Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Te manque-t-il quelque chose?

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P>Nous vivons dans un monde de consommation où tout est fait pour tenter l'homme de la rue afin de l'inciter à posséder toujours davantage de biens terrestres.
Par une publicité bien ciblée, il est possible de faire croire, à tout à chacun, que le superflu est indispensable, que sans lui il est impossible de vivre d'une façon décente. Désormais, on ne s'étonnera plus de ce que tu as, mais on sera surpris de ce qui te manque et tu seras montré du doigt par le simple fait d'être à la traîne.

Que te manque-t-il aujourd'hui pour être comblé ?
Comblé avant d'être déçu de ne pas avoir le dernier gadget à la mode, la dernière innovation ?

Tout va tellement vite qu'il doit forcément te manquer quelque chose !
Tout va tellement vite que tu n'en finiras pas de te mettre à jour pour être à la dernière mode jusqu'au jour où, fatigué de courir de droite à gauche, tu t'effondreras vaincu par ton pouvoir d'achat qui ne te permettra plus de suivre le mouvement. Jusqu'au jour où tu auras compris qu'à l'instant même où tu achètes la dernière nouveauté, se trouve déjà en préparation une autre création qui déclassera pour toujours ce que tu croyais être au top niveau !

Que te manque-t-il aujourd'hui pour vivre sans être attristé ?
Attristé d'avoir moins que ton frère ou ta soeur, ton voisin, ton collègue de travail, ton ami ? Attristé d'être classé dans une classe inférieure à celle qui peut se payer tout ou presque tout le superflu, mais qui, par son attitude, démontre qu'elle est victime, elle aussi, d'un manque caractéristique qui symbolise parfaitement ce siècle de consommation effréné.

Ce qu'il manque ?

C'est le contentement
, ce sentiment intérieur qui permet d'être satisfait de ce que l'on possède, de se trouver "riche" en possédant moins que la majorité.
C'est vivre en étant
reconnaissant d'avoir bien plus que ce que nous méritons, c'est aussi être conscients que nous sommes des privilégiés par rapport à d'autres qui ne mangent pas tous les jours à leur faim et qui envient nos poubelles regorgeant de nourriture prise sans actions de grâce !
Sans actions de grâce car il nous serait impossible de jeter délibérément aux ordures le pain que nous avons demandé au Seigneur, sans redouter que, par la suite, il ne vienne à manquer à notre table pour avoir méprisé les dons de Dieu !

Le contentement, s'il permet d'être satisfait et reconnaissant de ce que son possesseur a entre les mains,
le VRAI contentement va bien plus loin encore puisqu'il ne saurait dépendre des biens de ce monde !

L'apôtre Paul, dans une de ses épîtres, nous apprend
que l'on peut être heureux, même dans la disette !

Ce n'est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j'ai appris à être content de l'état où je me trouve.
Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette.
Je puis tout par celui qui me fortifie.
Philippiens 4: 11-13 (v. L. S.)

Il va de soit que pour en arriver à un tel état d'âme sans fanfaronner, sans se glorifier dans l'abondance et sans sonner de la trompette dans les moments de disette pour forcer la solidarité, il faut avoir vécu quelque chose de particulier qui permette d'être satisfait en toute occasion !

Satisfait dans l'abondance sans être repris par sa conscience, et satisfait dans la pénurie sans en mettre la faute sur autrui ou sur... Dieu !

Le secret de cette réussite dépend PRINCIPALEMENT de la relation que nous avons avec Dieu, de la façon dont il a la liberté de nous conduire, une liberté qui est "soumise" à la confiance que nous avons placée en lui !

L'école du Seigneur où les cours sont dispensés en continu et où chaque élève, chaque disciple de Christ prend la décision d'être présent ou non pour recevoir l'instruction personnalisée dont il a besoin, cette école-là est un passage obligé pour connaître le contentement.
"J'ai appris" nous dit l'apôtre, ce n'est donc pas quelque chose d'inné !

C'est une instruction reçue qu'il a fallu apprendre puis mettre en pratique (comme tous les commandements de Dieu d'ailleurs).

Apprendre et se discipliner jusqu'à ce que cela devienne une seconde nature
(celle du contentement) qui permettra de vivre dans la paix en dépit des circonstances.
C'est ainsi que le contentement devient une grande source de gain lorsqu'il est accompagné d'un coeur qui sait se confier dans la divine Providence !

Or la piété avec le contentement d'esprit, est un grand gain. 1 Timothée 6: 6 (v. D. M.)

Étant encore sujets à la pression de notre vieille nature, nous ne pouvons pas mettre de côté l'idée qu'il puisse y avoir des moments de relâchement. De ces instants qui permettront à l'ennemi de nos âmes de profiter de cette aubaine pour nous "arroser" d'un esprit de jalousie, de mécontentement, d'envie en nous démontrant qu'il n'est pas juste que nous ne soyons pas bénis autant que notre frère ou notre soeur dans la foi alors que nous en faisons autant que lui, si ce n'est plus !

Triste parcours qui pourrait produire de longues et puissantes racines d'amertume si l'Esprit de Dieu ne nous invitait pas à nous ressaisir en nous rappelant que nous devons nous réjouir des bienfaits qu'il accorde selon sa bienveillance et non selon nos mérites !

"J'ai appris"... L'apôtre connaissait la "leçon" par COEUR et "par ESPRIT" ! Si aujourd'hui nous n'en sommes pas encore arrivés à ce point, rien ne nous empêche de dire : J'APPRENDS !

Sachons donc être à l'écoute et à l'école du Seigneur, même si nous sommes lents à comprendre et encore plus lents à mettre en pratique.
Qu'importe s'il doit y avoir de nombreuses répétitions, de nombreux cours de rattrapage, il vaut mieux "souffrir" en luttant contre la chair, contre notre vieille nature, que de souffrir d'une jalousie malsaine qui nous conduirait à juger Dieu au lieu de se laisser juger par lui.
Prenons garde afin de ne pas être sensibilisés par les pensées du père du mensonge (Satan) et de s'entendre dire par Dieu:

Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon (avec les autres) ? Matthieu 20: 15 (v. L. S.)

En tombant dans le piège de l'adversaire, (et je dois reconnaître qu'il m'est arrivé d'y tomber à plusieurs reprises) nous en venons, pour ainsi dire, à reprocher à Dieu sa bonté alors que nous-mêmes avons été, et nous sommes bien obligés de le reconnaître, bien plus bénis que d'autres qui marchent aussi dans le même sentier étroit !

Grave erreur que de soupeser les bénédictions distribuées par le Père céleste, de les comparer les unes aux autres sans avoir la science et la connaissance divine qui lui permettent d'agir d'une façon différente selon l'individu.
Grave erreur de "reprocher" secrètement les largesses du Seigneur envers autrui car cet état d'âme ne saurait faire grandir en nous un esprit de contentement..., bien au contraire !
Notre jalousie démontrera que nous sommes encore charnels et qu'il nous manque un élément essentiel qui puisse nous aider à comprendre que nous avons déjà été bénis bien au-delà de ce que nous prétendons mériter : LE CONTENTEMENT !

Que te (me) manque-t-il aujourd'hui ?
Parce que beaucoup ne sont pas au niveau spirituel de Paul, le Seigneur nous donne une piste pour que nous puissions connaître, à notre tour, cet état d'âme qu'est le contentement.
Pour cela, il nous invite tous, païens
et chrétiens, à faire une recherche (continuelle) sans laquelle il sera IMPOSSIBLE de parvenir au contentement et à la paix du coeur qui l'accompagne.
Une recherche continuelle dans le sens où elle doit se faire chaque fois que nous sommes confrontés à un mécontentement qui pourrait nous pousser à la jalousie, l'envie.

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.
Matthieu 6: 33-34 (v. L. S.)

Ce conseil, donné par le Fils de Dieu, est un ordre de marche qui, s'il est appliqué consciencieusement, ouvrira les portes de la satisfaction.

Il est clair que
ceux qui n'ont pas encore fait la paix avec Dieu doivent impérativement faire cette démarche car la justice de Dieu dont il est question s'exercera avec sévérité contre ceux et celles qui auront négligé de mettre leur vie en ordre.
Combien sont-ils, aujourd'hui, ceux qui ont entendu parler de l'Évangile et qui sont toujours rebelles à l'invitation du Seigneur ou bien qui repoussent à plus tard la décision la plus importante qu'il leur a été donnée de prendre sur cette Terre ?
Sans aucun doute, ils sont plus à plaindre que ceux qui meurent sans Christ pour n'avoir jamais entendu parler de l'Évangile, en effet, contrairement à ces derniers, les rebelles et les indécis ne pourront jamais dire pour leur défense : "je ne savais pas !" ; et cela d'autant plus s'ils sont nés dans une famille chrétienne qui vit de son mieux l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ !

Dépensant leur énergie à des occupations qui ne peuvent satisfaire l'âme, ils marchent avec la tristesse dans leur coeur, s'inquiètent (à raison) de l'avenir, gaspillant leur temps à chercher de quoi satisfaire momentanément l'instant qui passe, cet instant où l'âme souffre d'un manque que Dieu SEUL peut combler !

Débordants d'énergie pour des futilités, ils ne sauraient user de leur temps pour chercher le Royaume de Dieu !
Alors que certains sont prêts à payer le prix fort pour obtenir l'objet de leur convoitise, que d'autres sont capables de "remuer ciel et terre" pour parvenir à leur fin, comment se fait-il qu'ils puissent se fatiguer si vite lorsqu'on leur parle de chercher ce Royaume de Dieu ?

Comment ne pas les inviter à lire ou relire les paraboles que Jésus présentait à son entourage pour démontrer la valeur incommensurable du royaume de Dieu ?

Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a, et achète ce champ.

Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée.
Matthieu 13: 44-46 (v. L. S.)

Tout abandonner pour être en possession d'un salut éternel qui durera éternellement ou jouir pour une petite centaine d'années des biens de ce monde et partir, aussi pour l'éternité, dans un lieu de tourments continuels ? Tel est le choix devant toute personne qui se trouve à la croisée de deux chemins depuis le jour où elle a été confrontée à l'Évangile !

Que te manque-t-il aujourd'hui ?
Pour tous ceux qui ne connaissent pas le pardon de Dieu, nous pouvons affirmer qu'il leur manque l'essentiel !
Non seulement pour avoir l'assurance de
vivre l'éternité dans la présence de Dieu plutôt que dans celle de Satan, mais aussi pour le temps présent afin d'avoir la possibilité de vivre sereinement en dépit des circonstances.

La Parole de Dieu est claire ! Cette invitation à chercher PREMIÈREMENT le Royaume de Dieu et sa justice offre la garantie qu'il est possible d'avoir à disposition tout ce qui est indispensable pour la vie et même un peu plus pour développer l'amour du prochain au travers d'oeuvres qui soulageront ceux et celles qui sont dans la peine.
Cette invitation est autant faite pour les païens que pour les chrétiens, le Seigneur s'étant engagé, par sa Parole, à pourvoir aux besoins qu'il sait essentiel pour notre vie.

Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre... 2 Corinthiens 9: 8 (v. D. M.)

Il va de soi que les besoins dont il est question doivent correspondre à la volonté de Dieu et non être le fruit de caprices !
Mais, même en accord avec la volonté de Dieu, nous devons être conscients que si notre prière n'a pas été honorée, nous devons en conclure
que le besoin en question n'était pas un besoin aux yeux de Dieu, du moins pas un besoin immédiat.

Sachant qu'il ne fait JAMAIS d'erreur, il nous faudra apprendre que derrière l'absence d'une bénédiction attendue (la réponse à une prière) se cache une autre bénédiction bien plus excellente que ce que nous aurions pu avoir l'audace d'imaginer !

Question : Que me manque-t-il aujourd'hui ?
Réponse : Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu et toutes ces choses (qui manquent) vous serons données par dessus !

Si nous comprenons bien les Écritures et si nous avons un minimum de connaissance de la langue française, nous devons réaliser que ce "par dessus" ne peut devenir une réalité que s'il y a un fondement sur lequel il puisse reposer.

Plusieurs voudrait le "par dessus" sans se revêtir de Christ ! (
Romains 13: 14; Galates 3: 27)
Plusieurs voudraient que Dieu ne s'implique que
partiellement dans leur vie en aplanissant leur sentier, en pourvoyant à leurs besoins, en répondant à leur attente afin d'avoir une direction pour leur avenir tout en restant libres de marcher selon leurs penchants naturels.

Ce royaume de Dieu dont il est question fonctionne différemment des royaumes de notre monde, raison pour laquelle il nous faut rechercher à connaître son système de fonctionnement pour ne pas se méprendre sur celui qui règne éternellement ni sur sa façon d'agir à notre égard.

Ainsi, chaque fois que nous sommes confrontés à une situation qui nous dépasse, une situation qui pourrait nous occasionner des soucis,
nous sommes invités à rechercher le Royaume de Dieu dont la conception de vie est différente de la nôtre, différente parce que non souillée, non déformée par le péché.

Me manque-t-il quelque chose à moi qui ait la crainte respectueuse de mon Père céleste ?
Si oui, je suis invité à lui faire part de ma demande, c'est aussi un des commandements qu'il nous a laissés :

Et moi, je vous dis : Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Luc 11: 9-10 (v. L. S.)

...
vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Jacques 4: 2 (v. L. S.)

Que cette affirmation ne nous empêche pas de garder la foi en sa Parole s'il refuse de
répondre favorablement à notre prière !
Sa “non-réponse” prouvera
qu'il n'y pas encore de véritable manque, du moins au moment précis de la demande. Si nous pouvons lui faire confiance dans ses jugements, il n'y a aucune raison de perdre la paix qu'il nous a donnée en Christ, aucune raison de laisser nos pensées se précipiter les unes contre les autres au point d'en être tourmenté jour et nuit par ce qui semble nous manquer !

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ. Philippiens 4: 6-7 (v. L. S.)

Avoir nos pensées en Jésus-Christ et non vers nos problèmes, voilà un tour de force qui ne peut s'accomplir qu'avec le soutien de notre Père céleste, lui qui veut que l'on se décharge de tous nos soucis sur ses épaules !

Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève quand il en sera temps ; Lui remettant tout ce qui peut vous inquiéter : car il a soin de vous. 1 Pierre 5: 6-7 (v. D. M.)

De bonnes paroles ! De bonnes recommandations, mais pas toujours évidentes à vivre lorsque nous sommes assis au pied de nos montagnes au lieu d'être assis avec Christ dans les lieux célestes ! (
Éphésiens 2: 6)
De bonnes paroles qui parfois sont "perdues" dans le brouhaha de nos pensées, de nos interrogations, de tous les "pourquoi" qui résonnent en nous!

Je me souviens, c'était il y a une bonne dizaine d'années, nous avions reçu une importante facture d'électricité et de gaz à payer. Étant au service du Seigneur et vivant par la foi, mon épouse et moi-même remarquions, avec quelques appréhensions, la date d'échéance arriver sans que le moindre centime entre dans notre foyer pour honorer la... "douloureuse" !

Quoique nous fussions fidèles dans la prière et que nous nous efforcions de lui faire comprendre l'urgence de la situation, les écluses des cieux restèrent fermées même après plus de 30 jours de retard ! À
croire que le besoin en question n'était pas un véritable besoin aux yeux du Seigneur !

Ce ne fut qu'au bout d'une quarantaine de jours après la date fatidique que nous reçûmes de quoi payer notre facture en tout honneur et sans que nous ayons reçu le moindre rappel ou subi la moindre coupure.

Si les témoignages de délivrances que nous pouvons entendre ou lire savent nous mettre l'eau à la bouche quand nous voyons la main de Dieu s'ouvrir pour déverser la bénédiction tant attendue, il ne faut pas oublier qu'avant ce geste divin, il peut y avoir une longue période, une TRÈS longue période durant laquelle il faut tenir le coup en étayant sa foi afin qu'elle ne s'écroule pas.
Généralement les auditeurs n'ont connaissance que du court instant de la délivrance et se réjouissent de la bonté de Dieu à l'égard de ceux qui témoignent, mais ils n'ont pas conscience que
le plus grand miracle a été de pouvoir maintenir des hommes et des femmes tels que nous dans la foi.
En regard de tout ce qu'il nous a été donné de vivre, j'ai le sentiment que ce fut bien là le tour de force le plus merveilleux à retenir !

Comment Dieu a-t-il pu nous garder debout dans la détresse ?
Comment a-t-il pu soutenir cette faible foi que nous portions dans des vases bien fragiles ?

Il l'a fait pour que son Nom soit glorifié, et il le fera toujours pour que ce soit SON NOM à lui qui soit glorifié et non celui de l'homme qui a été soutenu par sa main puissante !

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !
C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant,
puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra... 1 Pierre 1: 3-7 (v. L. S.)

Par l'exemple qui vient d'être cité, nous avons alors compris que les échéances fixées par les hommes et pour les hommes ne sauraient modifier le planning de Dieu qui voulu nous apprendre, entre autres, la patience. Cette patience, une des facettes du fruit de l'Esprit, cette patience qui retient celui qui la possède, qui l'empêche de se précipiter dans des situations qui pourraient être pires que celle dans laquelle sa foi est éprouvée.

L'impatience, savamment utilisée par le prince des ténèbres, aurait pu nous pousser à emprunter la somme nécessaire, ce qui aurait été une solution boiteuse qui, non seulement, n'aurait pas mis un point final au problème, mais aurait donné un sérieux coup de canif dans notre foi en nous poussant, par la même occasion, sur une voie dangereuse :

Malheur à celui qui augmente le fardeau de ses dettes ! Habakuk 2: 6 (v. L. S.)

Te manque-t-il quelque chose ?
Dernière question dont la réponse pourrait bien être celle-ci :

Il me manque l'assurance qu'il ne manquera jamais rien
tant que je placerai ma confiance en Dieu et que je serai satisfait de ce qu'il me donne !


Craignez l'Éternel, vous ses saints ! Car rien ne manque à ceux qui le craignent. Psaume 34:9 (34:10) (v. L. S.)

Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. À notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! Philippiens 4: 19-20 (v. L. S.)

© J-M Ravé 22 avril 2006 -
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