Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Un coup d'oeil sur certains regards.

2) Savoir croire pour voir le fruit de la foi


Voilà ! Ça y est ! J'ai donné ma démission, j'ai déchiré ma carte de membre du club des "murmurateurs" !
Je dois dire que la tentation de la reprendre n'a pas manqué de se faire sentir ! En effet, quelques jours après, un frère, d'un âge très respectable, m'a appelé pour me faire part d'un point particulier dans ma vie qui devait être changé. (Il avait raison !)

Qu'allait faire l'ancien murmurateur tout fraîchement libéré ?
Allait-il encaisser le coup sans rien dire ?
Allais-je écouter la voix du prince des ténèbres qui sait si bien me mettre en avant les pailles qu'il y a dans la vie des autres tout en m'empêchant de voir la poutre qui gêne ma propre vision ?

S'il y a eu un moment de flottement où des pensées étrangères à la foi sont venues rappeler qu'une carte déchirée, qu'une carte détruite, peut toujours être renouvelée sans frais dans ce club...

... par la grâce de Dieu, le Saint-Esprit a su me remettre en mémoire le désir que j'avais de plaire au Seigneur. Il me rappela certaines de mes prières où je demandais à être émondé afin de porter plus de fruits, ou du moins d'en porter déjà quelques-uns !

Ainsi donc, c'est bien vrai, j'ai pu constater que cette carte de membre était bien déchirée. Afin de ne pas avoir envie de me réinscrire à ce club, j'ai collé sur le miroir de la salle de bain un petit texte qui, associé au précédent (Souris ! Dieu n'est pas mort), permet de commencer la journée du bon pied :

MURMURER OU PRIER : Un choix qui fera la différence !
Souris ! Dieu n'est pas mort !

Ah, si les Israélites dans le désert avaient eux aussi connu ce principe de conduite, si de mon côté je l'avais appliqué plus vite, sans doute aurions-nous évité bien des déboires !

Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur. 1 Corinthiens 10: 10 (v. L. S)

Nos murmures portent toujours à conséquence !
Quoique la patience et la grâce de Dieu se manifestent abondamment envers ceux et celles qui ont pris l'option de murmurer plutôt que celle de prier, cette patience et cette grâce laissent parfois la place à des actions correctrices qui devraient servir de leçon.

Qu'on ne se méprenne pas ! Le murmure est un péché ! Un péché suffisamment grave puisqu'il a conduit, dans l'Ancien Testament, à la mort d'hommes !
Si la mort physique est une chose qui touche nos émotions, la séparation éternelle d'avec Dieu, est, elle aussi, considérée comme une sorte de mort (
... leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort - Apocalypse 21: 8). cette seconde mort a des conséquences irrécupérables puisque plus rien ne peut racheter une âme qui a été exclue du royaume de Dieu ! pensons-y !

Si nous pouvons nous rappeler que "
le sang de Jésus nous purifie de tous péchés" (1 Jean 1: 7), faut-il encore que nous marchions dans la Lumière et que nous y restions !

Les Israélites n'avaient-ils pas bénéficié de la lumière de Dieu lorsqu'ils quittèrent l'Égypte ?

L'Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit.
La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.
Exode 13: 21-22 (v. L. S)

Ils virent les exploits que l'Éternel avait accomplis en leur faveur, mais ils murmurèrent sans cesse et retombèrent dans les ténèbres d'antan, en soupirant après les "bonnes choses" du temps passé qu'ils n'avaient plus à disposition.
Tout cela, parce que la foi ne trouva pas un terrain propice pour s'enraciner dans des coeurs où l'amertume envahissante, telles des mauvaises herbes, étouffait rapidement les semences de foi qui y avaient été jetées.

Le présent les contrariait continuellement
parce qu'ils n'avaient pas su saisir les promesses de Dieu au bon moment. Pour cette raison les miracles journaliers, au lieu de les réjouir, les attristaient parce qu'ils se rendaient compte qu'ils avaient perdu leur "liberté" d'esclaves en devenant dépendants de l'Éternel.

Suis-je heureux de dépendre du Seigneur ? Avant de répondre... :
Suis-je vraiment dépendant de LUI, dans le sens où il est Seigneur et qu'il peut intervenir à tout moment dans ma vie pour y apporter des corrections ?

Insatisfaits, mécontents, les membres du club des murmurateurs sont certainement les plus malheureux des hommes, parce qu'ils passent à côté des bonnes choses sans les remarquer. Les joies les plus simples, les joies les plus saines sont escamotées par la mise en avant des insatisfactions.
Dès lors, la vision du monde est tellement obscurcie qu'il devient très difficile de se souvenir du chemin parcouru, des temps où nous avons été bénis.
Les murmures prenant toute la place, ils deviennent assourdissants pour le murmurateur. Dans cette cacophonie de pensées qui s'entrechoquent, comment va-t-il arriver à discerner la douce voix du Seigneur qui l'interpelle afin de le conduire dans le sentier de la paix ?

Il est vrai que l'on ne vit pas avec le pain d'hier ou d'avant-hier, mais ce pain doit rappeler qu'il nous permit de vivre (ou de survivre) jusqu'à aujourd'hui. Il doit nous rappeler que les bénédictions du temps passé sont des assises solides qui devraient nous remettre en mémoire que Dieu a TOUJOURS été fidèle dans le passé et qu'il n'y a aucune raison qu'il ne le soit pas dans le présent ! Il n'y a pas une ombre de variation en lui ! (
Jacques 1: 17)

Les murmurateurs oublient donc le chemin parcouru et ne pensent plus qu'un jour ils ont été rachetés à grand prix. Jour glorieux qui, comme celui de la sortie d'Égypte, pourrait bien devenir un sujet de tristesse chaque fois que les bontés du Seigneur ne sont plus prises comme telles !

Dégoûtés de la monotonie des bontés de l'Éternel au point de qualifier la manne céleste de "misérable nourriture" :

l'Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants ; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. Nombres 21: 6 (v. L. S)

Fallait-il avoir fatigué la patience de Dieu pour qu'il en arrive à cette extrémité ?
Réalisons-nous la portée de nos paroles, de nos actes lorsque nous "méprisons" la Parole de Dieu ?

Nos murmures ne sont-ils pas des éclaireurs qui tracent le chemin pour que le péché contre le Saint-Esprit se manifeste ?
À force d'être mécontents de tout, ne donnons-nous pas l'occasion au diable de nous inspirer des pensées terribles qui nous pousseraient à commettre l'irréparable ?

Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. Matthieu 12: 32 (v. L. S)

... quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais de pardon : il est coupable d'un péché éternel. Marc 3. 29 (v. L. S)

Sans vouloir aller jusqu'à cette extrémité, reconnaissons cependant que le mécontentement, les murmures continuels sont un terrain favorable pour que le prince des ténèbres s'en donne à coeur joie et fasse tout son possible pour nous pousser davantage dans le "mépris", le "dégoût" des choses de Dieu.
Les gros péchés, ceux que nous qualifions ainsi parce qu'ils représentent des "énormités" à nos yeux, peuvent tous être pardonnés sans exception ! Mais... nos murmures..., s'ils allaient trop loin, bien trop loin... ne pourraient-ils pas nous conduire dans une impasse où il n'y aurait plus de sortie de secours ?
Réfléchissons sérieusement à la façon dont nous "jugeons" Dieu, à notre façon d'agir par rapport à SA parole !

En me remémorant les années passées, je ne puis compter les nombreuses fois où le Seigneur, dans son infinie bonté, m'a rappelé, par divers moyens et diverses personnes, d'arrêter de murmurer.
Une telle insistance n'était-elle pas un sérieux avertissement qu'il ne faut pas prendre à la légère ? Pourquoi m'a-t-il TANT aimé au point de tout entreprendre pour que j'abandonne cette voie savonneuse du murmure ? Où pourraient bien nous conduire nos murmures incessants ?

Les Israélites murmurèrent tant et si bien qu'ils commirent l'irréparable en accusant, une fois de trop, Dieu et Moïse de les avoir conduits dans le désert pour les faire mourir !

Et la mort vint au rendez-vous ! Elle vînt, et, par son action, elle parla au coeur des vivants qui reconnurent avoir péché contre l'Éternel et son serviteur.

Faut-il que ce soit les coups durs qui nous parlent pour que nous comprenions la volonté de Dieu et que nous cessions d'obscurcir ses plans à notre égard ?
Faut-il que ce soit des malheurs conséquents à notre mauvaise attitude qui deviennent nos enseignants ?

... les murmurateurs apprendront la loi de Dieu. Esaïe 29: 24 (version Saci)

Comment Dieu va-t-il nous apprendre sa loi ?
Pour les Israélites,
c'est la mort de leur semblable qui fut leur précepteur, c'est la mort qui, en fermant les yeux de "beaucoup", ouvrit leurs yeux sur les conséquences de leur insubordination.
Mais les yeux ouverts sur les dures réalités conséquentes à nos péchés, ne sauraient démontrer que la foi s'est implantée dans le coeur !

"Nous avons péchés" ! Confession qui va conduire le peuple à demander la prière pour que les serpents s'en aillent.
Si nous prêtons attention à ce que les Écritures disent, nous ne voyons pas que l'Éternel chassa les serpents de leur entourage.

Dieu s'intéressa d'abord à ceux qui souffraient de la morsure des serpents et qui risquaient la mort !
Quant aux autres, puisqu'ils avaient confessé leurs péchés, la punition ne devait plus s'exercer contre eux.

Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Proverbes 28: 13 (v. L. S)

La confession des péchés et leur abandon ont toujours été pris en considération, car Dieu ne veut pas la mort du pécheur :

Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ? Ézéchiel 18: 23 (v. L. S)

Je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Éternel,
ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël ? Ézéchiel 33: 11 (v. L. S)

La conséquence du péché était terrible puisque
beaucoup moururent à cause de la morsure des serpents et que d'autres, vraisemblablement, allaient mourir jusqu'à ce que le remède de Dieu soit prêt.
Un remède qui allait à l'encontre du raisonnement puisqu'il s'agissait simplement de regarder un serpent d'airain fixé au sommet d'une perche ! Un seul regard ! Rien qu'un seul regard, et celui qui était mordu par les serpents conservait la vie !

Combien sont-ils morts pour n'avoir point obéi à la Parole de Dieu ?
Combien mourront-ils pour n'avoir point voulu accepter l'oeuvre que Jésus a accomplie en leur faveur ?
Ils ont entendu la Parole de Dieu, ils sont conscients de leur état et pourtant ils refusent de faire ce simple pas pour être sauvés !

... quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie... Nombre 21. 9 (v. L. S)

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Jean 3: 16 (v. L. S)

Ce "quiconque" laisse bien entrevoir que
le salut, la délivrance, la guérison ne peuvent s'obtenir qu'à une condition, une seule condition :

Celle de croire en celui qui parle et de démontrer notre foi en obéissant à ce qu'il demande !

La perche avec le serpent d'airain n'a prouvé son efficacité
que dans l'obéissance !
Elle n'eut aucun pouvoir par sa simple présence ! Pour qu'elle agisse conformément à la Parole de Dieu, il fallait que le regard se pose sur elle.
Combien n'ont-ils pas trouvé absurde cette solution ? Et combien ne sont-ils pas morts pour avoir méprisé le remède de Dieu ?
Sans doute quelques-uns avaient-ils des remèdes de grand-mère à essayer avant toute chose, des remèdes qui avaient pu montrer leur efficacité dans beaucoup de domaines mais
qui devenaient impuissants lorsqu'il s'agissait de lutter contre les effets du péché !

... quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie... Nombre 21. 9 (v. L. S)

C'était la Parole de Dieu ! Une Parole incontournable ! C'était le chemin qui conduisait à la vie. Tous les autres conduisaient à la mort !
Le chemin de la foi était le seul par lequel les hommes étaient invités à passer pour être sauvés !
C'est le chemin par lequel tu dois passer si tu veux être sauvé, un chemin qui t'oblige à passer par Jésus-Christ, lui qui EST le CHEMIN LA VÉRITÉ ET LA VIE !
C'est le chemin dans lequel nous DEVONS rester tout au long de notre pèlerinage !

Ainsi donc, la croix et l'oeuvre de Jésus-Christ - tout comme le serpent d'airain - ne peuvent prouver leur efficacité envers un pécheur que si ce dernier met en action sa foi en se tournant vers le seul "objet" du salut qui lui est proposé.

Combien ne vont-ils pas passer l'éternité dans le Royaume de Dieu simplement par le fait qu'
ils n'ont pas voulu faire ce pas de foi qui leur a été demandé ?

Il y a des morts inutiles ! Des morts imbéciles ! Des morts qui n'auraient jamais dû être !
Des morts qui auront été responsables de leur état de perdition éternelle !

Imaginez cette main menaçante qui s'approche inexorablement et qui va frapper de nombreuses âmes en imprimant sur elles son cachet : "PERDUE ! PERDUE ! PERDUE !
Certes, cette image n'est pas empruntée à la Bible, néanmoins elle reflète une vérité quant à la perdition éternelle, elle montre bien que l'esquisse du mot "PERDU" prend de plus en plus de force au fur et à mesure que le temps passe.
Rien ne presse, c'est ce que murmure l'ami des murmurateurs, Satan, le prince des ténèbres, le père du mensonge !
Rien ne presse et pourtant Dieu dit le contraire en rappelant à chacun que son âme pourrait bien être REDEMANDÉE cette nuit même ! Riches et pauvres partent ensemble et leur âme, indifférente à la beauté du cercueil, indifférente à la cérémonie d'adieu, s'en va vers sa destinée éternelle.

Pour les Israélites, il y avait urgence, car tous craignaient d'être mordus par ces serpents, tous craignaient d'être les prochaines victimes. Que les serpents soient donc chassés d'autour de nous !
Mais Dieu n'entra pas en considération avec leur demande !
Il voulut sauver ceux et celles qui auraient foi en SA parole !

De génération en génération, le peuple se souvînt de cette expérience douloureuse au point qu'il garda longtemps ce serpent d'airain. Nous le retrouverons au temps du roi Ézéchias qui le détruisit en raison de l'idolâtrie dont il était l'objet : "
Ézéchias fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d'airain que Moïse avait fait, car les enfants d'Israël avaient jusqu'alors brûlé des parfums devant lui : on l'appelait Nehuschtan. " 2 Rois 18: 4)

Ce serpent d'airain,
symbole de délivrance, fut employé par le Seigneur Jésus pour faire comprendre la nécessité absolue de regarder au Fils de Dieu, lui qui allait être élevé sur une croix pour le pardon de nos péchés.

Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Jean 3: 14-15 (v. L. S)

Nous avons tous été "mordus" par le serpent ancien (Satan). Nous sommes tous "malades" du péché, condamnés à mort à cause de son infection.
Seul un regard vers la croix et l'acceptation de l'oeuvre de Dieu en faveur des hommes peut sauver celui ou celle qui fait le pas de croire ce que Dieu dit.
C'est à ce moment-là seulement que l'effet de la grâce commencera à se manifester dans une vie et que la guérison de l'âme sera aussi réelle que fut la guérison des Israélites qui eurent foi dans la Parole de Dieu transmise pas Moïse.

Toi qui n'a pas encore fait la paix avec Dieu, toi qui hésites à regarder vers la Croix alors que tu sais que tu es un pécheur qui a besoin de pardon, qu'attends-tu pour faire ce pas de foi ? Demain ne t'appartient pas !
Demain ce pourrait être trop tard ! Nos cimetières sont là pour montrer qu'un jour il n'y aura plus de lendemain si ce n'est le jour de l'éternité ! Nos cimetières sont là pour indiquer qu'il n'y a pas d'âge pour quitter ce monde ! Saisis donc la grâce qui t'es encore offerte:

Dieu fixe de nouveau un jour - aujourd'hui - ...
Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs. Hébreux 4: 7 (v. L. S)

Et toi... ! (c'est aussi pour moi)
Toi qui es sorti d'Égypte
, toi qui es passé des ténèbres à la lumière, souviens-toi d'où tu as été sorti, non pas pour avoir des regrets, mais pour te rappeler TOUT CE QUE LE SEIGNEUR A FAIT POUR TOI.
Souviens-toi que "
sa main n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre", mais que ce pourrait bien être ton péché, en l'occurrence tes murmures, qui te cache sa face et l'empêche d'agir en ta faveur ! (d'après Esaïe 59: 1-2)

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
(Parole de Jésus: Matthieu 11, 15... etc. - 13 fois, dont 7 fois dans l'Apocalypse)


© J-M Ravé 26 avril 2008 -
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