Après une série
de messages où nous avons mis en
évidence que nous devions remettre Dieu
à sa place en plaçant sur un pied
d'égalité, sa sainteté, sa
justice et son amour, sans amoindrir une seule de ses
caractéristiques, nous allons poursuivre notre marche
en parlant de la longue histoire d'amour du
Seigneur envers les hommes.
Une histoire d'amour qui met en avant que Dieu a
toujours aimé l'homme depuis sa
création et qu'il l'a déjà
aimé avant même qu'Adam, notre
père, ne soit sorti de la poussière
de la Terre.
Simple poussière devant retourner à
la poussière, nous sommes pourtant l'objet
d'un amour continuel dont bien souvent nous ne
comprenons ni le sens, ni les manières dont Dieu
l'exprime.
Rien que la conception de l'homme devrait
déjà mettre en éveil notre
admiration pour l'auteur de nos jours.
L'Éternel Dieu forma l'homme
de la poussière de la terre... Genèse 2: 7 (v. L. S)
Ce texte de la Genèse nous montre que la
création de l'homme diffère de celles
de l'ensemble des oeuvres de Dieu.
En effet, si nous regardons comment il a
préparé le berceau de
l'humanité, nous constatons la
répétition d'une expression "Dieu
dit" puis, à chaque fois, nous voyons la Parole accomplir son
oeuvre.
Toutes
choses ont été faites par elle
(la
Parole), et rien de ce qui a
été fait n'a été fait
sans elle. Jean 1: 3 (v. L. S)
L'acte créateur, qui fit que l'homme est
parvenu à l'existence, est quelque peu
différent de celui du reste de la
création. En effet la Bible nous montre que
Dieu a prêté une attention
particulière à cette dernière
oeuvre.
Puis Dieu
dit : Faisons l'homme à notre image...
Genèse 1: 26 (v. L. S)
Ici, cette expression, liée à
Genèse 2: 7, (L'Éternel Dieu forma l'homme
de la poussière de la terre) met en avant que Dieu, dans toute sa
plénitude - Père, Fils et
Saint-Esprit) - a mis la main à la
pâte pour façonner le premier homme.
(Faisons
l'homme....)
Dans la version Chouraqui, il est
intéressant de relever qu'Adam est
nommé le "glébeux". Adam l'homme
tiré de la glèbe, de l'argile, cette
terre qui, telle une "pâte à modeler",
allait permettre au Créateur de
façonner un être vivant à son
image.
Le potier divin a fait de toi un vase d'honneur
qu'il désire remplir de sa
présence ! Jésus vit-il dans ton
coeur ?
Autant la création toute entière
crée par la Parole de Dieu fut
qualifiée de "bon", autant il lui manquait
le "petit quelque chose" pour qu'un qualificatif
supérieur soit employé.
Sans l'homme, il est
certain qu'il y aurait eu un manque dans la
création, car
ce n'est qu'après avoir créé
l'homme qu'il embrassa du regard l'ouvrage de ses
mains et qualifia l'ensemble de son oeuvre de
TRÈS BON !
Dieu vit
tout ce qu'il avait fait et voici, cela était
très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y
eut un matin : ce fut le sixième jour.
Genèse 1: 31 (v. L. S)
Ainsi les protecteurs de la nature, si bonnes
soient leurs intentions, finissent par
déraper lorsqu'ils ne prennent plus en
considération le chef d'oeuvre de la
création, l'homme créé
à l'image de Dieu !
Aujourd'hui, attenter à la vie d'un homme ou
lui causer volontairement certains torts à
quelquefois moins de conséquences que de
toucher à la vie ou au bien-être d'une
espèce animale en voie de disparition.
Sans l'homme, il y
aurait eu un vide dans la création !
Sans l'homme, comment le coeur de Père de
notre Dieu aurait-il pu épancher son
amour ?
Avoir le coeur plein d'amour et ne pas avoir la
possibilité de le donner ! Une
impossibilité que Dieu a résolue en
faisant une créature à son image, une
créature sensible à cet amour et
capable de lui répondre.
Ainsi l'homme a été l'objet d'une
attention toute particulière, Dieu s'est
approché de cette forme qu'il a
façonnée à partir de la
poussière de la Terre, il s'est
courbé pour souffler un souffle de vie dans
les narines du premier homme.
Un souffle de vie qui allait apporter une Vie
différente de celle des animaux qui eux, ne
reçurent point ce souffle particulier.
Le voyez-vous encore, ce Père
attentionné, préparer un endroit
privilégié, une oasis,
plantant un jardin en
Éden alors que la création
était achevée. C'était un jardin
agréable à voir où tous les
arbres étaient bons à
manger !
L'Éternel Dieu forma l'homme
de la poussière de la terre, il souffla dans
ses narines un souffle de vie et l'homme devint un
être vivant.
Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en
Éden, du côté de l'orient, et
il y mit l'homme qu'il avait formé.
L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres
de toute espèce, agréables à
voir et bons à manger, et l'arbre de la vie
au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance
du bien et du mal. Genèse 2: 7-9 (v. L. S)
Dieu a donc aimé l'homme avant que ce
dernier ne soit conscient de son existence, avant
même que la main divine ne le
façonne.
L'ayant richement béni, il mit le comble à son amour en
lui donnant un commandement à mettre en
pratique afin qu'il ne se laisse pas surprendre par
le diable qui,
expulsé du Ciel de Dieu, n'a jamais
manqué une occasion pour détourner du
Seigneur ceux qui lui étaient proches.
Un tiers des anges n'a-il pas
préféré suivre Lucifer
plutôt que de rester fidèle à
Dieu ?
La première interdiction, celle de ne pas
manger du fruit de l'arbre de la connaissance du
bien et du mal, loin d'être un boulet,
d'être une entrave à la
liberté, était, au contraire, la
garantie de l'amour d'un Père qui ne
désirait que le bien de son enfant, la
garantie de rester libre à l'égard du
péché.
Quelle force irrésistible poussa donc nos
premiers parents à céder à la
tentation en obéissant à une autre
voix que celle de l'Éternel ?
La même qui nous pousse à nous
détourner des commandements de Dieu, la
même qui nous freine dans nos élans
vers le Seigneur, la même qui peut parfois
nous pousser à travailler davantage pour le
monde que pour l'avancement du Royaume de
Dieu !
Combien de larmes auraient pu être
évitées en restant sous la protection
de l'amour de Dieu ?
Combien de douleurs auraient été
épargnées en restant dans
l'obéissance ?
Combien de situations éprouvantes
consécutives à nos propres
péchés - quand bien même ces
derniers auraient été
confessés et pardonnés - combien de
ces situations auraient pu nous être
épargnées si nous avions
écouté la voix de Dieu et non celle
du serpent ancien.
Tentateur et père du mensonge, son arsenal
semble sans limites pour faire tomber dans ses
filets ceux qui n'ont plus les yeux fixés
sur la Parole de Dieu, sur
Jésus-Christ !
À chaque croisée de chemin, à
chaque décision à prendre, il y a
toujours la même pensée de l'Esprit de
Dieu qui est envoyé du Ciel dans nos
consciences, cet Esprit qui nous invite
à
réfléchir avant de nous engager dans
une voie plutôt que dans une
autre.
Vois, je
mets aujourd'hui devant vous la
bénédiction et la
malédiction... Deutéronome 11:
26
(v. L. S)
Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le
bien, la mort et le mal. Deutéronome. 30:
15
(v. L. S)
Choisis la vie, afin que tu vives,
toi et ta postérité... Deutéronome 30:
19
(v. L. S)
Un choix et non une contrainte ! Un choix qui
doit être renouvelé chaque jour de notre
vie et qui,
obligatoirement, fera que nous irons toujours dans
une direction forcément opposé
à l'autre !
Puissions-nous toujours être comme le
psalmiste et faire le bon choix en disant chaque
matin :
J'ai
choisi la voie de la
fidélité, j'ai placé [devant
moi] tes jugements. Psaume 119: 30 (v. D)
J'ai
choisi la voie de la
vérité... (v. D. M.)
Pour n'avoir pas choisi la bonne part, l'homme et
la femme, Adam et Eve, ont été
expulsés du jardin d'Éden,
chassés de la présence de Dieu,
condamnés à ne plus jouir des fruits
de l'arbre de Vie.
Sueurs et larmes sont désormais devenues un
pain quotidien bien amer qui en ont poussé
plusieurs à maudire Dieu en raison de tous
les malheurs qui affligent le genre humain, des
malheurs consécutifs aux malédictions
lancées contre le Seigneur.
Quiconque
maudira son Dieu portera la peine de son
péché. Lévitique 24: 15 (v. L. S)
Fermant leurs oreilles à la voix de la
sagesse, ils ne comprennent pas que leur propre comportement ne fait
qu'alimenter leur
mécontentement.
Par leurs pensées, par leurs paroles, ils
donnent ainsi un accès continuel au diable
qui ne se gênera pas de les encourager
à dénoncer un soi-disant manque
d'amour de Dieu en leur présentant toutes
les catastrophes qui ont frappé la Terre et
toutes les injustices dont les hommes sont les
victimes.
Toutes ces atteintes à notre désir de
vivre en paix en ont poussé plusieurs
à s'éloigner toujours plus de la
Vérité et à se chercher
d'autres dieux plus compréhensibles, plus
malléables, des dieux qui s'adaptent
à leurs pensées...
Pourtant, la chute de
nos premiers parents n'a jamais fermé la
porte à l'amour de Dieu pour
eux. Ils n'ont pas
été maudits à cause de ce
qu'ils ont fait !
Le serpent, en tant qu'animal ayant servi le
diable, fut maudit !
Le sol fut maudit dans le sens où les ronces
et la mauvaise herbe viendraient entraver le
travail de l'homme.
Quant aux conséquences de la
désobéissance, elles devaient
impérativement se manifester faute de quoi
la Parole de Dieu n'aurait point été
la vérité.
Ce fut d'abord
l'instigateur du
péché
qui fut sous la condamnation, puis ce fut le tour
d'Eve qui céda
à la tentation et enfin ce fut Adam qui entendit la sentence de
l'Éternel le condamnant pour avoir
obéit à la voix de sa femme
plutôt qu'à celle de Dieu.
L'Éternel Dieu dit au
serpent : Puisque tu as fait cela, tu
seras maudit entre tout le bétail et entre
tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton
ventre...
Il dit
à la femme : J'augmenterai la souffrance
de tes grossesses, tu enfanteras avec
douleur...
Il dit
à l'homme : Puisque tu as
écouté la voix de ta femme, et que tu as
mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais
donné cet ordre : Tu n'en mangeras
point ! le sol sera maudit à cause de
toi... Genèse 3: 14-17 et
suivants (v. L. S)
Dieu n'a pas cessé d'aimer Adam et Eve, il a
pris soin de leur corps en sacrifiant un animal
afin de les vêtir pour qu'ils n'aient plus
à subir la honte de leur nudité. Ce
fut la première mort pour "compenser" une
des conséquences du péché.
D'autres s'ensuivront encore jusqu'au sacrifice
final et parfait, celui du Fils de Dieu, notre
Seigneur Jésus donnant sa vie en
rançon pour le pardon de nos
péchés.
Dieu aurait pu détruire nos premiers parents
et recommencer une nouvelle création !
N'a-t-il pas dit un jour à Moïse qu'il
était prêt à détruire le
peuple d'Israël pour qu'il sorte du
législateur une nation plus grande et plus
puissante que celle qui se rebellait
continuellement contre l'Éternel ?
(Nombres 14: 11 à
24)
Il aurait pu détruire les pécheurs,
mais il a laissé parler son coeur afin de
donner à chacun la possibilité de
renouer avec son Créateur des liens qui ont
été rompus.
Même avant que Jésus ne soit venu
s'offrir comme sacrifice, il a toujours tendu la main vers
l'homme pécheur afin que ce dernier ne sombre pas
encore plus bas dans le mal.
Dieu a toujours cherché à relever
celui qui est tombé afin de lui donner,
en récompense
de sa foi, le
bénéfice concret de son amour.
Regardez Caïn qui eut le triste
privilège d'être le premier meurtrier
ayant marché sur cette Terre ! Lui qui
s'entretenait encore avec l'Éternel
malgré le fait qu'il ait
hérité de la nouvelle nature
pécheresse de ses parents, le voyez-vous au
bénéfice de l'amour de Dieu en
dépit de son crime ?
Voyez les craintes de cet homme qui a peur pour sa
vie et qui reçoit un signe sur lui afin que
celui qui oserait le toucher sache qu'il aura
à subir la colère divine. Dieu
veillait encore sur Caïn!
Cette marque n'était point une protection
particulière, mais un avertissement
signalant qu'il y aurait de graves
conséquences à toucher celui que Dieu
avait marqué ; un peu comme les
couleurs vives de quelques grenouilles ou insectes
qui préviennent que celui qui les mangera
périra en raison de leur
toxicité.
L'Éternel lui dit : Si
quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait
vengé sept fois. Et l'Éternel mit un
signe sur Caïn pour que quiconque le
trouverait ne le tuât point. Genèse 4: 15 (v. L. S)
Jamais Dieu n'a regardé l'homme comme un
souffre-douleur sur lequel il aurait fait passer
tout son mécontentement d'avoir
"raté" la dernière de ses
créations ! Dieu a toujours
cherché à sauver ce qui était
perdu et non à perdre celui ou celle qui
s'oppose à sa sainte volonté.
Il faut avoir
dépassé largement le seuil de
tolérance pour
que la colère de Dieu éclate sans
possibilité de retour en arrière, Il
faut être tellement endurci que rien, pas
même la souffrance ne puisse percer la
carapace d'un coeur devenu inaccessible à
l'amour de Dieu.
Il faut aussi avoir
une conscience hermétiquement
fermée aux
appels du Sauveur pour connaître la plus
grave des sanctions qui puisse punir les rebelles
qui ont laissé le mal s'ancrer dans leur vie
à tel point qu'ils n'ont plus le
désir de changer.
Ce n'est que lorsque Dieu n'a plus la
possibilité de toucher le coeur ou la
conscience du rebelle qu'il est contraint de le
sanctionner !
L'amour incompréhensible et incommensurable
de Dieu envers les hommes n'a jamais
empêché ces derniers de choisir la
voie qu'ils voulaient suivre en connaissance de
cause. Si l'homme ne veut pas de l'amour de Dieu,
s'il préfère les
ténèbres à la lumière,
il est libre de s'engager sur ces routes
glissantes, libre tout en étant averti
régulièrement du danger qu'il y a
à progresser dans le chemin opposé
qui mène à Dieu.
C'est ainsi que l'amour de Dieu, même aux
temps de Noé, s'est manifesté durant
toute la durée de la construction de
l'arche, un signe annonçant en quelque sorte
la fin des temps, ou du moins la fin d'un
temps.
Durant 120 ans, Dieu n'a pas ménagé
son serviteur afin qu'il annonçât
à ses contemporains l'imminence du jugement
qui allait frapper tout ceux qui vivaient sur la
terre et qui ne seraient pas sous la protection de
l'Éternel dans l'arche de l'alliance.
Et voilà qu'à notre tour, depuis 2000
ans, nous sommes avertis que la Terre est
réservée pour le feu et que les
rebelles sont destinés à être
jetés dans l'étang ardent de feu et
de soufre.
As-tu compris la leçon du
déluge ?
Avant la venue programmée du déluge,
Dieu voulait sauver de la condamnation les hommes
méchants, raison pour laquelle Noé
eut la double casquette de constructeur et de
prédicateur de la justice (2 Pierre 2: 5)
Hélas ! La voix de Noé s'est
perdue dans le brouhaha de celles des moqueurs qui
ont tous péri lors du déluge.
Par la suite, il y eut aussi la voix d'un Jonas peu
enclin à annoncer le message de Dieu, mais
la voix de Dieu, au travers de la sienne, trouva un
écho favorable dans le coeur des Ninivites
qui prirent le sac et la cendre,
abandonnèrent leur méchanceté
et espérèrent en la
miséricorde divine.
Lève-toi (Jonas), va à Ninive, la grande
ville, et crie contre elle ! car sa
méchanceté est montée
jusqu'à moi. Jonas 1: 2 (v. L. S)
Les gens
de Ninive crurent à Dieu (au travers du message apporté
par Jonas), ils publièrent un
jeûne, et se revêtirent de sacs, depuis
les plus grands jusqu'aux plus petits...
Jonas 3: 5 (v. L. S)
... Dieu vit qu'ils agissaient ainsi et qu'ils
revenaient de leur mauvaise voie. Alors Dieu se
repentit du mal qu'il avait résolu de leur
faire, et il ne le fit pas. Jonas 3: 10 (v. L. S)
L'important n'est pas celui qui prêche, mais
le message qu'il apporte. L'important n'est pas
celui qui prêche, mais l'oreille qui entend
la Parole de Dieu !
Qu'entends-tu, que gardes-tu de cette
Parole ?
Et il
(Jésus)
répondit : Heureux plutôt ceux
qui
écoutent la parole de Dieu, et qui la
gardent ! Luc 11: 28 (v. L. S)
Et mettez
en exécution la parole, et ne
l'écoutez pas seulement, en vous
décevant vous-mêmes par de vains
discours. Jacques 1: 22 (v. D.
M.)
L'amour de Dieu, sa compassion et sa
miséricorde, s'ils ont pu être mis en
avant lors de repentances nationales ou
personnelles dans l'ancienne alliance...
... seront encore plus mis en valeur au travers de
Jésus-Christ qui a tout accompli pour que
Dieu réponde à celui qui s'approche
de lui d'un coeur sincère.
Le temps de la grâce est encore un temps
particulier où l'amour de Dieu se
déverse en abondance sur un monde qui est
déjà à l'agonie, ceci afin que
tous les hommes et toutes les femmes de bonne
volonté saisissent la main qui leur est
tendue et qu'ils soient sauvés !
Au commencement Dieu
créa le ciel et la Terre...
Si la Bible commence par mettre Dieu à
l'honneur en présentant une terre et des
cieux qui furent créés il y a bien
longtemps, nous savons qu'à un moment
donné, il entreprit d'aménager la
terre pour la rendre habitable à celui qui
allait être l'objet de son amour.
Au commencement
était... l'amour de Dieu !
Un amour qui demandait à
s'extérioriser !
Pour cela, il a choisi l'homme afin déverser
en lui toutes les richesses dont son coeur
débordait, mais la
désobéissance mit un frein à
cette abondance tout
comme nos désobéissances retiennent
sa bénédiction.
Quoique la crainte de l'Éternel
s'était emparée de nos premiers
parents et qu'elle fut transmise à leur
descendance, l'espérance d'une aube nouvelle
naquit dans le coeur de certains hommes,
l'espérance d'une possibilité de se
réconcilier avec Dieu.
C'est en tâtonnant dans les
ténèbres qu'ils avancèrent,
qu'ils s'égarèrent, qu'ils
aperçurent quelques signes indicateurs puis
qui s'égarèrent de nouveau jusqu'au
jour où la véritable lumière
venant dans le monde a brillé pour
éclairer chaque homme afin qu'ils
découvrent le chemin qui mène
à Dieu.
Il a fait
que tous les hommes, sortis d'un seul sang,
habitassent sur toute la surface de la terre, ayant
déterminé la durée des temps
et les bornes de leur demeure ;
il a
voulu qu'ils cherchassent le
Seigneur, et qu'ils s'efforçassent
de le trouver en tâtonnant, bien qu'il ne
soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous
avons la vie, le mouvement, et
l'être... Actes 17: 26-28 (v. L. S)
Au
commencement était la Parole, et la Parole
était avec Dieu, et la Parole était
Dieu.
Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par
elle, et rien de ce qui a été fait
n'a été fait sans elle.
En elle était la vie, et la vie était
la lumière des hommes.
La lumière luit dans les
ténèbres... Jean 1: 1-5 (v. L. S)
© J-M
Ravé 4 novembre 2006 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse