Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

35 - Jésus dit : "recevez mes instructions."

Apprendre à être heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la bonne couleur ( 2e partie)

Après l'intermède de la semaine passée qui nous a permis de réfléchir à la façon dont nous sommes entrés dans l'Église de Jésus Christ - soit en passant par la porte, soit en passant par-dessus le mur - nous revenons au Sermon sur la montagne afin de nous exhorter mutuellement en se penchant sur toutes ces expressions : "heureux ceux qui..."

Tout le monde désire être heureux, mais le bonheur a son prix ! Un prix que bien peu sont prêts à payer préférant se contenter de quelques instants d'euphorie à renouveler régulièrement ; des joies éphémères qui n'ont rien à voir avec le véritable bonheur.

Les temps actuels semblent peu propices au bonheur. Ce sont des temps difficiles où l'inquiétude envahit peu à peu le monde, mais, pour nous qui avons donné notre vie à Christ, pour nous qui avons accepté qu'il soit le SEIGNEUR et MAÎTRE de notre vie - pas seulement le Sauveur - nous savons que ces temps difficiles doivent arriver.

Sans vouloir faire de politique, nous voyons qu'Israël fait la une de tous les quotidiens en raison des derniers événements. Force est de constater que la Parole de Dieu, la Bible, est, une fois de plus la vérité lorsqu'elle déclare que :

... je (l'Éternel) ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris ; Et TOUTES LES NATIONS DE LA TERRE s'assembleront contre elle. Zacharie 12: 3

Le tollé quasi général qui s'est manifesté ses derniers jours, montre une fois de plus, que, lorsqu'il s'agit d'Israël, l'unanimité se fait contre les descendants de Jacob.

Il ne nous appartient pas de juger qui que ce soit puisque c'est l'ÉTERNEL QUI A DIT qu'il ferait de "Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples".

Sachant que ces choses viennent de Dieu, nous devons être d'autant plus vigilants et redresser notre tête (Luc 21: 28) tout en ayant soin de bénir les descendants d'Abraham :

L'Éternel dit à Abram : ... Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront... Genèse 12: 2

En ce même temps,
Israël sera, lui troisième, uni à l'Égypte et à l'Assyrie, Et ces pays seront l'objet d'une bénédiction. L'Éternel des armées les bénira, en disant :

- Bénis soient
l'Égypte, mon peuple,
- Et
l'Assyrie, oeuvre de mes mains,
- Et
Israël, mon héritage ! Esaïe 19: 24

À la lecture de ce passage d'Esaïe, nous voyons bien que certains fils d'Ismaël auront une part non négligeable au côté d'Isaac.
Bénissons donc la descendance d'Abraham (ne maudissons personne) et, puisque nous sommes conscients des événements qui se déroulent sous nos yeux, préparons-nous afin d'être prêts à rencontrer le Seigneur qui a promis de venir chercher ceux qui lui appartiennent. Il vient bientôt !

Loin d'être indifférents à la situation mondiale et aux malheurs des uns et des autres, nous sommes invités à prendre conscience de la gravité des événements qui marquent une époque particulière, celle de l'enlèvement de l'Église !

Nous avons sous les yeux, des signes annonciateurs montrant CLAIREMENT que nous sommes dans la saison qui promet le retour du Seigneur Jésus. Cette saison, c'est l'été ! L'été qui est déjà bien avancé puisqu'il a déjà vu reverdir le figuier (Israël) en 1948 après plus de 19 siècles de dormance (Matthieu 24: 32 ; Marc 13: 28).

Nous sommes donc en marche vers l'autre bord, un bord qui se rapproche un peu plus chaque fois que la terre souffre ou qu'Israël est meurtri ou que les peuples s'entre-déchirent ou que la morale descend d'un cran au nom de la liberté.
Nous sommes en marche vers l'autre bord un peu plus chaque fois que nous entamons une nouvelle journée.

Quoique nous ayons reçu bien plus de connaissance que ceux et celles qui étaient venus entendre Jésus sur la montagne, nous avons besoin de réfléchir à ces béatitudes qui sont le sujet de notre méditation.
Des béatitudes dont la plupart promettent un bonheur à venir, pour autant que nous restions fermes dans notre attachement au Seigneur en dépit des épreuves que nous rencontrons.

Nous avons besoin de regarder si ces enseignements sont restés ancrés en nous, alors que nous déclarons avoir construit les fondations de notre vie sur le Roc et non sur le sable.
En effet, il n'est pas improbable que nous ayons oublié ces béatitudes - "heureux ceux qui..."- et qu'en raison de cet oubli, nous réagissions mal lorsque le bonheur promis n'a pas la couleur espérée ou qu'il se fait attendre.

Nous avons déjà examiné deux de ces béatitudes qui parlent du bonheur présent (Matthieu 5: 3 & 10) :

- Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est (déjà) à eux !
- Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est (déjà) à eux !

Pauvre en esprit et persécuté pour la justice (Jésus) ; deux situations qui attirent l'attention de notre Dieu, car :
- D'un côté nous reconnaissons dépendre totalement de lui.
- De l'autre nous défendons son Nom au détriment de la tranquillité de notre vie.

Le Royaume de Dieu étant à nous - puisque nous remplissons ces deux particularités en étant "mort à nous-mêmes" (est-ce bien vrai ?) - nous n'avons pas pour autant la satisfaction de vivre dans la tranquillité de l'Eden comme Adam et Ève avant la chute.

L'adversité et les conséquences du péché (originel) ne manqueront pas de laisser des traces dans nos vies ; le deuil, les larmes, la tristesse, la souffrance restent le lot de chacun. Mais..., pour ceux qui vivent EN Christ, la promesse du Seigneur ne fera pas défaut : Ils seront consolés (Matthieu 5: 4) !

Heureux les affligés, car ils seront consolés !

 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Apocalypse 21: 4

Une consolation éternelle que tout le monde n'aura pas le plaisir de connaître, il faut malheureusement le dire et le répéter afin que nous-mêmes nous restions vigilants.

Le chemin large qui conduit à la perdition éternelle, chemin de liberté où l'on veut vivre sans Dieu ou avec lui selon nos propres lois, est un chemin, qui, en dépit des apparences, n'apporte pas que du bonheur.
En effet, que l'on soit dans le chemin étroit ou dans le chemin large, chacun connaît le deuil, les larmes, la tristesse et la souffrance : "L'homme naît pour souffrir, comme l'étincelle pour voler" (Job 5: 7).

La différence fait qu'un jour les uns seront consolés tandis que les autres, ceux qui auront vécu sans Christ, ceux qui auront refusé la grâce qui leur était offerte et ceux qui auront été de mauvais serviteurs ou de mauvaises servantes, passeront l'éternité là "où il  aura des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 25: 30), c'est-à-dire.... : dans "l'étang ardent de feu et de soufre" (Apocalypse 21: 8) !

Aujourd'hui, les larmes sont le lot de tous les hommes, mais, demain, lorsque sonnera l'heure de l'éternité, elles ne seront plus notre part si nous avons été fidèles, si nous avons combattu le bon combat en persévérant dans l'obéissance et la sanctification.

Cette espérance vivante dont parle l'apôtre Pierre (1 Pierre 1: 3-6), devrait nous apporter un peu de baume dans notre coeur lorsque les vents sont contraires, car le temps des larmes, des chagrins aura une fin.

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés,
- pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts,
- pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est
réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !
C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut,
vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves... 1 Pierre 1 : 3-6

Affligés..., attristés ? Oui sans aucun doute ! Mais réconfortés par la pensée que nous serons consolés éternellement.

En comparant plusieurs versions, les traducteurs ont parlé, de ceux qui pleurent (v. Bible annotée), de ceux qui mènent deuil (v. D) et de ceux qui sont dans l'affliction (v. Ostervald et v. L. S). Ces différences ne nous dérangent pas, au contraire elles rassurent chacune de ces catégories en promettant à tous ceux qui ont du chagrin dans leur coeur d'être un jour consolé.

L'évangéliste Luc, quant à lui, met l'accent sur ceux qui pleurent (Luc 6: 21) les assurant qu'un jour ils seront dans la joie. Une pensée qui devrait déjà leur donner du bonheur.

Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ! Luc 6: 21
Heureux les affligés, car ils seront consolés !
Matthieu 5: 4

Il parle aussi, et c'est intéressant, du revers de la médaille. Il présente ceux qui ont déjà leur consolation : "Mais, malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation " ! (Luc 6: 24)

Ce texte mérite que l'on s'y attarde afin de ne pas agir comme ces personnes qui ont placé leur confiance uniquement dans leurs richesses ou dans les joies de ce monde.
La seule consolation qu'ils ont, c'est de pouvoir jouir des biens qu'ils possèdent aussi longtemps qu'ils le pourront. "Ils ont confiance en leurs biens, et se glorifient de leur grande richesse" (Psaume 49: 6) ; "Mangeons et buvons, car demain nous mourrons" (1 Corinthiens 15: 32).
En résumé ils disent : "Profitons de la vie et des joies qu'elle nous apporte pendant que nous avons la possibilité. Quant à l'éternité ! On verra bien quand on sera de l'autre côté !"

Cela me fait penser à la parabole de l'homme riche. Un chef d'entreprise qui nourrissait son âme avec les biens de ce monde (Luc 12: 16 à 21) oubliant que son âme n'était pas appelée à rester dans son corps mortel, mais à vivre une éternité dans la présence de Dieu ou loin de lui.

Cela me fait aussi penser au mauvais riche et à Lazare. Mauvais riche parce qu'on le retrouve dans l'éternité en proie aux tourments... éternels. Il avait reçu ses biens durant sa vie terrestre (Luc 16: 25), il avait reçu les biens qu'il désirait. Ceux auxquels son âme était attachée. Il fut comblé et consolé d'avoir pu obtenir tout ce que son âme désirait pour un peu de temps !
Une âme insouciante qui ne chercha point à connaître celui qui lui avait donné le souffle de vie.
Combien, comme ces hommes riches, ont placé leur confiance, leur consolation et leur joie dans les biens de ce monde ou dans les plaisirs qu'il peut apporter ?
Sommes-nous de ceux qui ne trouvent leur consolation, leur joie que dans les choses de la terre ? De ceux qui "aiment le plaisir plus que Dieu" (2 Timothée 3: 1-4) ?

Je ne puis m'empêcher de penser à ces personnes de 70 ans et plus, qu'elles soient dans des homes de personnes âgées ou non, ces personnes dont une partie prétend croire en Dieu, mais qui tout au long de leur vie ne se sont jamais souciés de Dieu.

Un petit calcul permet de relever que 50 ans de vie sans participer à un culte représente 2700 dimanches où le jour du Seigneur n'a pas été mis à part pour le sanctifier !
Et plusieurs de ce genre de... "croyants", espèrent tout de même aller au Ciel !

Notre consolation, dans les temps de la fin que nous vivons, c'est justement que ces temps-là auront une fin. Mais est-ce bien une consolation pour chacun d'entre nous ?
Oui, si nous avons placé notre affection aux choses d'en haut ! Oui, si nous souffrons pour Christ !

... SI vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation. 2 Corinthiens 1: 7

Cette logique qui semble un peu simpliste ne renferme pas en elle-même une règle absolue.
En effet, il faut savoir souffrir pour la bonne cause !
Souffrir "comme un bon soldat de Christ (2 Timothée 2:3) ; "comme un chrétien" (1 Pierre 4: 16) et non "comme un meurtrier, ou un voleur, ou un malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui" (1 Pierre 4: 15).

Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux...
Matthieu 5: 11-12

Mais je ne veux pas sauter des étapes en développant cette béatitude qui renforce celle que nous avons vue il y a quinze jours : "Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est (déjà) à eux ! (Matthieu 5: 10).
Notre nature adamique, charnelle, ayant toujours la possibilité de se manifester, nous pourrions encore mal réagir aux persécutions, raison pour laquelle il convient de nous remémorer la béatitude parlant de la douceur que nous devrions avoir. Une douceur qui fera barrage aux excès que nous avions autrefois lorsqu'il s'agissait de se défendre (Matthieu 5: 5).

Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! (v. L. S., v. D., v. D. M)
Heureux ceux qui sont doux, parce qu'ils hériteront la terre. (v. Bible annotée)

 Débonnaire : Qui se caractérise par une grande bonté, une tendance à se montrer favorable et secourable à autrui. Qui est facile à vivre, qui se montre accommodant, conciliant dans ses rapports avec autrui. Qui joint douceur et bonté (divers dictionnaires)

Ces définitions nous renvoient à la Parole de Dieu où plusieurs textes vont dans la même direction :

- Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Philip. 4: 5

- Le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience,
la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance... Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Galates 5: 22-24

- Comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde,
de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Colossiens 3: 12

-
Que la bonté et la fidélité ne t'abandonnent pas ; Lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton coeur. Proverbes 3: 3

L'épître aux Colossiens nous invite à nous revêtir de cette bonté et de cette douceur. À ma grande honte je prends conscience que je suis encore bien mal vêtu de ce côté-là en réalisant que je manque d'amour et de compassion.
Un domaine à étudier sérieusement et prochainement puisque "si je n'ai pas la charité (l'amour), je ne suis rien" (1 Corinthiens 13. 2)

Pour remédier à cette "nudité", nous sommes invités à nous revêtir du Seigneur Jésus-Christ. Nous en revêtir en marchant encore et toujours dans l'obéissance et dans la sanctification.
Cette sanctification n'est pas un vain mot. Le Saint-Esprit met en lumière nos "lacunes", et, parce qu'il le fait, nous savons que nous marchons dans la vérité, car Dieu continue à nous modeler, continue à émonder le sarment que nous sommes.

C'est quand l'esprit de Dieu reste silencieux qu'il y a du souci à se faire.
C'est aussi quand nous ne faisons plus de progrès ou que nous n'avons plus envie d'en faire qu'il devient urgent de s'intéresser à la santé de notre âme et de couvrir notre nudité spirituelle.
Savez-vous que le chrétien est le mieux habillé du monde ? Connaissez-vous les habits qu'il doit avoir ?

- Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. Romains 13: 14

-
Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Éphésiens 6: 11

-
Revêtez la cuirasse de la justice. Éphésiens 6: 14

-
Revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Colossiens 3: 12

-
Revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Colossiens 3: 14

-
Revêtez-vous d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux. 1 Pierre 5: 5

En considérant cette liste, nous prenons conscience que notre tenue actuelle n'est pas encore réglementaire, aussi, c'est véritablement une grâce de pouvoir bénéficier de ce temps de patience dont nous parle Pierre dans son épître : "Dieu use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3: 9).
Cette répétition, loin d'être gênante, nous apporte un grand soulagement en voyant le travail qu'il a encore à faire dans nos vies !

Heureux les débonnaires (les doux), car ils hériteront la terre !
À la lecture de toutes les béatitudes nous nous rendons compte que les auditeurs de l'époque devaient avoir quelques difficultés à comprendre ce Sermon sur la montagne. Seule la soif de connaître Dieu pour faire la paix avec lui pouvait les engager à :

1) passer par la porte étroite,
2) mourir à eux-mêmes en remettant leur vie entre les mains du Seigneur.
3) À demeurer vigilant afin de faire partie de cette Épouse sans tache ni ride.

Avons-nous toujours cette soif de mieux connaître notre Sauveur ?
L'héritage que nous espérons - Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! - cet héritage ne saurait être la terre sur laquelle nous marchons même si nous savons que durant le millénium nous régnerons avec Christ. L'héritage qui nous concerne est cet héritage éternel, cette nouvelle Terre !

Nous attendons, selon SA promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. 2 Pierre 3: 13

Sommes-nous de ceux qui attendent ? Ne répondez pas trop vite, vous pourriez vous mentir à vous-mêmes !
Vous l'attendez SI vous marchez dans la sanctification ! SI vous marchez de progrès en progrès.
Vous l'attendez si vous faites partie de la classe des vainqueurs !
Une classe dont le Seigneur Jésus parle à toutes les Églises de l'Apocalypse, y compris à celle de Laodicée !

Les vainqueurs ont la particularité d'être restés bouillants pour servir le Seigneur, pour le louer, pour s'instruire de SA parole. Est-ce bien notre attitude ?
Les vainqueurs se reconnaissent aussi parce qu'ils s'exhortent les uns, les autres ! Le faisons-nous ?

Veillons..., soyons attentifs afin que le feu de notre premier amour
ne soit pas étouffé par l'amour du monde ou des choses qu'il propose.

 La belle saison est souvent propice à un sérieux relâchement qui freine l'ardeur de plusieurs enfants de Dieu. Qu'ils sachent que leur laisser-aller, en ces temps de la fin, est une attitude dangereuse pour eux et qu'elle incommode et attriste ceux et celles qui cherchent à atteindre "le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ" (Philippiens 3: 14).

Comment entretenez-vous le feu que vous faites lors de vos pique-niques ? Vous rajouter du bois ou du charbon de bois !
Comment entretenez-vous la flamme de votre premier amour ? En diminuant ou en augmentant le temps passé avec le céleste Époux ?

Pour terminer, une dernière pensée que je vous invite déjà à méditer. Elle nous servira dans quelques semaines lorsque nous passerons à l'étape de travailler pour être "sans tache, ni ride, ni rien de semblable" (Éphésiens 5: 27) :

Obéissance ou souffrance !

 Depuis le jardin d'Éden, la désobéissance a conduite à la souffrance. C'est une loi que nous ne pouvons pas contourner.
Elle serait même bénéfique pour nous, car, dans la souffrance, nous pourrions être amenés à chercher la face de Dieu, à nous repentir d'un péché particulier pour ensuite connaître la délivrance.

 Pourquoi souffrons-nous ? Est-ce à cause d'un péché ? De la désobéissance ou de la correction que le Seigneur inflige à ceux qu'il aime? "Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle et repens-toi (Apocalypse 3: 19).

***

Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ;

instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l'inspiration de la grâce. Colossiens 3: 16


J-M Ravé 5 juin 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse