Arrêtez, et sachez que je suis
Dieu : Je domine sur les nations, je
domine sur la terre. Psaume 46. 10 (v. L. S)
Arrêtez ! Une sommation destinée
à notre monde ! Ce monde qui vient
d'être meurtri par une nouvelle catastrophe
qui a endeuillé de nombreuses familles. Une
catastrophe qui fait murmurer de nombreuses
personnes dont plusieurs lèvent le poing
contre le ciel devant tant de malheurs ! "Si
Dieu existait.... !"
Arrêter ! "Que toute chair fasse silence
devant l'Éternel !" (Zacharie 2: 13)
Il y a si longtemps que Dieu voudrait parler au
coeur de l'homme, si longtemps qu'il a
envoyé son Fils pour les sauver de la
condamnation éternelle !
Si longtemps ! Et personne ou presque, qui
veut encore prêter attention à cette
voix qui a traversé les
siècles : "Repentez-vous" (Matthieu 4:17) ; " Prenez mon joug sur vous et recevez
mes instructions, car je suis doux et humble de
coeur ; et vous trouverez du repos pour vos
âmes" (Matthieu 11. 29).
Personne ou presque qui veut prendre garde à
la voix des disciples du Fils de Dieu
annonçant le même message que
lui : "Repentez-vous donc et
convertissez-vous, pour que vos
péchés soient
effacés..."
(Actes 3: 19)
Lorsque Dieu ne peut plus se faire entendre,
lorsque les hommes sont trop occupés
à faire fructifier leurs
intérêts terrestres au détriment de la
justice, du droit et
surtout au
détriment de leurs
âmes, alors il
permet que les éléments se
déchaînent afin que les hommes
réfléchissent sur la fragilité
et la brièveté de leur vie !
Jésus, dans l'Évangile de Luc, nous
rappelle que les
catastrophes sont des avertissements qui doivent
parler à ceux et celles qui ont
été
épargnés afin qu'ils changent de vie, qu'ils
se convertissent :
Croyez-vous que ces
.......... (gens) fussent de plus grands
pécheurs que tous les autres
.......... (gens), parce qu'ils ont souffert de la
sorte ? Non, je (Jésus) vous le dis.
Mais
si vous ne vous repentez, vous périrez
tous également.
Ou bien, ces .......... personnes sur qui est
tombée la tour de ........ (ou la tempête) et qu'elle a
tuées, croyez-vous qu'elles fussent plus
coupables que tous les autres habitants de
.......... ? Non, je (Jésus) vous le dis. Mais si vous ne vous
repentez, vous périrez tous
également. Luc 13: 2-5 (v. L. S)
Ces avertissements ne sont-ils pas des invitations
à nous arrêter et à
réaliser que Dieu est Dieu et que
l'homme, malgré toute sa science, ne peut
commander la création pour qu'elle lui soit
soumise ?
Combien de catastrophes n'ont-elles pas meurtri
notre monde depuis les 20 dernières
années ?
Combien de gens se sont-ils laissés avertir
afin qu'ils changent de vie et marchent dans la
crainte respectueuse de Dieu ? "Souvenez-vous de ce
qui s'est passé dès les temps
anciens ; Car je suis Dieu, et il n'y en a point
d'autre..." (Esaïe 46: 9)
"Je suis
Dieu", c'est ce que
nous rappelle le Psalmiste sur le ton solennel d'un
avertissement repris aussi par le prophète
Esaïe :
Tournez-vous vers moi, et vous
serez sauvés, Vous tous qui êtes aux
extrémités de la
terre ! Car je suis Dieu, et il n'y en a point
d'autre. Esaïe 45: 22 (v. L. S)
Qu'est-ce que Dieu me dit aujourd'hui ? Que
nous dit-il ?
"Je suis
Dieu" !
Affirmation
destinée à nous rappeler qu'il y a un
Être suprême devant lequel chacun devra
comparaître pour rendre des comptes !
Affirmation qui laisse entrevoir que
l'interpellé n'est pas à la place
qu'il convient, ses actes prouvant qu'il n'a pas la
bonne attitude par rapport à la grâce
et au pardon de ses péchés qui lui
ont été présentés au
travers de l'oeuvre de
Jésus-Christ !
"Je suis
TON Dieu" !
Affirmation pleine de
tendresse destinée à nous remettre en
mémoire qu'il y a un lien d'affection qui
l'unit à nous parce qu'un jour nous avons
accepté de marcher dans ses voies.
Affirmation laissant entrevoir que nous ne sommes
pas seuls et qu'il prête une attention
particulière à nos besoins.
"Si Dieu est pour
nous...", c'était
avec ce "si" que nous avions terminé notre
méditation de la semaine passée. Un
"si" qui fait toute la différence
puisqu'à lui seul, il montrera si nous
sommes avec ou contre Dieu !
Notons bien qu'il n'y a pas de position
intermédiaire : "Celui qui n'est pas
avec moi (Jésus) est contre moi, et
celui qui n'assemble pas avec moi
disperse" (Matthieu 12: 30) ; "Vous êtes mes amis,
si vous faites ce que je
(Jésus) vous
commande" (Jean 15: 14).
À cet instant, Dieu peut-il me dire :
"Je suis ton
Dieu" ?
Peut-il TOUJOURS me le dire ?
Ou doit-il simplement me rappeler :
"Je suis
Dieu" ? Me le
rappeler parce que ma conduite n'est plus conforme
à l'engagement que j'avais pris le jour
où j'ai choisi de suivre Jésus, ma
façon de vivre prouvant, à elle
seule, que j'ai rompu ma relation avec
lui ?
Cette deuxième affirmation, "Je suis Dieu", pourrait bien être
adressée à ceux et celles qui ont
abandonné leur position de fils ou de fille
et qui sont retournés vivre dans le monde
sans plus se soucier du Seigneur.
Un rappel qui devrait réveiller les
consciences endormies afin qu'elles s'humilient
devant le Père céleste et retrouvent
ainsi la communion avec Dieu comme au temps
où il leur disait : " Je suis ton Dieu".
S'il "ne
brise pas le roseau cassé, s'il
n'éteint pas le lumignon qui
fume" (Matthieu 12: 20), c'est bien parce qu'il prend en
considération la faiblesse des hommes en
leur permettant de venir ou de revenir à
lui.
Il nous a trop
aimés pour ne pas tout entreprendre afin de
nous récupérer et de nous rappeler
continuellement (peut-être) que nous avons un
chemin tracé à suivre !
Un seul
chemin qui
nous conduit jusque dans la vie
éternelle.
Certainement, si je suis dans l'épreuve
à cause de ma foi, il fera TOUT pour que
cette foi-là ne défaille point.
Sans avoir péché, je peux être
ce roseau cassé, ce lumignon qui fume, je
peux être affaibli, brisé, meurtri par
l'épreuve, être "excessivement
accablé" par la tribulation (2 Corinthiens 1. 8), mais...
... RIEN
ne pourra me séparer de l'amour de Dieu
(Romains 8: 38-39) !
Toute la puissance de l'adversaire n'arrivera
jamais à faire barrage à l'amour de
Dieu, cet amour qui m'invite à garder la foi
même dans les situations les plus
périlleuses (Esaïe 41: 10), cet amour qui conduit le
Créateur à assister son enfant
même lorsqu'il est abandonné de
tous :
Jamais le Seigneur ne sera contraint de
baisser les bras devant un de nos
obstacles !
Jamais il ne pourra dire : "Je ne puis
rien faire pour toi, je suis à bout de
ressources !"
Par contre, c'est
à moi qu'il
est demandé de reconnaître mon
impuissance.
C'est à
moi de lui confesser
mon incapacité à me sortir seul des
filets que l'adversaire de nos âmes à
jeter sur chacun de ceux qui subissent la
persécution du prince des
ténèbres ou de ceux qui sont à
sa suite (volontairement ou non).
C'est encore à moi de lui demander son
secours, en croyant qu'il est le seul qui soit
capable de délivrer.
Éternel ! qui peut,
comme toi, délivrer le malheureux
d'un
plus fort que lui, Le malheureux et le pauvre
de
celui qui le
dépouille ? Psaume 35: 10 (v. L. S)
Sans doute le Seigneur est-il souvent
étonné que l'on puisse remuer ciel et
terre pour trouver un secours parmi les hommes
alors que, lui, le Dieu Tout-Puissant, n'est
interpellé qu'en derniers recours.
Lui qui, au lieu de chambouler notre environnement,
va d'abord apaiser notre coeur avant
d'entreprendre quoi que ce soit : "Ne crains
rien..., je suis ton Dieu..." ; "Sois tranquille, ne
crains rien, Et que ton coeur ne s'alarme
pas..." (Esaïe 7: 4).
S'il peut nous dire "je suis TON Dieu" c'est parce que nous avons
accepté de vivre sous sa seigneurie en
proclamant "tu es MON
Dieu" ;
"tu es MON Seigneur et
MON Dieu"
(Jean 20: 28). Dès lors il peut agir selon
les promesses qu'il a faites en faveur de ceux et
celles qui aiment son Nom et qui craignent de le
salir.
Ne promène pas
des regards inquiets...
Après que Dieu
ait tenté de rassurer celui qui
connaît l'adversité - Ne crains
rien - après qu'il
l'ait assuré de sa présence -
je suis
avec toi - qu'il nous a
demandé de ne plus considérer les
dimensions de nos "montagnes" - ne promène pas
des regards inquiets - il
va poursuivre son exhortation en agissant pour que
notre être intérieur soit
renouvelé : JE TE FORTIFIE.
Pensée
rassurante et inquiétante à la
fois !
Inquiétante si nous appréhendons la
suite des événements. En effet,
pourquoi va-t-il me fortifier ? Pourquoi me
fortifie-t-il (temps présent) ? Pour
aller dormir en paix ou pour me préparer au
combat ?
Il va me fortifier
pour que je puisse me fortifier à mon
tour afin
d'être le témoin qu'il attend que je
sois !
C'est ainsi que, tour à tour, je suis
invité à me fortifier et que lui, mon
Seigneur et mon Dieu, me fortifiera :
-
Fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force
toute-puissante. Éphésiens 6:
10
- C'est le
Seigneur qui m'a
assisté et qui m'a
fortifié... 2 Timothée 4: 17
- Demeurez fermes dans
la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. 1 Corinthiens 16: 13
- Fortifiés
à tous égards par
sa puissance
glorieuse... Colossiens 1: 11
- Fortifiez donc
vos mains languissantes Et
vos genoux affaiblis... Hébreux 12: 12
- Le Dieu de toute
grâce... vous fortifiera, vous
rendra inébranlables. 1 Pierre 5. 10
Ainsi, parce que le
Seigneur a renouvelé mes forces, je pourrai
reprendre courage et puiser dans SA parole les
promesses qui me concernent. En "mangeant ses
paroles", c'est-à-dire en les attribuant
à ma propre situation, je me fortifierai, je
m'encouragerai et je rendrai gloire à Dieu
de ce qu'il m'a redonné de l'énergie
pour rester debout en face de l'adversaire.
En poursuivant notre lecture d'Esaïe 41:10, nous arrivons à l'instant
où le Seigneur démontre d'une
façon particulière qu'il va
s'investir pour notre délivrance.
Mais là encore,
nous pourrions être rassurés et
inquiets tout à la
fois !
Inquiets, si nous nous arrêtons à ce
que dit la langue française qui, dans ce cas
nous laisse croire qu'une action est en train de
s'accomplir. Dieu serait en chemin - je viens -
mais il ne serait pas encore arrivé.
Or, en prenant la langue hébraïque,
l'action est
déjà accomplie!
C'est-à-dire que Dieu est
là !
Il est là, et il nous indique le motif de sa
présence : "Je viens à ton secours."
(Je viens : Temps
de conjugaison : mode parfait ou
"passé" ou accompli - Exprime une action
accomplie, terminée, instantanée...
[Online Bible])
Mon coeur est dans la joie en écrivant ces
lignes : Dieu ne
vient pas à mon secours, IL EST
DÉJÀ LÀ et il me dit:
"je viens à ton secours"!
L'avais-je invoqué ? " Vous me prierez, et je
vous exaucerai"
(Jérémie 29:
12) ;
"Tout ce
que vous demanderez en priant, croyez que vous
l'avez reçu, et vous le verrez
s'accomplir"
(Marc 11: 24)
Était-il venu avant que je ne crie à
lui ? "Avant qu'ils m'invoquent, je
répondrai"
(Esaïe 65: 24).
Il est
là ! Et c'est ce que je veux
retenir !
Il est là, et je veux le retenir d'autant
plus, que même
si je ne l'avais pas invoqué, c'est lui, mon Père
céleste, qui aurait tout entrepris pour me
remettre en mémoire quelques-unes de SES
promesses afin que je me tourne vers lui et que je
réclame son secours.
Ainsi donc il est là !
Il est là et il
m'indique clairement le motif de sa
présence :
... je
t'assiste et te soutiens par ma droite,
armée de justice. Esaïe 41 : 10 (v. Sefarim, Bible du
Rabbinat français)
...
oui,
je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai par
la droite de ma justice. (v. D)
Si au début il y avait de quoi "promener des
regards inquiets", en considérant
l'adversaire implacable et impitoyable en face de
nous, maintenant la vision est
changée : Il est là !
Dieu est
là !
Il est là pour défendre ta cause,
pour défendre la mienne, "ainsi parle
l'Éternel : Voici, je défendrai
ta cause" (Jérémie 51:
36) !
Ma vieille nature ayant besoin d'être
bâillonnée afin qu'elle n'ait plus le
loisir de me faire trembler, j'ai voulu en avoir le
coeur net concernant ce passage de
Jérémie; passage qui, dans la langue
française, fait comprendre que c'est
une action à
venir et qu'en
conséquence, il y a obligatoirement un temps
d'attente plus ou moins long.
Par contre, dans la
langue hébraïque, le temps du verbe démontre
que Dieu est
déjà en mouvement.
(temps de
conjugaison : participe - Le participe
représente une action ou une condition en
tant que continuité non interrompue. Il
correspond à notre "être en train
de"...)
Dieu serait donc en
train de défendre ma cause ? De
défendre la tienne ? Lui qui vient...
pardon qui est venu pour dire : "je viens
à ton secours" !
Nous étions
dans l'Ancien Testament, sous l'ancienne
Alliance... et déjà le Seigneur
était proche de son peuple, proche de ceux
qui craignaient son Nom !
Si cette époque révolue (l'ancienne
Alliance), nous présente un Dieu si proche,
à plus forte raison la nouvelle Alliance
nous le présente encore bien plus proche de
ceux qui l'aiment :
- Si
quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon
Père l'aimera ; nous viendrons
à lui, et nous ferons notre demeure chez
lui.
Jean 14: 23 (v. L. S)
- si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu
demeure en nous..." 1 Jean 4: 12 (v. L. S)
- Celui qui confessera que Jésus est le Fils
de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en
Dieu.
1 Jean 4. 15 (v. L. S)
- Christ en
vous ! Colossiens 1: 27 (v. L. S)
Étant donné que l'auteur de l'Ancien
Testament est le même que celui du Nouveau,
nous pouvons reconnaître que, comme nos
pères dans la foi, nous ne devrions avoir aucune raison
de promener des regards inquiets.
Son soutien et sa présence sont TOUJOURS
accordés à :
- Ceux qui aiment son Nom,
- Ceux qui cherchent à le glorifier au
travers de leur vie,
- Ceux et celles qui refusent de faire des
compromis avec le monde lorsqu'il est question de
la Parole de Dieu et de la conduite qu'ils doivent
avoir en tant que rachetés de
l'Éternel !
"Ne promène pas
des regards inquiets"
Voilà ce que le Seigneur pourrait nous dire
en ce mois de mai 2008 ! Ce mois ...
- où les éléments de la nature
se sont déchaînés,
- où le prix du baril de pétrole a
pris l'ascenseur à une vitesse
vertigineuse,
- où les réserves mondiales de
produits alimentaires de premières
nécessités s'amenuisent à
grande vitesse occasionnant ainsi des hausses de
prix,
- où les bruits de guerre sont devenus plus
que des bruits,
- où l'on redoute diverses maladies ou
épidémies, etc...
Quand ces
choses commenceront à arriver,
redressez-vous et levez vos têtes, parce que
votre délivrance approche. Luc 21: 28 (v. L. S)
Puissions-nous retenir ces paroles
d'espérance et vivre en
conséquence !
Élargissons la place que nous lui avons
faite dans notre
coeur, dans
notre
vie. Faisons-le afin
qu'il soit à l'aise en nous et avec
nous !
Il mérite bien mieux que la "surface" que
nous lui avons accordée jusqu'à ce
jour !
Si l'Éternel n'était pas mon secours, Mon âme serait bien vite dans la demeure du silence. Psaume 94: 17 (v. L. S)
© J-M
Ravé 10 mai 2008 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse