Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

4 - De l'esclavage à la liberté - De la liberté à "l'esclavage"

C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis.
Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Galates 5: 1 (v. L. S)

Nous sommes tous épris de liberté, n'est-ce pas ? Mais qu'est-ce que la liberté exactement ?
Diverses définitions vont nous donner quelques idées de la liberté, idées aussi vraies que trompeuses lorsqu'il s'agit d'explications humaines.
Définitions vraies, parce que l'idée de base exprimée ne peut être contredite.
Définitions trompeuses en même temps, parce que la liberté en question ne saurait être suffisante pour que l'individu en goûte continuellement sans finir par en souffrir. La vraie liberté ne rend pas malheureux !

- D'abord, la liberté semble être la condition d'une personne qui n'est pas retenue prisonnière.
De ce côté-là, la majorité d'entre nous est libre. Cette liberté, même si elle est précieuse, est pourtant insuffisante. Il suffit de regarder autour de nous pour nous rendre compte que les gens que nous côtoyons, quoique libres de leurs mouvements, n'en sont pas pour autant heureux.
Il faut donc connaître une autre liberté !

- Deuxièmement, la liberté pourrait être la condition de celui qui n'est plus obligé de servir un maître, qui ne subit plus l'esclavage d'un travail ou l'autorité d'un employeur, par exemple.
Là encore, cette liberté ne saurait être suffisante ! Combien de personnes à la retraite sont malheureuses dans leur liberté, alors qu'elles possèdent les moyens de vivre correctement.
Il faut donc connaître une autre liberté !

- Troisièmement, la liberté pourrait être définie par le fait de pouvoir faire ce que l'on a envie de faire, de pouvoir dire ce que l'on a envie de dire.
Cette façon de voir la liberté n'apporte pas plus le bonheur que les précédents points n'ont pu le faire.
Non pas que cette liberté soit malsaine, mais reconnaissons qu'elle est souvent mal utilisée et qu'elle a permis de nombreux dérapages en ouvrant la porte à des manifestations de mécontentements un peu partout dans les familles et dans le monde. Une liberté qui sert souvent à faire plus de mal que de bien !
En effet, il est rare que cette liberté-là soit utilisée pour montrer sa gratitude envers les dirigeants qui nous gouvernent. Ce genre de "droit", dans la façon dont il est utilisé aujourd'hui, ignore bien souvent ce que veut dire le mot "reconnaissance".
Il faut donc connaître une autre liberté !

En compulsant divers dictionnaires, il me serait facile d'allonger la liste de toutes ces libertés qui ne rendent pas l'homme heureux, mais, ne voulant pas rester sur une note négative, je voudrais terminer cette liste "mondaine" par une définition qui sera une belle passerelle pour passer au message de l'Évangile :

La liberté est l'état de celui qui n'est pas soumis à une (ou des) contrainte externe. (Lexilogos, dictionnaire de français)

Avec une telle définition, je ne puis m'empêcher de citer une parole de l'apôtre Pierre qui pourrait très bien accompagner cette définition. Une parole qui est destinée aux enfants de Dieu. Parole d'avertissement qui laisse entendre que
le péché nous prive de la vraie liberté à partir du moment où nous le laissons dominer sur nous.
Pensons simplement à la colère, aux mouvements d'humeur que nous n'arrivons pas toujours à canaliser et qui montrent que nous ne sommes pas aussi libres qu'on voudrait le faire croire : "
Laisse la colère, abandonne la fureur ; Ne t'irrite pas, ce serait mal faire" (Psaume 37: 8) ; "Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous" (Éphésiens 4: 31).

... chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. 2 Pierre 2 : 19 (v. L. S)
... on est esclave de ce par quoi on est vaincu. (v. Bible annotée)


Le terrain étant déblayé, il est facile maintenant de laisser la place au Seigneur Jésus qui invite chacun à connaître la vraie liberté ! Cette liberté où l'on n'est plus soumis à des contraintes ! Cette liberté qui, pleinement acquise, manifestera que nous sommes "libres du péché" (Romains 6: 7) alors qu'autrefois nous étions "asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés" (Tite 3: 3).

Autrefois nous étions..., mais aujourd'hui, qu'en est-il ? Que reste-t-il de mon ancienne vie, de mes anciennes passions ? Suis-je aussi libre que je voudrais l'être ? Aussi libre que le Seigneur Jésus voudrait que je le sois ?

Non..., n'allons surtout pas répondre que nous sommes libres !
L'apôtre Paul avait remarqué que, dans sa propre vie, il ne faisait pas le bien qu'il aurait désiré faire et qu'au contraire il faisait le mal qu'il ne voulait plus faire !

Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas....
Misérable que je suis !
Qui me délivrera du corps de cette mort ?... Romains 7: 18-19 et 24 (v. L. S)

En aucun cas je ne veux utiliser ce texte pour me trouver des excuses ! Loin de là ! Il va plutôt me montrer que
la liberté s'acquiert petit à petit, que c'est un travail de longue haleine parce que la chair a encore trop souvent son mot à dire et que, malgré sa faiblesse, elle réussit souvent le tour de force de nous éloigner de l'essentiel !

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez RÉELLEMENT libres. Jean 8: 36 (v. L. S)

Ce "si" est là pour signifier que la possibilité de nous rendre libres, réellement libres, est soumis à des conditions. Non pas que le Seigneur ait envie ou non de nous libérer, mais plutôt que nous, nous ayons la ferme volonté d'être délivrés de tout..., je le répète, DE TOUT ce qui entrave notre marche !

Jésus ayant payé le prix pour que nous ayons la possibilité d'être libres, cette liberté-là doit :
 
1) Se prendre, mais
se prendre au détriment de notre ancienne vie d'esclave du péché.
2) Elle doit
s'accepter par la foi avant même d'en voir les effets bénéfiques, car l'ennemi de nos âmes ne manquera pas de montrer toutes les "libertés" que nous allons perdre.
3) Elle doit
s'apprendre dans la... soumission. (Pour être libéré, il est indispensable de suivre les instructions du Libérateur !)

N'est donc pas libre qui le veut simplement !
Certains pensent être libres parce qu'ils prétendent vivre "sans Dieu ni maître" !
En vérité, ils sont esclaves comme il n'est pas possible de l'être ! Esclaves et aveugles ne comprenant pas que leur soi-disant liberté les a enchaînés au bon vouloir de la chair. Toujours à son écoute, ils sont prêts à tout faire pour la satisfaire, même à s'endetter, même à détruire leur santé suite à des abus trop nombreux !
Où est leur liberté ?
Où est notre liberté si nous accomplissons les désirs de la chair, si nous ne pouvons pas résister aux diverses tentations qui nous harcèlent ?

"Si donc le Fils vous affranchit, vous serez RÉELLEMENT libres. "

La liberté dont le Fils de Dieu nous parle est désirable par-dessus tout. Elle va nous permettre de nous placer sans contrainte sous l'autorité de notre Créateur, acceptant avec joie qu'il nous montre la voie la meilleure. (Rappel : La liberté est l'état de celui qui n'est pas soumis à une (ou des) contrainte externe)

Jésus ne contraint personne, aussi, c'est donc VOLONTAIREMENT que je me place sous la dépendance de mon Dieu !
Un Dieu qui ne retiendra personne contre sa volonté, un Dieu qui n'enchaînera personne, mais un Dieu qui usera de son amour pour rappeler à lui la brebis qui choisirait de changer de pâturage, de retourner dans son ancienne vie ou d'en reprendre quelques éléments.

C'est VOLONTAIREMENT que je RESTE sous cette dépendance !
C'est volontairement que j'accepte d'être libre en devenant esclave de Jésus-Christ !

Quoi ! être libre dans l'esclavage ?
Oui ! Le Seigneur a promis de briser chacun de nos liens afin que nous ayons la liberté de le servir, lui notre Sauveur et Seigneur !

Seuls ceux qui ont été des esclaves comprennent le sens de la liberté,
d'une liberté qui dépend de l'obéissance !
J'ai été esclave de l'alcool comme d'autres ont été esclaves de la drogue, de l'immoralité, de l'argent, de la table, du jeu, du sport, des loisirs et de bien d'autres choses encore.
J'ai été libéré de cet esclavage, c'est-à-dire que je suis
libre de ne plus boire !

Les mauvaises langues diront que j'ai perdu la liberté de boire un petit coup et que
cette liberté-là m'enchaîne à des restrictions.
C'est vrai et c'est faux en même temps !
C'est vrai qu'en étant libéré de cette chaîne j'ai perdu quelque chose, mais il est faux de dire que je ne suis pas libre !
La "liberté" que j'ai perdue n'est rien en regard de la LIBERTÉ que j'ai trouvée en Jésus-Christ !

Je suis parfaitement libre d'aller au bistrot du coin et d'aller boire un verre de vin, mais je n'ai aucune garantie que je serai libre de ne pas retomber dans l'esclavage !

De l'esclavage à la liberté, OUI !
Mais aussi de la liberté à "l'esclavage" pour rester VÉRITABLEMENT LIBRE !

Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui ! (2 Pierre 2: 19)

Autrefois, c'était l'alcool qui avait triomphé de moi ! Aujourd'hui, c'est Christ qui a triomphé ! Alléluia ! Gloire à Dieu ! Que son saint nom soit béni !
Je puis assurer qu'il est un bien meilleur maître que le précédent et j'ai confiance en lui, croyant qu'il ne cherche qu'à ME conduire dans de verts pâturages (
Psaume 23) même si le chemin qui y mène fait parfois souffrir ma vieille nature !

Pour que les brebis soient conduites là où le bon Berger a envie de les mener, ne doivent-elles pas le suivre en ne le perdant jamais de vue, en écoutant sa voix, ses avertissements ?
N'étant pas encore arrivés dans le pays de la promesse, il nous faut donc toujours avancer, marcher de progrès en progrès, en nous détournant de toutes personnes ou tentations qui pourraient nous faire changer de route, tout en abandonnant volontairement (Dieu n'oblige personne) tout ce qui gène notre marche.

Autrefois sans Dieu et sans espérance, nous étions esclaves du péché !
Christ est venu pour nous libérer,
non pas pour que nous devenions oisifs, mais pour que nous le servions, "le précieux trésor d'un homme, c'est l'activité (Proverbes 12: 27).

En passant des ténèbres à la lumière, nous avons, non seulement changé de maître, changé de père, nous avons non seulement été libérés de nos chaînes, mais nous avons le privilège de nous placer VOLONTAIREMENT sous le joug de Christ.
VOLONTAIREMENT, selon SA proposition !

Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. Matthieu 11: 29: 30 (v. L. S)

Sans doute plusieurs vont manifester une certaine irritation en constatant qu'il est question de quitter des chaînes pour en reprendre d'autres ! Erreur ! Jésus ne nous enchaîne pas ! Il nous invite à marcher dans l'obéissance pour notre propre intérêt ! Il nous invite, il ne force personne à entrer dans son Royaume!

Après avoir accepté Jésus comme Sauveur de notre âme, ne serait-il pas normal que nous le reconnaissions
ENFIN comme le SEIGNEUR de notre vie ?
J'insiste particulièrement sur ce mot "
ENFIN", car bien souvent, par la façon dont nous nous exprimons, quand ce n'est pas par notre façon de vivre, nous plaçons la charrue devant les boeufs.

Je m'explique :
Dans la façon dont nous nous exprimons, (et parfois dans la façon d'annoncer l'Évangile), nous présentons Jésus comme
Sauveur parce que nous avons pris conscience qu'il nous a rachetés de la condamnation éternelle.
Ce fait est INCONTESTABLE, Jésus-Christ est bien NOTRE Sauveur : "
nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde"(1 Jean 4. 14).

Cette étape franchie, nous nous rendons compte que plusieurs ne vont pas plus loin et continuent à vivre sans se soumettre à la discipline du Seigneur.
Ils croient, à tort, qu'une fois sauvés, ils sont sauvés pour toujours indépendamment de leur conduite.
Pour cette catégorie de croyants, Jésus n'est
simplement qu'un Sauveur que l'on peut remercier sans plus. S'il est Seigneur à leurs yeux, il ne l'est simplement qu'à titre honorifique !
En pensant ainsi, ils montrent
qu'ils ne l'ont jamais reconnu comme le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant devant lequel tout genou fléchira un jour (Romains 14: 11) !
Ils ne l'ont pris
que pour un Sauveur venant leur offrir l'assurance de la vie éternelle, un point c'est tout !
Ils ont leur salut en poche... (du moins le croient-ils) et, s'ils ne disent pas textuellement ce qui va suivre, ils n'en pensent pas moins :
"Merci, c'est bien gentil d'avoir pensé à nous, de nous avoir sauvés, mais excuse-nous, la vie est bien courte, il faut en profiter ! À bientôt dans l'éternité... et merci encore !"

Sans vouloir faire les répétitions habituelles pour dénoncer cette erreur, je vous invite à regarder les Écritures qui parlent de Jésus en le présentant
PRIORITAIREMENT comme SEIGNEUR, et ensuite comme Sauveur !

-
C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre SEIGNEUR et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. 2 Pierre 1: 11 (v. L. S)

-
... si, après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du SEIGNEUR et Sauveur Jésus-Christ... 2 Pierre 2: 20 (v. L. S)

-
... afin que vous vous souveniez des choses annoncées d'avance par les saints prophètes, et du commandement du SEIGNEUR et Sauveur... 2 Pierre 3: 2 (v. L. S)

-
... croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre SEIGNEUR et Sauveur Jésus-Christ... 2 Pierre 3: 18 (v. L. S)

Ce n'est pas parce que nous ne le connaissions pas comme Sauveur qu'il n'était pas déjà le Seigneur de tout temps !
Il l'a toujours été ! Qu'on le connaisse ou non, qu'on le sache ou non ! "
Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom afin... que toute langue CONFESSE que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2: 9- 11).
Jésus ne saurait être seulement qu'un Sauveur puisqu'il est avant tout LE SEIGNEUR !
Puisqu'il est Seigneur, puisqu'il l'était AVANT même que je ne le connaisse, comment pourrais-je lui faire perdre cet attribut en n'acceptant pas sa seigneurie, son autorité, alors que je désire sa demeure seigneuriale ?

Dès lors que valent les conversions des personnes qui n'ont jamais reconnu Jésus comme le Seigneur ? "
Crois au Seigneur Jésus (à ce qu'il est et à ce qu'il a fait), et tu seras sauvé (il deviendra ton Sauveur) - (Actes 16: 31). "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jean 20: 28) !

Jésus est-il mon Sauveur si je ne lui obéis pas ? Reste-t-il mon Sauveur si je ne lui obéis plus ?
Laissons la Parole de Dieu nous répondre :

Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis. Luc 6: 46 (v. L. S)

Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux
, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7: 21 (v. L. S)

...
après avoir été élevé à la perfection, (Jésus) est devenu pour tous ceux qui lui OBÉISSENT l'auteur d'un salut éternel..." Hébreux 5: 9 (v. L. S)

Non pas l'obéissance d'un jour, mais l'obéissance pour TOUJOURS !

Jésus est donc Seigneur, il l'a toujours été, et le sera toujours !
Puisque nous témoignons qu'il est notre Sauveur et que nous lui donnons le titre de "Seigneur" lorsque nous le prions, comment expliquer que quelques-uns n'acceptent pas de se soumettre à SA Parole ?
N'est-il pour eux qu'un seigneur d'opérette dont ils chantent les louanges durant les "cérémonies officielles" et qui, une fois le "spectacle" terminé, reprennent leur vie sans nier qu'ils ont eu un "bon culte", mais aussi sans tenir compte de ce qui a été prêché ?

Qu'il n'en soit JAMAIS ainsi pour nous ! Si, par notre bouche nous le proclamons Seigneur, que par nos actes le monde soit à même de voir que nous sommes attachés au service de notre
Seigneur et Sauveur, non pas comme des employés temporaires, mais comme des enfants de Dieu qui ont à coeur de défendre les intérêts de leur Maître.

Nous sommes devenus des serviteurs et des servantes qui ont été libérés de leur esclavage, de la servitude du péché, non seulement pour être sauvés, mais aussi pour devenir OUVRIERS AVEC DIEU (
1 Corinthiens 3: 9), pour devenir ESCLAVES DE CHRIST : "l'homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ" (1 Corinthiens 7: 22) !

Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. 2 Corinthiens 6: 1 (v. L. S)

Il nous reste peu de temps pour travailler ! Bientôt nous aurons terminé notre mission terrestre et nous pourrons bénéficier d'une retraite éternelle dans son Royaume si nous avons été de fidèles serviteurs et servantes du Seigneur !

De l'esclavage à la liberté, tout le monde dit d'accord !
Mais, de la liberté à l'esclavage, à l'obéissance, à la soumission totale à l'égard de celui qui nous a sauvés, c'est une autre paire de manches !
Pourtant, c'est par là qu'il nous faut passer si nous voulons être VÉRITABLEMENT LIBRES !

Alors..., suis-je libre de m'abandonner entre les mains du Seigneur, de rester sous son joug tout en acceptant qu'il soit TOUJOURS le seul qui m'indique la direction à suivre... au travers de SA Parole ?
Suis-je libre de suivre les instructions qu'il me donne, de les mettre en pratique ?
Suis-je libre de l'aimer de plus en plus en aimant de moins en moins ce que le monde me propose ?

La liberté a un goût merveilleux lorsque c'est le Fils de Dieu qui nous affranchit de nos chaînes, c'est une bénédiction qui n'est suivie d'aucun chagrin, une bénédiction sans pareille, tandis que les autres libertés, celles que nous prenons en nous détachant momentanément du Seigneur, celles-là finissent par avoir un goût amer.

Je n'ai jamais été aussi libre par rapport à l'alcool depuis que le Seigneur m'en a délivré. Il est possible de vivre sans ce lien tout comme il sera possible de vivre sans l'esclavage de la drogue, de l'immoralité, de l'argent, de la table, du jeu, du sport, des loisirs et de bien d'autres choses encore !

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez RÉELLEMENT libres. Jean 8: 36 (v. L. S)

Cette liberté s'apprend par la pratique et s'exerce
continuellement, elle est tellement réelle que nous sommes invités à ne pas agir n'importe comment avec elle, à ne pas revenir en arrière (c'est toujours possible, je peux recommencer à boire)

Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair... Galates 5: 13 (v. L. S)

C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis.
Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Galates 5: 1 (v. L. S)

La possibilité de retomber dans l'esclavage est donc possible, cela montre à quel point notre Seigneur nous a véritablement rendus libres :
L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à... des esprits séducteurs et à des doctrines de démons (1 Timothée 4: 1).

Conclusion:
La liberté peut donc être dangereuse
si nous négligeons de nous soumettre à notre Libérateur !

De l'esclavage à la liberté, OUI !
Mais aussi de la liberté à "l'esclavage" pour rester VÉRITABLEMENT LIBRE !

C'est pourquoi nous devons d'autant plus NOUS ATTACHER aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. Hébreux 2: 1 (v. L. S)

(
Grec : De peur que nous ne coulions à côté - afin que nous n'allions pas à la dérive)
"comme un vaisseau qui, au moment d'aborder, est emporté plus loin par le courant et entraîné à sa perte." Luther.

***

Mon âme est attachée à toi.
Psaume 63: 8 (v. L. S)

Je m'attache à tes préceptes
:
Éternel, ne me rends point confus!
Psaume 119: 31



J-M Ravé 17 octobre 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse