David dit au
Philistin : Tu marches contre moi avec
l'épée, la lance et le javelot ;
et moi, je marche contre toi au nom de
l'Éternel des armées, du Dieu de
l'armée d'Israël, que tu as
insultée. 1 Samuel 17: 45
Si la Bible relève
le fait que le Philistin (Goliath) a marché
contre David, il ne faut pas oublier que c'est ce
dernier qui prit la décision de relever le
défi lancé par un des ennemis
d'Israël.
Et quel défi !
Le défi des
faibles, de ceux qui
se confient dans la force brutale et dont le but
est d'écraser une fois pour toutes ceux qui
n'ont pas la même opinion qu'eux.
Le défi des
lâches dont
l'intelligence est obscurcie par la haine
caractéristique qu'ils ont contre les
"bien-aimés" de Dieu : Israël ou
l'Eglise de Jésus-Christ.
Lâches et
faibles, nous les
rencontrons encore de nos jours même si nous
ne les voyons plus les armes à la main. Le
défi des Goliath des temps modernes est plus
subtil, particulièrement lorsqu'ils ont le
pouvoir entre les mains pour changer le bien en mal et
inversement. Malheur
à ceux qui se mettent en travers de leur
route ou qui osent rester sur leur position... de
foi !
Ennemis de
l'Éternel, ils
savent calculer et s'investir dans des combats
où ils ont la quasi-certitude d'être
victorieux ici-bas. C'est ainsi qu'ils refusent
souvent la confrontation s'ils doivent y laisser
des plumes et cherchent des manières
sournoises pour arriver à leur fin.
Satan lui-même n'a-t-il pas abandonné
provisoirement le champ de bataille lorsqu'il a vu
que Jésus avait réponse à tout
et ne préféra-t-il pas attendre un
moment propice où il pourrait "jouer
gagnant" ?
Après l'avoir tenté
de toutes ces manières, le diable
s'éloigna de lui jusqu'à un moment
favorable. Luc 4: 13
Il en est ainsi de tous les ennemis engagés
contre le peuple de Dieu, de ceux qui ont
juré de faire mordre la poussière
à tous les disciples de Christ : Ils
ont tous les mêmes caractéristiques
qu'autrefois étant tous sous les ordres du
prince des ténèbres !
Ainsi les Philistins ont
dépêché sur le champ de
bataille un géant qui, sournoisement, fit
comprendre aux troupes d'Israël qu'il n'est
pas nécessaire de chercher un affrontement
collectif où il y aurait des blessés
et des morts de part et d'autres ! Homme
contre homme, voilà le plan
proposé ! Un homme contre un homme,
rien de plus !
Il va sans dire qu'aucun des soldats
présents n'était assez insensé
pour s'engager dans un match dont chacun des deux
camps connaissait d'avance le résultat.
De la même façon, il y a aujourd'hui
des combats perdus
d'avance s'ils sont menés sans le secours de
celui qui soutient les justes (les justifiés par le sang de
Christ). (Psaumes 37: 17)
Rappelons-nous la défaite des Hébreux
qui voulurent entrer dans la Terre promise alors
que l'Éternel n'était plus avec
eux ! (Deutéronome 1: 41 -
45) Sachons donc
qu'il y a des "combats" où le Seigneur ne
s'investira pas, parce qu'il n'est pas dans sa
volonté de défendre une cause qu'il
ne peut pas soutenir en raison de sa
sainteté ou tout simplement, parce que ce
n'est pas encore son heure d'agir !
Il y a certainement de nombreux géants qui
insultent encore aujourd'hui l'armée de
l'Éternel, des géants qui lancent,
à chacun d'entre nous le défi de les
combattre. Ils se frottent discrètement les
mains en imaginant ce qu'ils vont faire de nous si
nous répondons à leur provocation
selon leurs désirs, c'est-à-dire sans
avoir reçu la sagesse pour engager un combat
dont l'issue dépendra du fait que Dieu sera
avec nous ou non.
Si nous
marchons dans la chair, nous ne combattons pas
selon la chair.
Car les armes avec lesquelles nous combattons ne
sont pas charnelles ; mais elles sont
puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser
des forteresses.
Nous
renversons les raisonnements et toute hauteur qui
s'élève contre la connaissance de
Dieu... 2 Corinthiens 10: 3-5
Cette catégorie de géants, issue du
monde dans lequel nous vivons, est une race qui
s'est petit à petit éloignée
de ses origines et qui, avec le temps, n'a plus
aucune conscience de sa dépendance à
Dieu, de ses lois. Ils se sont fait leurs propres
lois et proposent à tous ceux et toutes
celles qui veulent bien les mettre en pratique un
Paradis artificiel, fait de main d'homme. Un
Paradis à l'odeur de soufre !
Il y a aussi une autre catégorie de
géants qui se manifestent dans chacune de
nos vies au travers des circonstances et qui s'en
prennent à notre raison, notre façon
de raisonner ! Ils ont la même
particularité que les
précédents : celle de barrer le
passage à tout enfant de Dieu qui veut aller
plus en avant dans le chemin étroit, ce
chemin qui se déroule jour après jour
pour nous mener dans le Royaume éternel de
Dieu.
La liberté des enfants de Dieu devient de
plus en plus restreinte lorsque ces géants
mettent la pression pour dominer nos vies.
Nos pensées, tournées vers eux en
raison de ce qu'ils
nous font ou
de ce qu'ils nous
empêchent de faire, nos pensées deviennent alors
prisonnières d'un système dont le but
est de nous détourner de Christ alors qu'en
réalité nous sommes invités
à placer volontairement nos pensées
(rebelles) sous l'autorité de
Christ !
Nous
renversons les raisonnements et toute hauteur qui
s'élève contre la connaissance de
Dieu,
et
nous amenons toute pensée captive à
l'obéissance de Christ. 2 Corinthiens 10: 5
Un texte puissant qui met en avant le principe que
nous n'avons pas à nous soumettre à
des géants qui voudraient nous faire
dévier de notre chemin de foi.
Particulièrement ceux qui
investissent nos pensées en mettant en avant
l'impossibilité de changer le visible sous
prétexte que c'est peine perdue d'envisager
une sortie de secours divine tant la situation est
irréversible, irréparable à
vue humaine.
Ces géants monstrueux savent persuader ceux
qui sont en face d'eux que leur vie est fichue,
que, quoiqu'ils entreprennent, ils ne pourront
connaître la délivrance de leurs
problèmes. Ils savent incruster dans
l'esprit de leurs victimes tous les
éléments négatifs de leur
situation et y en ajouter encore plus afin de
démontrer que Dieu ne peut plus rien pour
eux.
Dieu serait-il donc limité dans sa
puissance ? Acceptons-nous de le limiter en
approuvant le constat de ces géants qui ont
barré notre chemin, ou allons-nous nous
emparer du bouclier de la foi pour nous
protéger de toutes les flèches
enflammées dirigées contre
nous ?
Voulons-nous vaincre
ces géants ou devenir leurs
esclaves ? Il
n'y a pas de solution
intermédiaire !
- Soit nous voulons entrer dans le Pays où
tout est possible à celui qui croit, un
défi de foi que les soldats de Christ ne
sauraient éviter...
- Soit nous allons rester lamentablement aux pieds
de ces tortionnaires en attendant qu'ils nous
fournissent un anesthésiant qui permette de
survivre sans se sentir responsables. Survivre en
pratiquant le "je m'en foutisme !", en
devenant indifférent à notre
environnement, à nos blessures, aux
blessures que nous aurions pu faire aux autres,
volontairement ou involontairement !
Mais quels sont les
géants qui me barrent la route ? Quels
sont ceux qui me font trembler et qui
enchaîneront ma liberté si je ne
parviens pas à les vaincre ? Quels sont
ceux qui m'ont, pour ainsi dire, ôté
le goût de vivre, qui m'ont privé de
liberté ?
...
chacun est esclave de ce qui a triomphé de
lui.
2 Pierre 2: 19
Être esclave
signifie ne plus avoir la liberté d'agir
librement selon sa propre décision. Quel est
le maître qui dirige ta vie ?
- Est-il le Bon Berger qui te mène dans de
verts pâturages, là où tu peux
te nourrir avec ses autres brebis, là
où chacun partage la même
nourriture ?
- Est-il un maître dur et cruel qui a fini
par te convaincre que tu n'as pas besoin d'aller
plus loin dans le chemin qui conduit à la
Vie éternelle ?
Si chacun peut avoir ses propres géants,
nous savons qu'ils se ressemblent tous !
Tes géants
ressemblent aux miens !
Même s'ils n'ont pas le même nom, ils
possèdent tous le même uniforme,
proviennent tous de la même armée,
emploient le même langage pour saper notre
moral.
Nous devons reconnaître qu'à plusieurs
reprises notre moral s'est trouvé au plus
bas lorsque certaines idées ont
été entretenues par un esprit qui
n'était plus sous l'autorité du
Saint-Esprit, mais qui se trouvait sous "l'onction"
de l'adversaire.
Notre manque de réactions positives, notre
manque de foi nous a alors fait fuir
(momentanément, je l'espère) une des
responsabilités que Dieu nous a
données : celle de défendre
notre drapeau, de marcher en vainqueur, de
poursuivre notre marche, de résister au NOM
DE JÉSUS-CHRIST !
À
la vue de cet homme (Goliath), tous ceux
d'Israël s'enfuirent devant lui et furent
saisis d'une grande crainte. 1 Samuel 17: 24
On dit souvent que la peur donne des ailes, mais si
elle le fait c'est certainement parce que le
combattant démissionnaire a abandonné
sur le terrain armes et bagages pour fuir le plus
vite possible.
Me suis-je déjà délesté
d'une partie de mon armure, de certains
préceptes que m'enseignent les
Écritures ?
Tant que mon géant est devant moi, tant que
je ne lui tourne pas les talons, tant que je ne
suis pas prisonnier par le lien de ses paroles,
prisonnier de SA façon de penser,
j'ai la
possibilité d'entrevoir la
victoire!
En effet si
j'appartiens à Christ, je peux avoir l'assurance que la
route ne me sera pas barrée
indéfiniment.
Qui a pu arrêter le Seigneur
Jésus ? Même la Mort n'a pas
arrêté son oeuvre de salut ! Elle
a été vaincue ! Alors si la Mort
a pu être vaincue, cet épouvantail qui
en fait trembler encore plus d'un aujourd'hui, je
dois croire que tout ce qui est moins fort que la
Mort, mais plus fort que moi, n'a aucune
possibilité d'avoir la victoire sur le Fils
de Dieu !
Certes, il faut la foi ! Sans la foi, la Mort
n'est pas vaincue et elle reste redoutable pour
celui qui n'a pas l'assurance de la Vie
éternelle ! (Est-elle redoutable pour
toi ?)
Sans la foi, mes géants resteront des
géants qui auront tout pouvoir sur ma
vie..., tout le pouvoir que je leur ai
laissé en m'inclinant devant eux !
Donc, si je campe sur mes positions, si je m'appuie
sur la Parole de Dieu et sur le fait incontournable
que je suis un enfant de Dieu racheté
à grand prix, je sais, tout comme David, que
j'ai un appui fort :
Encouragé par cette
certitude, je peux poursuivre ma marche et rendre
grâce à Dieu de ce que je suis "plus
que vainqueur par celui qui m'a aimé".
(Romains 8: 37)
Je suis plus que vainqueur même si je
n'entends aucun son de trompette qui annonce ma
victoire ! Cette victoire a déjà
été fêtée il y a plus de
2000 ans, ce qui signifie que j'ai la
possibilité de marcher dans cette victoire
en suivant les traces de Jésus qui ne
cessent d'intercéder en ma faveur
auprès de son Père.
Ceci dit, il n'est pas inutile de rappeler que nos
géants, s'ils se présentent sous les
traits d'un homme, les
véritables adversaires à combattre ne
sont pas ces hommes ! Même si nous ne pouvons pas
toujours rester indifférents en raison de
leurs comportements - nos véritables ennemis
sont les esprits malveillants qui ont
été expulsés du Ciel de Dieu
après avoir choisi de suivre Lucifer, le
porteur de lumière devenu prince des
ténèbres.
Nous
n'avons pas à lutter contre la chair et le
sang, mais contre les dominations, contre les
autorités, contre les princes de ce monde de
ténèbres, contre les esprits
méchants dans les lieux célestes.
C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu...
(la vérité pour ceinture, la cuirasse
de la justice, etc.) Éphésiens 6: 12
-18
En suivant les prescriptions de l'apôtre nous
nous rendons compte que nous n'avons pas le droit
de toucher à la vie de celui qui est
manipulé par notre adversaire (le diable).
Si cet ennemi humain doit être touché,
c'est par le biais des armes de Dieu (Éphésiens 6:
12-18) qu'il doit
l'être ou par ses propres armes :
"Ce qu'un
homme aura semé, il le moissonnera aussi.
" (Galates 6: 7)
Le Diable faisant toujours une oeuvre qui le
trompe, ceux qui sont sous son influence finiront
par trébucher en se prenant les pieds dans
les filets qu'ils auront eux-mêmes tendus
pour faire tomber leur prochain.
Sachons donc tenir tête pour défendre
la vérité et la Vérité
(avec un "V" majuscule), cela ne saurait être
un acte qui entache le témoignage
chrétien, bien au contraire ! "Je n'ai
point honte de l'Évangile" disait
l'apôtre Paul (Romains 1: 16), alors, à nous de prouver
que, comme lui, nous sommes disciples de
Jésus-Christ !
Quels sont les
géants qui nous barrent la route ?
Quels sont ceux qui nous font trembler et qui
enchaîneront notre liberté si nous ne
parvenons pas à les vaincre ?
- Ce sont ceux qui viennent jour et nuit nous
tourmenter, qui nous ôtent la joie de notre
salut !
- Ceux qui parasitent nos pensées au point
de nous rendre la vie impossible !
- Ceux qui ont été envoyés
pour nous tester ou...
- Ceux que nous avons appelés
nous-mêmes par une conduite dont nous devons
en subir les conséquences malgré le
pardon de Dieu.
Quels que soient leurs noms, nous savons bien s'ils
nous barrent le chemin aujourd'hui et si nous
subissons leurs influences néfastes.
Quels que soient leurs noms, ils ont tous la
particularité d'infecter notre existence par
le virus du SOUCI, de la crainte, de
l'anxiété. Ce virus qui, s'il a la
liberté de se développer, conduira
son hôte à s'inquiéter de plus
en plus et le poussera au bord du désespoir,
un gouffre qui, trop souvent, offre un ticket
d'entrée à une mort
prématurée.
Il est intéressant de relever que le
désespoir utilise à son profit... la
foi !
Une foi
détournée de sa destination originale (Dieu),
une foi
dangereuse, une
CONVICTION qui fait que celui qui est tombé
sous sa coupe croit de tout son coeur que sa
situation est sans issue. Au lieu de placer sa
confiance en Dieu, il croit dur comme fer que ce
qu'il voit est plus réel que la
délivrance invisible que les
Écritures ne cessent de mettre en avant pour
le profit de ceux et celles qui se confient en
l'Éternel.
La foi étant la ferme assurance des choses
qu'on espère (Hébreux 11: 1), il est clair que croire qu'il n'y a plus
d'espérance, ne saurait être la vraie
foi.
La vraie foi
n'obscurcit pas l'avenir, au contraire ! Elle illumine le
chemin de celui qui s'est mis sous la protection de
celui qui est la LUMIÈRE du monde.
En outre, la vraie foi ne marchera jamais en
compagnie du doute, de ce doute qui fait tout pour
nous éloigner des promesses faites par celui
qui ne peut mentir.
Néanmoins il faut avouer que parfois le
visible est un géant, un mastodonte, qui
laisse bien peu de place à
l'espérance.
Rien que la place d'une des
plus petites graines pour que la foi se
développe et laisse apparaître,
à l'heure de Dieu, la merveilleuse
délivrance tant
désirée !
C'est
à cause de votre incrédulité,
leur dit Jésus. Je vous le dis en
vérité, si vous aviez de la foi
comme un grain de
sénevé, vous diriez à cette
montagne : Transporte-toi d'ici là, et
elle se transporterait ; rien ne vous serait
impossible. Matthieu 17: 20
" Serait -ce donc mon
incrédulité qui fait qu'il y a
toujours un géant tourmentateur en travers
de mon chemin ?
Mais Seigneur..., il y a des gens qui ne peuvent
pas voir d'issue à leur situation tant elle
est démesurée par rapport à
leur force !
Que ce soit des
problèmes d'argent tels que des
dettes qu'une seule
vie ne parviendrait pas à éponger, ou
le
chômage, que ce
soit la maladie
incurable,
la famille sur le
point d'éclater...
... il y a des
géants tellement monstrueux que
l'imagination humaine, au mieux de ses
dispositions, ne saurait entrevoir le moindre filet
d'espérance pour un avenir terrestre
libéré de ces fardeaux !
Seigneur... ! Comment pourrions-nous nous
sortir du pétrin dans lequel nous nous
sommes retrouvés malgré nous ?
Comment pourrais-tu nous secourir alors que tout
nous indique que nous sommes condamnés
à subir, jusqu'à la fin de nos jours,
les assauts de ces infâmes
géants?"
Un peu partout autour de la Terre, il y a ce cri
désespéré d'enfants de Dieu
qui, ne voyant plus de solutions à leurs
difficultés, désirent déloger
de ce monde pour celui du Ciel.
Ils le désirent, non pas parce qu'ils aiment
le Seigneur de tout leur coeur (ce qu'il ne faut
pas mettre en doute) mais prioritairement
pour être
libérés de ces
géants qui
forment un barrage infranchissable pour les mortels
que nous sommes.
Si vous aviez de la foi comme un grain de
sénevé... Si nous avions de la foi
comme un grain de sénevé...
l'impossible de l'homme deviendrait alors le
possible de Dieu !
Pour en arriver là, il faut absolument que
nos pensées soient soumises à
l'obéissance de Christ, prisonnières
de la foi qu'il a eue en son Père,
prisonnières de la foi qui nous a conduits
à nous engager avec le Seigneur.
Notre esprit n'étant plus malmené par
l'adversaire, nous
verrons alors la main de Dieu accomplir des
prodiges dont
le premier sera d'avoir retrouvé la
paix en
dépit des circonstances.
La paix de Dieu n'est pas conséquente aux
circonstances extérieures, elle est le
résultat d'une position
intérieure
face aux circonstances
extérieures !
C'est mon
attitude qui fera que
j'avancerai ou que je m'écroulerai au pied
du géant, un géant aussi vrai que
nature et qui aura su m'effrayer suffisamment
longtemps pour me faire presque douter de l'amour
de Dieu !
David n'a pas minimisé Goliath ! (3 m
de hauteur, revêtu d'une armure qui devait
peser plus de 50 Kg ! ) C'eût
été folie de dire à un
géant tel que lui qu'il n'est qu'un
nain !
C'est aussi folie de ne pas prendre en
considération les types de géants qui
barrent la route de certains et de penser qu'ils
exagèrent lorsqu'ils parlent de leurs
difficultés :
- Problèmes d'argent, de dettes qu'une seule
vie ne parviendrait pas à
éponger,
- Chômage,
- Maladie incurable,
- Famille sur le point d'éclater,
- Et bien d'autres choses encore... !
Tous ces géants sont bien réels pour
ceux qui sont aux prises avec eux !
Nous devrions prendre le même langage que
David et relever que ces géants-là
insultent notre Dieu, l'armée de
l'Éternel, par le fait qu'ils ternissent la
gloire de Seigneur en enchaînant quelques-uns
de ses disciples dans les liens du
désespoir, les dépouillant du
goût de vivre au point de désirer la
mort plutôt que la vie pour servir
Christ.
Es-tu disciple de Jésus-Christ ? Enfant
de Dieu racheté par le sang de Jésus
mort sur la Croix pour tes péchés...,
pour TOUS tes péchés ?
Dieu
lui-même a dit :
Je ne
te délaisserai point, et je ne
t'abandonnerai point. Hébreux 13: 5
Si Dieu a dit cela particulièrement pour ce
qui concerne l'argent, il l'a aussi dit à
Moïse au sujet des ennemis d'Israël, des
ennemis de la foi !
En réalité, il le dit à chacun
de ceux qui lui appartiennent, car il ne saurait
être indifférent au sort de ceux et
celles qu'il a rachetés à grand
prix !
Ne
crains rien, car je suis avec toi ; Ne
promène pas des regards inquiets, car je
suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens
à ton secours, Je te soutiens de ma droite
triomphante. Esaïe 41: 10
Si oui, alors il est temps de
relever la tête, de regarder ce géant
en face et d'avancer vers lui au nom de
l'Éternel. © J-M Ravé 25 février
2006 - CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
Il est temps de montrer à nos géants,
que, quelle que soit notre situation, nous
continuerons à être les témoins
du Christ, à prêcher sa Parole.
Par notre comportement, nous prouverons que la paix
de Dieu est réservée à tout
homme qui se confie en lui !
Qu'il se trouve dans la tempête ou au fond
d'un gouffre, le Seigneur ne regardera jamais aux
circonstances pour donner ou non sa paix !
Alors, en dépit du visible, osons relever le
défi et allons de l'avant dans "le Pays
où TOUT EST POSSIBLE À CELUI QUI
CROIT" !
Notre
secours est dans le nom de l'Éternel, Qui a
fait les cieux et la terre. Psaume 124: 8
Puisqu'il
m'aime, je le délivrerai ; Je le
protégerai, puisqu'il connaît mon
nom.
Il m'invoquera, et je lui
répondrai ;
Je serai avec lui dans la détresse, Je le
délivrerai et je le glorifierai.
Psaume 91: 14 - 15
- Amen ???
- Oui! Qu'il en soit ainsi !
- Amen !