Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

7 - "Pourquoi m'appelez-vous Seigneur...?

Foi + crainte = obéissance !! ??

La crainte des hommes tend un piège, Mais celui qui se confie en l'Éternel est protégé. Proverbes 29: 25 (v. L. S)

Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. Matthieu 10: 28 (v. L. S)

Le Seigneur Jésus, loin de nous faire peur, veut nous apprendre que, même dans les situations difficiles, il est toujours préférable d'avoir davantage la crainte de Dieu que celle des hommes.

"La crainte des hommes tend un piège " venons-nous de lire dans les Proverbes, elle tend un piège parce qu'elle pourrait nous amener à faire des compromis pour ne pas tomber entre les mains de nos semblables lorsque nous dépendons d'eux pour obtenir ou garder de quoi vivre décemment.
Sommes-nous toujours aussi regardants quant à notre engagement chrétien lorsque notre "sécurité" matérielle est en jeu ?
S'il est vrai que, dans cette période troublée, il y en a plusieurs qui s'interrogent pour savoir comment ils vont s'en sortir, s'il est vrai que Dieu semble tarder pour leur accorder le secours ou la délivrance que SA parole promet lorsque nous sommes dans la détresse...

... le danger pourrait bien en pousser plusieurs à se confier dans l'homme plutôt qu'à renouveler leur espérance dans le Seigneur.

Dieu ferait-il faux bond, Dieu trahirait-il ses enfants en ne tenant pas ses promesses ?
Loin de là ! Dieu est fidèle et sa Parole est fiable, mais... ma foi l'est-elle ?

"Seigneur, dans ces temps de la fin, tu vois quelques-uns de tes enfants dans la tourmente, dans la tempête, tu les vois colmater les brèches du mieux qu'ils peuvent le faire afin de ne pas sombrer.
Tu connais leurs efforts, toute la peine qu'ils se donnent pour ne pas salir ton saint nom, ce qu'ils feraient en se confiant dans les hommes pour être secourus.
Tu sais tout cela, mais tu sais aussi que, sans toi, ils ne pourront pas subsister. Que, sans ta grâce et ton soutien, ils ne pourront pas résister aux assauts continuels de l'adversaire qui profite de l'occasion pour saper la confiance qu'ils avaient en toi.

Toi, mon Dieu, Toi qui SAIS ce dont chacun a besoin, ne tarde pas à secourir ceux pour lesquels tu as donné ta vie afin de les racheter de la perdition éternelle.
Ne tarde pas à leur montrer s'il n'y aurait pas, quelque part, caché au fond de leur coeur, un péché qui t'empêcherait de les bénir, ton silence serait pire que la mort !
Pire, car il donnerait le sentiment d'être abandonné de toi, ce qui ne saurait être le cas puisque tu as PROMIS d'être avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde (Matthieu 28: 20). "Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher ! Car j'élève à toi mon âme (Psaume 143: 8).

Oui Seigneur, ton peuple, le résidu de ton peuple, aspire à mieux te connaître afin qu'il ait une sainte crainte de ton nom et qu'il puisse chanter tes louanges en raison du salut que tu lui as accordé et des délivrances que tu auras accomplies en sa faveur pour ta seule gloire.

Pardonne-nous, si, au lieu de te louer, au lieu de chanter tes louanges, il ne sort parfois de nos bouches que des gémissements.
Pardonne-nous, si parfois nous sommes attristés pour quelque temps par l'épreuve (1 Pierre 1: 6).
Comprends que cet état est la conséquence du boulet qui entrave notre marche et dont les chaînes blessent nos chairs. Comprends que, comme David, nous nous tournions vers toi en criant :
... réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi ! Aie pitié de moi, écoute ma prière !" (Psaume 4: 1) Amen !"


La crainte des hommes tend un piège ..., c'est l'avertissement que le Seigneur nous donne afin que nous ne nous laissions pas piéger par les facilités que le monde pourrait offrir à ceux qui sont dans la détresse.
Secours bienvenu dans un premier temps ! Secours qui, tel un ballon d'oxygène, permet de respirer un moment, mais ballon qui finit souvent par devenir un boulet dont on ne peut plus se défaire.
À ce propos, mes pensées vont particulièrement vers les paysans à qui l'on offre des prêts à des taux très bas, mais des prêts que la plupart auront bien de la peine à rembourser si le fruit de leur travail est constamment dévalué.
L'avenir est d'autant plus sombre que le prophète Habacuc parle de malheur pour celui qui augmente le fardeau de ses dettes (Habacuc 2: 6) !
Qu'il n'en soit jamais ainsi pour tes enfants Seigneur car: "TU EST LE RÉMUNÉRATEUR DE CEUX QUI TE CHERCHENT!" (Hébreux 11: 6)

La crainte des hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l'Éternel....
Il n'y a pas 50 solutions ! Il n'y en a que deux !
La crainte des hommes ou la crainte de Dieu !

Il n'y a pas non plus 50 chemins !
Il n'y en a que deux ! Le chemin resserré qui mène à la Vie éternelle, ce chemin où on ne fait pas toujours ce que l'on veut, ce chemin où on ne peut pas prendre ses aises, et le chemin large où tout est permis, où tout est possible..., excepté qu'il conduise à la Vie éternelle !

La crainte de Dieu est donc préférable à la crainte des hommes même si ces derniers ont le pouvoir entre leurs mains ! Elle l'est, parce qu'au bout du chemin, il y aura la rétribution ! Une rétribution qui sera conséquente à notre fidélité.

Certains hommes sont morts dans la foi sans avoir obtenu les choses promises (Hébreux 11. 13), "ils ont gardé la foi et c'est pour cette raison que Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu" (Hébreux 11: 16). Seigneur, as-tu honte de nous ? As-tu honte de moi ?

D'autres ont préféré la sécurité temporaire, jouir de la vie, jouir du péché, aussi se sont-ils détournés du Dieu vivant qui les invitait à venir à lui ou à REVENIR à lui. Ils n'ont pas choisi la crainte de l'Éternel !
Ces derniers ont oublié qu'une fois arrivés sur l'autre bord, une fois la frontière de la mort traversée, ils se retrouveraient les mains vides devant le juste Juge.
Ils ne pourront même pas faire valoir le sang de Jésus qui purifie de tout péché puisque, s'étant détournés de lui, ils ont préféré les ténèbres à la lumière en choisissant la crainte des hommes à la place de la crainte de Dieu.

SI nous marchons dans la lumière... le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché "1 Jean 1. 7 (v. L. S)

Cette crainte, nous en parlions la semaine passée, n'est pas semblable à celle qu'ont connue Adam et Eve, à la peur qu'ils ont connue après avoir péché et qui les a poussés à se cacher de Dieu !
Non, la crainte que nous devons avoir est celle que nous choisissons VOLONTAIREMENT ! Une crainte RESPECTUEUSE qui, comme celle de Noé, nous conduira à obéir à la Parole de Dieu en toutes circonstances, bonnes ou mauvaises.

Une crainte respectueuse qui nous fera plier le genou devant le Seigneur des seigneurs et nous permettra de comprendre un peu mieux l'immense privilège que nous avons de pouvoir venir librement, par la foi, et avec assurance, devant le trône de la grâce pour être secouru dans nos besoins (Hébreux 4: 16) et non pour être renvoyés à vide :

Sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent... Il a rassasié de biens les affamés, et il a renvoyé les riches à vide. Luc 1: 53 (v. L. S)

C'est parce que Noé eut foi en Dieu, parce que sa foi était réelle et visible, "Noé était un homme juste et intègre dans son temps" (Genèse 6: 9)...
... qu'il ne participât pas aux oeuvres mauvaises que ses contemporains pratiquaient : "La terre était corrompue devant Dieu... elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre" (Genèse 6: 12).

C'est à cause de la foi et de la crainte qu'il avait envers l'Éternel - crainte conséquente à sa foi - que sa conduite fut différente de celle du monde, aussi fut-il favorablement remarqué par le Seigneur.
Suis-je remarqué de l'Éternel parce que j'ai gardé une bonne conduite en dépit de l'adversité, en dépit de l'épreuve ou des attaques du prince des ténèbres ?

As-tu remarqué mon serviteur Job (mon serviteur untel, ma servante unetelle) ? Il n'y a personne comme lui (comme elle) sur la terre ; c'est un homme (une femme) intègre et droit (e), craignant Dieu, et se détournant du mal. Il (elle) demeure ferme dans son intégrité... Job : 2: 3

Merveilleuse parole que l'on aimerait bien entendre, mais merveilleuse parole qui se mérite par la fidélité. Une fidélité qui encourage celui ou celle qui la pratique à rester éloigné du péché, même dans les moments les plus sombres, même lorsque la mort semble préférable à la vie !

Il (L'Éternel) tient en réserve le salut pour les hommes droits Proverbes 2: 7 (v. L. S)
Il réserve de sains conseils... (v. D)

La foi véritable, celle qui plaît à notre Seigneur, doit donc être visible à ses yeux et mettre en valeur une conduite différente de celle des hommes qui ne se soucient pas de Dieu ou qui s'en soucient si peu qu'ils ne prêtent pas une grande attention à sa Parole.

Cette foi pure, agréable au Seigneur, est inséparable du profond respect que l'on doit avoir à l'égard de l'auteur de notre salut. Dieu s'attend à ce qu'on le respecte, à ce qu'on ne prenne pas son nom en vain, à ce qu'on ne méprise pas sa Parole écrite ou sa Parole faite chair (Jésus) !

La crainte respectueuse que nous devons avoir, la crainte respectueuse que nous choisissons d'avoir, est celle qui nous entraînera à marcher dans l'obéissance.

Noé croyait en Dieu ! Noé croyait Dieu ! Parce qu'il en était ainsi, il savait comment il devait se conduire pour lui être agréable.
Noé a reconnu la voix de l'Éternel lorsqu'il lui a parlé pour lui demander de construire une arche.
Reconnaissons-nous sa voix lorsqu'il nous interpelle au travers de SA parole et qu'il nous invite à construire nos vies selon SES plans ?

Conscient du privilège qui lui était accordé, conscient du salut qui lui était offert, il fit la volonté de Dieu et se mit au travail tout en continuant à se démarquer de la conduite de ceux et celles qui étaient sous la condamnation, tout en étant un prédicateur de la Justice par ses actes et ses paroles (2 Pierre 2: 5).

La foi + la crainte respectueuse, en s'additionnant l'une à l'autre, vont nous permettre de travailler de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur (1 Corinthiens 15: 58) et de travailler à notre propre salut avec crainte et tremblement (Philippiens 2: 12).

Ne devons-nous pas avoir une crainte respectueuse devant celui qui peut, non seulement abréger les jours des méchants, mais aussi envoyer dans le feu de l'enfer tous les rebelles qui persistent dans leur rébellion ? (N'avons-nous pas encore, au fond de notre coeur, quelques graines de rébellion ?)

Le salut de notre âme immortelle dépend de l'oeuvre que Dieu a accomplie en notre faveur par le don de son Fils.
Ce don inestimable, à lui seul, devrait nous amener à une profonde réflexion quant au prix qu'il a fallu payer pour nous sauver individuellement.
Ce don inestimable devrait nous amener à être d'autant plus attentifs à SA volonté concernant le chemin que nous devons suivre pour lui être agréables.

Ne croyons surtout pas que le prix fut exceptionnellement fort parce qu'il était question de l'humanité tout entière !

Il fut exceptionnellement fort parce que le péché, parce que MON péché ne pouvait être couvert, effacé, QUE par le sang du Juste, du seul juste que la terre ait connu, le Seigneur Jésus !


Le salut est avant tout individuel !
Aucun ne sera sauvé parce qu'il est né dans une famille chrétienne ou parce qu'il se trouve dans l'Église, entouré de croyants fidèles !
Chacun portera la peine de son péché, de sa faute : " ... chacun portera son propre fardeau... Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi" (Galates 6: 5 et 7), "chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même" (Romains 14: 12).

Si je peux prendre conscience de la mesure de mon péché au prix qu'il a fallu payer pour qu'il soit effacé, comment ne pourrais-je pas m'incliner humblement devant le Seigneur ?
Il m'a racheté ! Il a porté sur lui, la peine de mon péché, et parce qu'il l'a portée, je ne la porterai plus !

Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous... Galates 3: 13 (v. L. S)

En réfléchissant à ce salut immérité qui m'a été offert et que j'ai accepté, comment pourrais-je faire avec négligence les oeuvres qu'il a préparées d'avance pour que je les accomplisse à la gloire de son nom (Éphésiens 2: 10) ?
Comment ne travaillerais-je pas à mon salut alors qu'il le demande pour mon bien personnel, lui qui m'a racheté pour que je sois sauvé ?
Il a fait sa part, mais il attend à ce que je fasse la mienne pour confirmer mon engagement à le suivre, pour confirmer que j'ai bien pris la décision de le suivre.

Noé, dans sa crainte respectueuse de l'Éternel se mit au travail afin de bénéficier du salut promis.

Sans arche, pas de salut !
Sans obéissance, pas de salut !

Noé dut travailler à son salut afin que la promesse de Dieu s'accomplisse et qu'il soit sauvé lui, et sa famille.
Le salut promis était réel autant que celui qui nous est proposé ! Toutefois, pour qu'il trouve son plein accomplissement, la marche dans l'obéissance était INDISPENSABLE !

S'il n'avait rien fait, la colère divine se serait quand même manifestée en son temps, car la désobéissance de l'homme ne saurait arrêter ses plans !
Noé aurait péri avec les siens dans les eaux du déluge, comme les autres en dépit de la Parole de Dieu, Parole qui n'aurait pas été prise en considération !

S'il n'avait pas été jusqu'au bout du mandat que Dieu lui avait attribué, s'il n'avait pas voulu terminer l'arche en le couvrant d'une toiture comme l'Éternel le lui avait dit, "Voici comment tu la feras" (Genèse 6. 15) ...
... s'il n'avait pas été jusqu'au bout, l'arche aurait coulée et le salut aurait été caduc. Noé et toute sa famille auraient été "ensevelis" dans les eaux du jugement en dépit de la Parole de Dieu, Parole qui n'aurait pas été prise en considération DANS SON ENTIER !

Si nous sommes justifiés - rendu justes - par la foi, (Romains 3: 28) cette foi, nous le comprenons bien, est plus qu'une adhésion ! Elle est un engagement, qui, semblable à un contrat nous liant au Seigneur, va démontrer sa validité par la mise en pratique de ce qu'il nous demande de faire.

En refusant tout ou partie des enseignements du Seigneur, nous prouverons que nous n'avons pas foi dans sa Parole ! Que nous ne craignons pas de l'offenser et qu'en définitive, nous entendons marcher vers la Vie éternelle comme bon nous semble et non en nous plaçant sous le joug de Christ.
C'est un peu comme si Noé avait pensé qu'il n'avait pas besoin de toiture sur son Arche estimant que c'était suffisant qu'elle flotte et qu'elle ne prenne pas l'eau par en dessous ! 40 jours de pluie torrentielle auraient alors transformé l'Arche en une gigantesque baignoire qui n'aurait pas manqué de couler !

"Être fidèle en peu de chose" (Matthieu 25: 21) ne signifie pas que nous devons faire le minimum pour satisfaire le Maître.
"Être fidèle en peu de chose" (au singulier dans le texte), selon les circonstances et le caractère des individus, pourrait aussi dire "infidèles dans beaucoup de choses ! " Vu sous cet aspect, il n'est plus question de s'attendre à recevoir les récompenses promises aux vainqueurs, nous le comprenons bien, n'est-ce pas ?

Loin de nous la pensée de croire que nous en avons assez fait ! Que nous avons assez obéi !
Les vainqueurs ne sont pas ceux et celles qui prennent le départ et qui, ensuite, démissionnent en cours de route parce que les difficultés sont plus nombreuses. Ce ne sont pas ceux et celles qui s'arrêtent dans leur marche en pensant qu'ils ont été suffisamment loin avec Dieu.
Les vainqueurs sont ceux et celles qui, en dépit des vents contraires, s'appliquent à poursuivre leur marche en comptant sur la grâce de Dieu pour être fortifiés ou portés !

La foi, entretenue par une crainte respectueuse du Seigneur, par la soumission à SA volonté, nous permettra d'obtenir concrètement le salut à la fin de notre voyage, tout comme Noé a été concrètement sauvé après avoir accompli totalement la volonté de Dieu en construisant l'arche selon les plans divins.

Vous obtiendrez (au temps futur) le salut de vos âmes POUR PRIX de votre foi. 1 Pierre 1. 9 (v. L. S)

Le salut promis est VRAI !
Dieu n'a pas menti à Noé tout comme il ne nous ment pas lorsqu'il dit: "crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé" (Actes 16: 31 ; voir aussi Romains 10: 9). Toutefois... :

Est-ce toujours croire si notre conduite ne confirme pas notre engagement par une marche dans l'obéissance à ce que notre Seigneur demande ?

Noé cru Dieu et il agit en conséquence !
Il travailla à son salut parce que la crainte respectueuse qu'il avait de l'Éternel le portait à croire que Dieu ne mentait pas.
Ai-je le même état d'esprit lorsque le Seigneur Jésus me demande de faire ce qu'il me commande ? "Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande" (Jean 15: 14).

Il le faudrait, car notre salut, s'il est réel, ne deviendra effectif qu'une fois dans la présence de Dieu ! En attendant ce jour nous devons "travailler à ce salut avec crainte et tremblement" (Philippiens 2: 12) comme le demande la Parole de Dieu.

Maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il paraîtra, nous ayons de l'assurance, et qu'à son avènement nous ne soyons pas confus et ÉLOIGNÉS DE LUI. 1 Jean 2: 28 (v. L. S)

Il n'est pas question de faire peur à qui que ce soit, "l'amour PARFAIT banni la crainte" - la peur - (1 Jean 4: 18), cette peur qui fait craindre un châtiment.
L'amour parfait... ! Qu'est-ce que l'amour parfait ?

Si vous m'aimez, GARDEZ MES COMMANDEMENTS. Jean 14: 15 (v. L. S)

Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ
d'un amour inaltérable ! Éphésiens 6: 24
... ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ
avec incorruptibilité. (v. B. annotée, v. Ostervald)

Dieu est amour (1 Jean 4: 8) ! Dieu est saint (1 Pierre 1: 16) ! Dieu est juste (Esaïe 45: 21)

L'amour de Dieu s'est manifesté à l'égard de Noé à qui le salut a été annoncé pour qu'il soit sauvé.
La sainteté de Dieu ne pouvait plus supporter davantage le péché des hommes, mais il accorda aux hommes un temps de patience d'une centaine d'années (le temps de construction de l'arche), une période durant laquelle chacun eut la possibilité de se détourner du mal.
La justice de Dieu accomplit son oeuvre en détruisant les pécheurs endurcis et en sauvant celui qui avait cru à la Parole de Dieu et qui le prouva en travaillant continuellement à son salut.

Au jour du déluge les hommes ont certainement commencé à connaître la crainte, la peur du jugement qui avait été annoncé et dont les effets commençaient à se faire sentir.
Crainte ne touchant pas le coeur de Dieu : la porte était fermée ! Il était trop tard ! TROP TARD ! Noé et sa famille avaient été "enlevés" du milieu des hommes pervers, tout comme l'Église le sera au moment opportun.

Je vous montrerai qui vous devez craindre (dit Jésus). Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, c'est lui que vous devez craindre. Luc 12: 5 (v. L. S)

L'amour de Dieu est incontestable, mais son amour, il est bon de s'en souvenir, son amour n'ira pas jusqu'à ce qu'il mette en oubli sa sainteté ! La mort physique est une chose, mais la perdition éternelle en est une autre, sachons nous en souvenir et sachons avoir une saine crainte de Dieu, une crainte respectueuse qui nous guidera dans l'obéissance à SA parole !

Comment conclure cette exhortation si ce n'est par celle qui termine L'Ecclésiaste (12: 13) ?

Écoutons la fin du discours :
Crains Dieu et observe ses commandements.
C'est là ce que doit faire tout homme.

Post-scriptum

"Nous sommes sauvés par la foi et non par les oeuvres !" (Galates 2: 16).

L'OBÉISSANCE N'EST PAS UNE OEUVRE qui nous fait mériter le salut !

- Elle n'est que la suite logique, la conséquence visible de notre foi !
- Elle témoigne du respect, de la crainte que l'on a à l'égard de notre Seigneur.

L'OBÉISSANCE N'EST PAS UNE OEUVRE, mais elle est INDISPENSABLE si l'on veut avoir part au Royaume de Dieu !

Et à qui jura-t-il qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ?

Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin
que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. Hébreux 3. 18 et 4: 11 (v. L. S)


J-M Ravé 7 novembre 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse