... comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et (alors) le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

Est-ce que je marche dans ta lumière Seigneur ?
Ceux qui me connaissent sont-ils à même de reconnaître que je t'ai donné ma vie et que dès lors elle ne ressemble plus à celle que je vivais autrefois ?

À la Croix, Dieu a jugé MON péché.
À mon tour de savoir juger mon propre péché, de ne pas minimiser mes désobéissances, mes négligences.

Ne diminuons pas nos fautes, ne les excusons pas !
Si nous le faisions, nous démontrerions par là que nous n'avons pas besoin du pardon de Dieu.
En nous pardonnant nous-mêmes, nous nous déculpabiliserions, montrant ainsi que l'oeuvre de la Croix n'a eu aucune influence dans notre vie.
En nous pardonnant nous-mêmes, nous ne sentirions plus le besoin de confesser notre péché et encore moins le besoin de changer de conduite !
Reconnaissons notre péché à sa juste valeur ! Il est responsable de la mort de Jésus !

 Fallait-il que nous ayons de la valeur aux yeux du Créateur ! Fallait-il que nous soyons TANT AIMÉS pour que Dieu se donne en Jésus-Christ pour le pardon de nos offenses ?

Ne trichons pas, ne nous mentons pas à nous-mêmes ! Il n'y a pas de "petits péchés" qui peuvent passer ni vu, ni connu ! Tout doit être confessé et abandonné à partir du moment où nous prenons conscience de notre faute ou que l'Esprit de Dieu nous interpelle. Il n'y a pas de "petit péché" ! Il n'y a que LE péché !

Pensez à Moïse ! Pensez qu'il a été sanctionné pour s'être exprimé légèrement des lèvres !
Moïse fut puni à cause du peuple parce qu'à un moment donné "il s'exprima légèrement des lèvres" (Psaume 106:33). Les "murmurateurs" l'avaient poussé à bout, aussi, dans un moment d'inattention, il ne sanctifia pas le nom de l'Éternel (Nombres 20: 10-12).

Est-il besoin de rappeler que notre bouche pourrait encore avoir tendance à s'exprimer "légèrement" et ainsi pécher contre l'Éternel ? "Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher" (Proverbes 10: 19) ; "La langue... est un feu ; c'est le monde de l'iniquité" (Jacques 3: 6).

Est-il besoin de dire que nous ne sanctifions pas toujours le nom du Seigneur dans notre vie de tous les jours ?
Moïse ne sanctifia pas le nom de l'Éternel ! Non pas un jour de sabbat consacré au Seigneur, mais un jour comme les autres, un jour où le peuple avait soif ! Un désir légitime qui fut mal exprimé parce que les rachetés avaient déjà oublié celui qui les avait délivrés de l'esclavage en ouvrant la mer Rouge.
N'ai-je pas négligé, à certains moments de la journée, de sanctifier le nom du Seigneur en oubliant sa présence au point d'agir d'une façon qui ne serve pas sa gloire ?

Pour le savoir, il est important que je prenne le temps de m'examiner moi-même. Il est important que nous prenions tous le temps de nous examiner nous-mêmes, de le faire régulièrement comme la Parole de Dieu nous le demande, afin de savoir si nous sommes TOUJOURS dans la foi (2 Corinthiens 13: 5). "Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés" (1 Corinthiens 11: 31).

La croix de Jésus reste le passage obligé pour COMPRENDRE L'HORREUR DE MON PÉCHÉ et accepter qu'en retour de cet amour incompréhensible à mon égard, je ne puisse rien faire d'autre que de me soumettre à la volonté de celui qui a donné sa vie pour moi et qui fut ressuscité par le Dieu tout-puissant.

Il n'y a pas de "petits péchés" qui peuvent passer ni vu, ni connu et encore moins de péchés qui sont la faute des autres !
Adam a mis la faute sur Eve, Eve a mis la faute sur le serpent, quant au serpent..., il s'est retourné et voyant qu'il n'y avait personne sur qui rejeter la faute, il eut la bouche fermée.

Si la source du mal venait bien du serpent qui personnifiait Satan, Adam fut tenu responsable d'avoir désobéi à Dieu. De la même façon nous restons responsables de nos péchés, même si nous avons subi l'influence des autres avant de les commettre !

Job l'avait bien compris (Job 19: 4) :

 Si vraiment j'ai manqué, mon manquement ne concerne que moi. (v. Bible annotée)

Si vraiment je me suis détourné de Dieu, si je l'ai négligé, si bien trop souvent j'ai fait les mauvais choix, oui, j'en suis personnellement responsable !
J'en suis responsable, et il a été de la justice de Dieu de condamner ce péché en le mettant sur la tête de son Fils bien-aimé qui a accepté de mourir pour moi.

Oui, je suis responsable ! Mais suis-je un responsable gracié si je ne change pas de conduite, si je continue à marcher d'une façon qui déplaît à mon Dieu ?

Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? 1 Corinthiens 6: 9

Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité ; J'ai dit : J'avouerai mes transgressions à l'Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. Psaume 32. 5

Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde... celui qui endurcit son coeur tombe dans le malheur. Proverbes 28: 13-14

N'endurcissons pas nos coeurs, ne nous révoltons pas contre Dieu en restant dans la désobéissance ! Christ est mort pour nous ! Mort pour que notre vieille nature meure et que nous devenions de nouvelles créatures avec de nouveaux objectifs.

Plus que la Pâque - si j'ose m'exprimer ainsi - il y a le chemin qui mène à la Croix, un chemin douloureux marqué, lui aussi, par la souffrance !
La souffrance... ! Un chemin obligé durant lequel l'ennemi de nos âmes fera tout son possible pour nous persuader de prendre un chemin détourné afin d'arriver, soi-disant, au but que Dieu a fixé, et cela, sans avoir à souffrir.

Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces... 1 Pierre 2: 21

Il a souffert la Croix (Hébreux 12: 2), mais... "CE SONT NOS SOUFFRANCES QU'IL A PORTÉES" ! Il a choisi la Croix, il a choisi de mourir pour ME sauver, pour NOUS sauver.

 Mettons-nous bien dans la tête que Dieu n'a pas besoin de nous, qu'il n'a besoin ni de moi, ni de toi dans son Royaume. Il y a déjà des millions de millions d'anges qui chantent continuellement ses louanges, il y aura des millions d'enfants de Dieu qui feront de même, alors que nous soyons là ou non, que j'y sois ou non, que tu y sois ou non, n'influencera pas le cours de l'Éternité.

Mais si Dieu n'a pas besoin de nous, il désire ardemment nous recevoir dans son Royaume et c'est pour cela qu'il a dépêché son Fils afin de nous ouvrir la voie de la réconciliation.
Dieu n'a pas besoin de moi, mais moi j'ai besoin de lui, je ne saurais me passer de lui, de ses conseils, de SA Parole, de SA présence !

Alors..., est-ce que Dieu abuse vraiment lorsqu'il me demande de renoncer à moi-même, lorsqu'il propose de conduire ma vie comme il l'entend et non comme je l'entends ?
Est-ce qu'il abuse de son pouvoir lorsqu'il m'invite à le suivre pour me conduire vers la demeure qu'il m'a préparée dans Son Royaume ?

Dieu n'exagère-t-il pas en continuant à faire tout ce qui est en son pouvoir pour sauver des hommes et des femmes aussi peu reconnaissants de leur salut qu'ils continuent, malgré ses avertissements, à emprunter, tour à tour, deux chemins opposés ?

N'aurait-il pas pu détruire toute la Terre et se refaire une autre Terre avec un peuple qui ne cherche qu'à le glorifier ?
Certainement, puisque, sans l'intervention de Moïse, le peuple hébreu aurait pu être détruit dans son entier : "Je (l'Éternel) vois que ce peuple est un peuple au cou roide. Laisse-moi les détruire et effacer leur nom de dessous les cieux ; et je ferai de toi une nation plus puissante et plus nombreuse que ce peuple (Deutéronome 9: 13-14, voir aussi Exode 32: 10).

La patience de Dieu, en ces temps de la fin, cette patience que l'apôtre Pierre nous rappelle dans son épître (2 Pierre 3: 9) devrait nous inviter à la réflexion. "Dieu use de patience", est-il dit !

N'attendons pas que sa patience soit toute usée et qu'il n'y ait plus d'occasion pour nous de revenir à lui d'un coeur sincère.

Il nous demande de porter notre croix sans regarder aux souffrances qu'elle pourrait occasionner à la chair, à notre vieille nature. Portons-la puisque c'est SA volonté parfaite.
Acceptons SA pensée avec joie puisque l'obéissance nous permettra de marcher de progrès en progrès, loin du péché.

Christ ayant souffert dans la chair, VOUS AUSSI armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché... 1 Pierre 4: 1

N'obéissant plus aux convoitises de la chair, cette dernière ne nous poussera plus à pécher ! Nous en aurons fini avec le péché volontaire, celui qui nous entraîne continuellement à vivre selon notre volonté, loin du Seigneur !
Est-ce donc un drame de perdre des occasions de pécher ?
On pourrait le croire quand on remarque le nombre croissant de chrétiens qui ne veulent pas se charger de leur croix, qui ne veulent pas aimer le Seigneur plus que tout, qui ne veulent pas renoncer à eux-mêmes !
Des enfants de Dieu qui ne veulent pas renoncer momentanément à leurs petits plaisirs pour connaître le bonheur d'être TOUJOURS avec Christ dans son Royaume !

La croix de Christ pour me sauver OUI !
Mais, porter ma croix pour montrer que j'ai renoncé à mon ancienne vie, n'est-ce pas un peu exagéré ?

Jésus a porté nos péchés, c'est incontestable ! Mais une lecture attentive de l'Écriture nous montrera qu'il y a des péchés qu'il n'a pas portés !

Il (Jésus) s'est livré lui-même à la mort..., il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes... Esaïe 53: 12

Cette expression "beaucoup d'hommes" me déplaît ou disons plutôt qu'elle m'amène à réfléchir. Cette pensée, écrite par Esaïe sous l'impulsion du Saint-Esprit, montre que ce ne sont pas "TOUS" les hommes qui bénéficieront de l'oeuvre de Christ.
Il n'a porté les péchés que de beaucoup ou de plusieurs, PAS DE TOUS !
Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la Bible, et elle le dit dans toutes les versions que j'ai consultées !

Maintenant, qu'en dit le Nouveau Testament ?

... de même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut. Hébreux 9: 28

Là encore, toutes les versions que j'utilise disent la même chose !
Si nous réfléchissons un peu, nous comprendrons aisément pour quelle raison certains péchés, de certaines personnes, n'ont pas été portés : Jésus ne peut pas porter les péchés que l'on entretient, il ne peut pas porter ceux que l'on tient à garder !

Est-ce que je fais partie de ces "plusieurs" qui bénéficieront de la seconde venue du Seigneur et qui auront part à l'enlèvement comme le laisse sous-entendre Hébreux 9: 28 ?
L'enlèvement auquel je désire participer ne sera-t-il pas fortement compromis si je pense que c'est exagéré de donner toute ma vie, tout mon coeur au Seigneur ?

Le sacrifice de Jésus en ma faveur, et en la vôtre, ne restera-t-il pas sans effet bénéfique si nous ne combattons pas le bon combat, si nous ne marchons pas en vainqueurs jusqu'à la fin de notre carrière terrestre ?

Il a porté le péché de plusieurs !
Est-ce que je fais bien partie de ces "plusieurs ? Est-ce que j'en fais toujours partie ?

Pâques 2010 ! Occasion merveilleuse qui nous est donnée afin de pouvoir confirmer :

- Que nous avons choisi la vie au travers de la mort de notre bien-aimé Sauveur et Seigneur...
- Que nous avons choisi la mort en renonçant à nous-mêmes, en nous chargeant de notre croix et en suivant le Seigneur.

Si quelqu'un veut venir après moi (dit Jésus),
1 - qu'il renonce à lui-même,
2 - qu'il se charge chaque jour de sa croix,
3 - qu'il me suive. Luc 9: 23

Voulons-nous aller après lui selon SES conditions, selon SES instructions ?
En répondant "OUI", nous ferons partie de ces "plusieurs" : "Christ, qui s'est offert ... pour porter les péchés de plusieurs ".

Mais si nous répondons "OUI" sans vouloir nous plier à sa volonté, c'est peut-être que nous pensons que Dieu exagère de nous demander autant. Que vaut alors notre conversion, notre prétendue conversion, peut-être ?

Si Jésus habite dans notre coeur, il sera forcément attiré par tout ce qui lui ressemble, par chacun des membres de son corps qui forme son Église, et moi, si je suis obéissant, je vais aller dans la même direction que lui !

Si Jésus vit en moi, il sera attiré par la Parole de Dieu, et moi, temple du Saint-Esprit, je ne pourrai que le suivre là où il a envie de me conduire, de la même façon que la nuée, dans le désert, indiquait au peuple le chemin qu'il devait prendre.

Si donc je ne suis pas ou plus attiré par les choses de Dieu, serait-ce que Jésus - que je dis habiter en moi - n'a plus les mêmes aspirations qu'autrefois ?
Impensable ! "Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement !"(Hébreux 13: 8)

Donc, s'il y a un Jésus qui habite dans mon coeur et qu'il ne me conduit pas vers les choses de Dieu, ce n'est pas le bon Jésus !
Le véritable se tient peut-être à la porte..., derrière la porte et attend-il d'être invité à entrer après avoir si longtemps frappé ?

Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. 2 Corinthiens 13: 5

- Pâques ! L'occasion de revenir au pied de la croix ! L'occasion de nous remettre en mémoire les souffrances que le Fils de Dieu a endurées pour nous sauver de la perdition éternelle.

- Pâques ! L'occasion de me rappeler que, chaque jour, je dois me charger de MA croix ! Cette croix sur laquelle ma vieille nature doit être continuellement crucifiée.

- Pâques ! Souvenir que je ne m'appartiens plus, mais que j'appartiens au divin crucifié qui, assis à la droite de Dieu, s'attend à ce que je sois un bon serviteur.

Pour terminer, je ne souhaite à personne de "joyeuses Pâques" selon la tradition des hommes qui se partageront ou offriront lapins et oeufs en chocolat...

... je souhaite plutôt que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur afin que nous sachions mettre à profit ce temps de patience que Dieu USE à notre égard.
Travaillons encore à notre salut avec crainte et tremblement (Philippiens 2: 12) afin que nous soyons trouvés fidèles lorsqu'il nous appellera, soit par l'enlèvement, soit par la mort.

En attendant ce jour qui nous séparera définitivement des choses de ce monde, gardons en mémoire, nous, qui avons "appris Christ" - selon l'expression de l'apôtre Paul - que "nous ne devons plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées", car, toujours selon l'apôtre Paul (Éphésiens 4: 20-24) :

... ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits :

1° - à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses,

2° - à être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence,

3° - à revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Nous avons été instruits ! Ne soyons donc pas des insensés en méprisant ces instructions ! (Celles du Seigneur, bien entendu !)

Comment ai-je pu (autrefois, pour ce qui me concerne) ne pas écouter la voix de mes maîtres, Ne pas prêter l'oreille à ceux qui m'instruisaient ?
Peu s'en est fallu que je n'aie éprouvé tous les malheurs au milieu du peuple et de l'assemblée. Proverbes 5: 13-14

Celui qui méprise la parole se perd, Mais celui qui craint le précepte est récompensé. Proverbes 13: 13


* Les textes bibliques sans indication particulière sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé 27 mars 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

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