En route vers le pays promis ou en marche vers le
Royaume des cieux, depuis que le peuple de Dieu a
été appelé à sortir des
ténèbres ou de l'esclavage, chacun
est invité à marcher par la foi sans
regarder en arrière, sans regarder à
ce qu'il a laissé derrière lui.
Que ce soit au temps de la sortie d'Égypte
ou aujourd'hui, la ligne de conduite est la
même, le chemin n'étant guère
différent.
C'est un parcours où il y a des victoires à prendre sur un
ennemi qui
harcèle continuellement les pèlerins
lorsqu'ils sont en marche.
Des victoires à prendre au nom du Seigneur
afin que SON NOM soit glorifié puisque
lui-même participera à nos combats
ayant promis d'être avec nous jusqu'à
la fin du monde (Matthieu 28: 20). Toutefois, notons que sa
présence est consécutive à
notre obéissance, aussi bien dans l'Ancien
Testament que dans le Nouveau et qu'il est
dramatique de perdre le "contact" avec notre
Père céleste.
Samson, Saül et bien d'autres ont fait
l'amère expérience de connaître
un vide dans leur vie après avoir
expérimenté la présence de
Dieu. Un vide pour avoir péché contre
l'Éternel ! "L'Éternel
s'était retiré de lui" (Juges 16: 20 ; 1 Samuel 18: 12).
Pour ce qui nous concerne, nous devons nous
rappeler que nous pourrions fort bien accomplir des
oeuvres au nom de
Jésus-Christ
sans pour autant être approuvés de
lui !
Peu importe que ces oeuvres servent à
glorifier son nom et amener des âmes au
salut ! Les miracles, les prophéties,
les guérisons accomplis au nom du Seigneur
ne sauraient couvrir une vie où le
péché est pratiqué !
Alors
je
(Jésus)
leur
dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais
connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez
l'iniquité. Matthieu 7: 23 (v. L. S)
Pour en revenir à notre parcours, relevons
qu'il y aura des oasis
de tranquillité où, durant quelques temps,
chacun pourra goûter à un repos
bienfaisant sans qu'il ait à se soucier de
quoi que ce soit.
Mais ce sera aussi un chemin où le
pèlerin sera confronté à
diverses
épreuves afin que son endurance et sa foi
soient éprouvées.
Ce pèlerin
ira-t-il de l'avant ou rebroussera-t-il
chemin ?
Continueras-tu ta route ou reprendras-tu ton
ancienne vie parce que le chemin qui conduit
à la vie éternelle te semble trop
étroit en regard des difficultés
qui se dressent devant toi ? Des
difficultés qui s'évanouiraient au
fur et à mesure que tu avancerais par la
foi !
Sur quoi ou sur qui allons-nous poser notre
regard ?
L'Ancien Testament ayant été
donné pour notre instruction, nous ne
manquerons pas d'y puiser les ressources
nécessaires pour nous encourager à
regarder dans la bonne direction sans se laisser
tromper par les apparences.
C'est dans le livre des Nombres, avec les neuf
premiers versets du chapitre 21 que nous entrerons dans le vif du
sujet. (À lire)
Alors que le peuple d'Israël venait d'obtenir
une brillante victoire sur ses ennemis
suite à une
prière adressée à
l'Éternel -
prière réclamant son secours tout en
étant assortie d'un voeu - nous
découvrons que ce peuple, oubliant la grande délivrance
qu'il avait obtenue,
s'en vint à parler contre Dieu et son
serviteur Moïse.
Combien de bénédictions n'avons-nous
pas oubliées ? Des
bénédictions dont le souvenir nous
aurait aidés à nous rappeler la
fidélité de Dieu !
Et pourquoi les oublions-nous ?
N'est-ce pas parce que nos "mercis" ont
été bien timides ?
N'est-ce pas parce que nous n'entretenons pas notre
reconnaissance pour des bienfaits accordés
autrefois et dont nous bénéficions
toujours ?
En regardant les Israélites dont nous venons
de parler, je ne vois nulle part qu'ils aient
remercié le Seigneur pour le soutien qu'il
leur avait donné à ce moment
particulier. À d'autres occasions nous
savons qu'ils ont pu se réjouir des
bienfaits et des délivrances
accordés, particulièrement
après le passage de la Mer Rouge !
Puisque que nous sommes en route vers la
cité céleste, heureux (je
l'espère) d'avoir échappé
à la condamnation éternelle que
méritaient nos péchés, nous
sommes exhortés à manifester notre
reconnaissance à tout moment :
C'est
pourquoi, recevant un royaume inébranlable,
montrons notre
reconnaissance en rendant à Dieu un culte
qui lui soit agréable, avec
piété et avec crainte, car notre Dieu est
aussi un feu dévorant. Hébreux 12: 28-29 (v. L. S)
Soyez
reconnaissants ! Colossiens 3: 15
Ainsi le manque de reconnaissance, ajouté
aux épreuves qui jalonnent notre route,
pourrait bien nous pousser à murmurer contre
le Seigneur comme les Israélites le
faisaient ! Et combien de fois ne l'ont-ils
pas fait ?
- Le
peuple murmura contre Moïse, en disant :
Que boirons-nous ? (Exode 15: 24) - L'eau amère devint
douce.
- Toute
l'assemblée des enfants d'Israël
murmura dans le désert contre Moïse et
Aaron. (Exode 16: 2) - arrivée de la manne.
- Le
peuple était là, pressé par la
soif, et murmurait contre Moïse. (Exode 17: 3) - L'eau sort du rocher.
- Le
peuple murmura et cela déplut aux oreilles
de l'Éternel. Lorsque l'Éternel
l'entendit, sa colère
s'enflamma...
(Nombres 11: 1) -
Le feu de l'Éternel détruit une
partie du peuple.
Relisez ces passages, cherchez quelques mots de
reconnaissance ; à moins d'avoir mal
lu, je n'ai pas vu que
le peuple ait pu dire merci lorsqu'il reçut
à boire et à manger !
Sans merci, ce que
Dieu nous donne ne saurait être perçu
comme une bénédiction !
N'est-il pas triste de constater que de plus en
plus de personnes ne savent même plus
employer ce petit mot à l'égard de
ceux et celles qui leur font du bien ? Ne
soyons donc pas étonnés s'ils ne
peuvent pas manifester de reconnaissance envers le
Créateur. Ne soyons pas surpris non plus si
leurs prières sont rarement
exaucées.
Ainsi, le peuple d'Israël, avare de
reconnaissance, ne put s'empêcher de murmurer
contre Dieu et son serviteur chaque fois que cela
n'allait pas comme il le voulait. Attitude
déplaisante au possible qui, à
plusieurs reprises, déclencha la
colère du Seigneur.
Quelle fut sa plus grande erreur, cette erreur
qu'il renouvela
régulièrement ?
Quelle pourrait être la nôtre ou quelle
fût la nôtre (la mienne en particulier)
lorsque des murmures se font entendre ou se sont
fait entendre ?
Ils murmurèrent
au lieu de prier !
Ils murmurèrent au lieu d'exposer leurs
problèmes à Dieu comme ils l'avaient fait auparavant
lorsque certains de leurs frères
étaient prisonniers des
Cananéens !
Au lieu de pleurer, de se lamenter et de murmurer,
cette fois-ci, ils se tournèrent vers le
Seigneur et obtinrent ce qu'ils
demandèrent !
Le roi
d'Arad, Cananéen... emmena des prisonniers.
Alors Israël fit un voeu à
l'Éternel, et dit : Si tu livres ce
peuple entre mes mains, je dévouerai ses
villes par interdit.
L'Éternel entendit la voix d'Israël, et
livra les Cananéens. Nombres 21: 1-3
La prière, nous le voyons, permit à
l'Éternel d'opérer la
délivrance.
S'ils avaient murmuré, il est peu probable
qu'ils aient obtenu quoi que ce soit car les
murmures ne sont pas des prières et ne le
seront jamais.
Les murmures sont souvent alimentés par des
critiques, des plaintes, des protestations à
peine voilées. Elles mettent en cause les autres (en
l'occurrence Dieu) tout en masquant nos propres
responsabilités.
Prenons note que nos murmures NE SONT PAS DES
PRIÈRES et ne seront jamais retenus comme
telles !
Quand je murmure je ne
prie pas ! Tel
est l'enseignement qu'il nous faut
retenir !
Si je passe par un moment difficile, deux options
vont se présenter devant moi :
1) Je vais murmurer, manifester mon
mécontentement allumant ainsi en moi un feu
destructeur que le prince des
ténèbres ne manquera pas d'alimenter.
Il saura me donner de multiples arguments pour
appuyer mon mécontentement et ainsi
détruire la paix que Dieu m'avait
donnée.
2) Je vais prier et présenter au Seigneur ce
qui m'afflige. Tout comme l'auteur du Psaume 119,
je lui exposerai mes difficultés, mes
craintes tout en lui rappelant que j'aime sa Parole
et que je désire toujours marcher dans le
chemin étroit qu'il a tracé pour
moi.
Mais au juste, pourquoi
les Israélites murmurèrent-ils sans
cesse ?
Pourquoi cette fois-ci le ton monta-t-il d'un cran
au point qu'ils osèrent parler ouvertement
contre Dieu et celui qu'il a employé comme
libérateur ?
L'escalade dans le mécontentement, nous le
voyons, va produire une réaction
insensée puisqu'ils vont oser dire que le
temps présent est bien moins enviable que
celui où ils étaient esclaves.
Oser dire que cette époque où ILS
CRIAIENT À L'ÉTERNEL pour être
délivrés de leurs oppresseurs,
était préférable à ce
temps où Dieu prenait soin d'eux !
Souvenons-nous :
... les
enfants d'Israël gémissaient encore
sous la servitude, et poussaient des cris. Ces
cris, que leur arrachait la servitude,
montèrent jusqu'à Dieu. Exode 2: 23 (v. L. S)
L'Éternel dit : J'ai vu la souffrance
de mon peuple qui est en Égypte, et j'ai
entendu les cris que lui font pousser ses
oppresseurs, car je connais ses douleurs.
Voici, les cris d'Israël sont venus
jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que
leur font souffrir les Égyptiens.
Exode 3: 7 & 9 (v. L. S)
Était-ce donc ce temps-là qu'ils
regrettaient ?
Alors que je pourrais être dans la
difficulté, alors que ma foi pourrait
être éprouvée comme la leur,
vais-je à mon tour regretter l'époque
où je vivais sans Dieu, sans
espérance ?
Autrefois, leurs cris avaient touché le
coeur de Dieu et produit la
délivrance !
Aujourd'hui, leurs murmures ont
dépassé les limites puisqu'ils s'en
prennent ouvertement à Dieu et à Moïse.
Leur conduite n'amènera rien d'autre que la
réprobation et la colère de Dieu.
Comment en sont-ils
arrivés à cette
extrémité ?
Nous avons
déjà vu que le manque de
reconnaissance était significatif. Sans
reconnaissance le coeur se remplit vite d'amertume
quand il n'obtient pas ce qu'il
désire !
Dès lors, l'impatience ne tarde pas à
se manifester :
Le
peuple s'impatienta en route, et parla contre Dieu
et contre Moïse... Nombres 21: 4 (v. L. S)
Questions:
Pourquoi le peuple s'impatientait-il ? Ne
devaient-ils pas passer 40 ans dans le
désert en raison de leurs
précédents murmures ?
Les jeunes étaient-ils pressés de
voir mourir leurs parents, ceux qui avaient
vécu le passage de la Mer Rouge ?
Quoi qu'il en soit, nous devons constater que ce
n'était pas le désir d'entrer dans le
pays de la promesse qui les faisait s'impatienter.
C'étaient les désirs de la chair qui
les faisaient regretter l'Égypte ce pays
où, à leurs yeux coulaient le lait et
le miel (Nombres 16: 13).
Leurs regards se posaient sur le
passé ! Leur bouche se souvenait du
goût du pain étranger :
Nous nous
souvenons des poissons que nous mangions en
Égypte, et qui ne nous coûtaient
rien,
des concombres, des melons, des poireaux, des
oignons et des aulx.
Maintenant, notre âme est
desséchée : plus rien ! Nos
yeux ne voient que de la manne. Nombres 11: 5-6
Aujourd'hui, ils osent
qualifier la nourriture donnée chaque jour
par Dieu de " misérable
nourriture" (Nombres 21: 5), cette nourriture donnée
à volonté, cette nourriture qui sera
décrite plus tard comme "le pain des
grands" (Psaume 78: 25).
Voici donc un moment
fort où la bénédiction de Dieu
est méprisée au profit de la nourriture du
monde ! Un moment où les choses que le
monde propose sont préférables
à ce que Dieu donne.
Moment fort où
nos choix nous amènent à
choisir entre la
volonté de Dieu et nos propres
désirs !
Moment fort qui
révélera les intentions
cachées de notre
coeur !
Le lait et le miel qu'ils avaient choisis
(Nombres 16: 13) étaient la nourriture du
passé, celle qui ne leur coûtait rien
(Nombre 11: 5-6) tandis que celle que
l'Éternel leur proposait, le lait et le
miel, leur coûtait un prix exorbitant
puisqu'il s'agissait de marcher par la foi et dans
l'obéissance.
En réalité, la manne ne leur
coûtait rien, mais ayant gardé le
goût d'une vie sans Dieu, ils
n'étaient pas en mesure d'apprécier
ce don, raison pour laquelle nous ne trouvons pas
ou peu de reconnaissance.
Il en fut tout autre de deux hommes :
Josué et Caleb ont su tourner leurs regards
dans la bonne direction, c'est-à-dire, en
avant !
Eux aussi avaient mangé à la "table
des Égyptiens", mais comme ils avaient
goûté que le Seigneur est bon et
compris que TOUT CE QU'IL ENTREPRENAIT concourrait
au bien de son peuple si ce dernier voulait
être docile, ils ont tourné la page et
se sont élancés dans la
carrière des héros de la
foi !
Quoiqu'ils aient dû subir les 40 ans de
désert en dépit de leur
obéissance, ils ont cru Dieu et ont su
attendre patiemment son heure sans murmurer !
La Parole du Seigneur avait de l'importance
à leurs yeux ! Puisse-t-elle en avoir
autant pour nous !
Le Seigneur Jésus n'a pas manqué de
nous mettre en garde afin que nous donnions les
priorités à ce qui a de la valeur et
non à ce qui est passager.
Jésus répondit
(au
diable) : Il est écrit :
L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de
toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Matthieu 4: 4 (v. L. S)
Par ce verset, nous comprenons que la Parole qui
sort de la bouche de Dieu est une nourriture de
base qui passe AVANT le pain quotidien, laissant
entendre que la
santé de notre âme est prioritaire
puisque immortelle !
Jésus avait faim lorsqu'il fut tenté,
mais l'observation de la volonté de Dieu
passa AVANT le désir légitime de
nourrir son corps : "Jésus fut
emmené par l'Esprit dans le
désert, pour être
tenté par le diable." (Matthieu 4: 1)
En ce qui nous concerne, s'il n'est pas question de
nourriture terrestre, par contre il pourrait bien
être question de
nos engagements avec le monde, avec
nos relations.
Être à leur écoute, attentifs
à ce qu'ils disent, c'est déjà
se placer sur une voie glissante qui, le temps
aidant, pourrait bien nous pousser à faire
de mauvais choix qui porteraient gravement atteinte
aussi bien à notre avenir terrestre
qu'éternel.
Pensons à Eve qui a accepté le
dialogue avec le serpent et qui a suivi son conseil
parce qu'elle trouvait plus séduisants ses
propos de... liberté, d'indépendance,
de nouveautés, que la "dure" restriction que
l'Éternel avait imposée à nos
premiers parents.
Puisque nous connaissons la suite et que nous en
subissons les conséquences, soyons sur nos
gardes car le chemin étroit est bordé
de toutes sortes de tentations, de tentateurs dont
le but est de nous écarter... un peu..., un
instant..., quelques instants..., du chemin qui
conduit à la Vie éternelle. Juste ce
qu'il faut pour ne plus être à la
place où Dieu s'attend à nous
trouver !
Mépriser les avertissements du Seigneur,
mépriser sa Parole, mépriser les
richesses qu'il nous offre...
Tout cela démontre que nous n'avons pas
encore bien compris la portée du sacrifice
de Jésus ou que nous n'avons pas encore pris
conscience de la valeur de notre âme.
Nos choix
présents seront toujours là pour
témoigner de notre
appartenance. Je ne
parle pas de nos accidents de parcours, de nos
glissades, qui, une fois découverts, vont
nous amener à la repentance et à
être plus vigilants pour ne pas tomber dans
les mêmes ornières.
Pour les Israélites dans le désert,
il n'était pas question de
"dérapages" ! Si cela avait
été possible, il y a longtemps qu'ils
auraient rebroussé chemin pour se mettre
sous la coupe de ceux dont ils voulaient être
délivrés autrefois !
Avec une telle attitude de coeur, il est facile de
comprendre que les promesses de Dieu n'avaient
aucune valeur à leurs yeux. Pourtant, ils
avaient été les témoins et les
bénéficiaires de la puissance
salvatrice du Dieu qui les avait choisis d'entre
toutes les nations pour en faire son
peuple !
À force de murmurer, tout ce qui leur
arrivait de mauvais était de la faute de
Dieu et de Moïse !
Qui était véritablement
responsable ? Qui est responsable lorsque mon
coeur est tourmenté et que je tourne le dos
à mon Père céleste pour aller
ronchonner dans mon coin, pour aller murmurer et
penser que c'est injuste ce qui m'arrive ?
Sommes-nous comme les Israélites dont la
vision de l'avenir était
faussée ?
N'y
avait-il pas des sépulcres en Égypte,
sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au
désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant
sortir d'Égypte ? Exode 14: 11 (v. L. S)
Vous
nous avez menés dans ce désert pour
faire mourir de faim toute cette multitude. Exode 16. 3
(v. L. S)
N'est-ce pas assez que tu nous aies fait sortir
d'un pays où coulent le lait et le miel
pour
nous faire mourir au désert, sans que tu
continues à dominer sur nous ?
Nombres 16: 13 (v. L. S)
Certainement nos murmures ne vont pas aussi loin
que les leurs, toutefois prenons garde car la
patience de Dieu a des limites. L'Éternel
des armées de l'Ancien Testament est le
même Dieu que celui du Nouveau Testament.
Souvenons-nous que la
reconnaissance et la prière feront toujours barrage à
d'éventuels murmures.
Autrefois j'ai moi-même été un
grand "murmurateur" en ne comprenant pas les plans
de Dieu, en ne regardant qu'à ma petite
personne et au "mal-être" que je me fabriquais par mon manque de
foi et de confiance.
C'est bien parce que le Seigneur a eu compassion de
moi qu'il a poursuivi mon éducation pour que
je comprenne ce que voulait dire :
Ne vous
inquiétez de rien ; mais en toute chose
faites connaître vos besoins à Dieu
par des prières et des supplications, avec
des actions de grâces. Philippiens 4. 6. (v. L. S)
... déchargez-vous sur lui de tous vos
soucis, car lui-même prend soin de vous.
1 Pierre 5: 7 (v. L. S)
Ce conseil n'est-il pas
le meilleur ? Ne va-t-il pas nous pousser
à prier plutôt qu'à murmurer en
"contemplant" notre misère ?
"Conscient de ma
faiblesse, aide-moi Seigneur à ne plus
murmurer. Fais-le SELON TA PROMESSE, car je VEUX te plaire et apprendre
à TE faire toujours plus
confiance !"
Ceux dont
l'esprit s'égarait acquerront de
l'intelligence, Et ceux qui murmuraient recevront
instruction. Esaïe 29: 24 (v. L. S)
Ceux dont
l'esprit était égaré seront
éclairés, et les murmurateurs
apprendront la loi de Dieu. (version Saci)
© J-M
Ravé 19 avril 2008 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse