Beaucoup de
gens vinrent à lui (Jésus), et ils
disaient : Jean (Baptiste) n'a fait aucun
miracle ; mais tout ce que Jean a dit de cet
homme était vrai. Jean 10: 41 (v. L. S)
Jean-Baptiste ! Un homme qui ne mâchait
pas ses mots « Races de vipères, qui vous a
appris à fuir la colère à
venir ?»
(Matthieu 3: 7), un homme conscient des
vérités divines et qui savait
discerner les fausses repentances :
« qui vous a appris à fuir la
colère à venir ? Produisez donc
du fruit digne de la repentance... » (Matthieu 3: 7-8)
Combien de coeurs artificieux ne viennent-ils pas,
aujourd'hui encore, jusqu'aux pieds du Seigneur
pour demander pardon sans vraiment avoir à
coeur d'abandonner ce qui les a fait tomber dans le
péché ?
Mes repentances sont-elles de qualités ou
s'apparentent-elles à des repentances
d'opérette ?
Le Dieu qui sonde les coeurs ne saurait être
trompé et accorder sa paix sans qu'il y ait
véritablement le désir d'abandonner
ce qui nous sépare de lui.
Jean-Baptiste, quoique sous la loi de Moïse,
savait que le pardon
du Seigneur n'était pas accordé
à la légère, et qu'il ne l'est pas davantage
aujourd'hui !
Celui qui
les avoue (ses
transgressions) et les délaisse
obtient miséricorde.
Proverbes : 28: 13 (v. L. S)
Jean-Baptiste ! Un homme envoyé de Dieu
dont le ministère fut de préparer les
coeurs à recevoir celui qui allait
ôter le péché du monde. Un
homme qui fut le porte-parole de Dieu,
c'est-à-dire une voix chargée
d'annoncer la venue du Messie, de l'Agneau de
Dieu.
Mais aussi un homme dont la voix et le
ministère ont su s'effacer pour laisser
toute la place à celui qu'il
annonçait.
Là encore, une fois de plus, je suis
interpellé par cet homme de Dieu !
Comment est-ce que je remplis ma fonction
"d'ambassadeur de Christ" (Éphésiens 6:
20) ? Est-ce que
j'apporte uniquement le message de celui qui m'a
racheté ?
Est-ce que je sais le mettre en avant et me retirer
lorsqu'il veut intervenir à sa
façon ?
Quoique le ministère de Jean-Baptiste
fût sans précédent au point que
Jésus se permit de dire qu'il était
le plus grand des hommes nés de femmes,
quoiqu'il fut conduit par l'Esprit de Dieu à
reconnaître l'envoyé de Dieu (Jean 1:
33), cet homme extraordinaire eut un passage
à vide lorsque, du fond de sa prison,
il
réfléchissait sur la
personnalité de
Jésus.
Voulant être convaincu que le messager qu'il
avait annoncé et présenté au
peuple était bien celui qui devait venir,
celui dont les Écritures parlaient, il
envoya quelques-uns de ses disciples s'informer
plus précisément sur la personne du
fils de Joseph.
Es-tu
celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un
autre ? Matthieu 11: 3 (v. L. S)
Seul le Fils de Dieu pouvait donner une
réponse qui tranquillise Jean-Baptiste, sans
pour autant mettre l'accent sur sa propre
personne.
Avant qu'il ne dise à ses futurs disciples
que l'on reconnaît un arbre à ses
fruits (Matthieu 7: 17), Jésus appliqua pour
lui-même la parole qu'il nous a
laissée afin que nous sachions comment
reconnaître celui qui se place devant
nous !
Il mit en évidence le fruit de son
ministère afin que ceux qui connaissaient
les Écritures puissent l'identifier comme le
Messie !
Si certains ne l'on pas reconnu, ce n'est pas faute
de preuves, mais c'est en raison de leurs
idées préconçues et de leur
mauvaise interprétation de la Parole de
Dieu ; une interprétation qui est
conséquente à une lecture et une
étude non conduite par l'Esprit de Dieu.
Allez
rapporter à Jean ce que vous entendez et ce
que vous voyez :
Les
aveugles voient, les boiteux marchent, les
lépreux sont purifiés, les sourds
entendent, les morts ressuscitent, et la bonne
nouvelle est annoncée aux
pauvres. Matthieu 11: 4 (v. L. S)
(Un programme qui n'a pas
changé car lui-même nous a promis d'être "le
même hier, aujourd'hui et éternellement" en nous
donnant la mission de transmettre ce qu'il a remis
entre nos mains - Le Jésus que nous
présentons a-t-il les mêmes
caractéristiques qu'au temps où il
marchait sur la terre d'Israël ?)
Paroles rassurantes que celles de Matthieu 11: 4, car elles correspondaient exactement
à ce que les prophètes avaient
annoncé concernant la venue du Messie,
mais paroles aussi
assorties d'un avertissement
solennel afin que
celui qui est à même de voir les
oeuvres du Père au travers du Fils, ou
d'entendre la bonne nouvelle du salut, ne s'en
vienne à se détourner du Seigneur,
à le rejeter !
Heureux
celui pour qui je ne serai pas une occasion de
chute ! Matthieu 11: 6 (v. L. S)
Mais
bienheureux est celui qui n'aura point
été scandalisé en moi. (v. D.
M.)
L'ignorance n'interdit
pas la réflexion et n'empêche surtout
pas de chercher à approfondir un domaine
aussi vital que celui de la foi, du salut de son
âme et bien entendu, de la
personnalité du Seigneur Jésus.
" Je ne le connaissais
pas" (Jean 1: 31) disait Jean-Baptiste ; une
vérité qui est confirmée par
le fait que c'est Dieu qui lui a
révélé, au moment opportun,
que Jésus, son parent, était le Fils
de Dieu, "l'Agneau qui ôte le
péché du monde".
Je ne le
connaissais pas, mais celui qui m'a
envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a
dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit
descendre et s'arrêter, c'est celui qui
baptise du Saint-Esprit. Jean 1: 33 (v. L. S)
Suite à cette révélation, le
grand messager de l'ancienne alliance sut s'effacer
pour laisser la place toute entière à
Celui dont il ne se sentait pas digne de
délier la courroie de ses chaussures.
Humilité quasi
exemplaire - en
dehors de celle du Seigneur Jésus qui s'est
humilié lui-même jusqu'à mourir
à notre place - humilité d'un homme
face à ses semblables qui venaient à
lui de toute part pour être baptisés
du baptême de repentance.
... es-tu
Élie ? Et il dit : Je ne le suis
point. Es-tu le prophète ? Et il
répondit : Non...
... Qui es-tu ?...
... Que dis-tu de toi-même ?
Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie
dans le désert : Aplanissez le chemin
du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le
prophète. Jean 1: 21-23 (v. L. S)
Humilité qui
lui fit accepter qu'une partie de ses disciples le
quitte pour suivre
Jésus.
Le
lendemain, Jean était encore là, avec
deux de ses disciples ; et, ayant
regardé Jésus qui passait, il
dit : Voilà l'Agneau de Dieu.
Les deux disciples l'entendirent prononcer ces
paroles, et ils suivirent
Jésus. Jean 1: 35-37 (v. L. S)
Humilité qui
lui fit encore accepter que le peuple n'aille plus
vers lui comme par le
passé, mais qu'il se tourne vers
Jésus.
Ils
(les disciples de
Jean-Baptiste) vinrent trouver Jean, et lui
dirent : Rabbi, celui qui était avec
toi au delà du Jourdain, et à qui tu
as rendu témoignage, voici, il baptise, et
tous
vont à lui. Jean 3: 26 (v. L. S)
Humilité
prophétique
qui révéla que ceux qui suivraient
Jésus allaient devenir l'Église,
l'Épouse du Seigneur, tandis que
lui-même ne se considérait que comme
"l'ami de l'époux". (Jean 3: 29)
Grand homme de Dieu, le plus grand parmi ceux qui
sont nés de femme, mais néanmoins
en dessous du plus
petit dans le royaume des
Cieux !
Je vous
le dis en vérité, parmi ceux qui sont
nés de femmes, il n'en a point paru de plus
grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus
petit dans le royaume des cieux est plus grand que
lui.
Matthieu 11. 11 ; voir aussi
Luc 7: 28 (v. L. S)
Même si nous ne comprenons pas facilement ce
que le Seigneur Jésus voulait expliquer
à ses disciples concernant la place de
Jean-Baptiste par rapport à celle de ceux
qui entreront dans le Royaume de Dieu, il est clair
que cette affirmation
nous pousse à examiner sérieusement
notre vie chrétienne en la comparant
déjà à celle de cet homme.
Jean-Baptiste ! L'homme charnière entre
deux époques ! L'homme qui fut le
dernier de l'Ancienne alliance à annoncer la
venue du Sauveur ! L'homme qui vit le premier
signe de l'accomplissement de la Parole de Dieu
concernant le salut de l'humanité !
L'homme qui mourut pour avoir dénoncé
le péché du roi Hérode
Antipas, ce roi qui fut enlacé par ses
propres paroles, ce roi manipulé par une
femme adultère qui tenait à se venger
de l'homme de Dieu.
Et nous ? Et moi... !
Sans aucun doute nous ne pesons pas lourd dans la
balance, particulièrement si nous
hésitons à prendre des positions
fermes concernant notre appartenance à
Christ !
Quelle responsabilité que la nôtre par
rapport au témoignage que nous devons
rendre !
Et pourtant la pensée de Jésus fut
sanctionnée par le "en
vérité", ce
qui ne laisse aucun doute quant à la
position qu'il nous a acquise.
En définitive, la place qui nous est faite
...
... celle d'être "plus grand" que
Jean-Baptiste ne doit être envisagée
que par l'idée que nous sommes - PAR
GRÂCE - l'épouse de
Jésus-Christ
et non l'ami de
l'Époux !
Sommes-nous une épouse fidèle ?
Une Église fidèle ?
Une question qui a toute son importance et qui nous
engage bien plus que celle d'être
"simplement" un ami !
Si l'ami aime en tout temps au point de devenir un
frère (Proverbes 17: 17), l'épouse, cela va de soi,
doit avoir une relation encore plus grande avec
celui qui l'a choisie.
Jean-Baptiste pourrait-il se réjouir de voir
l'unité existante aujourd'hui entre
l'épouse et l'époux ? (Entre
femme et mari ! Entre l'Église et le
Seigneur Jésus !)
L'Église de Laodicée est-elle encore
fidèle, vit-elle encore avec son Seigneur ou
a-t-elle pris son indépendance tout en
gardant le nom et les avantages de son union avec
Christ ?
À chacun de répondre et de compulser
le Livre qui définit les ordonnances qui
doivent gérer les relations de part et
d'autre !
Après avoir fait connaître celui qui
était "l'Agneau de Dieu, qui ôte le
péché du monde" ; Jean-Baptiste
dit ouvertement que Jésus est le Fils de
Dieu :
... j'ai
vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le
Fils de Dieu. Jean 1: 34 (v. L. S)
Riches de cette
certitude, nous pouvons comprendre la raison pour
laquelle il s'effaça afin de laisser toute
la place au Seigneur. À notre tour nous
devrions aussi marcher humblement à la suite
de celui qui s'est sacrifié pour nous,
marcher dans le respect et dans la crainte et
dire:
Une parole que nous devrions
remettre au goût du jour en faisant de
Jésus le personnage central de chacune de
nos vies, en lui laissant réellement la
tête d'affiche !
Mais l'esprit des "temps de la fin" fait que
trop souvent ce sont
les noms des hommes qui sont placardés en
gros caractères dans bien des publicités, des
affiches ou des tracts qui annoncent le salut en
Jésus-Christ ou diverses rencontres
d'évangélisation.
... c'est
lui (Jésus) qui est le Chef du
Corps de l'Église, ... afin qu'il tienne le
premier rang en toutes choses. Colossiens 1: 18 (v. D.
M.)
Seigneur change notre coeur, émonde cette
mauvaise habitude qui est trop ancrée dans
une vielle nature qui ose toujours mettre en avant
un "Je" qui devrait laisser la place tout
entière à un nom bien plus glorieux
que le nôtre, c'est-à-dire le
TIEN !
Comme Jean-Baptiste, annonçons la
Vérité, parlons de Toi et vivons en
conséquence afin que nos contemporains
puissent conclure :
"Tout ce que ces gens ont dit de cet homme est
vrai. "
(Tout ce que Jean a dit de cet homme était
vrai. - Jean 10: 41)
Tout ramener à Jésus-Christ !
Recentrer nos pensées sur le Fils de
Dieu ! Reprendre la Bible comme lumière
pour éclairer notre marche terrestre !
Un programme qui demandera un renoncement à
soi-même mais qui permettra à
plusieurs de nos contemporains de découvrir
Christ en nous et d'avoir le désir de mieux
connaître celui à qui nous avons
donné notre vie, notre coeur !
Les deux
disciples (de
Jean-baptiste) l'entendirent prononcer ces
paroles (Voilà
l'Agneau de Dieu), et ils suivirent
Jésus.
André, frère de
Simon Pierre, était l'un des
deux
qui avaient entendu les paroles de Jean, et qui
avaient suivi Jésus.
Ce fut lui qui rencontra le premier son
frère Simon, et il lui dit : Nous avons
trouvé le Messie (ce qui signifie
Christ).
Philippe était de
Bethsaïda, de la ville d'André et de
Pierre.
Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit :
Nous avons trouvé celui de qui Moïse a
écrit dans la loi et dont les
prophètes ont parlé, Jésus de
Nazareth, fils de Joseph. Jean 1: 37-45 (v. L. S)
Le bouche à oreille, la conviction
personnelle d'avoir rencontré le Seigneur,
le Sauveur, ne laissa pas les hommes
indifférents au sort de ceux qu'ils
connaissaient. Eux aussi devaient venir à
Jésus ! Eux aussi devaient pouvoir
bénéficier de la présence du
Fils de Dieu !
N'ai-je pas un peu honte en voyant cet
enchaînement de témoignages qui fit
que les uns parlèrent aux autres avec tant
de conviction qu'ils devinrent, à leur tour,
des propagateurs de la bonne nouvelle ?
N'ai-je pas honte en considérant le nombre
de personnes qui m'entourent et qui ne m'ont jamais
entendu parler de Celui qui m'a
sauvé ?
Cette bonne nouvelle du salut en
Jésus-Christ est-elle suffisamment bonne pour que
je la propage, que je
la fasse connaître aux autres ou a-t-elle si
peu d'impact dans ma vie, qu'il m'importe peu que
mon frère, ma soeur, mon conjoint reste sous
la condamnation de Dieu en raison de leurs
péchés ?
© J-M
Ravé 25 novembre 2006 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse