Celui qui
réfléchit sur les choses trouve le
bonheur, Et celui qui se confie en l'Éternel
est heureux. Proverbes 16: 20 (v. L. S)
Celui qui prend garde à la parole, trouvera
le bien... (autres versions)
Proverbes de Salomon... pour donner aux simples du discernement, Au jeune homme de la
connaissance et de la réflexion. Proverbes 1: 4 (v. L. S)
Il n'y a pas besoin de sortir des grandes
écoles pour comprendre certaines
vérités de base. Le simple bon sens
doit nous permettre de les comprendre sans effort
pour autant que l'on veuille bien prendre le
temps d'y réfléchir.
Par exemple... il est facile de tirer de saines
conclusions concernant les mariages contre nature,
ces mariages qu'il est impossible de
réaliser, même avec de la bonne
volonté.
Ainsi, la mort et la vie ne peuvent marcher de
concert ! L'une et l'autre se suivent sans
jamais se donner la main. Facile à
comprendre, non ?
Nous vivons et la mort attend son jour... !
Elle attend même si en ce moment elle
commence son oeuvre, même si elle est en
chemin !
Elle travaille contre la vie ! mais la Vie
travaille aussi contre la mort :
Nous mourrons, c'est à peu près
certain, mais la vie éternelle prendra le
relais ou du moins une autre vie prendra le
relais ! Une vie qui ne sera plus
interrompue par quoi que ce soit !
Une autre vie dans la présence de Dieu
ou loin de lui, dans l'étang
ardent de feu et de soufre, cet "enfer"
prévu initialement pour le diable et ses
anges.
La mort fait donc son oeuvre dans nos corps, c'est
incontestable !
Depuis que nous sommes nés, elle s'est mise
au travail pour que nous retournions à la
poussière. Si personne ne peut contester
cette évidence, il est réjouissant de
savoir que, pour le croyant fidèle,
la Vie éternelle agit, elle aussi, en
lui :
C'est pourquoi nous ne
perdons pas courage. Et lors même que notre
homme extérieur se détruit,
notre homme
intérieur se renouvelle de jour en jour. 2 Corinthiens 4: 16 (v. L. S)
Si la mort et la Vie accomplissent leur travail en
nous, elles ne sauraient s'associer l'une à
l'autre, leur objectif étant
différent.
Petite question : La Vie travaille-t-elle en
toi plus que la mort ?
La mort travaille sans relâche..., tu
vieillis un peu plus chaque jour ! Mais la Vie
de Dieu reçue le jour de ta conversion
à Jésus-Christ, cette Vie qui te
propulsera dans l'éternité
l'entretiens-tu ? Cette Vie-là se
développe-t-elle en toi ? Ton "homme
intérieur" se renouvelle-t-il de jour en
jour ? Es-tu de plus en plus amoureux des
choses de Dieu, de Jésus-Christ ?
Peut-être t'est-il difficile de
répondre parce que la Lumière qui est
en toi serait devenue ténèbres
malgré les avertissements du Fils de
Dieu !
La lumière et les ténèbres
ne peuvent pas marcher ensemble.
SOUVIENS-T-'EN !
Là encore, elles se suivent en marchant
selon le rythme et les règles que le
Créateur leur a imposés. "Dieu sépara la
lumière d'avec les
ténèbres"
(Genèse 1: 4).
Autrefois vous étiez
ténèbres, et maintenant vous êtes lumière
dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de
lumière ! Éphésiens 5.
8 (v. L. S)
Autrefois, Dieu nous a sortis de nos
ténèbres lorsque nous avons
répondu à son appel, "il nous a appelés des
ténèbres à son admirable
lumière"
(1 Pierre 2: 9). Il a fait
"SÉPARATION" ! (Il en appelle
toujours !)
Parce qu'il nous a appelés, nous ne devrions
plus être dans les ténèbres,
car les ténèbres et la lumière
ne peuvent se marier ensemble !
Jésus, lumière du monde, Sauveur et
Seigneur de notre vie, nous demande à notre
tour d'être la lumière du monde
(Matthieu 5: 14).
Sommes-nous cette lumière ?
Le monde voit-il..., le monde entend-il..., le monde comprend-il que,
parce que Jésus est notre Seigneur,
nous ne pouvons plus marcher comme
autrefois ?
Ne sursautons pas suite à cette question,
elle n'est pas aussi déplacée qu'elle
puisse paraître !
En effet, nous pourrions fort bien nous imaginer
marcher à la gloire de Dieu alors qu'il y
aurait en nous, non pas du mépris, mais
un dangereux laisser-aller. Un abandon
des bonnes manières, une dangereuse
désinvolture dont la conséquence
manifeste serait que plusieurs ont ou avaient
perdu le respect dû à la
majesté divine.
Les avertissements donnés la semaine
dernière concernant les conversations que
nous pouvions avoir à la fin du culte en
disaient long, car elles reflétaient (au
passé, je l'espère) l'état de
notre coeur, un coeur que nous pensions être
illuminé de la présence de Dieu alors
que notre langue...
Rappelons-nous ce qui avait été
dit, ce n'est sûrement pas
inutile :
Jésus n'est-il pas attristé de voir
qu'à la fin d'un culte on le prie..., mais
qu'on le prie de faire ses bagages, de
sortir de nos pensées afin de laisser libre
cours à nos conversations habituelles
où sa présence n'est pas
souhaitée ?
Attristés de voir qu'à la sortie,
plusieurs se laissent dépouiller par le
diable de ce qu'ils ont reçu pendant le
culte !
Ayant tout perdu, s'étant tout fait voler
dans les minutes qui ont suivi l'Amen final, il ne
leur reste plus que les choses du monde à
partager !
Je ne tiens pas à retourner le couteau dans
la plaie, je veux simplement vous rendre attentif
que, pour être la lumière du monde, il
ne nous est pas possible de nous séparer de
celui qui nous donne tout ce qui nous permettra de
"briller comme des flambeaux
dans le monde"
(Philippiens 2: 15).
Pour rester DANS la Lumière et être
soi-même la lumière du monde, il
faut écarter de notre chemin tout ce qui
peut s'interposer entre Dieu et nous, entre la
Lumière et nous.
Soyons donc attentifs à la Parole du
Seigneur Jésus qui nous avertit que notre
lumière intérieure pourrait bien
être ténèbres :
Prends donc garde que la
lumière qui est en toi ne soit
ténèbres.
Si donc tout ton corps est éclairé,
n'ayant aucune
partie dans les
ténèbres, il sera entièrement
éclairé, comme lorsque la lampe
t'éclaire de sa lumière. Luc 11: 35-36 (v. L. S)
Prenons garde à ce que nos yeux voient, ce
que nos oreilles entendent, ce que nos bouches
disent afin que notre corps tout entier soit
dans la lumière, car, dans les unions
impossibles dont nous parlions au début, il
y a aussi le salut et la perdition ! Ou
nous sommes sauvés, ou nous sommes
perdus ! Ou nous sommes dans la lumière
ou nous sommes dans les
ténèbres !
Si la lumière a toujours le dessus sur les
ténèbres, il ne faut pas oublier que
nous devons nous approcher d'elle pour qu'elle
nous éclaire.
Voir la lumière de loin, savoir que la
Parole de Dieu peut devenir une lumière sur
notre sentier, cela nous sera peu utile si nous
ne vivons pas dans sa proximité.
Tant que nous ne serons pas DANS la lumière,
elle ne sera qu'un petit point lumineux dans le
lointain, nous montrant l'endroit où nous
devons nous rendre pour y voir clair dans notre
vie.
Tout à l'heure, il était question de
salut et de perdition ! Là encore, il
faudrait être insensé pour croire que
Jésus ne nous ait pas dit la
vérité alors qu'il a donné sa
vie pour que nous soyons au bénéfice
du pardon de Dieu. Un tel sacrifice aurait
été inutile si la perdition
éternelle n'était qu'un
trompe-l'oeil !
Si nous avons compris ces vérités de
base, il faut avoir perdu une partie de son
bon sens pour s'imaginer que nous pouvons quand
même "marier" deux attitudes que le Seigneur
met en opposition : marier les plaisirs du
monde, faire ami-ami avec lui et être, en
même temps, agréable à
Dieu :
Ne savez-vous pas que l'amour
du monde est inimitié contre Dieu ?
Celui donc qui veut
être ami du monde se rend ennemi de
Dieu.
Croyez-vous que
l'Écriture parle en
vain ? C'est
avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il
a fait habiter en nous. Jacques 4: 4-5 (v. L. S)
Ainsi le mariage du monde et de la foi est
autant impossible que celui de la mort avec la vie
ou de la lumière avec les
ténèbres !
Et puisque nous sommes dans les mariages
impossibles, on ne peut passer sous silence celui de
la chair et de l'esprit, même si nous en
avons déjà parlé !
Ceux, en effet, qui vivent
selon la chair, s'affectionnent aux choses de la
chair, tandis que CEUX QUI VIVENT SELON L'ESPRIT
s'affectionnent aux choses de l'ESPRIT.
Si vous vivez selon
la chair, vous
mourrez ;
mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions
du corps, vous
vivrez... Romains 8: 5 & 8: 13
(v. L. S)
On ne peut pas trouver plus
catégorique : Vivre ou
mourir !
Voilà le choix qui est placé devant
nous, tout comme il fut placé devant les
descendants d'Abraham une fois sortis de
l'esclavage : "j'ai
(l'Éternel) mis
devant toi la vie et la mort, la
bénédiction et la
malédiction"
(Deutéronome 30: 19).
En relisant
Romains 8: 5 et
8: 13, nous constatons effectivement
que le même choix est devant nous.
Puisque ce même choix est devant nous, nous
devons aussi reconnaître que nous avons les
mêmes tentations qu'eux et que chacune
d'entre elles nous invite à nous
écarter du droit chemin.
Tentations auxquelles plusieurs du peuple hébreu ont succombé. Conduite
insensée qui provoqua la colère de
l'Éternel.
Dieu, aujourd'hui, "use de
patience" envers chacun d'entre nous
"ne voulant pas qu'aucun
périsse, mais voulant que tous arrivent
à la repentance"
(2 Pierre 3: 9).
Sachant comment nous nous conduisons, nous ne
pouvons que lui rendre grâce pour sa
bonté à notre égard. Le
supplier de nous donner toujours plus de sagesse
afin que nous acceptions d'obéir à SA
voix au lieu de nous comporter comme des
insensés qui ont perdu le Nord, qui ont
perdu le sens des valeurs spirituelles, de la
sanctification et de la
consécration.
Avons-nous encore une conduite
insensée ?
Alors que nous disons appartenir à Christ,
n'aurions-nous pas un peu perdu le sens de
l'orientation, perdu de vue le but à
atteindre ? Ne nous arrive-t-il pas
d'être déboussolés et d'avoir
perdu notre bon sens de...
réflexion ?
Autrefois, lorsque nous vivions sans Dieu, nous
étions des insensés. Notre
mémoire ne nous faisant pas défaut,
il nous suffit de quelques instants pour nous
rappeler tout ce qui nous fait rougir
intérieurement aujourd'hui et qui, à
l'époque, ne nous dérangeait
pas :
Quels fruits portiez-vous
alors ? Des fruits dont vous rougissez
aujourd'hui. Car la fin de ces choses, c'est la
mort. Romains 6: 21 (v. L. S)
Nous étions
autrefois insensés, désobéissants,
égarés, asservis à toute
espèce de convoitises et de voluptés,
vivant dans la méchanceté et dans
l'envie, dignes d'être haïs, et nous
haïssant les uns les autres. Tite 3: 3 (v. L. S)
C'était autrefois..., mais maintenant
que nous sommes passés des
ténèbres à la lumière,
le bon sens pourrait encore nous manquer !
Nous manquer parce que nous ne serions plus en
mesure de nous rendre compter à qui ou à quoi
nous sommes véritablement
liés !
La semaine passée nous parlions
d'opération à coeur ouvert ce
qui nous avait amenés à revoir le
sujet de nos conversations.
Je ne doute pas que depuis vous ayez fait un
effort pour paraître devant le Seigneur
avec des pensées saines qui n'ont pas
été "polluées" par des
bavardages inutiles, par des paroles contraires
à la bienséance que la majesté
divine ne saurait tolérer en sa
présence.
Toutefois, produire un effort continuel peut
devenir lassant, raison pour laquelle il nous
faut faire aujourd'hui une radiographie afin que
l'on découvre à qui ou à quoi nous
sommes attachés. Car, si nous ne sommes
pas attachés au bon endroit, nous ne
résisterons pas bien longtemps à
l'appel de la vieille nature ! Chassez le
naturel, il revient au galop, et les
bavardages, commérages recommenceront
à déborder des coeurs mal affermis
dans la foi !
Quel est notre naturel d'aujourd'hui ?
À qui sommes-nous véritablement
attachés ?
Nous aimerions tous dire : "au Seigneur
Jésus" ! Mais nous devons bien nous
rendre compte que la Parole de Dieu a parfois du
mal à pénétrer nos coeurs,
à faire son passage, à trouver sa
place définitive lorsque certains sujets
sont abordés. Des domaines qui nous
tiennent à coeur et dont nous ne sommes pas
pressés d'abandonner notre
souveraineté entre les mains de notre
Seigneur.
Nous devons aussi admettre que, dans nos milieux,
il y a des frères et soeurs dans la foi qui
ont beaucoup de peine à garder la tête
hors de l'eau parce que les soucis de la vie sont
venus étouffer la Parole de Dieu. Ils ont
commencé à tisser des liens
d'incrédulité au point que certaines
"instructions" du monde viennent en
compétition avec l'enseignement des
Écritures reçus autrefois.
Pour comprendre à qui ou à quoi nous
sommes attachés, il suffit de
réaliser que :
Ainsi, si nous sommes attachés au
Seigneur Jésus, les choses du monde qui nous
relient à lui en raison de notre vie
terrestre n'auront qu'un intérêt
passager. Notre lien avec le Seigneur
(l'élastique en question) nous
ramènera vers lui sans peine.
C'est ainsi que nous parlons librement, mais
sans excès, des dernières
informations entendues, du dernier programme TV
regardé, de ce qui concerne la vie de tous
les jours. Nous en parlerons, c'est normal, mais
nous ne nous attarderons pas indéfiniment
dans ce genre d'échanges, nous reviendrons
bien vite vers la source de notre bonheur, vers le
Seigneur de notre vie.
Par contre, si nous sommes attachés au
monde, nous pourrons fort bien aller à
l'Église pour pratiquer notre religion, nous
pourrons lire notre Bible, même prendre du
temps pour la prière. Ces pratiques
momentanées comme les conversations
"sociales" des chrétiens, ne nous
retiendrons pas, notre amour du monde nous
ramènera à lui, laissant au loin les
objets de nos dévotions !
"La bouche parle de l'abondance du coeur !"
C'est un fait reconnu par tous :
C'est donc maintenant que nous devons
réfléchir à notre conduite et
examiner si nous n'agissons pas comme des
insensés en aimant ce que le Seigneur
n'aime pas et en délaissant ce qu'il nous
voudrait voir aimer. Nos conversations sont là pour
témoigner en notre faveur ou contre
nous !
Qu'est-ce qu'un insensé ?
Si plusieurs définitions s'offrent à
nous, je retiendrai celle qui est donnée par
mon Larousse des synonymes et qui semble
correspondre le plus à ce que nous pourrions
être ou devenir ou à ce que nous avons
été.
Insensé = "Implique l'absence de
jugement, l'impossibilité de
discerner les conséquences des choses, le
plus souvent par la faute d'une violente
passion".
a) L'absence de jugement provoque la
précipitation. Dans un monde qui nous
pousse à vivre à 100 à
l'heure, la précipitation ne nous donne
guère le temps de juger sainement d'une
situation. Elle nous contraint à donner
des réponses rapides sans avoir
réfléchi sur les avantages ou les
inconvénients de ce que nous allons
dire.
Quant à prendre le temps de prier pour
connaître la volonté de
Dieu... !
C'est ainsi que nous nous faisons prendre au
piège par nos propres paroles...
irréfléchies !
Cette même précipitation fait aussi
que nous allons cataloguer les gens sans les
connaître et garder en mémoire une
image d'eux qui ne correspond pas forcément
à la réalité.
Nous nous rendons compte que, si cette absence de
jugement pour les "banalités" de la vie peut
avoir des conséquences regrettables, notre
manque de bon sens pour les choses spirituelles et
la façon dont nous nous conduisons à
l'égard du Seigneur ou de sa Parole, aura
des conséquences, oh combien plus
désastreuses !
Il suffit de penser aux vierges folles qui, quoique
bien engagées dans le chemin conduisant
vers la vie éternelle, n'ont pu entrer
dans la salle des noces et ont même
été déclarées
"inconnues" !
Je vous le dis
en
vérité, je ne vous connais
pas !
Matthieu 25: 12 (v. L. S)
Nous sommes tous tirés du même moule,
si bien, qu'à un moment ou un autre, le bon
sens pourrait bien nous faire défaut comme
il avait fait défaut aux Galates :
O Galates, dépourvus de
sens ! qui
vous a fascinés...
Êtes-vous tellement dépourvus de
sens ?
Après avoir commencé par l'Esprit,
voulez-vous maintenant finir par la chair ?
Galates 3: 1 & 3 (v. L. S)
Si nous sommes conscients d'avoir la même
défaillance ou si d'autres en sont
conscients pour nous et nous avertissent de notre
"folie", sachons que Dieu viendra nous secourir. Il
n'abandonne jamais ses enfants. Son amour à
notre égard ne change pas, il ouvre toujours
les bras aux fils et filles prodigues qui, par leur
conduite, étaient pourtant devenus "ennemis
de Dieu".
Dieu leur donnera la
repentance pour arriver à la connaissance de
la vérité,
et que, revenus
à leur bon sens, ils se dégageront des
pièges du diable, qui s'est emparé
d'eux pour les soumettre à sa
volonté. 2 Timothée 2:
25-26 (v. L.
S)
Revenez à
vous-mêmes,
comme il est convenable, et ne péchez
point ; car quelques-uns ne connaissent pas
Dieu, je le dis à votre honte. 1 Corinthiens 15: 34 (v. L. S)
Commencer par l'esprit et finir par la chair
montre bien que nous ne sommes plus attachés
à Christ comme nous devrions
l'être.
Une personne qui se comporte ainsi ne travaille
plus à son salut, c'est-à-dire
qu'elle ne s'intéresse plus au
bien-être de son âme, ne l'entretient
plus.
Une âme qui, faute d'une saine nourriture, va
s'étioler et devenir la proie du diable. Si
rien n'est fait, elle finira par se soumettre
à sa volonté, et lui Satan, lui
accordera généreusement tout ce qui
fait plaisir à la chair.
Conclusion : Ces personnes sont devenues
"insensées" ! Insensées parce
que :
b) Elles ne discernent plus les
conséquences de leur conduite !
Ne plus arriver à croire que Dieu est un
Dieu de justice, de droiture et de sainteté
qui rendra à chacun selon ses oeuvres et se
baser UNIQUEMENT SUR L'AMOUR DE DIEU pour vivre
négligemment sa foi chrétienne,
c'est déjà "être
tombé entre les griffes du diable !"
«Dieu est tellement bon, qu'il ferma les yeux sur
nos péchés "mignons" !»
Voilà le langage de Satan !
En perdant la notion de la sainteté de Dieu,
nous sommes en passe de perdre le respect que nous
devons avoir envers lui. Si nous ne respectons plus
Dieu, il est évident que sa Parole, ses
commandements, ses instructions, ses exhortations
n'auront plus beaucoup de valeur non plus. Ils
seront, à nos yeux, comme des pétards
mouillés qui ne font pas grande
impression.
Que dire ? Sinon rappeler ce qui est écrit
aux sept Églises de l'Apocalypse :
Mais, pour entendre, faut-il encore être
attentifs et ne pas se laisser abrutir par toutes
sortes de passions qui dévorent l'homme de
l'intérieur et finissent par le rendre
insensible à la voix du Saint-Esprit
l'appelant à la repentance ...
c) L'insensé a perdu son sens des
réalités en raison de ses
passions !
L'insensé met en
dehors toute sa passion... Proverbes 29: 11 (v. L. S)
Point n'est besoin de s'étaler sur les
passions qui peuvent nuire à notre vie
spirituelle, elles sont légions. Leur
pouvoir de séduction est tel, qu'il faut
toute la grâce de Dieu et la puissance du nom
de Jésus pour les empêcher de nous
détruire.
Il n'est pas question de "hobbies", de passe-temps,
des activités de détente que nous
aimons particulièrement et qui n'entravent
pas notre vie avec le Seigneur.
Non! Il est question de toutes ces choses qui
deviendront des passions si elles prennent une
place démesurée dans notre vie, si
elles remplissent notre coeur et nos
pensées.
"Christ est ma
vie", disait l'apôtre Paul
(Philippiens 1: 21). Pouvons-nous
joindre notre voix à la sienne ?
Peut-être dira-t-on de nous que nous sommes
"hors de sens" parce que nous ne pensons
qu'à Jésus-Christ et à son
Royaume ? Qu'à cela ne tienne !
Car c'est pour Dieu que nous serons "hors de
sens" tandis que le corps de Christ,
l'Église de Jésus-Christ, celle qui
aura part à l'enlèvement, comprendra
bien que nous sommes des gens de "bon
sens" !
Si je suis hors de sens,
c'est pour Dieu ; si je suis de bon sens,
c'est pour vous...
Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle
créature.
Les choses anciennes sont passées ;
voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
2 Corinthiens 5: 13 & 17 (v.
L. S)
Suis-je bien une nouvelle créature ?
Les choses anciennes sont-elles
passées ? Peut-être me
courent-elles après ? Si j'ai un peu de
bons sens, je n'attendrai pas qu'elles me
rattrapent, je continuerai à courir vers le
but, vers l'autre bord
(Philippiens 3: 13-15) !
... oubliant ce qui est en
arrière et
me portant vers ce qui est en avant, je cours vers
le but, pour remporter le prix de la vocation
céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même
pensée...
(Amen ???)
J-M Ravé 20 février 2010 - CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
C220310