Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

33 - Jésus dit : "recevez mes instructions."

Apprendre à être heureux quand le bonheur ne semble pas avoir la bonne couleur (1e partie)

"Les promesses rendent les fous joyeux" !
Cette maxime ne nous étant pas inconnue, j'ai cherché sur internet la meilleure définition que les gens du monde donnaient à cette expression. La voici :
"Il faut être fou pour croire à une promesse et se réjouir d'avance alors que l'on n'a rien de concret."

Sommes-nous joyeux ce matin ?
Sommes-nous encore capables de nous réjouir des promesses qui nous ont été faites au travers des saintes Écritures quoique nous n'ayons rien de palpable entre les mains ?
Remarquez..., c'est vite dit que le chrétien n'a rien entre les mains !
N'a-t-il pas la paix dans son coeur ? Dieu ne l'a-t-il pas marqué de son sceau en lui donnant les arrhes de l'Esprit (
2 Corinthiens 1: 22) ?
Bien entendu, je ne parle pas des chrétiens de nom, de ceux qui n'ont qu'une étiquette religieuse ou de ceux qui ne veulent pas comprendre que le véritable plaisir ne se trouve qu'en Dieu et que lui seul en est la source.

Heureux l'homme qui... trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit. Psaume 1: 2

Aux yeux des hommes, notre bonheur d'enfants de Dieu est une folie, car
il est basé sur de nombreuses promesses qui ne s'accompliront qu'à la condition de garder la foi dans celui qui les a faites et de marcher dans l'obéissance à SA Parole. Tout un programme !
C'est de la folie, n'est-ce pas ? Mais cette folie est chaudement recommandée par l'apôtre Paul :

Que nul ne s'abuse lui-même : si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage. Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. 1 Corinthiens 3: 18-19

Devenir fou aux yeux des hommes, à cause du Royaume des Cieux, devient donc SAGESSE
aux yeux de notre Père céleste. Sagesse, parce que nous fixons les yeux sur l'éternité et non sur le présent éphémère.
Les joies du monde sont passagères. Lorsqu'elles sont arrivées à échéance il faut que d'autres plaisirs, aussi provisoires, prennent la place, et, ainsi de suite, jusqu'au jour où il ne reste plus que le souvenir des temps anciens.
Combien de personnes âgées n'ont-elles plus
que les joies du passé pour alimenter leurs vieux jours ? Ne connaissant pas Christ, n'ayant pas l'espérance de la vie éternelle, elles survivent avec "Hier" et passent leurs derniers instants dans les "regrets" des joies d'antan au lieu de vivre dans la joyeuse espérance des enfants de Dieu.

Quant à la sagesse mondaine pouvant encore se manifester dans la vie de quelques-uns des croyants qui voudraient ménager la chèvre et le chou en partageant leur vie entre Dieu et le monde,
cette sagesse mondaine et charnelle est de la pure folie.
Elle est folie, car elle ne prend pas en considération la valeur incommensurable de la vie éternelle ni le fait que l'on ne peut pas servir deux maîtres à la fois (
Matthieu 6: 24) !

Celui qui n'est pas avec moi (dit Jésus) est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. Matthieu 12: 30

Dans ces temps de la fin, et conformément à ce que nous dit l'Écriture, nous constatons, avec beaucoup de tristesse, que
cette folie-là se manifeste ouvertement.
En effet, il y a toujours davantage de croyants qui deviennent négligents dans leurs rapports avec le Corps de Christ, toujours plus qui rechignent à être enseignés au point de méconnaître l'essentiel de l'Écriture.

Leur méconnaissance de la Parole de Dieu fait qu'ils ne sont
plus capables de discerner les pièges que le prince des ténèbres a placés sur leur chemin.
Leur naïveté,
conséquente à leur ignorance volontaire, fera qu'ils mettront sur le dos de l'adversaire les épreuves qui leur ont été envoyées et qui étaient uniquement destinées à leur apprendre à se confier dans le Seigneur pour affermir leur foi. "l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable..." (1 Pierre 1: 7)

Pour eux, la vie chrétienne devrait être un long fleuve tranquille où on se laisse simplement bercer par la douce espérance du Royaume de Dieu tout en croyant (faussement) que le Seigneur éloignera d'eux toutes les tempêtes qui pourraient les perturber.
Pour d'autres, la vie chrétienne devrait être un chemin recouvert d'une moquette suffisamment épaisse afin qu'en cas de chute ils se relèvent sans une égratignure, sans que la vieille nature ait à en souffrir.

Ne rêvons pas ! Ne rêvons plus ! Ce n'est pas ainsi que le Seigneur Jésus nous a parlé du chemin qui mène à son Royaume ! Ce n'est pas ainsi que ses disciples en ont parlé !

- Vous aurez des tribulations dans le monde... Jean 16: 33

- ... regardez comme un sujet de joie complète
les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés... Jacques 1: 2

- C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'
il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves... 1 Pierre 1: 6

Le Seigneur, dès le commencement de son ministère, a bien mis les points sur les " i ".
Le Sermon sur la montagne, qu'il adressa à ses nombreux disciples (les douze et les autres), met bien en avant que
le Royaume des cieux ne s'acquiert pas sans difficulté.

À sa simple lecture nous devinons déjà cette pensée de l'Apocalypse qui sera adressée à toutes les Églises. Une pensée que je me répète bien souvent afin de tenir ferme lorsque l'adversité voudrait me faire lâcher prise : "
A celui qui vaincra.... !"

Vainqueur, non pas au travers des oeuvres, mais par une fidélité à toute épreuve !

Il est intéressant d'examiner le chemin qui est proposé à celui qui s'est approché de Jésus. Intéressant de noter quelles sont les étapes par lesquelles il doit OBLIGATOIREMENT passer s'il veut arriver vers l'autre bord et bénéficier du Royaume de Dieu.

1) - Tout d'abord, nous avons le Sermon sur la montagne qui avertit les candidats à la vie éternelle qu'il y aura des difficultés, mais que ces difficultés ne seront jamais des obstacles qui barreraient la route menant vers la cité éternelle. C'est ce que nous verrons dans un instant.

2) - Ensuite, pour ceux qui ont pris conscience de ces vérités et
qui veulent aller plus loin, il leur est indiqué comment ils doivent bâtir leur maison sur le Roc pour qu'elle résiste à toutes les tempêtes qui seront conséquentes à leur choix. Nous en avons parlé la semaine passée.

3) - Puis, ayant accepté les plans du divin architecte, il est expliqué
qu'il faudra s'abandonner volontairement entre les mains du Seigneur, ne plus nous appartenir à nous-mêmes pour faire notre volonté, mais de nous soumettre, en toutes choses à SA volonté (celle du Seigneur) et non à celle de notre chair. Nous en avons aussi parlé.

4) - Et enfin, les trois points précédents ayant été
acceptés, il ne reste plus qu'à travailler à notre salut en faisant tout notre possible pour que nous arrivions dans l'éternité sans tache ni ride.

Cette dernière étape sera la plus longue. Elle nous conduira à prêter UNE GRANDE ATTENTION aux différentes épîtres qui mettent en lumière les tâches et les rides que nous pouvons encore avoir et qui doivent disparaître.
(Souvenez-vous d'Esther et de sa longue préparation avant qu'elle ne comparaisse devant le roi pour savoir si elle allait être acceptée comme reine.)
Qu'avons-nous à faire aujourd'hui, sinon être des témoins, des ambassadeurs pour faire connaître le Royaume de Dieu et son Seigneur à ceux que nous côtoyons ? Qu'avons-nous à faire, sinon
de nous préparer pour le grand départ ?

Plus nous devenons vieux (dans la foi) moins nous devons avoir de rides et de taches !

C'est pourquoi nous ne perdons point courage ; mais si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. 2 Corinthiens 4: 16 (v. Bible annotée)

Qu'on se le dise et surtout qu'on s'en souvienne, Jésus aura "une épouse SANS tache, ni ride" (
Éphésiens 5: 27) !

Ce dernier point, vous l'avez sans doute compris, est quasiment inépuisable. Il nous occupera pendant de nombreuses semaines, de nombreux mois. En vérité, il nous occupera jusqu'à la fin de nos jours, car nous sommes loin d'être parvenus à la perfection demandée : "
Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait" (parole du Seigneur Jésus ; Matthieu 5: 48).

Sachant qu'il ne nous est rien demandé d'impossible et que,
plus nous serons dans la présence du Seigneur, plus il "déteindra" sur nous, nous prenons conscience que cette perfection demandée ne s'obtiendra pas du jour au lendemain.
Il nous faudra donc être attentifs à la voix du Saint-Esprit afin de "marcher de progrès en progrès". Afin de NOUS EFFORCER à marcher de progrès en progrès (ce n'est pas une option, c'est un commandement !) :

... faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, etc... 2 Pierre 1: 5 

Sachant que le Seigneur ne nous a pas laissés orphelins (
Jean 14: 18), n'oublions pas qu'il a aussi pris la précaution de nous donner des hommes qui ont été formés pour nous instruire (Éphésiens 4: 11 et suivants).

... il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs pour le perfectionnement des saints...

Notez au passage qu'un perfectionnement est demandé à ceux qui sont déjà saints !
Ce perfectionnement se fait en suivant les enseignements donnés par les personnes appropriées au moment où elles le donnent, même si ce sont de "simples" évangélistes !

Ceux qui sont définis comme "saints", vous devriez l'être si vous avez donné votre vie à Christ...
Ceux qui sont définis comme "saints" ont donc le désir de se sanctifier
davantage pour rester dans la ligne de conduite que le Fils de Dieu a tracée : "que celui qui est saint se sanctifie encore" (Apocalypse 22: 11).

Le passage cité dans l'épître aux Éphésiens (
4: 11 et suivants) nous montre clairement que l'on doit devenir mieux que ce que nous sommes actuellement.
Il nous fait comprendre que
si nous ne cherchons pas à nous sanctifier davantage, si nous ne voulons pas nous perfectionner, cela démontrerait que nous ne sommes pas encore dans la catégorie des "saints".

Réfléchissez-y et regardez..., regardons si nous faisons bien partie de ceux et celles qui
se sanctifient continuellement, de ceux et celles qui se laissent instruire, qui RECHERCHENT l'instruction. Des "spécialistes" ont été formés par le Seigneur pour que nous ayons la possibilité de nous perfectionner !

(Il les a donnés) en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ... Éphésiens 4: 11 et suivants

C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. Colossiens 1: 28

Le Sermon sur la montagne, simple préparation à la vie chrétienne, va donc permettre de faire
une sélection entre toutes les personnes qui se sont approchées de Jésus.

Elles sont venues suite aux diverses guérisons accomplies et à l'annonce de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu (Matthieu chapitre 5). Elles sont venues, mais toutes ne voudront pas le suivre.
Cette foule accompagnait le Seigneur sans savoir ce qu'il en coûterait de le suivre. Des disciples le suivaient de loin, d'autres, d'un peu plus près. Toute une multitude qui n'était pas encore consciente des sacrifices qu'il y aurait à faire pour hériter du Royaume.
Beaucoup se sentaient attirés vers Jésus, "
beaucoup d'appelés, mais peu d'élus" (Matthieu 22: 14).
Peu d'élus, car, dans cette foule, il y avait, entre autres, de simples curieux emportés par le mouvement de la foule. Il y avait aussi des profiteurs, des calculateurs qui ne cherchaient qu'à bénéficier des bénédictions et des avantages de la présence du Fils de Dieu sans avoir à coeur de s'investir pour le suivre.

Cette foule bigarrée se rencontre aussi dans l'Église. Là, pêle-mêle, se trouvent les disciples qui vivent leur foi en marchant dans la sanctification, tandis que d'autres, un peu plus légers, s'accommodent avec le monde, et que d'autres encore, simples sympathisants, viennent occasionnellement aux rencontres proposées.
Nous sommes..., vous êtes quelque part dans cette foule ! Où êtes-vous ?

Avez-vous remarqué que les "béatitudes" du Sermon sur la montagne ont la particularité de ne rien demander aux auditeurs. Elles dépeignent simplement des situations qui, loin d'être des obstacles à la foi, seront des moyens pour la propulser vers une vie qui ressemblera de plus en plus à celle du Seigneur.
Lisons ensemble ce passage de
Matthieu 5: 3 - 12.

***

Déjà nous pouvons définir deux grandes catégories :
1) Ceux qui possède - au présent - le Royaume des cieux.
2) Ceux qui recevront plus tard - au futur - leur récompense.

Commençons par la première catégorie. Deux textes ont retenu mon attention :

-
Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux EST à eux ! (5: 3)
-
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux EST à eux ! (5: 10)

Les autres versets de ces béatitudes nous montrent que les "heureux" dont il est question recevront plus tard leur récompense : ils
seront consolés, ils hériteront la terre, ils seront rassasiés, ils obtiendront miséricorde, ils verront Dieu, ils seront appelés fils de Dieu.

Donc, "ceux qui sont pauvres en esprit" ont un avantage parce que le Royaume des cieux
est à eux".
Notons qu'il n'est pas dit "les simples d'esprit" (personnes atteintes de déficiences mentales plus ou moins légères), mais les pauvres ! Un pauvre en esprit n'est pas un "simple d'esprit", car il reçoit l'intelligence des choses de Dieu :

Celui qui est humble d'esprit obtient la gloire. Proverbes 29: 23

Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie.
Psaume 25: 9

Un pauvre (en esprit) est quelqu'un qui n'est pas riche, quelqu'un qui est conscient qu'il a des besoins qu'il ne peut pas satisfaire par lui-même, ces besoins n'étant pas à sa portée puisqu'ils sont - prioritairement - spirituels. "Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. (1 Pierre 2: 2-3).

Un pauvre en esprit ne se rencontre pas parmi ceux qui disent : "Je suis riche..., et je n'ai besoin de rien" (Apocalypse 3: 17).

Un pauvre en esprit vit dans l'humilité, il ne cherche pas à s'élever au-dessus des autres, le collier de l'orgueil ne fait pas partie de ses attributs (Psaume 73: 6) ; sa pauvreté devient même une sécurité qui l'empêche de se faire valoir.

Un pauvre en esprit n'a aucune prétention, aucun autre désir si ce n'est celui de vivre en comptant chaque jour sur la grâce de Dieu. Il a compris que, sans Jésus, il ne peut rien faire (Jean 15: 5).

Mais sa pauvreté est loin d'être un obstacle pour recevoir les véritables richesses.
Au contraire ! Le fait d'être "pauvre en esprit" permet au Seigneur d'offrir SES richesses à ceux et celles qui marchent humblement devant leur Dieu, eux qui ne cherchent pas les trésors et les plaisirs du monde.
Ils ont fait la part des choses et ont "rejeté" les "richesses pourries" de ce monde en ne mettant pas leur espérance en elles. Ils se sont "
affectionnés aux choses d'en haut et non à celles qui sont sur la Terre" (Colossiens 3: 2).

Un pauvre en esprit sait donc qu'il a besoin de Dieu, caractéristique ou vertu spirituelle qui dépeint une dépendance totale à l'égard du Seigneur.

Heureux.... ! Il y a de la joie à être pauvre ! Il a de la joie à être dépendant du Seigneur ! De la joie parce que celui qui se reconnaît pauvre, regarde continuellement au donateur divin.

Seigneur Jésus..., aux yeux du monde nous passons pour des "moins que rien", pour des pauvres types parce que nous n'avons pas les mêmes valeurs que ceux qui lui appartiennent.
Seigneur..., il importe peu que nous soyons "
les balayures du monde, le rebut de tous" (1 Corinthiens 4: 13) puisque, à tes yeux, nous avons eu suffisamment de valeur pour que tu donnes ta propre vie pour nous sauver de la mort éternelle.

Aide-nous, Seigneur, aide-nous dans notre faiblesse afin que nous devenions forts pour la gloire de ton nom et, qu'avec l'apôtre Paul, nous sachions dire : "
quand je suis faible, c'est alors que je suis fort" (2 Corinthiens 12: 10). Apprends-nous la joie dans la dépendance !


Cette première pensée du Sermon sur la montagne pourrait être difficile à bien saisir dans le sens où nous pourrions penser que nous sommes pauvres en esprit parce que nous ne recevons rien de Dieu.
C'est oublier que
ce silence de Dieu pourrait être conséquent à notre propre résistance, à notre insoumission.
Un pauvre en esprit qui hérite du Royaume de Dieu ne saurait être effronté en se permettant d'agir selon son bon plaisir et non selon la volonté de son Seigneur.
Hélas, tout le monde ne le comprend pas ainsi parce que, vivant trop loin de Jésus, il est impossible de comprendre tout ce qu'il dit.

Dans cette foule qui accompagnait le Seigneur, certains des auditeurs ne sont pas montés avec Jésus sur la montagne, ils sont restés à bonne distance. Étant trop loin, ils n'iront pas plus en avant dans leur démarche et ne feront rien pour construire leur maison sur le Rocher inébranlable.
Ne serais-tu pas un peu trop loin, un peu trop occupé, un peu trop distrait pour bien entendre les instructions que le Seigneur voudrait te donner ?

La deuxième pensée montre que le Royaume des cieux
est (au présent) - pour une certaine catégorie de personnes dont la situation ne semble pas enviable au premier coup d'oeil. Cette parole, à coup sûr, va contribuer à faire un tri dans cette foule assemblée pour écouter le Seigneur. En effet, qui, de gaieté de coeur, accepterait d'être persécuté ? Et pourtant... :

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Matthieu 5: 10

La persécution =
Action de tourmenter quelqu'un par des traitements injustes et cruels pour des motifs idéologiques, raciaux, politiques ou religieux ; mesures violentes et arbitraires prises à l'égard d'une personne ou d'une communauté ethnique ou religieuse (divers dictionnaires).

Le Seigneur Jésus prévient, à plusieurs reprises, que ceux qui le suivront seront persécutés :

Mettez-vous en garde contre les hommes ; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues ; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. Matthieu 10: 17

Ainsi, même si nous avons à souffrir
pour la justice, c'est-à-dire pour Jésus, nous serons heureux parce que le Royaume des Cieux EST à nous ! À nous parce que nous serons restés fidèles à notre Roi-Sauveur malgré les tribulations !

Jésus est notre justice !
"Voici comment on l'appellera :
L'Éternel notre justice" (Jérémie 33: 16) donc si nous souffrons à cause de Jésus, nous souffrons bien à cause de la Justice : le Royaume des cieux est donc bien à nous !
Souffrons-nous à cause de Jésus ? Pas à cause de nos péchés, de notre mauvais témoignage ! À cause de Jésus ! Apprenons à faire la différence pour ne pas vivre dans l'illusion !

À l'heure où le Seigneur prononce cette parole du Sermon sur la montagne,
parole que nous comprenons sans qu'il y ait besoin de beaucoup d'explications, il n'a pas encore été fait mention des trois étapes suivantes dont nous avons déjà parlé !

Trois étapes qui sont
des étapes qui pourraient refroidir les tièdes : (1) bâtir sa maison sur le Roc, (2) ne plus vivre pour soi-même, mais vivre pour Jésus, (3) marcher continuellement dans la sanctification afin de paraître devant lui sans tache ni ride.

Il est à peu près certain que plusieurs se sont détournés du Seigneur dès l'instant où elles ont entendu qu'elles auraient à souffrir pour Christ tandis que d'autres l'ont suivi de loin en pensant que rester à une distance raisonnable était un bon compromis qui ne léserait personne.
Une grave erreur ! Car on ne vient pas à Jésus en le suivant de loin, en ne se soumettant qu'à une partie de sa volonté, en n'acceptant qu'une portion de SA Parole ! Reposons-nous la question que nous nous sommes posée la semaine passée :

Comment sommes-nous arrivés dans l'Église de Jésus-Christ ?

Avions-nous pris conscience que notre engagement à suivre Jésus allait être un engagement qui dépassait une simple adhésion intellectuelle ?

L'expression "VENIR À JÉSUS-CHRIST" n'a jamais été un slogan publicitaire pour promouvoir un Paradis terrestre, un Eden ou même le Ciel !

En "venant à Jésus" nous passons
des ténèbres pour aller à sa lumière. Nous passons de la mort à la Vie.

Mais cela ne peut se faire qu'à la condition que nous nous repentions de nos péchés
. Nous ne pouvons pas vivre dans la Lumière avec nos péchés ! "Les yeux de l'Éternel sont trop purs pour voir le mal" (Habakuk 1: 13).

"VENIR À JÉSUS-CHRIST" c'est donc sortir d'une vie en acceptant Jésus comme Sauveur et SEIGNEUR pour entrer dans une autre vie qui n'a plus rien à voir avec celle que nous laissons derrière nous !
Sommes-nous vraiment venus à Jésus selon ses critères ?

Le sermon sur la montagne n'étant qu'une "mise en condition", cette vérité n'a pas encore été mise au premier plan.
Avant tout chacun doit prendre en considération que l'engagement à suivre Jésus aura un impact dans sa vie.
Suivre Jésus ne sera pas une mince affaire, raison pour laquelle il présente des aspects de la "marche chrétienne" qui sont tous
contraires à la logique d'un monde régit par le prince des ténèbres : "Heureux les affligés, heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi..."

... quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés... 1 Pierre 3: 14

c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. 1 Pierre 2: 19

Nous sommes venus dans la présence de Jésus, c'est un fait incontestable ! Mais maintenant,
comment allons-nous réagir en connaissant les implications qu'il y a dans un véritable engagement ?

Nous n'avons peut-être pas
bien vécu notre vie chrétienne jusqu'à aujourd'hui parce que nous étions ignorants des vérités fondamentales qui nous auraient permis de partir du bon pied.
Peut-être avons-nous été induits en erreur ou nous sommes-nous fourvoyés nous-mêmes dans des chemins de traverses pour n'avoir point marché au plus près du Seigneur et de SA parole ?

Aujourd'hui l'occasion nous est donnée de reconsidérer notre engagement et de renouveler notre alliance avec le Seigneur, et cette fois, selon les indications qu'il a données (si nous sommes venus au Seigneur sans être passés par la repentance ou sans avoir eu le désir qu'il soit le Maître de notre vie.)

Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jean 14: 21

Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! Apocalypse 22. 14

La semaine prochaine, nous parlerons de la seconde catégorie de personnes dont les caractéristiques peuvent très bien se marier avec celle de celui qui est "pauvre en esprit" : l'une n'empêchant l'autre.
"Ils
seront consolés, ils hériteront la terre, ils seront rassasiés, ils obtiendront miséricorde, ils verront Dieu, ils seront appelés fils de Dieu".


J-M Ravé 15 mai 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
C 14062010