Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Bannis l'inquiétude, car tu n'as rien à craindre !

(3b) Ne sois pas parmi ceux qui cautionnent pour des dettes. TES destinées restent dans SA main!

Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. Hébreux 13: 5 (v. L. S)

J'ai été jeune, j'ai vieilli ; Et je n'ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain.
Psaume 37: 25 - de David (v. L. S)

Ne sois
(donc) pas de ceux qui se portent garants, qui cautionnent pour des dettes. Proverbes 22. 26 (v. Bible annotée)

Lorsque Dieu dit...
Lorsque le Créateur de tout ce qui est visible et invisible dit...
Lorsque celui qui doit juger les vivants et les morts dit...

Ne vaut-il pas la peine de prêter une grande attention à ce qu'il veut communiquer ?

Il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe. Psaume 33. 9 (v. L. S)

Le Seigneur parle, mais il ne contraint personne à suivre ses voies ! Il propose son chemin tout en avertissant que les autres chemins sont des voies dangereuses pour l'enfant de Dieu qui s'est engagé à suivre Jésus. " Je (l'Éternel) mets aujourd'hui devant vous la bénédiction et la malédiction" (Deutéronome 11: 26).

Si certains de ces conseils sont pour la vie pratique de tous les jours, il pourrait arriver que nous prêtions moins d'attention à ce genre de recommandations qu'aux commandements qui touchent de près à la vie éternelle promise à ceux et celles qui marchent dans l'obéissance.

Certains conseils divins, bien que semblant anodins, sont destinés simplement à nous amener à la réflexion sans que la bénédiction de l'Éternel soit mise en cause. Exemple : "S'il a émoussé le fer (de sa hache), et s'il n'en a pas aiguisé le tranchant, il devra redoubler de force ; mais la sagesse a l'avantage du succès" (Ecclésiaste 10: 10).
Si l'on ne veut pas prêter attention à ce genre de réflexion, non seulement nous nous fatiguerons inutilement, mais aussi nous courrons le risque d'affaiblir pareillement d'autres textes des saintes Écritures.
Ne soyons donc pas "légers" avec certains textes de l'Écriture et par la même occasion réfléchissons aussi aux bonnes ou mauvaises conséquences qu'ont eu certains comportements qui ont "été écrits pour notre instruction, nous qui sommes parvenus à la fin des siècles" (1 Corinthiens 10: 11).

Tout ce que Dieu dit, il le dit pour notre bien. Il le dit afin que nous devenions sages en suivant SON conseil. Il nous avertit afin que nous n'ayons pas à subir le contrecoup d'actes qui pourraient avoir des répercussions incalculables durant toute notre vie.

Parce qu'ils n'ont point aimé mes conseils, Et qu'ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, ils se nourriront du fruit de leur voie, Et ils se rassasieront de leurs propres conseils... Proverbes 1: 30-31 (v. L. S)

L'un de ses conseils, dont nous avons déjà parlé la semaine passée, concerne le cautionnement d'autrui pour des dettes. Un conseil que nous ferions bien d'observer puisque l'Écriture dit expressément que celui qui cautionne son prochain est dépourvu de sens ! "L'homme dépourvu de sens engage sa parole et se porte garant à l'égard de son prochain. (Proverbes 17: 18 - v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Nous en avions parlé en rappelant que la sagesse, la puissance, le conseil et l'intelligence appartenaient à Dieu et non à l'homme qui ne sait même pas ce qui arrivera demain (Job 12. 13).

Il est évident que, pour ceux qui possèdent un porte-monnaie qui grince chaque fois qu'il doit s'ouvrir, ce conseil de Dieu n'est pas difficile à mettre en pratique. Il leur apporte même un soulagement, mais un soulagement malsain.
Malsain parce qu'il n'a rien à voir avec le contentement que Dieu donne suite à l'observation de SA parole qui nous invite aussi à " portez les fardeaux les uns des autres," afin d'accomplir la loi de Christ (Galates 6. 2).

Nous ne devrions pas rester indifférents à celui qui nous demande un secours, même si le secours demandé ne peut pas être accordé de la façon dont il est réclamé !

Le sort de celui qui a besoin d'être cautionné ne laisse pas le Père céleste indifférent.
Il désire autant le bien de celui qui aurait à coeur de cautionner son frère que de celui qui cherche une caution.
Étant tous deux enfants de Dieu, notre Père est égal dans son amour.

S'il demande à ce que l'on ne cautionne pas autrui, par contre, il ne nous interdit pas de donner ou de prêter (sans intérêt) si nous avons la possibilité de le faire : "Tu n'exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt" (Deutéronome 23. 19).

Le Seigneur ne ferme jamais la porte à notre bon coeur
, mais il conduira son enfant à agir pour le mieux afin que sa bienfaisance ne se retourne pas contre lui comme nous l'avons vu la dernière fois dans l'histoire vraie de M. "C. Sanriske" et de son cousin, M. " Hicroitout".

Et s'il n'est pas dans notre possibilité de lui apporter une aide matérielle, nous avons au moins le devoir de l'amour fraternel qui nous poussera à prendre du temps avec celui ou celle qui a un besoin afin d'apporter, ensemble, au trône de la grâce, le fardeau en question.

Qu'est-ce que je vais devenir si personne ne se porte garant pour moi ?

C'est sur cette pensée que nous nous étions arrêtés la semaine dernière, une pensée légitime si je regarde aux circonstances et que je ne réfléchis pas sur le chemin qui m'a conduit jusqu'à cet instant où je pense être dans le besoin d'être cautionné.

Pour avoir une réponse à la question qui vient d'être posée, je dois examiner ma situation et répondre à d'autres questions pour que j'y voie un peu plus clair :
- Soit pour m'encourager à aller de l'avant en marchant par la foi et en ayant confiance que "mes destinées sont dans la main de Dieu" et qu'il "pourvoira à tous mes besoins".
- Soit pour que je me dégage d'un chemin où il ne m'a pas conduit.

Premièrement : Je dois donc savoir si je suis bien dans la volonté de Dieu, si c'est bien lui qui m'a mené dans la situation où je me trouve.

La fosse aux lions et la fournaise ardente étaient des endroits bénis pour les enfants de Dieu alors que, pour les autres, c'était des lieux de mort ! La différence ? La présence de Dieu consécutive à l'obéissance, au respect de SA parole !
Le Seigneur peut donc permettre que je sois dans une impasse financière afin que je sois béni et que son nom soit glorifié, tandis que pour les païens, cette même impasse sera catastrophique.
La dépendance de Dieu est une bénédiction alors que celle des hommes peut en conduire certains à devenir "esclaves" à vie ! Nous entendons régulièrement parler de surendettement. Confions-nous dans l'Éternel afin de ne jamais tomber dans ce piège, lui qui a dit: "ne devez rien à personne" (Romains 13: 8).

Heureux l'homme qui place en l'Éternel sa confiance... Psaume 40: 4 (v. L. S)

Ainsi parle l'Éternel :
Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l'Éternel ! Jérémie 17: 5 (v. L. S)

Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel,
Et dont l'Éternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux... etc. Jérémie 17: 7 et suivants (v. L. S)

Deuxièmement : Si je suis à la place que Dieu a voulue pour moi et que cette épreuve n'est destinée qu'à tester ma foi, n'y a-t-il pas un autre arrangement possible puisque la loi des hommes est en contradiction avec la loi de Dieu ?

La réponse est obligatoirement affirmative puisque c'est à l'autorité la plus élevée que je dois obéir ! Au juge suprême !
À moi donc de me convaincre qu'il y a infailliblement une sortie de secours qui existe même si je ne sais pas où elle se trouve.
Il est impossible que mon Père céleste me laisse dans la fournaise ou dans la fosse aux lions ! IMPOSSIBLE QU'IL SOIT PRIS AU DÉPOURVU alors qu'il a conduit mes pas jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à ce moment précis où, justement, j'ai besoin d'être secouru !

Troisièmement : Étant à la place que Dieu a choisie pour moi, acceptant d'obéir à SA loi plutôt qu'à celle des hommes, ai-je vraiment fait le maximum de mon côté pour satisfaire aux exigences qui me sont demandées ?

N'aurais-je pas gardé un peu de mon capital pour m'offrir du superflu ou pour avoir simplement une poire pour la soif, une petite sécurité que je pourrais utiliser dans les jours difficiles ?

Ai-je vraiment le droit de demander à Dieu quelque chose que je possède déjà ?
Autrefois (il y a plus de 20 ans), alors que je faisais des cassettes d'évangélisation pour enfants (cassettes gratuites) j'avais pris la décision que j'arrêterais toute publication et distribution lorsque la caisse réservée à cet effet serait vide.
C'est bien ce qui arriva un jour ! Jour où un prédicateur gitan me demanda une vingtaine de cassettes !
Qu'allais-je faire ? Tout abandonner ? Demander à Dieu l'argent pour ce besoin ?

Réfléchissant à la situation, je ne me sentais pas la liberté de faire une telle demande, car la bourse du ménage pouvait répondre à cet achat.
"Seigneur je ne peux quand même pas te demander de l'argent alors qu'il y en a encore dans ma maison !"
Dès ce jour, je compris que je ne pouvais pas lui demander qu'il pourvoie à des besoins alors que j'avais entre les mains ce qu'il fallait.
C'était à moi de mettre ma foi en action et de croire qu'en m'engageant dans son oeuvre, dans son plan, il pourvoirait aussi bien pour le pain quotidien que pour le reste puisqu'il savait tout de moi et de ma situation.

Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Matthieu 6. 8 (v. L. S)

Sans doute voudra-t-il des preuves de la confiance que nous avons placée en lui en nous demandant d'utiliser d'abord ce qui nous appartient (la poire que l'on garde pour la soif) avant d'ouvrir les écluses des cieux !

Souvenons-nous de la veuve au temps d'Élie qui, pour voir la main de Dieu et subsister pendant la famine, dut donner au prophète le dernier petit gâteau qu'elle allait préparer pour elle-même et son fils. Elle crut la Parole de Dieu transmise par Élie et c'est ainsi que ni la farine ni l'huile ne manquèrent ! (1 Rois, chapitre 17)

Au travers de l'expérience des cassettes d'évangélisation, nous avons, mon épouse et moi-même, découvert que Dieu ne ment pas.
Il ne permettra jamais que nous soyons confus parce que nous plaçons notre confiance en lui et que nous le lui prouvons concrètement.

Si nous accomplissons la volonté du Seigneur - PAS CELLE DES HOMMES qui peuvent manipuler la Parole de Dieu à leur profit - nous pouvons être assurés qu'il fera toujours la part que nous ne pouvons pas faire, mais il ne pourra la faire qu'à partir du moment où nous aurons fait la nôtre !

Dans ces circonstances particulières, celle où notre vie matérielle dépend exclusivement du Seigneur :
- soit pour des engagements que nous devons prendre ou que nous avons déjà pris,
- soit en raison du chômage...

... Il est important de comprendre que le temps des vaches maigres, le temps du pain noir, est un temps que Dieu contrôle aussi bien que le temps des vaches grasses.

Simplement n'essayons pas de vivre le temps des vaches maigres comme si c'était encore celui des vaches grasses, soyons sages et acceptons l'idée de perdre des "avantages", des "plaisirs" telles que des vacances à l'autre bout du pays, ou l'achat du dernier CD de chants chrétiens à la mode, par exemple !
De même, soyons aussi reconnaissants pour les bienfaits qu'il nous accorde encore ! Même s'ils semblent être moins nombreux, ils n'en n'auront que plus de valeur, car à eux seuls, ils montreront que nous sommes TOUJOURS sous la protection de notre Père céleste.

"J'ai appris", disait l'apôtre Paul, "à être content de l'état où je me trouve", " j'ai appris ... à être dans l'abondance et à être dans la disette" (Philippiens 4: 11-12). Il y a donc un apprentissage à faire !
L'apprentissage de la foi à l'école de la confiance en Dieu !
Une école où ne sont admis que ceux et celles qui veulent se soumettre à la volonté de Dieu tout en croyant fermement qu'il "n'abandonne pas ceux qui le cherchent" (Psaume 9: 10).

L'ennemi de nos âmes peut nous assaillir avec des pensées de doute, il peut "peindre le diable sur la muraille" pour que nous tremblions à la pensée de l'avenir, mais si nous sommes fermes dans la foi, le Seigneur changera bien les circonstances pour qu'au travers même de l'épreuve nous puissions dire comme les Égyptiens à l'égard de Joseph : "TU NOUS SAUVES LA VIE !"(Genèse 47: 25).

Si nous retournons à l'époque de Joseph et des 7 années de famine que l'Égypte a connues, nous voyons que le peuple égyptien a vécu pendant un certain temps sur ses propres réserves sans craindre la famine : "Il y eut famine dans tous les pays ; mais dans tout le pays d'Égypte il y avait du pain" (Genèse 41: 54).

Par la suite chacun utilisa son argent pour acheter du blé (Genèse 41: 56) ; c'est ainsi que pendant quelque temps encore chacun pu manger à sa faim.
Plus tard encore, les Égyptiens vendirent leurs animaux, leurs terres et se livrèrent eux-mêmes comme esclaves de pharaon.
Cette ultime étape, loin de les perturber, les sauva d'une mort certaine à tel point qu'ils déclarèrent à Joseph : " TU NOUS SAUVES LA VIE !" (Genèse 47: 25).

Juste pour l'histoire, le "marché" conclu était plus qu'honorable puisque les Égyptiens gardaient la jouissance de leurs anciennes terres et pouvaient conserver les 4/5 de leur revenu.
En comparaison avec ce que nous sommes appelés à payer par le biais des impôts, des taxes, des droits de passages, etc., etc., les Égyptiens étaient mieux lotis que nous ne le sommes aujourd'hui même si, à première vue, ils semblaient avoir tout perdu !

Qu'allons-nous perdre en plaçant notre confiance en Dieu plutôt que dans les hommes ?
RIEN, car:

Il (l'Éternel) n'abandonne pas ses fidèles ; Ils sont toujours sous sa garde... Psaume 37: 28 (v. L. S)

En conclusion, c'est bien en prenant un temps de réflexion devant le Seigneur que nous saurons :

a) Si nous sommes bien là où il nous a demandé d'être, si c'est bien lui qui nous a ouvert les portes ou si c'est nous qui les avons forcées.

b) Et si c'est lui qui nous a placés dans la "fournaise" ou dans la "fosse au lion" pour tester notre foi, regardons si nous n'avons pas entre les mains ce qui semble nous manquer.
Demain ne nous appartient pas ! Encore moins l'année prochaine et celles qui suivront !

Une chose encore ! Ne cherchons pas à faire une dette "légale" pour répondre à notre besoin alors que nous avons placé notre confiance dans le Seigneur jusqu'à ce jour !
Ne serait-ce pas lui faire un affront aujourd'hui, alors que nous avions placé notre confiance en lui jusqu'à hier ?

J'avais mis en l'Éternel mon espérance ; Et il s'est incliné vers moi, il a écouté mes cris.
Il m'a retiré de la fosse de destruction, Du fond de la boue ; Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas.
Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange à notre Dieu ; Beaucoup l'ont vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont confiés en l'Éternel.
Psaume 40: 1-3 (v. L. S)

***

Entre tes mains j’abandonne
Tout ce que j’appelle mien.
Oh ! Ne permets à personne,
Seigneur, d’en reprendre rien !

Je n’ai pas peur de te suivre
Sur le chemin de la croix
C’est pour toi que je veux vivre,
Je connais, j’aime ta voix.

Tu connais mieux que moi-même
Tous les besoins de mon coeur.
Et, pour mon bonheur suprême,
Tu peux me rendre vainqueur.

Oui ! Prends tout, Seigneur !
Oui, prends tout, Seigneur ...


(Extrait d'un cantique "Entre tes mains j'abandonne..." - Sur les Ailes de la foi No 292)

>(4) Je crois... (mais) viens (quand même) au secours de mon incrédulité.

J-M Ravé 21 mars 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse