Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

58 - La "couleur" des cieux à venir: Don - Salaire - Récompenses

(k) Le Royaume des cieux (le Paradis) c'est comme...

(Vierge folle ou brebis perdue ?)

Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ?
Et,
s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Matthieu 18: 12-13

Nous connaissons tous ce texte de la Parole de Dieu et nous nous réjouissons de ce que le bon Berger - le Seigneur Jésus - s'est mis à notre recherche avant même que nous le connaissions, avant même que nous fassions partie de son troupeau.

S'il a pu agir de la sorte à notre égard - autrefois - il n'en fera pas moins - maintenant - pour ramener à lui la brebis qui s'est égarée ; cette brebis qui était dans SON troupeau, mais qui, pour une raison ou pour une autre, s'est retrouvée à ne plus être en communion avec sa famille spirituelle.

Le Seigneur Jésus rappelle aux hommes, que la brebis égarée qui leur appartient, à beaucoup de valeur à leurs yeux, tellement de valeur qu'ils vont tout entreprendre pour la retrouver. Tu as aussi toujours de la valeur aux yeux du bon Berger, même si tu t'es égarée !
Ceci dit, notez bien que l'éventualité de la retrouver et de la ramener au bercail n'est pas assurée : "S'il la trouve !"
Qu'il l'a trouve ou qu'il ne la trouve pas, elle a toujours une grande valeur à ses yeux et la perte en sera d'autant plus grande s'il ne peut la ramener.

Et pourquoi ne la retrouverait-il pas ?
Simplement parce qu'elle aurait été dévorée - "le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera" (1 Pierre 5: 8) - ou, pour ce qui concerne particulièrement la "brebis-homme", simplement parce qu'ayant entendu la voix du berger, elle se sera cachée de lui !

Pourquoi se serait-elle cachée de lui ?
(Pourquoi vous cachez-vous... dans votre jardin secret ?)
Par crainte d'être retrouvée et reconduite dans le troupeau où elle perdrait une liberté qui lui est plus chère que la présence continuelle du bon Berger !

Adam où es-tu ? Première brebis égarée de l'humanité !
La même question se pose régulièrement dans toutes les Églises du monde lorsqu'une place est vide alors qu'elle devrait être occupée !
Untel... Unetelle..., où es-tu ? Où étais-tu l'autre jour alors que tu étais attendu (e) par tes frères et soeurs dans la foi ?

La réponse a été donnée la semaine passée lorsque nous avons parlé de l'adultère commis à l'égard de Dieu.
Nous avions mis en évidence différents comportements qui démontraient qu'au travers de nos choix, nous devenions infidèles au Seigneur et qu'en agissant ainsi nous nous égarions loin de la Vérité. Aujourd'hui, plus que jamais, de nombreuses brebis se cachent toujours de Dieu pour vivre leur vie selon ce que bon leur semble.

Ces infidélités, nous les avons démontrées en donnant l'exemple d'une personne qui choisit de laisser "tomber" les rencontres fraternelles pour des occupations qui n'ont rien à voir avec le Royaume de Dieu.
Des occupations dont elle ne veut pas se détacher à cause de l'amour qu'elle leur porte. Un amour plus grand que celui qu'elle prétend avoir pour le Seigneur.

Comme nous le disions l'autre jour, il est impossible d'être dans les bras de deux personnes à la fois ! On ne peut pas vivre dans les bras du Seigneur et en même temps dans les bras de nos autres amours, de ceux qui donnent des satisfactions à la chair et non à l'esprit :

... l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Romains 8: 7

Sache que, dans les derniers jours... les hommes
(et les femmes) seront égoïstes..., irréligieux..., aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force... 2 Timothée 3: 1-5

Ne nous leurrons pas par de faux raisonnements en pensant que nous ne sommes pas concernés sous prétexte que nous ne sommes pas des mondains qui jouissent des plaisirs malsains du monde.
N'oublions pas que nos plaisirs - aussi bons, aussi sains soient-ils - s'ils passent avant Dieu, nous placent dans la catégorie de ceux qui "aiment le plaisir plus que Dieu".

En conséquence, nous aurions bel et bien l'apparence de la piété tout "en reniant ce qui en fait la force", tout en refusant ce qui est indispensable pour rester fermes dans la foi.

Réfléchissons quelques instants :
Jésus est-il dans son Église ? N'ayez pas peur de répondre !

Et vous..., êtes-vous aussi dans SON Église ? Là... ne répondez pas trop vite !
Avant de vous exprimer, écoutez d'abord la Parole de Dieu, la Parole du Fils de Dieu, la Parole de celui qui nous jugera au moment opportun si nous ne sommes pas capables de nous juger : "Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés" (1 Corinthiens 11: 31).

Donc, que nous dit le Seigneur Jésus ?

Si quelqu'un me sert, qu'il me suive... Jean 12: 26

Jusque-là, nous pouvons tous nous défendre en disant que nous suivons Jésus et que, tant bien que mal nous le servons, ce qui reste encore à voir ! Mais ne brûlons pas les étapes et voyons la suite de la pensée de notre Seigneur :

... et "là où je suis, LÀ AUSSI SERA mon serviteur...

Je ne veux pas discuter la Parole de Dieu..., je ne veux pas non plus la tordre ! Le Seigneur dépeint clairement la place du véritable enfant de Dieu qui, sauf exception, doit être là où son Seigneur et Sauveur se trouve, là où il l'attend.
Où ça ?
Dans SA maison, une maison de prières où l'on prie !

Si le Fils de Dieu s'est donné la peine de nous préciser que, pour le servir, il faut le suivre et que pour le suivre, il faut être là où il se trouve lui-même, il devient normal de poser quelques questions aux enfants de Dieu qui ne sont pas à leur place.

Elles sont à poser à ceux et celles qui, étant libres de participer aux rencontres de leur Église, ne cherchent pas à se retrouver là où Jésus est.
Je parle de ceux qui sont libres parce qu'ils n'ont pas d'obligation légale ou d'empêchement occasionné par leur travail, leur impossibilité de se déplacer ou en raison de leur santé ou de leur grand âge.

Alors..., n'étant pas avec vos frères et soeurs dans la foi, DANS QUEL BRAS ÉTIEZ-VOUS DONC l'autre jour ? Ou, pour être un peu plus tranchant : avec quoi ou avec qui avez-vous été infidèles à l'égard du Seigneur qui vous invitait dans sa présence ?

Je sais que, pour certains, je vais devenir un rabat-joie, mais si les sentiments de Christ doivent être dans ses serviteurs (Philippiens 2: 5), je dois aussi me soucier de la brebis qui s'est égarée, de celle (au singulier ou au pluriel) qui ne se trouve plus dans le troupeau pour partager la nourriture qui est dispensée.

Personnellement, je préférerais ne plus avoir à m'inquiéter des brebis récalcitrantes, des brebis qui sont peut-être à l'agonie à force d'être sous-alimentées, mais il y a, au fond de moi, quelque chose de Dieu qui me pousse à tout faire pour en arracher quelques-unes du feu, pour autant que ce soit encore possible.
Pour savoir si c'est encore possible, la seule chose à faire est de se mettre au travail et..., si vraiment c'est impossible de sauver les récalcitrantes, au moins le maximum d'efforts aura été fait.
Le Seigneur ne pourra pas me reprocher d'être resté les bras croisés en face de quelqu'un qui allait périr, et l'infidèle ne pourra jamais dire que rien n'a été entrepris pour lui ouvrir les yeux afin qu'elle revienne à une saine raison.

Reprenez les uns, ceux qui contestent ; SAUVEZ-EN D'AUTRES en les arrachant DU FEU... Jude 1: 22

... si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu'il ne s'en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme.
Ezéchiel 33: 9

Le Bon Berger a donné sa vie pour nous sauver, c'est un fait indéniable !
Depuis, en tant qu'enfant de Dieu, quelle que soit notre position dans l'Église, il nous appartient de tout mettre en oeuvre pour sauver ceux qui ont été sauvés, mais qui se sont égarés au point d'être déjà dans le feu !

À qui s'adresse Jude ? À qui dit-il d'en sauver d'autres ?
"À ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus Christ" (1: 1).
De qui parle-t-il ?
Il parle de ceux qui font ou qui faisaient partie de l'Église et qui ne se conduisent pas ou plus comme ils le devraient !

Hélas...! tous ne pourront pas être arrachés du feu
, raison pour laquelle, le Saint-Esprit, par la bouche de Jude, nous demande d'avoir une pitié mêlée de crainte à l'égard de ceux et celles qui gardent leurs tuniques souillées, ceux et celles qui préfèrent vivre dans l'infidélité.

"S'il la trouve !" Disait Jésus en parlant de la brebis égarée !
S'il la trouve ! Sous-entendu qu'il n'est pas certain qu'elle soit retrouvée ! Il n'est pas certain que l'on puisse trouver le chemin de son coeur pour l'amener à la repentance afin qu'elle prenne la bonne décision !
L'amour pour le Maître étant moins fort que l'attrait des passions personnelles, mais l'amour du Maître devant quand même se manifester un peu, plusieurs préféreront vivre dans l'adultère, dans l'infidélité, en croyant n'avoir rien perdu.

Dans le monde, il y a des hommes mariés qui ont une double vie et qui veulent, à tout prix, garder leur l'épouse et la "maîtresse" qui les a... ensorcelés ; pas question de divorce ou de séparation, ils veulent les deux !
Il y a des chrétiens qui font la même chose à l'égard de leur époux céleste.
Ils veulent bien faire partie de l'Église - épouse de Jésus-Christ - sans pour autant vouloir abandonner leurs amours mondaines, abandonner tout ce qui les empêchent de vivre sainement et saintement pour Jésus-Christ avec les autres rachetés.

Il y a donc des brebis perdues qui resteront perdues parce qu'elles le veulent bien !
Des brebis qui ont fait partie du troupeau, des brebis qui s'étaient engagées dans le chemin étroit tout comme l'avaient fait les vierges folles, ces vierges folles qui n'avaient pas assez d'huile pour aller à la rencontre de l'époux.

Si nous y regardons d'un peu plus près, nous voyons qu'il n'y a pas beaucoup de différences entre les brebis perdues et les vierges folles. Les unes et les autres ne se conduisant pas comme il convient à des enfants de Dieu rachetés à un grand prix (1 Corinthiens 7: 23), des enfants de Dieu qui devraient manifester une profonde et durable reconnaissance.

Allons faire un tour dans l'ancien Testament et voyons comment ceux qui avaient fait la paix avec Dieu se conduisaient, puis mettons en face d'eux, nos brebis perdues et nos vierges folles.

Voici, oh ! qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer ensemble !
C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron, qui descend sur le bord de ses vêtements.
Psaume 133: 1-2

Quel était le problème des brebis égarées ?
Elles ne vivaient plus avec leurs frères et soeurs dans la foi, elles ne partageaient plus la même nourriture, les mêmes enseignements !

Quel était le problème apparent des vierges folles ?
Elles n'avaient pas assez d'huile !

Quel est le point commun entre les brebis égarées et les vierges folles ?
Les unes et les autres n'étaient pas à la bonne place !
Les unes, parce qu'elles s'étaient égarées en suivant un chemin trompeur ;
Les autres, parce qu'elles n'avaient pas assez d'huile.
Ce manque d'huile démontre qu'elles n'avaient pas passé suffisamment de temps au milieu des frères (dans l'Église). Leur présence occasionnelle ne leur permettant pas de recevoir suffisamment de cette huile précieuse dont nous parle David dans son psaume.

Cette huile qui coule en abondance, qui coule, qui coule... et qui nous fait penser à ces fleuves d'eau vive qui doivent sortir de notre coeur, et qui, à leur tour, font penser à ce qui sort de notre bouche !
Cette bouche qui devient un thermomètre et qui donne une idée de la chaleur de notre amour pour notre Sauveur et Seigneur !

Au fait ! Quel a été notre sujet de conversation favori cette semaine ?
La bouche parle de l'abondance de notre coeur ! Si donc elle est restée fermée - ce qui est parfois préférable - force sera de constater qu'il n'y avait pas grand-chose dans ce coeur. Une attitude qui est bien différente d'un chrétien qui est bouillant pour son Seigneur :

Des paroles pleines de charme bouillonnent dans mon coeur... Psaume 45: 1-2

Je suis plein de paroles, L'esprit me presse au dedans de moi ; Mon intérieur est comme un vin qui n'a pas d'issue, Comme des outres neuves qui vont éclater.
Job 32: 18-19

"Voici, oh ! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble..." Nous dit David qui, inspiré par le Saint-Esprit, ajoute une vérité que nous ne devons pas oublier :

C'EST que l'Éternel envoie la bénédiction, La vie, pour l'éternité. Psaume 133: 3

C'EST que l’Éternel a commandé la bénédiction, la vie pour l’éternité. (v. D)

C'est là... ! C'est là que nous recevons LA bénédiction ! "C’est là que Dieu a placé la bénédiction, la vie heureuse pour l’éternité" (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Dans ces versions et dans toutes celles que j'ai ouvertes, deux mots restent les mêmes, comme pour bien faire comprendre qu'il n'y a pas d'autre interprétation à donner : C'EST LÀ !

Maintenant, chacun peut penser ce qu'il veut de la Parole de Dieu, c'est son affaire ! Mais moi je n'ai pas envie de la contester : c'est là..., c'est là... ! Et si c'est écrit de cette façon, c'est certainement parce qu'il y a une bonne raison ! Dieu ne fait pas d'erreur ! C'est LÀ..., LÀ et pas ailleurs ; autrement il nous l'aurait dit !

Je vous rappelle encore, qu'il n'est pas question de montrer du doigt les frères et soeurs qui n'ont pas la possibilité de se déplacer.
Généralement, ils savent prouver leur fidélité au Seigneur par leur désir de se nourrir de la Parole de Dieu et de la partager autour d'eux. Ils savent demander et recevoir des repas à domicile !
Leur solitude ne les empêche pas d'être de véritables témoins de Jésus-Christ, leur bouche parle toujours de l'abondance de leur coeur, car ils ont su faire provision de cette huile précieuse dans le passé.
Leur fidélité a fait qu'ils ont été bénis dans la maison de Dieu, cette maison où ils appréciaient le rassemblement des frères ; la bénédiction va désormais les accompagner tout au long de leur vieillesse jusqu'à la fin de leur pèlerinage plus ou moins solitaire.

L'huile, nous le voyons dans la parabole des vierges folles et des vierges sages, est indispensable. Non seulement elle est indispensable, mais de surcroît, il faut en avoir en réserve afin de ne pas être pris au dépourvu. Quant au moyen de faire des réserves..., nous venons de voir où il fallait aller pour en obtenir gratuitement et à volonté.
Nous savons faire des provisions de nourritures terrestres, pourquoi n'en ferions-nous pas pour entretenir notre vie spirituelle afin de ne pas en manquer quand les temps seront plus difficiles ?

Dernièrement, dans notre région, un magasin a fait une promotion sur des litres d'huile. Trois litres d'huile pour l'achat d'un seul litre sur présentation d'un bon découpé dans le journal.
Comme plusieurs, nous avons profité de cette aubaine tandis que d'autres se sont démenés pour trouver d'autres bons afin de jouir un peu plus de cette offre.
Il n'y a rien à en redire si ce n'est que lorsque l'on fait la même proposition dans le domaine spirituel,  l'annonce ne rencontre que peu d'écho.

Parlez donc du dimanche, présentez-le assorti de la réunion de prières et de la soirée d'études bibliques (3 "litres d'huile" en quelque sorte, au lieu d'un) et vous verrez que cette "huile précieuse répandue sur la tête d'Aaron" n'intéresse pas beaucoup de monde.
En réalité, pour certains enfants de Dieu, il n'est pas si agréable ni si doux d'être avec des frères pour demeurer ensemble, pas si agréable d'être là où le Seigneur Jésus se trouve, d'être là où il répand SA bénédiction.

"Là où je suis, là aussi sera mon serviteur" disait Jésus. (Jean 12: 26).
Notez bien le présent du verbe être : "là où "JE SUIS", pas là où "JE SERAI". Jésus est donc présent dans SON Église, par le Saint-Esprit.
Puisqu'il est présent, il s'attend à ce que ses serviteurs et ses servantes y soient aussi, n'est-ce pas normal ?

Si nous savons faire le plein d'huile quand il est question de l'huile alimentaire, pourquoi certaines vierges, comme celles de la parabole, se refusent-elles à se pourvoir en abondance de l'indispensable ?

Pourquoi un tel décalage dans le comportement ?
Simplement parce que les choses de la Terre ont pris le dessus et que l'on trouve pénible de se retrouver entre frères et soeurs dans la foi. Cette attitude revient à dire que l'amour de Dieu n'est pas dans le coeur de la personne qui se conduit ainsi ; une amourette, une amitié, peut-être, mais pas un amour sincère :

N'aimez point le monde, ni les choses qui sont du monde, car si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui. 1 Jean 2, 15.

Brebis perdues ou vierges folles ! Lesquelles ont le plus de... "chance" de retrouver leur bon sens ?

Difficile à dire, car l'aspect extérieur ne révèle pas toujours l'état intérieur du coeur ! Voyez par exemple ces oignons à fleurs ; vous remarquez qu'ils sont bien gros, qu'ils semblent en bonne santé et qu'il suffirait de les mettre dans un bon terreau pour obtenir soit des tulipes, soit des narcisses selon leur espèce.

Eh bien..., moi je vous dis que vous pourriez attendre longtemps et ne rien voir venir ! Vous pourriez même retourner la terre pour regarder s'il n'y a pas un semblant de vie qui se manifeste. Vous ne verrez rien, absolument rien parce que ces oignons-là ont tout simplement retournés en poussière.
Quoique placés dans un bon élément, couvés par de bons soins, ils sont déjà morts, desséchés à l'intérieur pour avoir été trop longtemps à l'écart dans un milieu défavorable, ils ne peuvent plus manifester la vie.

Il en est de même pour des "croyants" qui vivent continuellement à l'écart du rassemblement des frères, des réunions de prières, des études bibliques, vous pourrez les placer dans de bonnes conditions le dimanche matin, les arroser de prières, s'ils n'ont plus la vie spirituelle en eux, s'ils ont abusé de la patience de Dieu au point qe le Seigneur se soit détourné d'eux, la vraie vie ne reprendra jamais en eux.

L'infidélité constante détruit les liens de l'amour !
L'amour du monde ou de nos plaisirs qui passent avant Dieu affaiblissent régulièrement notre organisme. Cet amour, ces infidélités continuelles agiront ...

- Jusqu'au jour où nous serons sans force !
- Jusqu'au jour où la Parole de Dieu n'aura plus aucun effet dans le coeur !
- Jusqu'au jour où toute trace de vraie vie spirituelle sera indécelable !
- Jusqu'au jour où il n'y aura plus qu'un peu de religiosité pour donner l'illusion qu'il y a encore une différence avec le monde !

Pendant qu'il est encore temps, abstenons-nous "des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme" (1 Pierre 2: 11) ou, si vous préférez : "gardons-nous des désirs humains qui font la guerre à l'âme" (v. en français courant)

Soyons honnêtes ! Nous savons très bien ce qui déplaît à Dieu dans notre vie. Nous connaissons nos péchés "mignons", nous savons où sont nos manquements !
Ne faisons pas semblant de chercher ailleurs ce qui est sous nos yeux et qui, aux yeux de nos frères et soeurs dans la foi, est visible comme notre nez au milieu de la figure !
Ne soyons pas hypocrites en demandant au Seigneur qu'il nous montre ce qu'il nous a déjà montré tant de fois !

Ne jouons pas avec l'amour de Dieu ! ne nous amusons pas à tirer sur la corde de sa patience ! C'est l'éternité qui est en jeu !

Une éternité où tu pourrais te retrouver là où il y aura des pleurs et des grincements de dents ! Pourquoi ? Parce que l'infidélité amène toujours des larmes lorsqu'elle est révélée !

Et si Jésus pleurait sur toi comme il pleura sur Jérusalem parce qu'elle n'avait pas voulu profiter du temps de grâce qui lui était accordée ? (Luc 19: 41)
Dans l'éternité le Seigneur ne pleurera pas sur ton sort si tu es rejeté (e), il sera ton juge et non ton avocat !
Il ne pleurera pas, car il saura qu'il a tout fait pour te sauver de l'enfer !

Le Bon Berger a donné sa vie pour nous sauver, vous ne pouvez pas le contester et vous ne pourrez pas le contester, même en enfer !

Comprenons bien qu'à partir du moment où les enfants de Dieu, fidèles à leur Seigneur, sont appelés à en arracher quelques-uns du feu, c'est bien parce que ces derniers ont quitté depuis longtemps la voie de la sagesse et qu'ils ont été sourds à tous les appels qui les mettaient en garde !

Ils sont déjà DANS le feu même s'ils ne s'en rendent pas compte !
Ils sont DANS le feu aussi vrai que nous sommes assis AVEC Christ DANS les lieux célestes (Éphésiens 2: 6).
Ils sont DANS le feu, c'est la vérité... ! Et c'est la vérité parce qu'il faut tout faire pour les en arracher !

N'attendez pas d'en être arrivés à cette extrémité, car un temps viendra ou plus personne n'essaiera de vous sortir du feu dans lequel vous vous êtes jetés à cause de vos infidélités. Plus personne ne sera là pour vous exhorter, car ce sera le temps où cette Parole de Dieu s'appliquera à la lettre :

Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.
Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre.
Apocalypse 22: 11-12

Je termine par un texte qui date de 150 ans en arrière et qui encourageait les enfants de Dieu de l'époque à voir leur péché en face et non à perdre du temps à le chercher là où ils savaient qu'ils ne trouveraient rien afin de se donner plus ou moins bonne conscience.

"Quelques-uns sont venus pour apprendre à connaître l'obstacle qui les arrête dans la voie chrétienne et ils le connaissent depuis longtemps. La lumière ne nous manque pas. Mais l'on fait avec le mal, comme le père qui joue avec son enfant.

L'enfant s'est caché derrière le rideau et le père le cherche partout ; il voit ses petits pieds dépasser le rideau et entend ses rires étouffés, mais il le cherche ailleurs, partout, excepté où il sait qu'il est.

Nous faisons de même à l'égard du péché.
On sait où est son péché, on le voit et on l'entend, mais on le cherche avec soin partout où l'on sait qu'il n'est pas.

Allez donc dans ce petit coin dont vous vous tenez soigneusement éloignés et auquel vous avez toujours tourné le dos et vous trouverez votre péché..... »
(Le réveil d'Oxford)

***

 Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j'ignore. Psaume 19: 13

Qui est-ce qui connaît ses fautes commises par erreur (**) ? Pardonne-moi celles que j'ignore ! (v. Bible annotée)


(**) Par erreur : Il s'agit ici de péchés non prémédités, commis par inadvertance ou faiblesse, et pour lesquels la loi prévoyait certains sacrifices (Lévitique 4.2 ; 5.15). Bible annotée.


Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé 13 novembre 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C22112010