Quiconque
met la main à la charrue, et regarde en
arrière, n'est pas propre au royaume de
Dieu.
Luc 9: 62
...
oubliant les choses qui sont
derrière et tendant avec effort vers celles
qui sont devant, je cours droit au
but
pour le prix de l'appel céleste de Dieu dans
le Christ Jésus. Philippiens 3: 13-14 (Version
Darby)
Chaque matin que Dieu fait, met en évidence
que nous nous rapprochons de
l'Éternité. L'homme intelligent doit
donc prendre de plus en plus conscience de son
prochain départ, il le doit d'autant plus si
le Seigneur lui a déjà donné
un grand nombre de jours.
La Parole de Dieu met en avant qu'en raison de la
méchanceté des hommes, les jours de
ces derniers ont été réduits
à 120 ans (Genèse 6: 3) puis, par la bouche de Moïse,
elle nous apprend que la durée du
séjour terrestre a été
ramenée à 70 ans, voir 80 ans pour
les plus robustes.
Ainsi nous savons à peu près à
quoi nous en tenir par rapport à notre date
de naissance !
Que cela ne nous empêche pas non plus
d'être conscients que cette durée de
vie est donnée à titre indicatif et
que notre propre conduite peut fort bien contrarier
les plans de Dieu, aussi bien pour notre vie que
pour celle d'autrui.
Prière de Moïse, homme
de Dieu. Seigneur ! tu as été
pour nous un refuge, De génération en
génération....
.... Les jours de nos années
s'élèvent à soixante-dix ans,
Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts
ans ; Et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que
peine et misère, Car il passe vite, et nous
nous envolons. Psaumes 90: 1-10
Sachant ces choses, nous devons prendre de plus en
plus conscience que notre billet de sortie de ce
monde pourrait bien être en
préparation ! À moins qu'il ne
soit déjà prêt et qu'il
n'attende plus qu'un ordre du Père
céleste pour parvenir à son
destinataire qui ne pourra faire autrement qu'en
accuser réception malgré
lui !
Quoiqu'il en soit, quelle que soit notre conduite,
nous savons tous que ce billet de sortie nous sera
envoyé, que l'on soit croyant ou
non !
Mais qu'en est-il du
billet d'entrée pour le Royaume de
Dieu ?
Ai-je la certitude qu'il a déjà
été rédigé ? Que
mon nom est dans le Livre de vie, qu'il y est
toujours, ou ai-je des doutes quant à mon
éternité ?
Ai-je des doutes parce que je ne me serais jamais
préoccupé de mon âme ?
Des doutes parce que le monde aurait
étouffé la Parole de Dieu qui avait
été semée dans mon
coeur et que je n'aurais plus en vue la Terre
promise, la Jérusalem
céleste ?
Perdre son droit d'entrée dans la terre
promise fut une catastrophe pour tous ceux qui
désobéirent aux ordres de
l'Éternel !
Quoique Dieu fût un Dieu d'amour (il l'est et
le sera toujours : Dieu est amour !) son amour, lorsqu'il est
bafoué, méprisé, laisse la
place à sa colère !
C'est une
chose terrible que de tomber entre
les mains du Dieu vivant. Hébreux 10: 31
Prenez-y
donc garde, vous qui oubliez Dieu, De peur que je
ne déchire, sans que personne
délivre. Psaume 50: 22
Ces Israélites rebelles avaient
bénéficié de l'amour de Dieu,
de sa tendresse, de sa sollicitude, ils avaient
aussi vu que sa colère était terrible
et que rien ne pouvait lui résister.
Malgré les expériences vécues,
ils osèrent exciter Dieu contre eux au point
de provoquer sa colère. (Deutéronome 9: 8)
En raison de leur conduite absurde, le Seigneur
"déchira" le bon d'entrée pour le
royaume qu'il avait réservé pour
eux ! Rien ne put le faire revenir en
arrière, sa sainteté et sa justice ne
pouvaient pas être mises de côté
au profit de son amour.
Alors que l'entrée de ce beau pays fut
interdite aux rebelles, Dieu garda
précieusement le bon d'entrée qu'il
avait réservé à ses
fidèles, Caleb et Josué.
Malgré les difficultés du
désert, ils surent garder une foi vivante
dans la promesse de l'Éternel ; cette
foi leur donna la force de tenir ferme au milieu
d'une génération perverse, de
s'écarter de toute action provocatrice qui
pouvait altérer leur vie "d'enfants de
Dieu".
Leur foi entretenue par le biais de diverses
épreuves
rencontrées durant ces 38 années
d'attente, leur permit, par la suite, de vaincre,
au nom de l'Éternel, les géants qui
avaient fait trembler ceux qui regardaient à
leur propre faiblesse !
Josué et Caleb avaient "couru avec
PERSÉVÉRANCE" (Hébreux 12: 1) dans les voies de Dieu. Pour cette
raison ils sont arrivés vainqueurs
malgré la multitude qui s'opposait à
eux, une multitude qui avait parlé de les
lapider en raison de leur rapport qui n'était pas
conforme à celui de la
majorité,
celle de dix espions qui n'avaient pas la foi.
La conduite de ces deux hommes devrait nous
encourager à avoir la même
fermeté nous qui vivons aussi au milieu
d'une génération qui ne craint pas
Dieu et qui essaie de détruire notre foi.
Alors que nous avons Christ avec nous.... EN NOUS,
nous devrions être bien plus
conséquents dans notre résistance au
prince des ténèbres !
Jésus n'a-t-il pas fait la promesse
d'être avec ceux qui lui
appartiennent ?
Et
voici,
je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la
fin du monde. Matthieu 28: 20
Christ
en vous, l'espérance de la
gloire... Colossiens 1: 27
Le sachant, il nous appartient dès lors de
garder
précieusement cette vérité au
fond de notre coeur
afin de tenir ferme dans les jours difficiles, ces
jours où plus que jamais nous aurons besoin
d'un appui fort pour résister à la
pression du découragement.
Le prix à remporter n'a pas son
équivalent sur Terre, même la Terre
Promise n'est rien au regard de ce qui nous attend
dans l'éternité.
Si nous prenions un peu plus en
considération les éléments que
la Parole de Dieu nous révèle
concernant l'au-delà, nous serions
certainement un peu plus attentifs aux paroles de
l'apôtre Paul qui nous invite à courir
afin de remporter cette couronne de gloire
réservée uniquement aux
vainqueurs, des
vainqueurs qui ne s'attardent pas dans le
monde !
Ne
savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade
courent tous, mais qu'un seul remporte le
prix ? Courez de manière à
le remporter.
Tous ceux qui combattent s'imposent toute
espèce d'abstinences, et ils le font pour
obtenir une couronne corruptible ; mais
nous,
faisons-le pour une couronne incorruptible.
1 Corinthiens 9: 24-25
Pour arriver sur la
seule marche du
podium céleste, il est essentiel de croire
que le meilleur est devant nous, faute de quoi,
comme la femme de Lot, nous soupirerons
après le passé et nous serons
immobilisés dans notre marche.
Nous ne pouvons pas courir correctement tout en
regardant en arrière ! Alors..., pour
fuir les passions du monde qui nous ont asservis
autrefois, de ce monde qui cherche encore à
nous détourner de notre mission, ayons les
regards fixés sur Jésus qui s'est
assis à la droite du Père et qui
intercède en notre faveur. (Hébreux 12: 2 ; Romains 8: 34)
Combien sont-ils paralysés aujourd'hui et
n'avancent-ils plus en compagnie de leurs
frères et soeurs dans la foi ?
Ils ont été stoppés dans leur
course parce qu'ils n'ont plus eu en vue la cité
qui a de solides fondements, celle dont Dieu est
l'architecte et le constructeur ! (Hébreux 11: 10)
"Oh si je pouvais
toujours avoir en vue ce royaume
inébranlable dans lequel une place m'a
été préparée, à
coup sûr bien des inquiétudes ne
viendraient plus assombrir ma vie parce qu'enfin
j'aurais compris qu'en regardant à
l'invisible (éternel), le visible (passager)
aurait moins d'occasion de me ralentir dans mon
pèlerinage.
Si je pouvais avoir TOUJOURS en vue l'avenir que
Dieu réserve à ses enfants, alors il
me serait bien plus aisé d'avancer dans ce
pays où tout est possible à celui qui
croit, ce pays de la foi
inébranlable !
Aide-moi Seigneur à courir vers toi qui a
les bras ouverts. Aide-nous à accomplir
notre course afin que notre témoignage serve
bien à l'avancement de ton
royaume !"
Encourageons-nous les uns les autres à
regarder aux promesses qui nous ont
été données, ces promesses qui
si elles sont saisies
par la foi, nous
donnerons le désir d'aller en avant, le
désir de reprendre la marche si nous nous
sommes arrêtés en cours de route, le
désir de redoubler d'effort.
Apprenons à jeter un regard de dédain
sur nos... "petites afflictions" (2 Corinthiens 4: 17-18) et sur les géants qui
nous impressionnent; un apprentissage qui ne se
fait qu'en prenant la règle de la foi !
AVEC DIEU NOUS FERONS DES EXPLOITS !
(Psaume 108:13 / 108:14)
Les dix espions, nous l'avons déjà
dit, reconnurent que le pays promis était
"un pays où coulent le lait et le miel",
mais leur manque de
foi en Dieu fit que
les
bénédictions, à portée
de main, s'en trouvèrent
dévaluées et ne signifièrent plus rien
pour eux.
La marche par la
foi, la foi qui fait
triompher des épreuves, n'avait trouvé aucune place
dans leur coeur parce qu'eux-mêmes n'avaient
pas une confiance absolue dans le Dieu d'Abraham,
d'Isaac et de Jacob.
Ne sachant que
murmurer contre Dieu au lieu de le
louer
pour les
bienfaits déjà
accordés,
ils furent pris dans les filets de
l'incrédulité qui les poussa à
regretter le "bon vieux temps" où ils
vivaient sans Dieu !
Et moi ! Ai-je des reproches à faire
à Dieu quant à la route qu'il m'a
fait prendre depuis qu'il m'a sorti du monde ?
Est-ce que je juge ses actions? Est-ce que je
murmure contre lui parce que je ne comprends plus
rien au déroulement de ma vie et que je
ressens violemment les coups de
l'adversité ? Oserais-je dire comme
Job :
Tu
deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la
force de ta main. Job 30: 21
Langage puissant d'un homme persécuté
par l'adversaire de nos âmes !
Paroles de jugement à l'encontre d'un Dieu
qui a permis l'épreuve dans le but de
démontrer que son serviteur ne
lâcherait pas la confiance et la crainte
qu'il avait placées dans son
créateur !
L'épreuve de la
foi ne devrait pas
nous pousser à avoir de mauvaises
pensées contre l'auteur de notre salut, lui
qui a connu l'épreuve du feu comme jamais
nous ne la connaîtrons.
Lui qui, humilié, blessé pour nos
péchés, n'a pas ouvert la bouche, ou
plutôt, l'a ouverte simplement pour
dire : "Père pardonne-leur car ils ne
savent pas ce qu'ils font" (Luc 23: 34)
Pas un mot de reproche vis-à-vis du
Père, simplement : "que ta volonté soit
faite !"
(Matthieu 26: 42)
Pas un mot de reproche... ! Seigneur !
Comme nous sommes encore loin de te ressembler avec
tous nos "pourquoi" ! Comme nous avons de la
peine à croire que "toutes choses
travaillent ensemble pour notre bien" (Romains 8:
28) lorsque la tempête se
déchaîne et que nous subissons le feu
de l'ennemi !
J'attendais le
bonheur, et le malheur est
arrivé ; J'espérais la
lumière, et les ténèbres
sont venues. Job 30: 26
Là encore un cri
du coeur que plusieurs parmi nous pourraient
reconnaître !
Un cri du coeur ou un soupir profond utilisé
chaque fois que l'on a constaté que la vie
chrétienne est loin d'être un Paradis
sur terre tant il y a résister, à
tenir ferme lorsque la foi est mise à
l'épreuve ! Le cri de MA faiblesse, le
cri de MON incrédulité les jours
où l'orage est trop violent et où les
vagues s'acharnent contre le frêle esquif de
ma vie.
Comme Josué et Caleb, apprenons à ne
pas être impressionnés par la foule
menaçante et continuons à encourager
nos contemporains afin qu'ils se décident
à entrer dans la Terre promise, à
venir à Christ, car...
... la
promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour
tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre
que le Seigneur notre Dieu les appellera.
Actes 2: 39
Quoique seuls, ces deux hommes exhortèrent
leurs frères à mettre leur
espérance en l'Éternel et à ne
point craindre les géants. Ils firent leur possible pour que la
foi naisse dans leurs coeurs incrédules et
rebelles.
Loin d'être compris par la foule, leurs
paroles ne firent qu'exciter la populace et ce ne
fut que l'intervention de Dieu qui fit que ces deux
héros de la foi ne tombèrent pas sous
les coups des rebelles.
Parce que Dieu ne lâche pas ceux qu'il tient
dans sa main, parce qu'il leur donne de nouvelles
forces pour résister, nos détresses,
loin d'être des obstacles à notre
marche vers la Terre Promise (le Royaume de Dieu),
seront l'occasion de nous abreuver à la
source inépuisable de l'espérance
pour être ragaillardis,
renouvelés !
Cette espérance ne trompe point puisqu'elle
s'appuie sur le triomphe de Christ à la
Croix ! Christ qui a vaincu - UNE FOIS POUR
TOUTES - le prince de ce monde.
Entrons donc dans la victoire de Christ !
Déployons sa bannière !
Persévérons dans notre marche en
avant sans regarder aux géants qui nous font
face, sans regarder en arrière ! La
Terre promise est devant nous, ne l'oublions
pas !
...
l'affliction produit la persévérance,
la persévérance la victoire dans
l'épreuve, et cette victoire l'espérance.
Or, l'espérance ne trompe
point, parce que l'amour de Dieu est
répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit
qui nous a été
donné. Romains 5 ; 3 - 5
L'amour de Dieu dans nos coeurs !
Tu
aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur,
de toute ton âme, de toute ta force, et de
toute ta pensée... Luc 10: 27
N'aimez point le
monde, ni les choses qui sont dans le
monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du
Père n'est point en lui... 1 Jean 2: 15
Il est impossible de vouloir vivre dans la Terre
Promise sans quitter le pays de l'esclavage.
Impossible d'aspirer à vivre dans le Royaume
de Dieu et tout faire pour rester accroché
au monde ! Impossible de servir deux
maîtres à la fois ! (Matthieu 6: 24)
Les Hébreux n'eurent pas ce
problème ! L'amour de Dieu n'habitant
pas dans leur coeur, ils ne reconnurent point la
Terre Promise comme une
bénédiction !
Pire encore ! Ils
osèrent prétendre que la Terre
Promise était celle qu'ils avaient
quittée !
L'Égypte, terre de l'esclavage !
N'est-ce
pas assez que tu nous aies fait sortir d'un pays
où coulent le lait et le
miel
pour nous faire mourir au désert, sans que
tu continues à dominer sur nous ?
Et ce n'est pas dans un pays où coulent le
lait et le miel que tu nous as menés, ce ne
sont pas des champs et des vignes que tu nous as
donnés en possession. Penses-tu crever les
yeux de ces gens ? Nous ne monterons
pas. Nombres 16: 13-14
Nous pourrions être stupéfaits d'un
tel revirement dans la pensée de ces hommes
qui avaient pourtant chanté la gloire de
Dieu après avoir franchi la mer Rouge.
Nous pourrions penser avoir mal lu les
Écritures et dire : "Non, ce n'est pas
possible, l'auteur de la Bible a dû mal
interpréter la pensée de
Dieu !"
Mais l'auteur de la Bible..., c'est Dieu
lui-même ! Il nous a donné SA
Parole, SES instructions tout en y ajoutant
divers exemples qui
doivent servir pour notre
instruction !
Si nous devions être surpris, nous devrions
l'être par le fait de constater que l'Eglise
d'aujourd'hui - qu'une petite partie du peuple
racheté - a un comportement similaire
à celui des Hébreux, de ceux qui
n'entrèrent point dans le pays promis.
Parmi nous, il y a des gens qui se sont
séparés des Caleb et Josué,
des gens qui sont retournés à leur
ancienne "terre promise", celle où ils
vivaient sans Dieu.
Déçus du Seigneur, ils ont
préféré la compagnie du monde
plutôt que de se serrer les coudes avec ceux
qui sont au combat pour défendre les
couleurs de Christ !
Penses-tu crever les
yeux de ces gens ? Penses-tu faire croire que la vie
chrétienne vaut mieux que le "bon vieux
temps" ? Voilà ce qu'on pourrait
deviner en en regardant vivre quelques-uns qui
n'ont plus le "feu sacré" pour
Dieu !
Erreur ?
Non ! Regardons nos "Hébreux" et nous
verrons bien s'ils vivent ou non en
conquérants de la Terre Promise ou si, au
contraire, ils se sont laissés absorber par
le désert ! Leur vie, plus que leurs
paroles, témoignent pour eux !
Ah... ! Ce bon
vieux temps qui en fait encore rêver
plusieurs !
Nous nous
souvenons des poissons que nous mangions en
Égypte, et qui ne nous coûtaient rien,
des concombres, des melons, des poireaux, des
oignons et des aulx.
Maintenant, notre âme est
desséchée : plus rien ! Nos
yeux ne voient que de la manne. Nombres 11: 5-6
Que ne
sommes-nous morts par la main de l'Éternel
dans le pays d'Égypte, quand nous
étions assis près des pots de viande,
quand nous mangions du pain à
satiété ? Exode 16. 3
Alors que Dieu promettait une abondante
bénédiction, ils rêvaient de
retourner sous la coupe de pharaon, ce roi qui les
avait faits souffrir à un tel point que
leurs gémissements étaient
montés jusqu'au trône de Dieu.
Ils rêvaient de
retour parce qu'ils ne voulaient pas passer par la
porte étroite de la foi...
... Une porte bien trop étroite pour qu'elle
permette le passage d'hommes chargés de
toutes espèces de préjugés,
d'idées préconçues, de
bouées de sauvetage.
Certains, aujourd'hui encore, rêvent de
retour, ils font déjà de timides pas
en arrière, s'écartent peu à
peu de la source d'eau vive, saluent encore leurs
frères et soeurs dans la foi, mais de loin,
rapidement, de crainte d'engager une conversation
sérieuse concernant le royaume de Dieu, de
crainte de montrer qu'ils n'ont plus rien à
partager dans ce domaine-là!
Ils rêvaient de
retour parce qu'ils ne voulaient pas passer par la
porte étroite de la foi...
... Aucun ne voulait prendre le risque d'être
mis dans des circonstances où l'on doit TOUT
abandonner entre les mains de Dieu.
Le lait et le miel n'en valaient plus la
peine ! Le prix à payer était
trop élevé ! Mieux valait se
contenter de revivre comme avant, plutôt que
d'entrevoir une vie meilleure qu'il faudrait
conquérir en s'appuyant uniquement sur les
promesses de Dieu !
Pourtant la foi en elle-même n'a rien
d'effrayant. Au contraire, elle ranime le courage,
renouvelle l'espérance, vivifie la confiance
que nous avons placée dans le Seigneur. La
foi est bénéfique en tout
point sauf... pour les ennemis !
C'est "l'anti-foi" qui est effrayante ! C'est
l'incrédulité qui trouble le sommeil,
qui présente l'avenir sous un jour plus
sombre que celui d'aujourd'hui. C'est
l'incrédulité qui nous sépare
de Dieu et nous ferme la porte du Royaume des
Cieux !
La foi en elle-même n'a rien
d'effrayant ! Si tout est abandonné
entre les mains du Père céleste, si
nous lui avons donné carte blanche, il ne
fait aucun doute que notre confiance finira par être
récompensée.
Quiconque mieux que celui qui nous a fait passer
des ténèbres à la
lumière, qui nous a délivrés
de l'enfer à venir, pourrait aplanir notre
sentier ?
Faut-il avoir perdu la raison pour vouloir
retourner vivre dans le mauvais "bon vieux
temps" ?
Faut-il à ce point douter de Dieu pour
passer des heures et des heures à se
tourmenter afin de se sortir de difficultés
dont la majeure partie est permise par Dieu ?
Permise pour que nous puissions davantage placer
notre confiance en lui et découvrir les
merveilles de son amour envers nous, de sa
puissance pour nous garder, nous faire du
bien !
Pour les Hébreux, l'affaire était
classée ! La Terre Promise était
celle d'Égypte, un point c'est tout !
(Nombres 16: 13)
Qu'importait l'esclavage ! L'important
était d'avoir sous la main ce que le ventre
réclamait ! Qu'importait la
délivrance ! L'important était
de mourir là où il y avait la
nourriture en abondance ! "Que ne sommes-nous
morts... quand nous étions assis près
des pots de viande, quand nous mangions du pain
à satiété"
L'affaire fut tellement bien classée qu'ils
n'eurent aucune "Terre Promise" : Le pays
où coulent le lait et le miel leur fut
fermé et le retour en Égypte leur fut
impossible.
Ils perdirent
TOUT pour avoir
soupiré après la délivrance et
l'avoir maudite ensuite en voyant le prix à
payer pour se maintenir sous la protection de
Dieu !
Ma vie est-elle un affreux désert dans
lequel je tourne en rond sans plus avoir la joie de
mon salut en raison du prix que je refuse de
payer, le prix de la consécration?
Est-ce que je préfère davantage la
compagnie des gens du monde ou celle des Caleb et
Josué ? De ceux qui, aujourd'hui
encore, encouragent leurs semblables à
marcher dans la foi, à s'appuyer sur la
Parole de Dieu ?
Plaise à Dieu que nous
puissions dire avec honnêteté: © J-M Ravé 18 février
2006 - CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent
pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour
sauver leur âme. Hébreux 10: 39
Peux-tu le dire sans
prendre le risque d'être contredit par le
Seigneur?