Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Passons vers l'autre bord

21 - L'insensé dans presque tous ses états.

Dans quel état suis-je? (1)

Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur, Et celui qui se confie en l'Éternel est heureux. Proverbes 16: 20 (v. L. S)

Celui qui prend garde à la parole, trouvera le bien... (autres versions)

Proverbes de Salomon...
pour donner aux simples du discernement, Au jeune homme de la connaissance et de la réflexion. Proverbes 1: 4 (v. L. S)

Il n'y a pas besoin de sortir des grandes écoles pour comprendre certaines vérités de base. Le simple bon sens doit nous permettre de les comprendre sans effort pour autant que l'on veuille bien prendre le temps d'y réfléchir.
Par exemple... il est facile de tirer de saines conclusions concernant les mariages contre nature, ces mariages qu'il est impossible de réaliser, même avec de la bonne volonté.

Ainsi, la mort et la vie ne peuvent marcher de concert ! L'une et l'autre se suivent sans jamais se donner la main. Facile à comprendre, non ?
Nous vivons et la mort attend son jour... ! Elle attend même si en ce moment elle commence son oeuvre, même si elle est en chemin !
Elle travaille contre la vie ! mais la Vie travaille aussi contre la mort :

Nous mourrons, c'est à peu près certain, mais la vie éternelle prendra le relais ou du moins une autre vie prendra le relais ! Une vie qui ne sera plus interrompue par quoi que ce soit !
Une autre vie dans la présence de Dieu ou loin de lui, dans l'étang ardent de feu et de soufre, cet "enfer" prévu initialement pour le diable et ses anges.

La mort fait donc son oeuvre dans nos corps, c'est incontestable !
Depuis que nous sommes nés, elle s'est mise au travail pour que nous retournions à la poussière. Si personne ne peut contester cette évidence, il est réjouissant de savoir que, pour le croyant fidèle, la Vie éternelle agit, elle aussi, en lui :

C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. 2 Corinthiens 4: 16 (v. L. S)

Si la mort et la Vie accomplissent leur travail en nous, elles ne sauraient s'associer l'une à l'autre, leur objectif étant différent.

Petite question : La Vie travaille-t-elle en toi plus que la mort ?
La mort travaille sans relâche..., tu vieillis un peu plus chaque jour ! Mais la Vie de Dieu reçue le jour de ta conversion à Jésus-Christ, cette Vie qui te propulsera dans l'éternité l'entretiens-tu ? Cette Vie-là se développe-t-elle en toi ? Ton "homme intérieur" se renouvelle-t-il de jour en jour ? Es-tu de plus en plus amoureux des choses de Dieu, de Jésus-Christ ?

Peut-être t'est-il difficile de répondre parce que la Lumière qui est en toi serait devenue ténèbres malgré les avertissements du Fils de Dieu !

La lumière et les ténèbres ne peuvent pas marcher ensemble. SOUVIENS-T-'EN !
Là encore, elles se suivent en marchant selon le rythme et les règles que le Créateur leur a imposés. "Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres" (Genèse 1: 4).

Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! Éphésiens 5. 8 (v. L. S)

Autrefois, Dieu nous a sortis de nos ténèbres lorsque nous avons répondu à son appel, "il nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière" (1 Pierre 2: 9). Il a fait "SÉPARATION" ! (Il en appelle toujours !)
Parce qu'il nous a appelés, nous ne devrions plus être dans les ténèbres, car les ténèbres et la lumière ne peuvent se marier ensemble !
Jésus, lumière du monde, Sauveur et Seigneur de notre vie, nous demande à notre tour d'être la lumière du monde (Matthieu 5: 14).
Sommes-nous cette lumière ?
Le monde voit-il..., le monde entend-il..., le monde comprend-il que, parce que Jésus est notre Seigneur, nous ne pouvons plus marcher comme autrefois ?

Ne sursautons pas suite à cette question, elle n'est pas aussi déplacée qu'elle puisse paraître !
En effet, nous pourrions fort bien nous imaginer marcher à la gloire de Dieu alors qu'il y aurait en nous, non pas du mépris, mais un dangereux laisser-aller. Un abandon des bonnes manières, une dangereuse désinvolture dont la conséquence manifeste serait que plusieurs ont ou avaient perdu le respect dû à la majesté divine.

Les avertissements donnés la semaine dernière concernant les conversations que nous pouvions avoir à la fin du culte en disaient long, car elles reflétaient (au passé, je l'espère) l'état de notre coeur, un coeur que nous pensions être illuminé de la présence de Dieu alors que notre langue...

Rappelons-nous ce qui avait été dit, ce n'est sûrement pas inutile :
Jésus n'est-il pas attristé de voir qu'à la fin d'un culte on le prie..., mais qu'on le prie de faire ses bagages, de sortir de nos pensées afin de laisser libre cours à nos conversations habituelles où sa présence n'est pas souhaitée ?
Attristés de voir qu'à la sortie, plusieurs se laissent dépouiller par le diable de ce qu'ils ont reçu pendant le culte !
Ayant tout perdu, s'étant tout fait voler dans les minutes qui ont suivi l'Amen final, il ne leur reste plus que les choses du monde à partager !

Je ne tiens pas à retourner le couteau dans la plaie, je veux simplement vous rendre attentif que, pour être la lumière du monde, il ne nous est pas possible de nous séparer de celui qui nous donne tout ce qui nous permettra de "briller comme des flambeaux dans le monde" (Philippiens 2: 15).
Pour rester DANS la Lumière et être soi-même la lumière du monde, il faut écarter de notre chemin tout ce qui peut s'interposer entre Dieu et nous, entre la Lumière et nous.
Soyons donc attentifs à la Parole du Seigneur Jésus qui nous avertit que notre lumière intérieure pourrait bien être ténèbres :

Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne soit ténèbres.
Si donc tout ton corps est éclairé,
n'ayant aucune partie dans les ténèbres, il sera entièrement éclairé, comme lorsque la lampe t'éclaire de sa lumière. Luc 11: 35-36 (v. L. S)

Prenons garde à ce que nos yeux voient, ce que nos oreilles entendent, ce que nos bouches disent afin que notre corps tout entier soit dans la lumière, car, dans les unions impossibles dont nous parlions au début, il y a aussi le salut et la perdition ! Ou nous sommes sauvés, ou nous sommes perdus ! Ou nous sommes dans la lumière ou nous sommes dans les ténèbres !

Si la lumière a toujours le dessus sur les ténèbres, il ne faut pas oublier que nous devons nous approcher d'elle pour qu'elle nous éclaire.
Voir la lumière de loin, savoir que la Parole de Dieu peut devenir une lumière sur notre sentier, cela nous sera peu utile si nous ne vivons pas dans sa proximité.

Tant que nous ne serons pas DANS la lumière, elle ne sera qu'un petit point lumineux dans le lointain, nous montrant l'endroit où nous devons nous rendre pour y voir clair dans notre vie.

Tout à l'heure, il était question de salut et de perdition ! Là encore, il faudrait être insensé pour croire que Jésus ne nous ait pas dit la vérité alors qu'il a donné sa vie pour que nous soyons au bénéfice du pardon de Dieu. Un tel sacrifice aurait été inutile si la perdition éternelle n'était qu'un trompe-l'oeil !

Si nous avons compris ces vérités de base, il faut avoir perdu une partie de son bon sens pour s'imaginer que nous pouvons quand même "marier" deux attitudes que le Seigneur met en opposition : marier les plaisirs du monde, faire ami-ami avec lui et être, en même temps, agréable à Dieu :

Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.
Croyez-vous que l'Écriture parle en vain ? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous. Jacques 4: 4-5 (v. L. S)

Ainsi le mariage du monde et de la foi est autant impossible que celui de la mort avec la vie ou de la lumière avec les ténèbres !
Et puisque nous sommes dans les mariages impossibles, on ne peut passer sous silence celui de la chair et de l'esprit, même si nous en avons déjà parlé !

Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que CEUX QUI VIVENT SELON L'ESPRIT s'affectionnent aux choses de l'ESPRIT.

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez... Romains 8: 5 & 8: 13 (v. L. S)

On ne peut pas trouver plus catégorique : Vivre ou mourir !
Voilà le choix qui est placé devant nous, tout comme il fut placé devant les descendants d'Abraham une fois sortis de l'esclavage : "j'ai (l'Éternel) mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction" (Deutéronome 30: 19).

En relisant Romains 8: 5 et 8: 13, nous constatons effectivement que le même choix est devant nous.
Puisque ce même choix est devant nous, nous devons aussi reconnaître que nous avons les mêmes tentations qu'eux et que chacune d'entre elles nous invite à nous écarter du droit chemin.
Tentations auxquelles plusieurs du peuple hébreu ont succombé. Conduite insensée qui provoqua la colère de l'Éternel.

Dieu, aujourd'hui, "use de patience" envers chacun d'entre nous "ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3: 9).

Sachant comment nous nous conduisons, nous ne pouvons que lui rendre grâce pour sa bonté à notre égard. Le supplier de nous donner toujours plus de sagesse afin que nous acceptions d'obéir à SA voix au lieu de nous comporter comme des insensés qui ont perdu le Nord, qui ont perdu le sens des valeurs spirituelles, de la sanctification et de la consécration.

Avons-nous encore une conduite insensée ?
Alors que nous disons appartenir à Christ, n'aurions-nous pas un peu perdu le sens de l'orientation, perdu de vue le but à atteindre ? Ne nous arrive-t-il pas d'être déboussolés et d'avoir perdu notre bon sens de... réflexion ?

Autrefois, lorsque nous vivions sans Dieu, nous étions des insensés. Notre mémoire ne nous faisant pas défaut, il nous suffit de quelques instants pour nous rappeler tout ce qui nous fait rougir intérieurement aujourd'hui et qui, à l'époque, ne nous dérangeait pas :

Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd'hui. Car la fin de ces choses, c'est la mort. Romains 6: 21 (v. L. S)

Nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous haïssant les uns les autres. Tite 3: 3 (v. L. S)

C'était autrefois..., mais maintenant que nous sommes passés des ténèbres à la lumière, le bon sens pourrait encore nous manquer ! Nous manquer parce que nous ne serions plus en mesure de nous rendre compter à qui ou à quoi nous sommes véritablement liés !

La semaine passée nous parlions d'opération à coeur ouvert ce qui nous avait amenés à revoir le sujet de nos conversations.
Je ne doute pas que depuis vous ayez fait un effort pour paraître devant le Seigneur avec des pensées saines qui n'ont pas été "polluées" par des bavardages inutiles, par des paroles contraires à la bienséance que la majesté divine ne saurait tolérer en sa présence.

Toutefois, produire un effort continuel peut devenir lassant, raison pour laquelle il nous faut faire aujourd'hui une radiographie afin que l'on découvre à qui ou à quoi nous sommes attachés. Car, si nous ne sommes pas attachés au bon endroit, nous ne résisterons pas bien longtemps à l'appel de la vieille nature ! Chassez le naturel, il revient au galop, et les bavardages, commérages recommenceront à déborder des coeurs mal affermis dans la foi !

Quel est notre naturel d'aujourd'hui ?
À qui sommes-nous véritablement attachés ?
Nous aimerions tous dire : "au Seigneur Jésus" ! Mais nous devons bien nous rendre compte que la Parole de Dieu a parfois du mal à pénétrer nos coeurs, à faire son passage, à trouver sa place définitive lorsque certains sujets sont abordés. Des domaines qui nous tiennent à coeur et dont nous ne sommes pas pressés d'abandonner notre souveraineté entre les mains de notre Seigneur.

Nous devons aussi admettre que, dans nos milieux, il y a des frères et soeurs dans la foi qui ont beaucoup de peine à garder la tête hors de l'eau parce que les soucis de la vie sont venus étouffer la Parole de Dieu. Ils ont commencé à tisser des liens d'incrédulité au point que certaines "instructions" du monde viennent en compétition avec l'enseignement des Écritures reçus autrefois.

Pour comprendre à qui ou à quoi nous sommes attachés, il suffit de réaliser que :

Nous sommes liés à ce qui nous tient à coeur comme par un puissant élastique
qui nous ramènera toujours à l'objet de notre amour.

 Ainsi, si nous sommes attachés au Seigneur Jésus, les choses du monde qui nous relient à lui en raison de notre vie terrestre n'auront qu'un intérêt passager. Notre lien avec le Seigneur (l'élastique en question) nous ramènera vers lui sans peine.
C'est ainsi que nous parlons librement, mais sans excès, des dernières informations entendues, du dernier programme TV regardé, de ce qui concerne la vie de tous les jours. Nous en parlerons, c'est normal, mais nous ne nous attarderons pas indéfiniment dans ce genre d'échanges, nous reviendrons bien vite vers la source de notre bonheur, vers le Seigneur de notre vie.

Par contre, si nous sommes attachés au monde, nous pourrons fort bien aller à l'Église pour pratiquer notre religion, nous pourrons lire notre Bible, même prendre du temps pour la prière. Ces pratiques momentanées comme les conversations "sociales" des chrétiens, ne nous retiendrons pas, notre amour du monde nous ramènera à lui, laissant au loin les objets de nos dévotions !
"La bouche parle de l'abondance du coeur !" C'est un fait reconnu par tous :

Nous retournons automatiquement vers ce que nous aimons !

 C'est donc maintenant que nous devons réfléchir à notre conduite et examiner si nous n'agissons pas comme des insensés en aimant ce que le Seigneur n'aime pas et en délaissant ce qu'il nous voudrait voir aimer. Nos conversations sont là pour témoigner en notre faveur ou contre nous !

Qu'est-ce qu'un insensé ?
Si plusieurs définitions s'offrent à nous, je retiendrai celle qui est donnée par mon Larousse des synonymes et qui semble correspondre le plus à ce que nous pourrions être ou devenir ou à ce que nous avons été.

Insensé = "Implique l'absence de jugement, l'impossibilité de discerner les conséquences des choses, le plus souvent par la faute d'une violente passion".

a) L'absence de jugement provoque la précipitation. Dans un monde qui nous pousse à vivre à 100 à l'heure, la précipitation ne nous donne guère le temps de juger sainement d'une situation. Elle nous contraint à donner des réponses rapides sans avoir réfléchi sur les avantages ou les inconvénients de ce que nous allons dire.
Quant à prendre le temps de prier pour connaître la volonté de Dieu... !
C'est ainsi que nous nous faisons prendre au piège par nos propres paroles... irréfléchies !

Cette même précipitation fait aussi que nous allons cataloguer les gens sans les connaître et garder en mémoire une image d'eux qui ne correspond pas forcément à la réalité.

Nous nous rendons compte que, si cette absence de jugement pour les "banalités" de la vie peut avoir des conséquences regrettables, notre manque de bon sens pour les choses spirituelles et la façon dont nous nous conduisons à l'égard du Seigneur ou de sa Parole, aura des conséquences, oh combien plus désastreuses !
Il suffit de penser aux vierges folles qui, quoique bien engagées dans le chemin conduisant vers la vie éternelle, n'ont pu entrer dans la salle des noces et ont même été déclarées "inconnues" !

Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas ! Matthieu 25: 12 (v. L. S)

Nous sommes tous tirés du même moule, si bien, qu'à un moment ou un autre, le bon sens pourrait bien nous faire défaut comme il avait fait défaut aux Galates :

O Galates, dépourvus de sens ! qui vous a fascinés...
Êtes-vous tellement
dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ? Galates 3: 1 & 3 (v. L. S)

Si nous sommes conscients d'avoir la même défaillance ou si d'autres en sont conscients pour nous et nous avertissent de notre "folie", sachons que Dieu viendra nous secourir. Il n'abandonne jamais ses enfants. Son amour à notre égard ne change pas, il ouvre toujours les bras aux fils et filles prodigues qui, par leur conduite, étaient pourtant devenus "ennemis de Dieu".

Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité,
et que,
revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s'est emparé d'eux pour les soumettre à sa volonté. 2 Timothée 2: 25-26 (v. L. S)

Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et ne péchez point ; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte. 1 Corinthiens 15: 34 (v. L. S)

Commencer par l'esprit et finir par la chair montre bien que nous ne sommes plus attachés à Christ comme nous devrions l'être.
Une personne qui se comporte ainsi ne travaille plus à son salut, c'est-à-dire qu'elle ne s'intéresse plus au bien-être de son âme, ne l'entretient plus.
Une âme qui, faute d'une saine nourriture, va s'étioler et devenir la proie du diable. Si rien n'est fait, elle finira par se soumettre à sa volonté, et lui Satan, lui accordera généreusement tout ce qui fait plaisir à la chair.
Conclusion : Ces personnes sont devenues "insensées" ! Insensées parce que :

b) Elles ne discernent plus les conséquences de leur conduite !
Ne plus arriver à croire que Dieu est un Dieu de justice, de droiture et de sainteté qui rendra à chacun selon ses oeuvres et se baser UNIQUEMENT SUR L'AMOUR DE DIEU pour vivre négligemment sa foi chrétienne, c'est déjà "être tombé entre les griffes du diable !"

«Dieu est tellement bon, qu'il ferma les yeux sur nos péchés "mignons" !» Voilà le langage de Satan !
En perdant la notion de la sainteté de Dieu, nous sommes en passe de perdre le respect que nous devons avoir envers lui. Si nous ne respectons plus Dieu, il est évident que sa Parole, ses commandements, ses instructions, ses exhortations n'auront plus beaucoup de valeur non plus. Ils seront, à nos yeux, comme des pétards mouillés qui ne font pas grande impression.
Que dire ? Sinon rappeler ce qui est écrit aux sept Églises de l'Apocalypse :

" Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises :
A celui qui vaincra... "

 Mais, pour entendre, faut-il encore être attentifs et ne pas se laisser abrutir par toutes sortes de passions qui dévorent l'homme de l'intérieur et finissent par le rendre insensible à la voix du Saint-Esprit l'appelant à la repentance ...

c) L'insensé a perdu son sens des réalités en raison de ses passions !

L'insensé met en dehors toute sa passion... Proverbes 29: 11 (v. L. S)

Point n'est besoin de s'étaler sur les passions qui peuvent nuire à notre vie spirituelle, elles sont légions. Leur pouvoir de séduction est tel, qu'il faut toute la grâce de Dieu et la puissance du nom de Jésus pour les empêcher de nous détruire.
Il n'est pas question de "hobbies", de passe-temps, des activités de détente que nous aimons particulièrement et qui n'entravent pas notre vie avec le Seigneur.

Non! Il est question de toutes ces choses qui deviendront des passions si elles prennent une place démesurée dans notre vie, si elles remplissent notre coeur et nos pensées.

"Christ est ma vie", disait l'apôtre Paul (Philippiens 1: 21). Pouvons-nous joindre notre voix à la sienne ?

Peut-être dira-t-on de nous que nous sommes "hors de sens" parce que nous ne pensons qu'à Jésus-Christ et à son Royaume ? Qu'à cela ne tienne ! Car c'est pour Dieu que nous serons "hors de sens" tandis que le corps de Christ, l'Église de Jésus-Christ, celle qui aura part à l'enlèvement, comprendra bien que nous sommes des gens de "bon sens" !


Si je suis hors de sens, c'est pour Dieu ; si je suis de bon sens, c'est pour vous...
Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature.
Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
2 Corinthiens 5: 13 & 17 (v. L. S)

Suis-je bien une nouvelle créature ? Les choses anciennes sont-elles passées ? Peut-être me courent-elles après ? Si j'ai un peu de bons sens, je n'attendrai pas qu'elles me rattrapent, je continuerai à courir vers le but, vers l'autre bord (Philippiens 3: 13-15) !

... oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Nous tous donc qui sommes parfaits,
ayons cette même pensée... (Amen ???)


J-M Ravé 20 février 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

 C220310