Bien-aimés, comme
je désirais vivement vous écrire au
sujet de notre salut commun, je me suis senti
obligé de le faire afin de vous exhorter
à combattre
pour la foi qui a
été transmise aux saints
une fois pour
toutes.
Jude v. 3 (v. L. S)
"Bien-aimés... !" J'aime ce nom
que le Saint-Esprit met dans la bouche de ceux
qu'il a choisis pour nous transmettre la Parole de
Dieu. Une expression qui prend toute sa valeur dans
le Nouveau-Testament, particulièrement
depuis le sacrifice de Jésus sur la Croix
pour le pardon de nos péchés.
En comprenant la portée de ce qualificatif
de "bien-aimés", il doit nous être
plus facile d'accepter les
réprimandes de notre Père
céleste ! N'est-ce pas ?
Plus facile de comprendre pourquoi il use de
patience envers nous.
Plus facile d'accepter qu'il nous corrige, qu'il
nous châtie pour notre bien
(Hébreux 12. 6) ! Tout
cela, parce que, RÉELLEMENT nous sommes
devenus SES enfants, des enfants qu'il aime et
dont il ne veut voir aucun périr.
(2 Pierre 3. 9).
Nous sommes devenus SES enfants ! Oh quelle
grâce merveilleuse !
Nous étions païens d'entre les
païens ! "N
ous
n'avions aucun droit de cité en Israël,
nous étions étrangers aux promesses
de l'alliance, nous
étions sans espérance et sans
Dieu dans le
monde"
(Éphésiens 2:
12) !
Oui, nous sommes devenus "enfants de Dieu" !
Nous avons obtenu le "pouvoir de devenir
enfants de Dieu"
(Jean 1: 12), car le Seigneur a,
par avance, payé le prix fort pour
que nous devenions "ses enfants d'adoption"
(Éphésiens 1: 5).
Dieu ayant accompli TOUTES les formalités
pour nous adopter, il nous a donné le
pouvoir, la possibilité de devenir
ses fils et ses filles. Si certains n'ont pas
encore saisi la faveur qui leur est
présentée, qu'ils ne perdent pas de
temps, c'est encore aujourd'hui un jour de
grâce !
Maintenant, si nous avons accepté d'entrer
dans la "famille de Dieu", si nous avons
accepté de prendre le chemin qui nous
conduit jusqu'à la demeure qu'il nous a
préparée
(Jean 14: 2), pourquoi
n'accepterions-nous pas, en même temps, de
recevoir l'éducation qui convienne pour
entrer dans le Royaume de Dieu ?
Pourquoi nous opposerions--nous à la
discipline divine ?
Pourquoi refuserions-nous d'être
agréables à notre Sauveur et Seigneur
en tournant le dos à sa
volonté ?
Franchement... ! Comment pourrions-nous
prétendre arriver à bon port si nous
ne voulons pas suivre les instructions qui nous y
conduisent ? Comment le Seigneur pourrait-il
nous guider si nous n'acceptons pas qu'il nous
corrige ?
Heureux l'homme que Dieu
châtie ! Ne méprise pas la
correction du Tout-Puissant. Job 5: 17 (v. L. S)
Moi
(Jésus),
je reprends et je châtie tous ceux que
j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.
Apocalypse 3: 19 (v. L. S)
Mes "bien-aimés"... ! Nous
sommes VÉRITABLEMENT devenus les
bien-aimés de Dieu quoique nous n'ayons rien
fait pour mériter son amour !
Nous le sommes, et nous le restons même s'il
doit nous reprendre, nous corriger !
Même lorsqu'il doit nous faire passer
par l'épreuve du feu !
Puisqu'il nous a rachetés, puisque nous
avons accepté la main qu'il nous a tendue,
désormais il va tout entreprendre pour que
nous ne soyons pas condamnés avec le monde,
celui dont il nous a sorti.
Acceptons donc avec joie qu'il nous juge et nous
châtie. S'il ne le faisait pas, s'il ne le
faisait plus, cela signifierait que nous serions
retournés vivre vers notre ancien
père, le père du mensonge, le prince
des ténèbres ! Notre coeur,
alors trop endurci, ne serait plus capable de
comprendre quoique ce soit venant de la part de
Dieu.
Quand nous sommes
jugés, nous sommes châtiés par
le Seigneur, afin
que nous ne soyons pas condamnés avec le
monde.
1 Corinthiens 11. 32 (v. L. S)
Comme plusieurs autres serviteurs de Dieu, Jude
nous exhorte à "combattre pour la
foi", celle qui a "été transmise aux
saints UNE FOIS POUR TOUTES."
Le fait d'être ainsi exhortés laisse
bien sous-entendre que nous avons tous et toutes,
besoin d'être encouragés, d'être
stimulés.
N'aurions-nous pas la fâcheuse tendance
à devenir négligents au fur et
à mesure que le temps passe ?
N'avons-nous pas un peu baissé la garde ces
derniers temps en faisant le minimum pour
entretenir notre santé spirituelle ?
Une santé qui ne manquera pas de se
dégrader si les diverses exhortations que
nous donne l'Écriture ne nous touchent
plus !
Plaise à Dieu que nous ayons tous le
courage, la volonté et le zèle de
Jude pour secouer ceux et celles qui, autour de
nous, tombent dans l'assoupissement spirituel et
qui ne réagissent plus correctement aux
injonctions de la Parole de Dieu. Ceux et celles
qui, par leur insouciance, glissent tout doucement
vers un sommeil... mortel !
Exhorté à combattre pour la
foi !
Cette idée de combattre nous
ramène aux 7 lettres de l'Apocalypse dont la
même pensée se retrouve dans chacune
d'entre elle, et cela, quel que soit son
état : "À CELUI QUI
VAINCRA..." Vigilance et
persévérance !
Cette pensée, cette parole du Seigneur
Jésus n'est-elle pas comme une trompette
retentissante dont le son ne fait aucun doute quant
à sa signification ! "À CELUI
QUI VAINCRA..."
... vous savez en quel temps nous
sommes :
c'est l'heure de
vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant
le salut est plus près de nous que lorsque
nous avons cru. Romains 13. 11 (v. L. S)
"
Combattre le bon combat de
la foi", nous rappellera l'apôtre Paul
dans son épître à
Timothée
(1 Timothée 6: 12).
Combattre parce que, sans combat :
- Il n'y a plus de résistance contre le péché,
- Il n'y a plus l'envie de se sonder soi-même pour savoir si l'on marche encore dans la vérité,
- Il n'y a plus plus le goût d'aller de l'avant,
- Il n'y a plus le désir de sonder les Écritures, de s'instruire,
- Il n'y a plus le désir de chercher la volonté du Seigneur,
- Et encore moins l'envie d'amener quelqu'un à Christ.
S'il n'y a plus le bon combat de la foi, s'il
n'y a plus de résistance, alors, même
ce que l'on se souvient de la Parole de Dieu
devient insipide, sans goût, sans...
intérêt !
Peu à peu une certaine
indifférence aux choses de Dieu
s'installera dans le coeur, un certain
relâchement s'ensuivra dans les
"pratiques religieuses" avec mille et une excuses
qui serviront de justificatifs pour masquer le
mieux possible une tiédeur
inavouée.
Puis, de fil en aiguille, l'indifférence
fera place à l'incrédulité, au
doute qui, ensemble, minimiseront encore plus
la portée de la Parole de Dieu tout en
entretenant l'illusion d'être encore dans le
bon chemin. C'est oublier que, dans ce bon
chemin-là, dans ce chemin étroit, les
vierges sages et les vierges folles se
côtoient. Qui sait s'il n'y a pas plus de
folles que de sages aujourd'hui ?
Si nous avons un peu de bon sens, admettons qu'il
faudrait être fous, stupides, insensés
pour minimiser aujourd'hui le "moindre" des
avertissements du Seigneur ! Comment l'argile
pourrait-elle donner des conseils au Divin
Potier ?
Malheur à qui
conteste avec son
créateur !
- Vase parmi des vases de
terre ! - L'argile dit-elle à celui qui
la façonne : Que fais-tu ?"
Esaïe 45. 9 (v. L. S)
O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec
Dieu ? Le
vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a
formé : Pourquoi m'as-tu fait
ainsi ? Romains 9: 20 (v. L. S)
En ce moment IL USE précisément DE
PATIENCE pour que nous revenions tous à un
saint (sain) raisonnement et que nous comprenions
bien que ce TEMPS DE PATIENCE dans lequel, nous,
Église de Laodicée, nous vivons, est
l'ultime instant où nous pouvons nous
mettre en ordre afin d'être
prêts !
Afin que nous prenions au sérieux
l'avertissement de "combattre pour la foi", Jude
(frère de Jacques et un des frères du
Seigneur Jésus) va nous rappeler que le
fait d'être sorti d'Égypte n'a pas
été suffisant pour que le peuple de
Dieu entre dans le pays de la promesse.
Je veux vous
rappeler
, à
vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le
Seigneur, après avoir sauvé le
peuple et l'avoir
tiré du pays d'Égypte,
fit ensuite
périr les
incrédules... Jude v. 5 (v. L. S)
Ce n'est pas de la rigolade! Sur 600.000 hommes de pied (Exode 12: 37) seulement DEUX entrèrent dans le pays de la promesse!
Réfléchissons et arrêtons d'être incrédules et (ou) désobéissants! Dieu ne rigole pas avec SA Parole!
Sortir de l'esclavage pour connaître la
liberté n'a pas été
suffisant pour que ce peuple parvienne à
bénéficier de la promesse de
Dieu.
Souvenons-nous : " À CELUI QUI
VAINCRA... !"
La joie d'être sorti d'Égypte, du
monde des ténèbres a
été bien réelle. Elle a
occasionné une effusion de joie sans
précédent :
- Je chanterai à l'Éternel, car il a fait éclater sa gloire...
- L'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges ; C'est lui qui m'a sauvé.
- Il est mon Dieu : je le célébrerai ; Il est le Dieu de mon père : je l'exalterai...
- Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel ?
- Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges ?...
- L'Éternel régnera éternellement et à toujours. Exode 15. 1 et suivants (v. L. S)
Une Joie que l'on peut comparer à la
nôtre lorsque nous sommes "nés de
nouveau" en acceptant Jésus comme Sauveur et
Seigneur ! Hélas, pour ce qui concerne
les Hébreux, cette joie fut de courte
durée !
Bien vite le manque de persévérance
dans la foi a conduit à ce que
l'Éternel ferme les frontières de ce
pays où coulaient le lait et le miel !
Ce rappel, que nous fait Jude, ne sert pas
uniquement à évoquer une tranche
d'histoire, il sert aussi à nous mettre en
garde.
Il nous est destiné parce que, nous aussi,
nous avons reçu la promesse d'entrer dans un
pays promis : le Royaume de Dieu ! Une
promesse qui, comme pour les Israélites,
pourrait bien ne pas s'accomplir si notre
comportement venait à ressembler au
leur.
Cette bonne nouvelle nous a
été annoncée aussi bien
qu'à eux ; mais la parole qui leur fut
annoncée NE LEUR SERVIT DE
RIEN,
parce qu'elle ne
trouva pas de la foi chez ceux qui
l'entendirent.
Hébreux 4. 2 (v. L. S)
Qui étaient-ils ces hommes et ces femmes qui
traversèrent la mer Rouge ?
D'une part, il y avait les descendants d'Abraham et
d'autre part, se trouvait "tout un ramassis de gens
qui se trouvait au milieu d'Israël"
(Nombres 11. 4) ; il y avait
"une multitude de gens de toute espèce"
(Exode 12. 38).
Ensemble ils ont quitté le pays de
l'esclavage, mais tous n'avaient pas les
mêmes motivations, car tous n'appartenaient
pas au peuple de Dieu !
Et, parmi ceux du peuple de Dieu, bien trop avaient
plus à coeur les soucis de la vie,
ces soucis du boire et du manger, ces soucis de
vivre confortablement ici-bas ; tous ces
soucis qui étouffent la Parole de Dieu et
les promesses qu'elle contient. Alors,
évidemment, avec de telles dispositions de
coeur, comment pouvaient-ils plaire à
Dieu ?
La Parole de Dieu que nous avons reçue
a-t-elle déjà produit du fruit
visible dans notre vie ou a-t-elle
été "étouffée" par nos
occupations journalières ?
Celui qui a reçu la
semence parmi les épines, c'est celui qui
entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la
séduction des richesses étouffent
cette parole, et
la rendent infructueuse. Matthieu 13. 22 (v. L. S)
Ce qui est tombé parmi les épines, ce
sont ceux qui, ayant entendu la parole, s'en vont,
et la laissent
étouffer
(responsabilité
personnelle) par les
soucis, les richesses et les plaisirs de la vie,
et ils ne portent
point de fruit qui vienne à
maturité.
Luc 8: 14 (v. L. S)
Nous pourrions être étonnés du
comportement des descendants des Hébreux,
mais les soucis de la vie, la satisfaction de la
chair, la priorité donnée à
nos plaisirs passagers ne nous accusent-ils pas
aussi ?
Sommes-nous meilleurs que ce peuple ?
Si oui, alors : Pourquoi Dieu use-t-il de
patience envers nous afin qu'aucun ne
périsse ?
Seuls Josué et Caleb furent trouvés
fidèles ! Fidèles en
dépit du fait qu'ils durent subir les
"désagréments" de la marche dans le
désert pendant 40 ans.
Avons-nous la même fidélité que
ces hommes de foi alors que les signes de la fin
des temps se manifestent autour de nous et nous
obligent à en subir certains effets
déplaisants malgré notre appartenance
à Christ ?
Josué et Caleb ont dû supporter tout
ce que le peuple rebelle a dû
supporter ! Ils l'ont supporté sans
pour autant perdre la foi, sans perdre de vue la
promesse que l'Éternel leur avait
faite :
Ces hommes qui sont
montés d'Égypte, depuis l'âge
de vingt ans et au-dessus, ne verront point le pays
que j'ai juré de donner à Abraham,
à Isaac et à Jacob, car ils n'ont pas
suivi pleinement ma voie, excepté
Caleb, fils de
Jephunné, le Kenizien, et Josué, fils de Nun, qui ont pleinement suivi la voie de
l'Éternel.
Nombres 32: 11-12 (v. L. S)
Que le nom du Seigneur soit béni pour ce
temps de grâce qu'il nous accorde !
Qu'il soit béni pour le fait qu'il y a
encore des serviteurs fidèles qui nous
pressent, nous bousculent, nous sermonnent afin de
nous exhorter à la vigilance pour
qu'à notre tour nous marchions pleinement
dans les voies de l'Éternel !
La marche chrétienne reste donc une
progression dans le sens le plus absolu du
terme !
La marche, est-il besoin de le dire, laisse
entendre un mouvement qui nous permet d'aller du
point où nous nous trouvions, à un autre
point.
Marcher de progrès en progrès ;
d'un progrès à un autre
progrès, d'une victoire à une autre
victoire, c'est la marche EN AVANT ! La seule
qui convient si l'on veut atteindre le but que Dieu
a fixé, un but qui se trouve devant
nous !
L'autre marche, la marche en arrière,
non seulement, nous éloignera de l'objectif
fixé par le Seigneur, mais nous
ramènera dans les ténèbres
dont nous avions pourtant été sortis
au prix de la vie du Fils de Dieu !
Quant au fait de se contenter de rester là
où nous en sommes sous prétexte que
nous ne sommes plus ce que nous étions
autrefois, ne peut que nous disqualifier puisque
le but à atteindre ne se déplacera
pas vers nous pour que nous le
franchissions !
Combien il est doux, en définitive,
d'être exhortés !
Combien il est doux de se savoir aimés et
d'entendre la voix de notre Seigneur nous
encourager à aller de l'avant, lui qui ne
veut pas abandonner les traînards que nous
pourrions être, mais qui au contraire est
prêt à les porter, les
soutenir !
N'est-ce pas une bonne chose d'être repris
dans notre conduite si nous agissons mal ?
Là aussi, toujours en me
référant à Jude, je souhaite
ardemment être REPRIS par le corps de Christ
s'il m'arrivait de contester la Parole de Dieu ou
de m'égarer dans le péché
(Jacques 5: 20).
Je souhaiterais encore être ARRACHÉ du
feu si, pour une raison ou pour une autre j'avais
perdu conscience de mon état, plutôt
que de me retrouver abandonné par ceux et celles qui auraient été mes
frères dans la foi. Abandonné à cause de ma persistance à rester dans
le péché ou dans l'esclavage.
(Merci
Seigneur de ce que, autrefois, tu as utilisé un de tes serviteurs pour
m'arracher de ce feu qui me consumait. Merci de ce que tu m'as délivré
de la puissance de l'alcool me faisant ainsi retrouver le goût de TA
parole, merci de ce que tu es venu libérer les captifs.)
1 - Reprenez les
uns
, ceux qui
contestent ;
2 - Sauvez-en d'autres en les arrachant du feu ;
3 - Et pour d'autres
encore, ayez une
pitié mêlée de crainte,
haïssant jusqu'à la tunique
souillée par la chair. Jude v. 22 - 23 (v. L. S)
"Je veux vous rappeler, à vous qui savez
fort bien toutes ces choses...." disait
Jude. Nous savons, mais il est bon que l'on
nous rappelle certaines choses.
Ce texte (v. 22 - 23) par exemple, qui, tout en
citant trois catégories de personnes qui
sont parties à la dérive, nous place
devant une grande responsabilité si
nous faisons partie du groupe qui n'est pas
mentionné textuellement.
Un groupe de croyants, un petit troupeau, dont les
membres sont restés actifs, fidèles
et attachés à la Parole de Dieu. Une
famille qui veille les uns sur les autres et qui a
le feu vert du Père céleste pour
avertir leurs frères et soeurs afin qu'ils
ne commettent pas un péché ou qu'ils
en sortent s'ils en ont commis !
Mes bien-aimés... !
TANT AIMÉS PAR LE PÈRE
CÉLESTE... tant aimés que le temps
semble suspendu afin que nous parvenions tous
ensemble à la vraie repentance !
Celle dont les fruits visibles témoigneront
que nous sommes bel et bien des enfants de Dieu
cherchant la gloire de notre Sauveur et
Seigneur.
Vous donc,
bien-aimés,
qui êtes avertis, METTEZ-VOUS SUR VOS
GARDES, de peur
qu'entraînés par l'égarement
des impies, vous ne veniez à déchoir
de votre fermeté. 2 Pierre 3: 17 (v. L. S)
Oui, soyons sur nos gardes ! "Exhortons-nous les uns les autres,
chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire :
Aujourd'hui !"
(Hébreux 3. 13)
Soyons sur nos gardes, car les impies ne sont pas
que les gens du monde, que les païens !
Ce sont aussi les infidèles, ceux qui ne
sont plus fidèles à leur
engagement !
Même si la route n'est plus bien longue en
regard de tous les signes qui annoncent le retour
du Seigneur, même si nos années se
sont ajoutées les unes aux autres au point
de se demander s'il y a encore de la place pour en
ajouter encore une sur le collier de notre vie,
nous sommes encore là, vivant dans ce
monde et nous devons continuer à
être vigilants
Passons vers l'autre bord... une
invitation ? Plus qu'une invitation, une
obligation puisque l'autre bord c'est
l'éternité !
Ce voyage, dans lequel nous avons été
embarqués par notre naissance, n'a pas
forcément été engagé
comme il aurait dû l'être,
c'est-à-dire comme Dieu le demande à
chaque parent.
Bien peu d'entre nous ont été
enseignés à suivre la bonne voie
dès leur plus jeune âge.
Quoiqu'il en soit, la traversée est
à faire !
Par la grâce de Dieu, nous avons MAINTENANT -
nous qui avons donné notre vie à
Christ - la possibilité de suivre
fidèlement les instructions de celui qui
nous a sauvés de la condamnation, de la
perdition, du naufrage éternel !
Depuis le début de l'année j'ai eu
à coeur de lire et relire le livre des
Proverbes. Sans aucun doute, toutes les sentences,
toutes les recommandations qui nous ont
été données, doivent
être prises en considération afin
que nous puissions passer vers l'autre bord de la
meilleure façon. Et surtout... afin que
nous ne soyons pas refoulés lorsque nous nous présenterons à l'entrée du Royaume de Dieu ! "
afin que nous soyons bien
accueillis lorsque nous arriverons sur l'autre
bord.
Je
vous le dis en vérité, je ne vous
connais pas"
(Matthieu 25: 12) ; "Je ne sais d'où vous
êtes"
(Luc 13: 25).
Loin d'être un long fleuve tranquille, la vie
ne se traverse pas avec désinvolture. Pour
aller d'un bord à l'autre, il nous faut
passer à gué en prenant bien garde
où nous allons poser les pieds.
Que les Proverbes que nous visiterons dans quelques
temps et les parallèles qu'ils nous feront
découvrir dans le Nouveau Testament, nous
éclairent dans notre marche quotidienne
(Psaume 119: 105).
Une aventure fantastique que Dieu nous permet de
vivre afin que nous devenions, non seulement des HÉROS de
la foi, mais aussi SA PLUS GRANDE
JOIE !
L'Éternel, ton Dieu,
est au milieu de toi, comme un héros qui
sauve ; Il
fera de TOI sa plus grande
joie ; Il
gardera le silence dans son amour ; Il aura
pour toi des transports d'allégresse.
Sophonie 3: 17 (v. L. S)
L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi,
comme un héros qui prête main forte.
II éprouvera une vive joie à ton
sujet ; dans son amour, il fera le silence
[sur tes fautes *], se
réjouira de toi avec transport. (v. Sefarim,
Bible du Rabbinat français)
* [sur tes fautes ] Dieu peut faire silence sur nos
fautes puisque le sang de Jésus nous en a
purifié dès lors que nous les avons
confessées et abandonnées.
J-M Ravé 26 septembre 2009 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
c031109