout
comme l'Église le sera au moment
opportun.
Je vous montrerai qui vous
devez craindre (dit Jésus). Craignez celui qui, après
avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la
géhenne ; oui, je vous le dis, c'est
lui que vous devez craindre. Luc 12: 5 (v. L. S)
L'amour de Dieu est incontestable, mais son amour,
il est bon de s'en souvenir, son amour n'ira pas
jusqu'à ce qu'il mette en oubli sa
sainteté ! La mort physique est une
chose, mais la perdition éternelle en est
une autre, sachons nous en souvenir et sachons
avoir une saine crainte de Dieu, une crainte
respectueuse qui nous guidera dans
l'obéissance à SA parole !
Comment conclure cette exhortation si ce n'est par
celle qui termine L'Ecclésiaste
(12: 13) ?
Post-scriptum
"Nous sommes sauvés par la foi et non par
les oeuvres !"
(Galates 2: 16).
L'OBÉISSANCE N'EST PAS UNE OEUVRE qui
nous fait mériter le salut !
- Elle n'est que la suite logique, la
conséquence visible de notre
foi !
- Elle témoigne du respect, de la
crainte que l'on a à l'égard
de notre Seigneur.
L'OBÉISSANCE N'EST PAS UNE OEUVRE, mais
elle est INDISPENSABLE si l'on veut avoir part au
Royaume de Dieu !
Et à qui jura-t-il
qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon
à ceux qui avaient
désobéi ?
Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos,
afin que personne
ne tombe en donnant le même exemple de
désobéissance. Hébreux 3. 18 et 4: 11
(v. L. S)
J-M Ravé 7 novembre 2009 - CP 474 - 2300
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