Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Quand la terre souffre les douleurs de l’enfantement:

5) de fissure en brèche et de brèche en désolation

Vous n'êtes pas montés devant les brèches, Vous n'avez pas entouré d'un mur la maison d'Israël, Pour demeurer fermes dans le combat, Au jour de l'Éternel. Ezéchiel 13: 5

Je (l’Éternel) cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n'en trouve point. Ezéchiel 22: 30

La semaine précédente nous avions terminé avec la réflexion du livre de Job mettant en avant que le malheur ne sort pas de la poussière (Job 5: 6), c’est-à-dire qu’il ne vient pas par lui-même sans que des circonstances aient favorisé son apparition.

Aujourd’hui, au travers du premier texte d’Ezéchiel et pour appuyer cette pensée, nous nous trouvons devant une situation que Dieu condamne avec force. Il s’en prend violemment à des hommes qui ont négligé d’accomplir leur mission, eux qui étaient chargés de la sécurité de la maison d’Israël afin que le malheur ne frappe pas ses habitants.

Autrefois, il était important d’entourer les villes de murailles afin que les ennemis ne viennent point semer la mort parmi la population, important de vérifier régulièrement leur état afin que les points faibles, érodés par le temps, puissent être renforcés. La vigilance allait de soi pour garantir la sécurité de tous,
Dieu ne faisant pas à notre place les oeuvres qu’il nous a demandées d’accomplir.

Les promesses de bénédictions du Seigneur sont souvent freinées par ceux et celles qui s’appuyant sur l’Écriture pour recevoir, s’en éloignent lorsqu’il faut s’engager, s’impliquer.
N’oublions pas que si....

L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent, Et qu’il les arrache au danger Psaume 34: 7 (34:8)

... cela implique d’abord
la crainte de l’Éternel, le respect de Dieu et, il va de soi, l’obéissance à sa Parole ! Ne nous attendons pas trop à être gardés si ces principes de base ne réglementent pas notre vie !

Sachant cela, il est très facile d’en faire un parallèle avec le domaine moral et spirituel d’un peuple ou d’une personne, chacun ayant besoin d’une muraille afin que sa liberté et ses droits ne soient pas menacés (d'où les lois), ou que son âme ne soit pas conduite par le prince des ténèbres jusque dans un lieu de tourments.
Un lieu de perdition où il ne sera pas possible de retrouver le chemin du salut ! Un lieu qui attend le diable ainsi que tous ceux et toutes celles qui auront méprisé l’appel de Dieu, refusé la grâce, le salut gratuit en Jésus-Christ, ou qui auront tout simplement abandonné la course pour retourner à ce qu’ils avaient “vomi”. (
2 Pierre 2: 21-22)

Alors que nous vivons dans une époque différente de celle d’Ezéchiel, nous devons malheureusement constater que le mauvais entretien d’une muraille (d’une digue en l’occurrence) peut conduire à la mort ceux qui vivent dans l’insouciance. Preuve en est le drame qui a frappé une région des États-Unis il y quelques semaines.

Au travers de ces images se révèle un autre message encore plus percutant, un message qui doit nous parler puisqu’il concerne l’Eglise de Jésus-Christ. Il la concerne tant et si bien que nous avons la possibilité d’adapter la pensée d’Ezéchiel à la chrétienté toute entière, ou du moins à ce qu’il en reste !

Vous n'êtes pas montés devant les brèches, Vous n'avez pas entouré d'un mur “l’Eglise de Jésus-Christ, ” Pour demeurer fermes dans le combat, Au jour de l'Éternel.

En prenant l’exemple d’une muraille, d’un mur, l’Éternel faisait comprendre à son peuple, celui qui a été choisi parmi les nations pour être en quelque sorte la lumière du monde, que ce peuple-là était conduit
par des hommes qui cherchaient à satisfaire la communauté en leur faisant entendre ce qui leur faisait plaisir (Ezéchiel 13: 6 ; 2 Timothée 4: 3-5). Ils le faisaient en osant dire qu’ils s’exprimaient de la part de Dieu !

Peu attachés à l’Éternel, juste ce qu’il faut pour s’imaginer être différents des autres nations, les gens de ce temps-là ne comprenaient pas que celui qui avait libéré leurs pères de l’esclavage en Égypte, ne pouvait accepter que l’on diminue les exigences de la loi divine.

Sous prétexte que des hommes qualifiés de prophètes, ouvraient la bouche, et prétendaient s’exprimer de la part de l’Éternel, leurs paroles étaient reconnues pour du bon argent
chaque fois qu’elles allaient dans le sens de leurs opinions.
Mais que vienne un homme droit, respectueux de la pensée divine, mettant le doigt sur les péchés commis ouvertement ou dans l’ombre, alors cet homme de Dieu était rejeté, méprisé ou persécuté !

Le roi d'Israël répondit à Josaphat : Il y a encore un homme par qui l'on pourrait consulter l'Éternel ; mais je le hais, car il ne me prophétise rien de bon, il ne prophétise que du mal... 1 Rois 22: 8

Les prophètes prophétisent avec fausseté, Les sacrificateurs dominent sous leur conduite, Et
mon peuple prend plaisir à cela. Jérémie 5:31

Si un homme court après le vent et débite des mensonges : Je vais te prophétiser sur le vin, sur les boissons fortes !
Ce sera pour ce peuple un prophète. Michée 2: 11

Et moi (Jésus), parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Jean 8: 45

Suis-je
(Paul) devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? Galates 4: 16

Ainsi nous nous trouvons en face de personnes qui en arrivent à dire : “En quoi avons-nous péché ?” au lieu d’avoir l’humilité de dire : “Instruisez-moi, et je me tairai ; Faites-moi comprendre en quoi j'ai péché” (Job 6: 24), “Montre-moi ce que je ne vois pas ; Si j'ai commis des injustices, je n'en commettrai plus ?” (Job 34: 32)

L’important n’est pas de se croire juste,
l’important est d’être justifié par ce Dieu qui ne demande pas mieux que de nous aider :

Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi. Psaume 32:8

La rébellion contre l’Éternel commence par le refus de s’examiner à la lumière de la Parole de Dieu, cette Parole qui, si elle est méprisée, ou dévaluée, ne peut plus rien apporter à celui qui refuse de se laisser sonder par elle.
Dès lors, n'ayant plus d'étalon pour se juger soi-même, chacun prend ce qui lui convient pour s'estimer juste ou non,
selon des critères variant d'un individu à l'autre.

Viennent, suite à cette rébellion, toutes sortes de pensées et d’actes qui, n’ayant plus rien à voir avec la direction de l’Esprit saint, donnent des coups de bélier dans la muraille qui protégeait l’enfant de Dieu des agressions extérieures en lui donnant la force de résister au mal.

De tout temps des personnes connaissant plus ou moins Dieu (plutôt moins que plus) se sont imaginées que la grâce autorisait le péché et que le pardon qui s’en suivait pouvait laver “éternellement” celui qui retournait dans la boue.
Un tel raisonnement ne saurait être en accord avec l’Écriture qui invite le pécheur à confesser son péché et à
l’abandonner ! (Proverbes 28: 13)

Le temps de la grâce n’est pas un temps où le Seigneur ferme les yeux sur les péchés des hommes !
C’est un temps où l’homme est placé devant une oeuvre accomplie en sa faveur afin qu’il soit lavé de toute sa souillure sans qu’il n’ait rien d'autre à faire. Rien, sinon de venir à celui qui purifie entièrement quiconque se confie en lui et, bien entendu, marcher selon les ordonnances divines. (L'ordre de marcher selon la Parole de Dieu n'est pas écrit en petits caractères dans le contrat qui lie le Seigneur à son enfant: Dieu n'est pas un homme pour agir avec fourberie!)

Le temps de la grâce n’a jamais effacé la gravité du péché ! Dieu n’a jamais dévalué l’importance de ses commandements ! Comme autrefois, la Parole de Dieu ne se discute pas : ELLE SE MET EN PRATIQUE !

Comment, vermisseaux que nous sommes, dépendants du bon vouloir de notre Père céleste pour vivre une minute de plus, comment oserions-nous lui reprocher quoique ce soit et lui dicter sa conduite ?
À nous plutôt de rechercher pour quelle (s) raison (s) le malheur a pu frapper avec tant de force, des pays, des vies..., notre propre vie à un certain moment, ou même l’Eglise de Jésus-Christ !

Au jour du malheur, réfléchis... Ecclésiaste 7: 14

Vous n’avez pas...

Le Seigneur est toujours là pour aider celui qui veut avancer dans le chemin de l’obéissance, il est toujours présent pour mettre en lumière ce qui ne va pas dans une vie, pour montrer ce qui entrave la marche de son enfant ou ce qui barre la route au pèlerin.
Mais il est là aussi pour faire un réquisitoire sans appel envers ceux et celles qui s’obstinent à vivre dans la désobéissance.

Si le monde est malade du péché, il a pourtant au milieu de lui un peuple qui possède le seul remède qui puisse le guérir : Jésus-Christ le Fils de Dieu !
Il s’est donné lui-même pour que chacun soit en paix avec son Père et vive librement, dégagé des passions malsaines qui le détruisent, corps, âme et esprit !

Hélas ! Nous devons faire cette horrible constatation :
Le monde va de plus en plus mal parce qu’un trop grand nombre de "chrétiens" vit comme le monde !
Par ce mauvais témoignage, ce genre de "chrétiens" donnent un coup d’accélérateur à la puissance du mal qui ne demande qu'à gagner du terrain.
Forts de voir ces prétendus disciples de Christ s’adonner aux mêmes passions qu’eux, les inconvertis en concluent que leur comportement n’est pas aussi coupable que certains ont voulu le faire croire.
Ils ne voient pas pourquoi ils devraient changer pour vivre comme des chrétiens de nom qui vivent comme eux.

Vous n’avez pas...

Une négligence qui a conduit à un effondrement de la morale. La rupture de cette digue a laissé passer un déferlement de pollution comme il n’y en a jamais eu auparavant. Une digue qui, si rien n'est entrepris, continuera à se détruire par la force du courant.

Le temps passant, l’habitude de voir le mal, de ne plus être sensible à ce qui irrite Dieu, fera que l’humanité entière sera recouverte par le vice et la haine contre Dieu.
Ajoutons encore à cette liste le mépris contre les quelques Robinsons qui ont décidé de vivre sur leur île déserte, celle de la foi, de la crainte de l’Éternel, de l’amour envers la Parole de Dieu en tant que Saintes Écritures et en tant que Parole faite chair (
Jean 1: 14)

Bien sûr la rupture d’une digue, l’affaissement d’une partie sensible de la muraille, ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un travail de sape qui peut prendre des années.
Un exemple frappant nous est donné au travers de la moralité sexuelle.
Dès que les autorités ont commencé à légaliser certains comportements que la morale de nos pères n’approuvait pas, ils ont entamé la muraille de protection qui sauvegardait la dignité de l'homme, l'unité de la famille, la santé du pays.

Dès l’instant où l’on a ouvert des maisons closes afin que les prostituées soient “cloîtrées”, ce fut une occasion inespérée pour que des hommes en mal d’aventure s'y précipitent légalement pour satisfaire leurs instincts impurs.

L'État voulant une part de ce gâteau, utilisa les deniers publics et promulgua lois et règlements afin de faire admettre à la population le bien-fondé de cette “profession” en l'assurant que tout était mis en oeuvre pour protéger ceux qui s’adonneraient à... ce que Dieu condamne toujours !

J’ose à peine parler de l’homosexualité et des unions légalisées de personnes de même sexe !
C’est un phénomène qui est parti sur la simple demande d'une communauté qui souhaitait être reconnue et non montrée du doigt !
À l’époque ils n’en demandaient pas plus !
Nous voyons aujourd’hui où le mouvement homosexuel en est arrivé et nous connaissons leurs revendications pour obtenir encore davantage.

L’objet de ces lignes n’est pas de condamner ces victimes d’une liberté donnée par le prince des ténèbres et ceux qui travaillent avec lui, mais de mettre en évidence qu’une simple petite fissure dans la digue, si elle n'est pas colmatée, va insensiblement agrandir l'ouverture au point de laisser la place à un torrent impétueux qu'il sera bien difficile d'interrompre.

Comment la muraille a-t-elle pu tomber ? Pourquoi la digue a-t-elle cédé ?

La responsabilité en incombe à ceux qui ont négligé d'entretenir l'ouvrage qui était destiné à protéger la population. À ceux qui ont négligé d'entretenir leur propre vie spirituelle, à ceux qui n'ont plus voulu contrôler l'état de leur âme, ceux qui ont fait la sourde oreille aux avertissements du Saint-Esprit lorsqu'il mettait en avant des point sensibles dans leur vie.

Il a entendu le son de la trompette, et il ne s'est pas laissé avertir... Ezéchiel 33:5

De sérieuses recommandations sont données depuis toujours au peuple de Dieu :

Maintenant, que la crainte de l'Éternel soit sur vous ; veillez sur vos actes, car il n'y a chez l'Éternel, notre Dieu, ni iniquité, ni égards pour l'apparence des personnes, ni acceptation de présents. 2 Chroniques 19: 7

Prenez donc garde comment vous vous conduirez soigneusement, non point comme étant dépourvus de sagesse, mais comme étant sages
Ephésiens 5: 15

Notre grande responsabilité est de maintenir notre vie en harmonie avec les Écritures, de marcher dans la sanctification, d'aller de progrès en progrès. Plus nous irons de l'avant avec le Seigneur, plus nous renforcerons notre "muraille" intérieure et plus nous ferons corps avec le Rocher des siècles.

Cela ne veut surtout pas dire que nous serons exemptés des tempêtes ! Une muraille ou une digue a toujours deux faces. L'une en contact avec ce qu'elle doit retenir, l'autre donnant l'image de la sécurité tant qu'aucune fissure, qu'aucune lézarde ne prévienne d'un danger à venir.

De même, notre engagement pour Christ nous place en face de nos adversaires qui ne manqueront pas d'envoyer les flots de leur haine contre nous. Ils le feront afin de nous détruire ou de nous séduire pour que nous ouvrions NOUS-MÊMES une brèche qui leur permettra de nous inonder de leur doctrine afin de noyer la foi que nous avons placée en notre bien-aimé Sauveur et Seigneur.

En tant que chrétiens engagés, il est impossible que l'adversaire puisse détruire le barrage que notre foi en Christ a élevé entre eux et nous.
La fuite ne viendra que si NOUS perçons nous-mêmes la muraille en amenuisant la portée de la Parole de Dieu, en affaiblissant un de ses commandements.

Accepter un péché dans sa vie, refuser de le confesser, c'est prendre le risque de voir toute la protection s'écrouler ! Le risque d'ouvrir une brèche par laquelle l'ennemi de nos âmes ne manquera pas de s'engouffrer avec son bataillon d'esprits malfaisants. Une armée qui fera tout pour que nous tombions dans un sommeil léthargique afin de nous empêcher de réagir à la monter des eaux impures qui n'apportent que destruction et mort sur leur passage.

Qui, en voyant une fuite d'eau dans sa maison, resterait les bras croisés ? N'appellerait-il pas le plombier afin de colmater l'endroit d'où s'écoule cette eau ? Et si ce plombier est en vacances, il en cherchera un autre ou fera l'impossible pour minimiser les dégâts.
Combien d'activités n'ont-elles pas été abandonnées brusquement pour protéger des intérêts matériels lorsqu'ils étaient mis en danger ?
Nous sommes capables de mettre en branle des forces considérables pour sauver ce que nous n'emporterons pas dans le Royaume de Dieu tandis que nous avons bien de la peine à réagir pour contenir des pensées corrosives !

... chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.
Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort.
Jacques 1: 14-15

Un petit péché dans notre vie, une négligence dans la relation avec Dieu et voilà un affaiblissement à peine perceptible dans la muraille. À peine perceptible pour nous, mais visible comme le nez au milieu de la figure par l'ennemi de nos âmes qui ne manquera pas d'exercer une pression supplémentaire pour gagner du terrain.

Vous n'êtes pas montés devant les brèches, Vous n'avez pas entouré d'un mur la maison d'Israël, Pour demeurer fermes dans le combat, Au jour de l'Éternel. Ezéchiel 13: 5

Attitude personnelle !
Sommes-nous montés contre le péché qui nous enveloppe si facilement ? (Le nôtre puis ensuite celui de la société) (
Hébreux 12: 1)

Attitude collective !
Avons-nous entouré d'un mur l'Église de Jésus-Christ en rejetant dehors, non pas les pécheurs qui cherchent la paix, mais les "chrétiens" qui
veulent vivre dans le péché et qui parasitent dangereusement le corps de Christ?

Maintenant, ce que je (Paul) vous ai écrit, c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. 1 Corinthiens 5:11

Les grands principes de tolérance du monde sont entrés dans l'Église ! Cette tolérance qui, au lieu de supporter ce qui est difficile à admettre, contraint maintenant les hommes à accepter sous la pression, les faits et gestes qui ne sont pas compatibles avec le mode de vie qui nous a été enseigné par les Saintes Écritures.

Les Églises qui ne veulent plus se fonder SUR la Parole de Dieu, qui ne veulent plus se fondre AVEC la Parole de Dieu, nivellent dangereusement par le bas l'idéal chrétien, l'image de l'enfant de Dieu qui est toujours invité à ressembler à Christ.

... faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. 2 Pierre 1: 5-7

De ce fait, il en résulte beaucoup de mollesse chez ceux qui se prétendent officiellement chrétiens et qui ne regardent plus en haut; une mollesse qui les empêche d'être fermes pour le combat, impuissants à lutter contre le péché. Ils ont eux-mêmes fait "portes ouvertes" dans les Églises dont ils étaient responsables et ont volontairement mêlé l'ivraie au bon grain !
Aujourd'hui encore, Dieu cherche un homme ! Dieu cherche des hommes pour relever la muraille.
Dieu nous interpelle comme il l'a fait au temps d'Esaïe :

J'entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. Esaïe 6:8

Peut-être n'entendons-nous pas la voix du Seigneur telle que l'a entendue Esaïe ? Mais en regardant le monde qui nous entoure, puis en jetant un coup d'oeil sur nos enfants, ne sentons-nous pas combien il est urgent de réparer les brèches qui ont été faites dans la société ?
Combien il est urgent de remettre la croix debout !

Je
(l’Éternel) cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n'en trouve point. Ezéchiel 22: 30

C'était autrefois ! C'était au temps où il y avait encore de l'espérance ! Au temps où Dieu mettait tout en oeuvre pour sauver le peuple qu'il s'était acquis !

C'était le temps où il y avait encore des hommes capables de se lever pour défendre la cause du Seigneur !

C'est encore notre temps !

Mais suis-je en état de prendre part à la restauration de cette digue éventrée qui laisse passer un torrent qui noie mes enfants sous un flot continuel d'impuretés, d'injustices, de mensonges ?

N'y a-t-il pas un péché qui me déclarait exempt de service parce qu'incapable de revêtir l'armure du chrétien ? (
Ephésiens 6: 13-18)

Voulons-nous faire partie de cette élite, de cette race qui sera malmenée si elle relève l'étendard de la CROIX ?

Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ?
Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur...


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Jusqu'à la mort nous te serons fidèles
Jusqu'à la mort tu seras notre Roi ;
Sous ton drapeau, Jésus, tu nous appelles ;
Nous y mourrons en luttant avec Toi.

Jusqu'à la mort ! C'est notre cri de guerre,
Le libre cri d'un peuple racheté ;
Jusqu'à la mort nous aurons pour bannière
Ta croix sanglante, ô Christ ressuscité !

Cantique No 302 tiré de "Sur les ailes de la foi"

 

© J-M Ravé 8 octobre 2005

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