Jean aux sept
Églises qui sont en Asie : que
la grâce et
la paix vous soient données de la part de
celui qui est, qui était, et
qui
vient, et de
la part des sept esprits qui sont devant son
trône, et de la part de Jésus-Christ,
le témoin fidèle, le
premier-né des morts, et le prince des rois
de la terre !
À celui qui nous aime, qui nous a
délivrés de nos péchés
par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des
sacrificateurs pour Dieu son
Père,
à lui soient la gloire et la puissance, aux
siècles des siècles !
Amen ! Apocalypse 1: 4-6 (v. L. S)
Nous sommes appelés "sacrificateurs" pour le
service de Dieu, c'est ainsi que commence le livre
de l'Apocalypse pour parler des enfants de Dieu, de
ceux et celles qui, un jour, se sont engagés
à suivre Jésus-Christ.
Ce qui est merveilleux dans cette appellation,
c'est qu'elle est utilisée AVANT que le
Seigneur Jésus glorifié ne fasse des
reproches aux diverses Églises. La
première chose qui est donc mise en avant,
c'est le statut particulier que nous
avons !
Le Saint-Esprit a trouvé bon d'inspirer
l'apôtre Jean en le conduisant à
mettre en avant ce que nous sommes aux yeux de
Dieu. Pas ce que nous faisons ! Mais ce que
nous sommes indépendamment de
l'Église à laquelle nous appartenons,
Smyrne, Philadelphie, Laodicée...,
indépendamment du travail que nous
accomplissons : nous sommes sacrificateurs
pour Dieu !
Maintenant cette fonction glorieuse,
associée à celle "d'ambassadeurs pour
Christ"
(2 Corinthiens 5: 20), doit faire
honneur à celui qui nous l'a
attribuée par son propre sang !
Si l'habit ne fait pas le moine, selon le dicton
populaire, la qualification qui nous a
été donnée ne fait pas
toujours de nous des êtres
représentant correctement la fonction
glorieuse qui nous a été
attribuée.
Ne devrions-nous pas nous démarquer du monde
qui nous entoure ?
En tant qu'ambassadeurs de Christ, ne devrions-nous
pas plus défendre les intérêts
du Royaume éternel qui nous est promis que
les intérêts d'un monde destiné
à être détruit par le
feu ?
Nous sommes des ambassadeurs, des sacrificateurs,
pas des diplomates chargés de faire des
compromis pour que la paix règne entre le
monde des ténèbres et celui de la
lumière !
Déjà, dans l'Ancien Testament,
l'Éternel avait des reproches à faire
à ceux qui étaient chargés de
le servir dans le temple. Ne devrait-il pas aussi
nous en faire alors que nous avons les fonctions de
sacrificateur ? Notre service est-il bien
fait ?
... si je suis seigneur, où est la crainte qui m'est
due,
dit
l'Éternel des armées à
vous,
sacrificateurs, qui méprisez mon
nom ! Vous
dites : En quoi avons-nous
méprisé ton nom ? Malachie 1: 6 (v. Bible annotée ; v.
D. M)
Nous savons bien que notre coeur est tortueux
par-dessus tout
(Jérémie 17: 9) et,
parce que rien n'est gagné d'avance, le
Seigneur Jésus - dans la gloire -
invite son peuple à modifier les
attitudes qu'il peut avoir et qui ne correspondent
pas à ce qu'il attend d'eux. Il
s'attend à ce que nous ne méprisions
plus son nom !
Il invite TOUT son peuple, non seulement à
marcher en vainqueur, mais à rester dans la
victoire : "À
celui qui vaincra ..." nous
rappelle-t-il au travers de toutes ces lettres.
Des victoires ont été prises, c'est
incontestable puisque, d'esclaves, nous sommes
devenus libres de suivre le Fils de Dieu. D'hommes
et de femmes libérés, nous avons
accepté Jésus comme Sauveur.
Puis, chemin faisant, plusieurs d'entre nous ont
découvert, un peu tardivement en raison des
mauvais enseignements reçus, que les
Écritures le présentaient
PREMIÈREMENT comme Seigneur puisqu'il est le
Créateur.
Cet "oubli", l'ennemi de nos âmes a su
l'entretenir dans les Églises en faisant
tout pour présenter un Jésus Sauveur
sans qu'il soit LE SEIGNEUR des
seigneurs !
Un Jésus qui inviterait à venir
à lui sans qu'il n'y ait
nécessairement besoin d'une sincère
repentance.
Cet "oubli-là", une fois mis en
lumière, a fait l'effet d'une douche froide
pour plusieurs d'entre nous, car maintenant il
n'est plus question de demander : "En quoi avons-nous
méprisé ton nom ?"
Cette révélation a fait l'effet
d'une douche froide un peu comme au temps du roi
Josias où l'on a redécouvert le livre
de la loi qui était "perdu" quelque part dans
le Temple de l'Éternel, où l'on a
rapporté au roi UN livre qui s'est
révélé être LE
Livre
(2 Rois 22: 10) ...
... un peu comme dans ce temps-là nous avons
soudainement pris conscience, par la Parole de
Dieu, que Jésus est SEIGNEUR avant
d'être Sauveur.
Nous avons aussi pris conscience que les
décrets de l'Éternel s'accompliront
immanquablement ! Qu'il y aura des vierges
folles qui frapperont vainement à la porte
de la salle des noces !
Mais nous avons aussi appris qu'aujourd'hui, nous
bénéficions tous d'un temps de
patience particulier afin que nous, les
bien-aimés de Dieu, nous ne nous retrouvions
pas devant la porte fermée, inconnus du
Seigneur des seigneurs (toujours
2 Pierre 3: 9).
Ainsi parle l'Éternel
(au roi Josias)... parce que ton coeur a
été touché, parce que tu t'es humilié
devant l'Éternel en entendant ce que j'ai
prononcé contre ce lieu et contre ses
habitants, qui seront un objet d'épouvante
et de malédiction, et parce que tu as
déchiré tes vêtements et que tu
as pleuré devant moi, moi aussi,
j'ai entendu, dit
l'Éternel... 2 Rois 22: 19-20 (v. L. S)
Notre coeur a-t-il été touché
lorsque nous avons réalisé la
grandeur du Seigneur Jésus ?
Comment avons-nous vécu nos dernières
rencontres avec lui dans le lieu secret où
nous nous enfermons pour le prier dans
l'intimité et pour lire sa Parole ? Ces
rencontres étaient-elles plus empreintes de
respect qu'autrefois ?
Sa grandeur, sa majesté, sa gloire, alors
voilées lorsqu'il était sur la Terre,
brillent maintenant qu'il est assis
à la droite du Père, non pour nous
condamner, mais pour intercéder en notre faveur
(Romains 8: 34).
Dès lors, nous devons prendre conscience que
si Jésus est notre avocat, si un temps de
patience est accordé à son peuple
pour qu'il se repente de ses péchés
et qu'il se conduise d'une manière digne
avant qu'il ne revienne chercher les siens, c'est
bien parce qu'il "nous
traite selon ses compassions et la richesse de son
amour" (Esaïe 63: 7).
Comment ne pas nous émerveiller que Dieu, le
Créateur de TOUT, a pu devenir homme afin de
nous sauver de la perdition
éternelle ?
Comment ne pas être étonné de
ce que le SEIGNEUR s'est abaissé, pour un
temps, afin d'apporter à l'humanité
SA parole ?
Comment est-il possible que celui devant lequel
TOUT genou fléchira un jour, puisse nous
appeler "ses amis" ?
Bien sûr, ces choses merveilleuses, si elles
sont offertes à chacun, tous n'en
bénéficieront pas ! Chacun
à son libre arbitre ! Chacun est libre
de soumettre au Seigneur des seigneurs ou de se
détourner de lui.
Chacun est libre de devenir esclave de
Jésus-Christ pour se mettre à son
service et devenir ainsi sacrificateur de
l'Éternel en offrant des sacrifices de
louanges, d'adoration tout en confessant le nom du
Seigneur
(Hébreux 13: 15).
Chacun est libre de devenir ambassadeur de Christ
en étant un porte-parole
fidèle de SA Parole, en étant
un digne représentant de son Royaume
(2 Corinthiens 5: 20).
Notre liberté, la saine liberté
consiste à nous soumettre à celui qui
veut nous faire du bien, qui veut nous montrer la
voie à suivre, celui qui désire nous
appeler "SES AMIS" : "Vous êtes mes amis, si vous
faites tout ce que moi je vous commande"
(Jean 15: 14).
S'il est devenu notre ami, sachons qu'il ne pourra
le rester que SI nous obéissons à SA
Parole.
S'il nous offre son amitié divine, cela ne
devrait-il pas nous encourager à avoir un
plus grand respect pour son nom ?
Cela ne devrait-il pas m'inciter à la
vigilance et à être scrupuleux dans le
témoignage que je dois rendre afin de ne pas
perdre cette amitié et tout ce qu'elle
englobe ?
L'amitié de
l'Éternel est pour ceux qui le
craignent, Et
son alliance leur donne instruction. Psaume 25: 14 (v. L. S)
Le secret de l'Éternel est pour ceux qui le
craignent, pour leur faire connaître son
alliance. (v. D)
Nous nous rendons compte que le lien qui unit le
Père céleste à son enfant
obéissant est un lien qui permet une
relation étroite que d'autres ne peuvent pas
avoir : "le secret de
l'Éternel est pour ceux qui le
craignent" ; "l'Éternel dit :
Cacherai-je à Abraham ce que je vais
faire ?"
(Genèse 18: 17) ;
Jésus dit : " ...
il vous a été donné de
connaître les mystères du royaume des
cieux"
(Matthieu 13: 11).
Comment le Seigneur pourrait-il nous faire part
de ses secrets, de ses pensées, de ses
plans, "recevez mes
instructions"
(Matthieu 11: 29) si nous n'avons pas
la crainte respectueuse qui convient pour lui
obéir dans les choses que nous avons
apprises ?
Nous savons bien qu'on ne peut rien confier
à quelqu'un qui n'en fait qu'à sa
tête, nous sommes les premiers à
retirer notre confiance à celui qui n'est
pas sérieux dans sa conduite, dans ses
paroles.
Nous aimons que nos paroles soient
entendues, n'est-ce pas ?
Nous aimons que ce que l'on commande soit fait
lorsque notre autorité a le droit de se
manifester, soit en tant que parents, soit comme
responsables d'un groupe, d'une activité
quelconque.
S'il est normal qu'il en soit ainsi, à plus
forte raison, devrions-nous nous soumettre à
celui que nous appelons "SEIGNEUR" dans nos
prières !
Si déjà nous nous sommes pliés
à ce que les Écritures disent en
replaçant, dans notre coeur et dans nos
pensées, Jésus comme (1) SEIGNEUR et
(2) comme "Sauveur", nous devons aussi apprendre
à nous conduire d'une façon qui
montre que nous sommes des serviteurs, des
esclaves et que, en tant que tels, nous
devons avoir la crainte et le respect qui
conviennent.
Mais voilà... ! La crainte est un mot
qui est souvent mal interprété
lorsqu'il est question de l'attitude que nous
devons avoir à l'égard du
Seigneur !
La première définition qui nous vient
à l'esprit est celle qui associe le mot
"crainte" au mot "peur", associé
lui-même au mot "danger".
Ce genre de crainte va à l'opposé de
ce qui est attendu du comportement des enfants de
Dieu. Cette crainte-là..., cette mauvaise
crainte n'a pour objectif que de nous
éloigner de celui qui veut que l'on
s'approche de lui afin de recevoir son pardon, sa
paix et sa joie.
La crainte que Dieu nous demande d'avoir à
son égard doit être différente
que celle qui vient d'être
mentionnée : il nous aime, il nous a
sauvés, alors comment pourrait-il nous faire
du mal lui qui est amour ? "Dieu est amour !"
(1 Jean 4: 8) ; "Dieu a tant aimé le
monde (pécheur) qu'il a donné son
Fils..."
(Jean 3: 16) ; "Christ aussi a souffert une fois
pour les péchés, lui juste pour des
injustes, afin de nous amener à
Dieu..."
(1 Pierre 3: 18)
La crainte qui fait peur n'est pas la bonne
crainte !
La bonne crainte est liée principalement au
profond respect qui est dû à
l'autorité suprême.
La bonne crainte ne se nourrit pas
d'inquiétude, l'inquiétude
détruisant la foi !
La bonne crainte ne doit pas nous causer de
tourments, d'angoisses.
Elle nous console parce qu'elle est riche de
promesses : La crainte
de l'Éternel est une source de
vie...
(Proverbes 14: 27), elle mène à la
vie
(Proverbes 19: 23), elle est pure...
(Psaume 19: 9 /10), elle est le commencement de la
sagesse, de la science
(Psaumes 111: 10 ;
Proverbes 1: 7).
Cette crainte-là n'engendre pas la peur,
elle est "tout bénéfice" pour celui
ou celle qui l'exerce. Jésus, le Fils de
Dieu connaissait la crainte de
l'Éternel, mais jamais il n'eut peur de
son Père !
L'Esprit de l'Éternel
reposera sur lui : Esprit de sagesse et
d'intelligence, Esprit de conseil et de force,
Esprit de
connaissance et de crainte de
l'Éternel.
Il RESPIRERA la
crainte de l'Éternel... Esaïe 11: 2-3 (v. L. S) -
... son plaisir sera la crainte de
l'Éternel... (v. D)
Animé ainsi
de la crainte de Dieu, il ne jugera point selon ce
que ses yeux croiront voir... (v. Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
La crainte que le croyant doit posséder
à l'égard de son Dieu n'a donc rien
à voir avec la crainte qu'Adam et Eve ont
connue après avoir désobéi au
commandement de l'Éternel.
Notre position est bien différente de la
leur... ! La position de tout enfant de Dieu
est différente, car, pour nous :
La crainte qu'Adam et Eve ont connue a
été subie, ils ne l'ont pas
choisie !
Ils ont été dominés par
elle, elle a pris le contrôle de leur
vie !
Étant devenue une des conséquences du
péché, elle les a poussés
à se cacher de Dieu alors qu'autrefois ils
avaient la liberté de s'approcher de
lui.
Cette crainte ayant pris place dans le coeur de
l'homme suite à son péché,
elle sera transmise à toute sa descendance
jusqu'au moment où chacun aura la
possibilité de faire la paix avec Dieu et de
marcher dans la véritable crainte.
Si nos premiers parents avaient gardé la
véritable crainte, celle que Dieu attend
de ses enfants, ils ne seraient pas
tombés dans la
désobéissance et n'auraient
jamais connu la crainte née de la peur,
née de la désobéissance.
Cette crainte que le malin sait utiliser habilement
pour empêcher l'homme de se tourner vers son
Créateur !
Balayons donc cette crainte au nom de
Jésus !
Recherchons la crainte qu'il s'attend à
trouver dans nos coeurs !
Recherchons-la si nous ne l'avons pas encore
trouvée !
Et si nous ne l'avons pas encore trouvée,
c'est parce que Jésus n'a pas encore la
place de SEIGNEUR dans notre vie !
Croyons qu'elle arrivera à grands pas si
nous savons mettre le Seigneur Jésus
à sa place dans notre vie,
c'est-à-dire sur le trône qui lui
revient de droit.
Cette crainte se manifestera d'elle-même si
nous acceptons de nous soumettre devant
l'autorité divine. Un choix qui
dépend uniquement de nous ! Un choix
dont les conséquences seront heureuses si
nous restons dans de bonnes dispositions, mais qui
seront catastrophiques si nous décidons de
vivre dangereusement loin des lois du
Seigneur !
Parce qu'ils ont haï la science,
Et qu'ils n'ont pas
choisi la crainte de
l'Éternel,
Parce qu'ils n'ont point aimé mes conseils,
Et qu'ils ont dédaigné toutes mes réprimandes,
Ils se nourriront du fruit
de leur voie, Et ils se rassasieront de leurs
propres conseils, Car la résistance des
stupides les tue, Et la sécurité des
insensés les perd... Proverbes 1: 29-32 (v. L. S)
Ils n'ont pas choisi la crainte de Dieu parce
qu'ils ont refusé de prêter attention
aux conseils de Dieu, parce qu'ils n'ont pas voulu
se remettre en cause lorsque le Seigneur les
sondait et mettait en lumière leurs fautes
plus ou moins cachées. Par leur conduite,
ils ont méprisé le nom du
Seigneur ! Que la nôtre soit
différente de la leur et prions pour que
nous soyons enseignés de Dieu afin d'avoir
la crainte de son nom, la crainte respectueuse
qu'il attend de nous, ses
rachetés !
Enseigne-moi tes voies,
ô Éternel ! Je marcherai dans ta
fidélité. Dispose mon coeur à la
crainte de ton nom. Psaume 86: 11 (v. L. S)
Instruis-moi dans tes voies, je veux marcher dans
ta vérité ; dispose mon coeur à
révérer ton nom. (v. Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
Cette crainte, nous l'avons soulignée,
n'engendre pas la peur de Dieu, cette peur qu'ont
connue Adam et Eve après avoir marché
dans la désobéissance.
Cette crainte fait que nous allons respecter
l'auteur de notre salut, que nous allons
nous plier avec reconnaissance à SA
volonté, sachant qu'elle est bonne pour
nous et qu'en dehors d'elle c'est le naufrage de la
foi
(1 Timothée 1: 19) !
Un naufrage garanti si nous nous détournons
de Dieu en raison d'un coeur resté mauvais
et incrédule
(Hébreux 3: 12), un coeur qui
n'accepte pas l'autorité pleine et
entière du Dieu souverain malgré ses
appels à la repentance !
.... ils n'ont
point écouté, ils n'ont
point prêté
l'oreille ; Ils ont suivi les conseils, les
penchants de leur mauvais coeur, Ils ont été en
arrière et non en avant. Jérémie 7:
24 (v. L. S)
Pour terminer, j'aimerai conclure en citant
l'exemple Noé : "
C'est par la
foi que
Noé, divinement averti des choses qu'on ne
voyait pas encore, et saisi d'une crainte
respectueuse,
construisit une arche pour sauver sa famille"
(Hébreux 11: 7)
La crainte respectueuse conduit à
l'obéissance ! Une obéissance
qui permet de travailler à notre salut
(Philippiens 2: 12) si nous gardons
la foi !
Jésus est SEIGNEUR! Amen! Montrons, par
notre comportement, qu'il en est bien ainsi et
glorifions-le en marchant dans l'obéissance
à SA Parole!
Qui ne craindrait, Seigneur,
et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es
saint. Et toutes les nations viendront, et se
prosterneront devant toi, parce que tes jugements
ont été manifestés.
Apocalypse 15. 4 (v. L. S)
J-M Ravé 31 octobre 2009 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
c041109