Que celui qui a des oreilles....

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Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux... Hébreux 12. 25

Tu as vu beaucoup de choses, mais tu n'y as point pris garde; On a ouvert les oreilles, mais on n'a point entendu. Esaïe 42: 20

Déjà, aux temps des apôtres, les croyants étaient persuadés du retour imminent du Seigneur Jésus, aussi ce n’était pas pour rien que le peuple de Dieu, racheté par le sang de Christ, était invité à veiller sérieusement sur sa conduite afin de ne pas perdre le bénéfice de leur engagement avec Christ.

Ces exhortations des serviteurs de Dieu, sensibles au Saint-Esprit, encourageaient les rachetés à vivre une vie toute à la gloire de leur Seigneur. Elles les encourageaient à avoir une vie sainte, une vie indépendante d’un monde qui vivait dans le péché, une vie mise à part afin d’être des témoins fidèles, afin d’être des lumières capables de briller suffisamment pour montrer à leur entourage non chrétien, que les pas des païens, s’ils ne changent pas de vie, les conduiront vers la perdition.

Alors que bien des siècles se sont écoulés, que les premiers chrétiens ont marché par la foi sans avoir connu l’enlèvement du corps de Christ, à combien plus forte raison devons-nous avoir la même espérance qu’eux, devons-nous nous exhorter les uns les autres, nous encourager à vivre ce que nos pères dans la foi ont mis en évidence!
Nous sommes plus près de cet instant mémorable qu’ils l’ont été eux-mêmes, plus près aujourd’hui qu’à l’instant où nous avons mis notre foi en action pour accepter le salut et la grâce qui nous avaient été présentés en son temps. (Romains 13: 11)

Nous sommes plus près que nous l’avons jamais été et pourtant...
Pourtant, comme au temps de l’apôtre Paul, malgré toutes les exhortations qu’il nous a laissées, nous constatons, que, dans ces derniers temps, dans ce temps qui ressemble à celui de l’Église de Laodicée, il faut sans cesse redire les mêmes choses comme si le peuple de Dieu n’avait pas évolué depuis les temps apostoliques.
L’expérience de nos pères nous a-t-elle été utile? Cette nuée de témoins qui ont marché par la foi nous encourage-t-elle à faire de même? (Hébreux 12: 1)

Si tout au long des siècles la science a fait d’énorme progrès, le coeur de l’homme n’a pas suivi. Il est resté le même, il est encore à l’âge préhistorique de la foi et a besoin d’en apprendre le B.A.-BA.

Le coeur est trompeur par-dessus tout, et incurable; qui le connaît? Jérémie 17: 9 (version Darby)

Toujours tortueux, même au 21e siècle! Incurable sans l’intervention divine!
Très vite fatigué d’entendre les appels de Dieu à changer de vie, à se repentir de son péché!
Trop souvent lassé de persévérer dans la marche chrétienne, mais plein de vitalité pour le monde et ses oeuvres!

Combien de coeurs, dans l’Église, ne battent-ils que par intermittence pour le Roi des rois? Combien de coeurs délaissent-ils la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur?

Trop de chrétiens veulent marcher sans lutter, sans se fatiguer. Trop d’enfants de Dieu s’imaginent que l’adhésion à la foi chrétienne consiste seulement à dire un “oui” au Seigneur Jésus et à attendre mollement que les portes du Paradis s’ouvrent pour eux.

Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Hébreux 12: 14

Cette sanctification, dont il est parlé, consiste tout d’abord à reconnaître la voix de Dieu lorsqu’il nous reprend, à accepter son verdict, puis à agir selon ce que sa Parole nous a montré.

La sanctification est faite exclusivement pour ceux et celles qui ont accepté Jésus comme Sauveur de leur vie. Vouloir s’améliorer soi-même en pratiquant des bonnes oeuvres, n’est pas la sanctification, car il est impossible de marcher dans cette voie (la sanctification) sans être soumis à Celui qui veut être notre Seigneur.
Jésus ne veut pas seulement être notre Sauveur, il désire que nous le suivions, que nous obéissions à SA Parole.
En cet instant, devant Dieu, puis-je affirmer que le Fils de Dieu a l’autorité sur ma vie?
Est-ce que ce n’est pas moi qui tente de le manipuler afin que ma volonté, mes désirs, mes pensées soient accomplis?

Sachons que Dieu seul est habilité à mettre en avant ce qui lui déplaît dans notre vie!
Lui seul sait ce qui doit être coupé en priorité afin que nous puissions aller plus en avant dans le chemin qui nous mène à la vie éternelle. Ce n’est jamais sans raison qu’il met en avant les défauts de notre cuirasse ou qu’il nous ferme certaines portes.
Sa sagesse est incomparable, et tout ce qu’il fait, il le fait pour notre bien afin que de notre bouche sorte la louange qu’il attend de ses enfants rachetés, de ses enfants qui acceptent les décisions divines, même si certaines sont douloureuses dans un premier temps.

Ôter une échine de son doigt peut occasionner plus de souffrance que de garder ce corps étranger. Mais la sagesse commande de souffrir un temps afin qu’il n’y ait pas infection et que le doigt n’en vienne à être amputé!

Dieu veut ôter les échines qui infectent nos vies chrétiennes! Peut-être y aura-t-il quelques résistances à passer entre les mains de ce grand chirurgien, peut-être allons-nous faire de mauvais calcul en pensant à ce que nous allons abandonner au lieu de mettre en avant le bonheur promis à ceux qui se laissent émonder?

Combien sont-ils bloqués dans un passage étroit parce qu’ils n’ont pas voulu que le sécateur divin les émonde?
Ne pouvant plus avancer à cause d’une excroissance dont le Seigneur voudrait les libérer, ils souffrent de voir certains mieux réussir leur parcours que le leur. Ils s’étonnent de ne pouvoir marcher de victoire en victoire, de ne pas connaître la joie qui est promise aux rachetés et trouvent injustes que d’autres aient plus de facilité qu’eux.

Marchez dans toutes les voies que je vous prescris, Afin que vous soyez heureux. Jérémie 7: 23

Ils ne pensent pas que ces derniers ont accepté d’obéir à Celui dont les conseils se sont toujours avérés justes et bienfaisants pour ceux qui les mettaient en pratique.

Le refus de marcher dans la sanctification les a empêchés de passer par ce passage étroit, ce goulet incontournable qui allait pourtant les mener au bord des eaux rafraîchissantes qu’apporte l’obéissance.

Comment pourrions-nous juger Dieu en pensant qu’il est injuste parce que nous devons absolument nous décharger de ce qu’il nous demande, tandis qu’un autre peut aller de l’avant avec le même handicap?
Qui sait si le Seigneur n’a pas déjà fait une opération chirurgicale chez ce frère ou cette soeur et que, prochainement, il est prévu qu’il passe par la même amputation que nous!

En refusant d’entendre celui qui parle du haut des cieux comment échapperons-nous?
Voilà la question que l’apôtre nous a laissée, nous qui avons le privilège de vivre dans les temps de la fin.

Que Dieu renouvelle notre intelligence afin que nous comprenions bien que la majeure partie du Nouveau Testament s’adresse à des chrétiens! Que les divers avertissements qui sont mis en avant, nous sont destinés à nous qui vivons les mêmes situations qui y sont décrites!

Voyez les épîtres de l’apôtre! Comptez le nombre de fois où le mot “frères” est employé et vous verrez alors que les nombreuses mises en garde qui sont écrites sont destinées à des croyants.
Pouvons-nous encore délibérément refuser d’écouter Celui qui parle? Refuser de changer dans notre vie ce que le Saint-Esprit a mis en évidence?

Lorsque Jésus frappe à la porte d’un coeur, nous avons souvent la pensée qu’il s’adresse à des païens alors qu’en de nombreuses occasions il vient nous interpeller, nous les croyants! Il le fait pour que nous acceptions de LE recevoir, pour que nous acceptions le son de SA voix, que nous acceptions, tout simplement, SA PAROLE!

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3: 20

Combien de fois le Seigneur n’a-t-il pas frappé à la porte d’un coeur sans que sa voix ait été reconnue comme telle!
Il frappe lorsque notre conscience est travaillée, mais nous, acceptons-nous de reconnaître que c’est Dieu qui se manifeste?
Je me tiens à la porte et je frappe, nous dit-il! S’il frappe, s’il met notre conscience en éveil, c’est bien parce qu’il veut aller plus loin dans notre vie.

Il frappe d’abord à la porte pour nous réveiller de notre insouciance. Ensuite il se fait reconnaître comme le Seigneur par le son de sa voix: Mes brebis connaissent ma voix! (Jean 10: 27). Allons-nous lui ouvrir? Allons-nous accepter qu’il dérange notre train-train quotidien, qu’il perturbe nos habitudes?

Nous avons tout intérêt à le faire!
- Si quelqu'un entend ma voix...
- Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle...
- Comment échapperons-nous si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux...

La Parole de Dieu parle par elle-même, elle est d’une telle simplicité qu’un petit enfant est à même de la comprendre, du moins pour ces textes.
Ne faut-il pas avoir perdu beaucoup de sensibilité pour ne plus comprendre ce que le Saint-Esprit veut nous montrer?
Notre raisonnement est-il à ce point perturbé, embué par les pensées du monde pour que nous ne voyions plus les similitudes entre SON appel et les avertissements que SA Parole, la Bible, met en avant?

Aujourd’hui nous avons à faire à notre bien-aimé Sauveur qui désire être plus près de nous. Peut-être sera-t-il un peu courroucé à cause de notre lenteur à lui ouvrir? Qu’importe, mieux vaut sa correction maintenant que sa colère à venir pour lui avoir résisté.

Demain, ce sera le juge qui sera à la porte si nous refusons de lui ouvrir maintenant ou si nous n’acceptons pas d’entendre ce qu’il a à nous dire! Demain, il ne sera plus question de grâce et de pardon! Demain, ce sera le jour de la récolte!

C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Hébreux 10: 31

Il y a une merveilleuse espérance pour celui qui accepte d’entendre la voix du Seigneur, pour celui qui dirige ses pas vers la porte de son coeur afin d’inviter le Roi des rois à entrer, de l’inviter à avoir la liberté qu’il désire pour émonder le sarment qui ne porte pas suffisamment de fruits!

Seigneur..., brise-nous, façonne-nous!

Quelle grâce de savoir que tu viens frapper à ma porte, de savoir que tu veux passer du temps avec moi alors que je suis trop souvent une brebis indocile! Malgré mes manquements, ou à cause d’eux, je ne veux pas te renvoyer Seigneur et prendre le risque de rester dans l’état où je me trouve.
Tu m’as fait trop de bien jusqu’à ce jour pour que je te laisse en dehors de ma vie personnelle. En comptant les bienfaits que tu m’as accordés, tous ces bienfaits auxquels je n’avais pas droit, comment pourrais-je te repousser en croyant, à tort, qu’aujourd’hui tu viendrais avec d’autres intentions que celles de poursuivre l’oeuvre que tu as commencée dans ma vie?

Dieu a un droit de regard sur la vie de ces enfants, ce droit, il l’a acquis le jour où nous lui avons DONNÉ notre vie!
Lui avons-nous donné notre vie? L’avons-nous reprise afin de la gérer comme nous l’entendons?

N’est-il pas effrayant de constater qu’il y en a, dans l’Église, dans le corps de Christ, parmi ceux qui font profession d’être chrétien, qu’il y en a qui ne veulent plus se laisser mener par le Bon berger?

Retire-toi de nous; Nous ne voulons pas connaître tes voies. Job 21: 14

Certes, ce n’est pas dit avec la même franchise! Ce n’est pas toujours dit avec des mots!
Quoiqu’il en soit, nous sommes obligés de constater les effets désastreux qu’occasionne ce genre de comportement quand on prend en considération la triste vie de certains de nos frères et de nos soeurs qui articulent péniblement le nom du Seigneur; ces frères et soeurs qui n’ont plus les yeux qui s’illuminent de joie lorsqu’ils entendent parler de Celui qui les a tant aimés!

Il n’est surtout pas question de leur jeter la pierre, mais plutôt de leur faire connaître notre profonde tristesse lorsque nous les regardons marcher en haillons et non en vêtements de gloire.
Oui, cela fait mal au coeur de voir que ceux qui nous sont chers deviennent des handicapés de la foi!
Paralysés sur le chemin de la foi, sourds aux appels de Dieu, ils font l’aumône pour recevoir quelques miettes de bénédiction afin de nourrir une âme qui s’atrophie de jour en jour, alors que le prince de la Vie les invite toujours à venir à sa table afin de les restaurer, de les nourrir et de les “réparer*.

Bien sûr, il n’est pas toujours agréable de se faire reprendre par le Seigneur, pas agréable de s’entendre dire, comme à David: “Tu es cet homme” lorsque la Parole de Dieu met en évidence un de nos travers, un de nos péchés ou une de nos mauvaises habitudes qui témoigne contre nous!
Ce n’est pas agréable, et cependant il y a une bénédiction à accepter que Dieu agisse dans nos vies:

... celui qui a égard à la réprimande est honoré. Proverbes 13: 18

Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle; car si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent d'entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux... Hébreux 12. 25

Prenez garde de ne mépriser point celui qui [vous] parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui [leur] parlait sur la terre, ne sont point échappés, nous serons punis beaucoup plus, si nous nous détournons [de celui qui parle] des Cieux (Version David Martin)

L’Ancien Testament met en avant la conduite de quelques-uns qui ont refusé d’entendre ce que Dieu avait à leur dire. Non pas qu’ils ne l’ont pas entendu avec leurs oreilles, mais simplement qu’ils ont fait barrage à la volonté de Dieu et sont restés sur leur position.
Parce qu’ils n’ont pas échappé à la colère de Dieu nous sommes prévenus qu’un comportement, identique au leur, pourrait conduire aux mêmes conséquences:
Le Seigneur Jésus ne nous tend pas de piège; déjà il avait eu soin de prévenir ses disciples lorsqu’il était présent physiquement sur la terre:

Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point... Jean 12: 47

Que voulons-nous entendre? Que voulons-nous retenir? Que voulons-nous mettre en pratique?

En réalité ces trois questions se résument en une seule:

Si nous faisons partie du troupeau du Seigneur, nous marcherons ensemble en direction des verts pâturages. Nous irons de l’avant ,conduits par sa douce voix qui se fera toujours entendre pour nous rassurer, nous encourager ou nous rappeler à l’ordre si nos pas venaient à nous éloigner de la présence du bon Berger.
Il sait bien, notre Seigneur, qu’il y a un lion rugissant qui rôde aux alentours, qui épie la brebis qui sera à la traîne afin de lui sauter dessus et de la dévorer s’il en a l’occasion.

Si David, dans l’Ancien Testament, savait prendre soin de son troupeau allant même jusqu’à combattre le lion ou l’ours pour arracher une brebis d’entre leurs griffes (1 Samuel 17: 34), à combien plus forte raison, le fils de David, notre Seigneur Jésus-Christ, ne nous arrachera-t-il pas au danger si nous crions à lui pareillement à la brebis prisonnière du fauve!

Sommes-nous tous encore capables de “bêler” si l’ennemi nous enlace?
Il est à craindre que plusieurs aient perdu cette faculté en ayant aussi perdu le sens de l’orientation, le sens du toucher, tout cela pour n’avoir plus voulu reconnaître la voix du bon Berger qui était venu frapper à la porte de leur coeur.
Certains en sont arrivés à un tel point qu’ils ne se rendent plus compte que la tranquillité apparente dans laquelle ils vivent, est celle que leur procure la douceur d’un monde, la fourrure d’un lion sur lequel ils sont affalés; un lion qui ne dort que d’un oeil, un lion qui les laissent s’amuser à faire des noeuds dans son pelage jusqu’au moment où...

Les insensés d’aujourd’hui ne sont pas ceux et celles qui s’appuient sur l’Écriture Sainte, qui, comme leurs prédécesseurs, encouragent leurs frères et soeurs à sortir du monde, ils ne font qu’être les ambassadeurs de Christ en prêchant la Bonne Nouvelle de l'Evangile à ceux et celles qui vivent avec un pied dans le monde et l’autre aux abords de la foi.
Les insensés d’aujoud’hui sont ceux et celles qui ne veulent point prendre garde aux avertissements que le Saint-Esprit rappelle siècle après siècle, ceux et celles qui minimisent les avertissements solennels qui nous ont été donnés.

Si la vie chrétienne n’est peut-être pas rose tous les jours, nous devons avoir en vue la cité céleste qui ouvrira ses portes aux vainqueurs qui auront combattu le bon combat. Une vision qui nous évitera de courir après des feux follets!

Alors...: Gardons-nous de refuser d'entendre celui qui parle...!

Écoutons l'instruction, pour devenir sages, Ne la rejetons pas. Proverbes 8: 33

C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je (Jésus) dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. Matthieu 7: 24

Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père. 1 Jean 2: 24

© J-M Ravé 04 décembre 2004

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